Art de la guerre monétaire et économique

Dexia : Désastre bancaire et bûcher des vanités

Désastre bancaire et bûcher des vanités

Vingt ans après le Crédit lyonnais, la France connaît donc son deuxième désastre bancaire. Les 6 milliards d’euros engloutis en 2008 dans le sauvetage public de Dexia l’ont été en pure perte. Etats et banques centrales sont à nouveau à son chevet pour organiser tant bien que mal une faillite ordonnée, plongeant salariés, collectivités locales et petits actionnaires dans l’inconnu.

source Wall Street Journal

La crise financière actuelle a eu raison des belles paroles que tenait encore, en avril, Pierre Mariani, le patron de Dexia : “Nous avons retrouvé notre pleine autonomie de financement, attestant de la solidité des progrès accomplis en termes de structure financière.”

En juillet, Dexia passait haut la main les “stress-tests”, pour annoncer, en août, un retour aux bénéfices dès le troisième trimestre !

EN LIEN : Sauvée à coup de milliards pendant la crise de 2008, la banque franco-belge Dexia est de nouveau dans la tourmente, laminée cette fois-ci par la crise de la dette.

PLUS DE DEXIA EN SUIVANT :

Cet aveuglement stupéfiant – ou cet inquiétant déni de réalité – ne constitue que l’épilogue d’une improbable fuite en avant qui débute il y a deux décennies. A l’époque, à la fin des années 1980, le développement local était assuré, dans le giron de la Caisse des dépôts et consignations, par des établissements publics qui n’avaient pour objectif que d’emprunter aux meilleures conditions sur les marchés, loin de toute spéculation.

L’engrenage fatal s’est enclenché avec l’émancipation, puis la privatisation du Crédit local de France (CLF), lancé dans le grand bain du marché en 1993, sous la houlette d’un haut fonctionnaire ambitieux, Pierre Richard. Pour doper ses profits et intéresser la Bourse, le CLF s’est alors transformé à marche forcée, chamboulant son modèle économique, qui l’avait, jusque-là, protégé des aléas du marché. Le rapprochement avec le belge CCB, en 1996, n’a fait que complexifier les choses en donnant naissance à une structure hybride et binationale qui n’a jamais bien fonctionné.

Dès lors, régions, départements et communes ont été incités à avaler des produits “structurés”, c’est-à-dire des crédits complexes, opaques, aléatoires, bref spéculatifs. Pour faire tourner cette usine à gaz, Dexia s’est mis à jouer un jeu dangereux : emprunter à court terme pour financer des actifs à long terme offrant des taux plus élevés.

Ebranlé par la crise des subprimes, puis rattrapé par la crise de la dette souveraine, Dexia se retrouve aujourd’hui à la tête d’un fardeau de près de 100 milliards d’euros d’actifs, dont il n’a pas réussi à se débarrasser pendant le répit que lui avait accordé son sauvetage en 2008.

La question s’impose aujourd’hui : n’aurait-il pas mieux valu solder le passé à ce moment-là ? Au lieu de quoi l’on a préféré les solutions homéopathiques, pensant naïvement que les choses allaient rentrer dans l’ordre d’elles-mêmes. C’est tout le contraire qui s’est passé.

Après une privatisation improbable, un déficit de surveillance évident et un manque de courage politique en 2008, l’histoire de Dexia peut se résumer à la chronique d’une mort annoncée. Comme le symbole d’un capitalisme financier aussi cupide que coupable.

source Le Monde oct11

EN COMPLEMENT : Pourquoi la banque Dexia avait passé les tests européens en juillet Par Pierre-Alexandre Sallier

Les tests n’intégraient pas les contraintes imposées aux banques lors du sauvetage de la Grèce. Ces simulations ont été dépassées par l’aggravation de la situation des marchés

Le 15 juillet dernier, l’Autorité bancaire européenne publie les résultats de simulations de crise appliquées à près d’une centaine de banques du Vieux Continent. Objectif: vérifier si leurs fonds propres leur permettent d’éponger les pertes causées par divers «stress». Seules huit d’entre elles ne passent pas ces tests.

Un groupe de recalées dont ne fait pas partie Dexia: même soumise aux chocs imaginés, la banque franco-belge afficherait, fin 2012, des fonds propres «durs» – dits de «tiers 1» – représentant encore 10,4% du total de ses actifs. Du solide. La semaine suivante, la direction de la banque dit espérer que ces résultats lui apporteront plus de «sérénité» sur les marchés. Deux mois plus tard, le groupe franco-belge est pourtant forcé au démantèlement pour survivre.

Que s’est-il passé entre-temps? «Ces tests portaient sur la solvabilité des banques, et non sur leurs liquidités», rappelle Christophe Nij­dam, analyste chez AlphaValue, société de recherche indépendante sur les valeurs paneuropéennes. En clair, les autorités européennes ont testé la musculature des banques, pas leur capacité de survie dans une atmosphère raréfiée. Or l’été dernier, les établissements du Vieux Continent ont eu plus de mal à respirer les liquidités dont elles ont besoin après la désertion d’acteurs américains – les «fonds monétaires» – gros pourvoyeurs de financements à court terme. Un problème de sinistre mémoire: en 2008 une telle asphyxie avait fait s’écrouler Lehman Brothers.

Retour aux «stress tests». L’Autorité bancaire européenne «a choisi de respecter les coutumes des régulateurs locaux; or en Belgique, les moins-values latentes – entre 8 et 9 milliards chez Dexia – ne sont pas déduites des fonds propres», poursuit Loïc Bhend, spécialiste au sein de la banque Bordier à Genève.

Ensuite, les secousses imaginées lors de ces tests n’ont pas intégré de catastrophe sur les emprunts des Etats en difficulté: Grèce mais aussi Portugal, Espagne, Irlande ou Italie. Les «stress» appliqués allaient d’une contraction économique de 0,5% cette année dans la zone euro à une chute de 15% de leurs marchés boursiers. Sur le front de la dette des Etats en difficulté, seules les moins-values causées par leur vente bradée ont été expérimentées. Pas les pertes que pourraient entraîner ces prêts à leur échéance.

«Ces tests ont fait la lumière sur l’ampleur de l’exposition de chaque banque, ils n’ont pas envisagé les conséquences de pertes sur ces titres», explique l’analyste de AlphaValue. Et pour cause. A l’époque, la position officielle européenne restait celle du zéro défaut du remboursement au centime – et à la minute – près des emprunts. En outre, «les obligations souveraines dont le remboursement est attendu dans plus de cinq ans ont été relativement épargnées dans ces tests; or, Dexia en est structurellement truffée et n’a donc pas été très pénalisée», ajoute Loïc Bhend.

Le 21 juillet, le plan de sauvetage de la Grèce entérine soudain de nouvelles modalités de remboursement de certains emprunts helléniques, impliquant une perte comptable de 21% par rapport aux remboursements attendus jusque-là. Ce qui a tout changé. «Soudain, les marchés ont considéré comme une source de perte potentielle les expositions de chaque banque aux Etats en difficulté», relate Christophe Nijdam. Les regards se sont portés sur les établissements les plus exposés. Les banques italiennes et françaises. Et Dexia, «dont l’exposition aux pays en difficulté – ainsi qu’à l’Italie – représente plus de deux fois et demi ses fonds propres», précise l’analyste. La situation délicate de la banque franco-belge en termes de liquidités n’a fait qu’accélérer la réaction en chaîne.

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Le deuxième sauvetage de Dexia s’organise Par Mathilde Farine

Le deuxième sauvetage de la banque franco-belge Dexia s’organise La garantie étatique ne portera pas sur les actifs mais sur le financement

Le démantèlement de Dexia se précise. Mercredi, François Baroin, ministre français de l’Economie, a affirmé sur les ondes de RTL qu’une reprise par la Caisse des dépôts et la Banque postale de l’activité de prêts aux collectivités locales de Dexia représentait «la piste la plus sérieuse». Une solution pourrait être trouvée jeudi, a-t-il ajouté. Des rumeurs portent également sur la cession d’autres activités, comme la filiale turque, les activités de gestion d’actifs et de gestion de fortune.

L’hypothèse de la création d’une «bad bank» pour aider Dexia apparaît également de plus en plus probable. Cette structure de défaisance ou «banque résiduelle» selon Paris mettrait en quarantaine les actifs à risque de la banque franco-belge et permettrait aux autres activités de groupe de fonctionner sans encombre. Du côté de Bruxelles, le premier ministre belge, Yves Leterme, a annoncé mardi en fin de soirée que son gouvernement avait approuvé la création d’une entité spéciale.

«On ne sait pas vraiment ce que contiendra la «bad bank», ce que sont lesdits «actifs financiers à risque». Le problème avec les bilans bancaires, c’est que des actifs considérés comme sûrs il y a quelques mois peuvent avoir complètement changé de statut aujourd’hui», considère Grégory Moore, analyste de Montsegur Finance à Paris. «Dexia a des échéances de remboursement et elle ne dispose pas des liquidités nécessaires à court terme. Les autres banques ne veulent pas lui prêter de l’argent, c’est pour cette raison que les gouvernements doivent intervenir», a poursuivi l’analyste.

Inquiétudes des clients

Concernant la garantie étatique, François Baroin a précisé qu’elle ne portera pas sur des actifs de la banque mais sur son financement, soit sur les emprunts qu’elle réalise sur les marchés. La question de la garantie étatique reste cependant ouverte au cas où la banque serait dans l’impossibilité de rembourser certains de ces emprunts. Les inquiétudes sur l’impact sur les finances publiques françaises ont été balayées: «L’opération n’alourdira pas la dette de l’Etat français», a assuré François Baroin. Bruxelles ne tient pas compte des garanties aux établissements financiers dans le calcul de la dette publique, a-t-il expliqué.

Sur les marchés, l’esquisse du plan de sauvetage, couplée aux annonces de l’Union européenne prête à venir en aide aux banques, a fait rebondir Dexia en début de séance. Le titre a finalement gagné 1,3% hier, après avoir perdu plus de 30% en début de semaine.

De la bourse, l’inquiétude s’est propagée à certains clients. 300 millions d’euros auraient été retirés mardi des comptes auprès de Dexia Banque Belgique, filiale du groupe bancaire franco-belge Dexia, selon le quotidien écono­mique belge De Tijd . En Belgique, où la banque a une activité de détail, les dépôts sont couverts jusqu’à 100 000 euros.

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Dexia : les collectivités locales attendent des solutions

Les collectivités locales s’inquiètent. Avec la crise qui touche la banque franco-belge Dexia, longtemps considérée comme leur banque attitrée, leur manque de visibilité préoccupe. “On voit qu’il y a le feu”, a déclaré Claude Bartolone (PS), président du conseil général de Seine-Saint-Denis, rappelant avoir été un des premiers à alerter l’opinion, “dès 2008”, sur la situation de Dexia et sur les emprunts toxiques que la banque leur proposait.

Pour Jean Fernandez, maire de Saint-Cast-le-Guildo, dans les Côtes-d’Armor, “ce qui arrive aujourd’hui c’est la conséquence d’un manque de compétence : ils ont été capables de construire une machine atomique qui leur pète dans les mains”. Le maire poursuit actuellement Dexia pour ces emprunts toxiques.

QUI POUR PRÊTER AUX COLLECTIVITÉS ?

A Montech, dans le Tarn-et-Garonne, la mairie, qui administre quelque 6 000 habitants, aimerait revenir à des emprunts beaucoup plus sécurisés et renégocier les prêts contractés jusqu’en 2038 par la précédente municipalité (UMP) chez Dexia.

“On va rembourser nos emprunts normalement et l’éventuel démantèlement de Dexia n’aura pas tellement de conséquences pour nous puisque cette banque n’est qu’un de nos prêteurs”, a indiqué pour sa part un responsable de la région Alsace, gérée par la droite.

Alors que la Caisse des dépôts (CDC) et la Banque Postale pourraient reprendre une partie des activités de Dexia, la question, dit Claudy Lebreton, président socialiste de l’Assemblée des départements de France, “c’est qui prend la partie prêt des collectivités”.

UNE CRISE DES EMPRUNTS TOXIQUES

“Si c’est la CDC c’est solide, si c’est la Banque postale, c’est moins bien car sa gestion est très lucrative”, ajoute cet élu des Côtes-d’Armor, qui a siégé au conseil de surveillance de Dexia de 2002 à 2004.

La situation de la banque franco-belge pose d’autres questions, selon M. Bartolone : “Quid de l’engagement financier de l’Etat pris en 2008” pour sauver la banque de la crise des subprimes ? “Quels engagements a-t-on pour que le démantèlement de Dexia ne vienne pas contaminer La Banque postale ou la CDC, quelle structure va être mise en place pour régler la crise des emprunts toxiques” placés par Dexia ? L’Etat doit prendre ses responsabilités et “fixer les règles du jeu”, souligne-t-il. La crise des liquidités, à laquelle s’ajoute l’affaire Dexia, “peut affaiblir le financement de l’investissement local, qui représente 75 % de l’investissement public en France”.

“Si les actifs de Dexia passent à La Banque postale et la Caisse des dépôts, cela revient à reporter ses créances sur des structures 100 % publiques et il faudra trouver des solutions parce que les pertes devront être payées, soit par l’Etat, soit par les collectivités”, prévient Maurice Vincent (PS), maire de Saint-Etienne.

UNE AGENCE DE FINANCEMENT COMME SOLUTION

Les emprunts toxiques, contractés entre 2002 et 2008, s’élèvent à 10 milliards d’euros, souligne M. Vincent, mais d’autres banques sont concernées. C’est pour cela qu’il propose “la création d’une structure de défaisance, financée par une taxe générale sur l’activité des banques”, pour en venir à bout.

Le problème du financement des investissements locaux “est très différent”, poursuit le maire stéphanois, jugeant que la création annoncée récemment d’une “agence de financement des collectivités locales peut être une solution”. Point de vue partagé par Philippe Laurent (DVD), président de la commission finances de l’Association des maires de France.

Olivier Régis, directeur général du Forum pour la gestion des villes, organisme paritaire chargé de développer les idées novatrices dans le management public, soutient de son côté l’idée d’un site Internet qui permettrait aux collectivités d’exprimer leurs projets et aux banques de proposer des solutions

source afp+le monde oct11

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Un milliard d’euros retirés chez Dexia en septembre

Les particuliers ont retiré un milliard d’euros de leurs comptes d’épargne auprès de la banque Dexia durant le mois de septembre. Il s’agit d’argent notamment placé sur les livrets d’épargne, des comptes à terme ou investis dans des bons de caisse. Et depuis le début du mois d’octobre, le mouvement s’est encore accéléré, avec la dramatisation entourant le dossier Dexia. Ainsi, mardi, ce sont pas moins de 300 millions d’euros qui ont été retirés par des clients dans les agences, auxquels il faut ajouter 100 millions d’euros supplémentaires retirés via des opérations de PC-banking. Au total, l’épargne localisée chez Dexia est généralement évaluée à quelque 80 milliards d’euros.

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“bad bank”, qu’est-ce que c’est?

La liquidation de Dexia se profile à l’horizon. Une partie de l’institution va sans doute être constituée sous la forme d’une “bad bank”. Mais que signifie ce terme?

Une “bad bank” est une structure dans laquelle sont transférés les actifs douteux d’un établissement financier en difficulté, afin d’en assainir le bilan. Sa mission: liquider au meilleur prix les actifs repris, pour limiter les pertes pour l’actionnaire ou la collectivité.

Cette structure de défaisance, également appelée “banque-poubelle” ou “banque-hôpital”, peut recevoir des participations dans des entreprises, des créances ou encore hériter de la gestion de procédures en justice.

Elles peuvent être logées au sein de la banque, les pertes éventuelles étant alors supportées par les actionnaires, ou être des structures publiques, ce qui signifie que toute perte est à la charge du contribuable.

Une recette déjà été testé

Depuis l’explosion de la crise des “subprimes” aux Etats-Unis en 2008, de telles structures se sont multipliées en particulier en Allemagne (Hypo Real Estate (HRE), WestLB, Commerzbank, DZ Bank, HSH Nordbank). A titre d’exemple, la “bad bank” de HRE a reçu au total 210 milliards d’euros d’actifs toxiques.

L’Irlande a créé début 2010 la National Assets Management Agency (Agence nationale de gestion d’actifs, ou NAMA) pour racheter une montagne de prêts risqués accumulés par les banques du pays. A fin mars, elle avait repris des prêts représentant une valeur faciale cumulée de 72,3 milliards d’euros.

Une “bad bank” a également été mise en place pour la Britannique Northern Rock, la banque suisse UBS, la Danoise Fionia ou encore l’Américaine Citigroup.

La France a pour l’heure été épargnée mais la banque franco-belge Dexia ne devrait pas échapper à un tel dispositif dans les prochains jours. Dans les années 1990, le Gan, le Comptoir des Entrepreneurs et, surtout, le Crédit Lyonnais ont bénéficié d’un tel dispositif.

La première structure de défaisance aurait vu le jour dans les années 1930 aux Etats-Unis avec le rachat de crédits hypothécaires.

source AFP

1 réponse »

  1. En Belgique, Didier Reynders est Vice-Premier ministre, Ministre fédéral des Finances et des Réformes institutionnelles.

    Vendredi 15 juillet 2011, Didier Reynders écrit un article à pleurer de rire :

    “Je me réjouis de la transparence accrue des résultats des stress tests, réussis par KBC et Dexia.

    En Belgique, KBC Banque et Dexia ont participé directement aux tests de résistance organisés à l’échelle européenne. J’ai pris connaissance des résultats de ces tests et je me réjouis de la transparence accrue liée à la publication de ces résultats et à la divulgation des risques souverains des groupes bancaires participants.

    Ces tests montrent que les deux banques disposent d’une capitalisation suffisante, bénéficiant de ratios Core Tier 1 nettement supérieurs au taux de référence de 5 % du scénario de stress.

    La détermination à prendre des mesures importantes pour répondre à la façon dont les investisseurs perçoivent la faiblesse prolongée du secteur bancaire européen constitue une partie importante de la réponse globale à la crise, telle qu’approuvée par le Conseil européen.

    Dans ce contexte, les objectifs du test de résistance mené à l’échelle européenne auprès de 90 banques pour la période 2011-2012 est d’évaluer la résistance du système bancaire européen dans des situations extrêmes.

    On notera que les tests de résistance qui constituent un élément normal de l’ensemble des instruments de contrôle des autorités de supervision, ne représentent pas une prévision. Le test de résistance vise à donner des moyens d’évaluer la résilience des banques participantes face aux pressions exercées sur la solvabilité dans une situation de stress plausible mais improbable.

    Les résultats de ce test permettent ainsi de savoir si le niveau de capitalisation des banques est suffisant pour résister à des conditions économiques et financières extrêmement défavorables, qui ne reflètent pas les évolutions attendues.”

    http://www.didierreynders.be/2011/07/15/je-me-rejouis-de-la-transparence-accrue-des-resultats-des-stress-tests-reussis-par-kbc-et-dexia/

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