L’immobilier résidentiel chinois pourrait fortement chuter
Le prix moyen du mètre carré a atteint l’an dernier 5466 euros à Shanghai. Le nombre de nouveaux appartements vendus a baissé de plus de moitié en septembre dernier.

Le marché immobilier chinois, pilier de la deuxième économie mondiale qui a longtemps profité de l’engouement des classes moyennes pour la pierre, pourrait bientôt se retourner et acculer à la faillite des promoteurs surendettés, selon des analystes et des responsables du secteur.
Cofondatrice de Soho China, Zhang Xin a tiré d’énormes profits de ce boum au cours de la décennie passée mais s’inquiète d’un possible éclatement d’une bulle immobilière. «Cela fait 16 ans que je travaille comme promoteur mais cette année est de loin la plus difficile que je n’aie jamais eue en terme de ventes», a récemment dit à la presse Mme Zhang, qui est à la tête de la branche pékinoise de Soho.
Pour la seule année 2010, les investissements dans l’immobilier se sont élevés à 750 milliards de dollars. Le marché a pris son envol vers la fin des années 1990, avec la disparition du système de loyers subventionnés pour les citadins, qui ont été incités à acheter leur appartement. Mais depuis l’an dernier, Pékin a commencé à prendre des mesures pour décourager les investissements dans la pierre en limitant le nombre d’appartements qu’une personne peut acheter, augmentant les taux d’intérêt, et en introduisant des taxes foncières dans les mégapoles de Shanghai et Chongqing (sud-ouest). «Ces mesures ont vraiment tué le marché», selon Mme Zhang qui qualifie la période actuelle de «très incertaine».
En août, 46 des 70 principales villes chinoises ont rapporté des stagnations ou des chutes de prix comparés à juillet. A Shanghai, où le boum était particulièrement prononcé, le nombre de nouveaux appartements vendus a chuté de plus de moitié sur un an en septembre, selon le site d’informations SouFun.
Un effondrement du secteur immobilier, l’un des piliers de l’économie chinoise durant la dernière décennie, pourrait provoquer des troubles si des millions de propriétaires voyaient la valeur de leurs biens baisser. Début octobre, des acheteurs ont protesté contre un promoteur de Shanghai qui a cassé les prix d’un projet inachevé dans la province voisine du Jiangsu dans lequel ils avaient déjà investi – mais au prix fort.
Dans le centre de Shanghai, où le prix moyen du mètre carré a atteint l’an dernier 48.000 yuans (5.466 euros), soit plus de 12 fois le salaire moyen, les acheteurs ont peu de sympathie pour les promoteurs.
Un nouvel appartement relève du rêve.
source agence oct11
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