Bill Gross,/PIMCO se demande à juste titre : Qui va acheter des bons du Trésor US à l’arrêt de la Fed prévu fin juin?
Sa réponse est limpide : Il n’en sait foutrement rien.
Mais le schéma qui suit le montre clairement, il y aurait urgence à savoir vu un trou assez énorme à combler
Chart via PIMCO
Dans le texte et sous la plume de Bill Gross gestionnaire du fond PIMCO, le plus gros fonds en obligation dans le monde cela donne ceci : «Ce qu’un l observateur impartial doit admettre, c’est que la plupart des bons du trésor et des obligations publiques sont maintenant entre les mains de pays étrangers et de la Fed (60%), tandis que les investisseurs privés tels que les fonds obligataires, les compagnies d’assurance et les banques sont désormais minoritaires (40%). Plus frappant encore , cependant a remarquer , est la preuve dans le graphique 2, que près de 70% de l’émission annualisé depuis le début du QE II a été acheté par la Fed, le solde étant absorbé par les Chinois, les Japonais et les autres pays aux réserves excédentaires . Fondamentalement, le plan d’action actuel est très simple : Le Trésor émet des obligations et la Fed les achète. Quoi de plus simple en effet , et qu’ est ce qui est à craindre? Ce schéma comme je l’ai déjà décrit est à toute épreuve tout autant que celui de Ponzi ou de Madoff l’était… jusqu’à ce que … jusqu’à ce que … eh bien, jusqu’à ce que cela ne fonctionne plus. Parce que, comme à la fin d’une chaîne de PONZI typiques, la question corollaire qui devient légitime est : – Qui va acheter des bons du Trésor alors que la Fed n’en veut plus “?
A noté que par rapport au schéma ci dessus la part de la dette de l’Etat fédéral américain détenue par les Chinois a été revue en forte hausse, selon des chiffres publiés par le département du Trésor à Washington. Selon ces nouvelles données, les investisseurs chinois (hors Hong Kong) détenaient 1160,1 milliards de dollars d’obligations du Trésor américain au 31 décembre, soit 268,5 milliards de plus que dans les précédentes estimations du Trésor, publiées le 15 février. Ce hiatus découle de la révision annuelle des positions créditrices des investisseurs étrangers vis-à-vis de l’Etat américain à la date du 30 juin. Les chiffres sur le poids des pays étrangers sont établis sur la base des transactions financières et ne reflètent que très imparfaitement la réalité.