A Chaud!!!!!

A Chaud!!!! du Mardi 13 Mars : Pour les Traders c’est one for the money, Two for the show, Three to get ready, Now go, cat, go… par Bruno Bertez

 A Chaud!!!! du Mardi 13 Mars :  Pour les Traders c’est one for the money, Two for the show, Three to get ready, Now go, cat, go… par Bruno Bertez

Nous vous invitons a suivre les marchés de très près car nous sommes vraiment sur la crète. Le S&P 500 notre indice de référence est toujours dans la zone de test des 1370 sans oser vraiment  l’attaquer. Les volumes sont dans les plus bas étiages ce qui confirme l’incertitude et le manque de conviction. Les positions vendeurs à découvert sont au plus bas.

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 L’extension, la breadth,  reste médiocre tout comme les volumes et la rotation va plutôt dans le sens de la recherche de la qualité ce qui est l’inverse du début d’année

Nous vous signalons que le sentiment bullish a rétrogradé selon AAII  a 42,4 ce qui est plutôt positif puisque le AAII  est un indicateur contrarian.

 

De même l’indicateur de risk de la Saint Louis  , le SLFSI a reculé sous les 1 ce qui indique une baisse du risk financier. A ce niveau il est neutre, mais ne contredit pas une possibilité de hausse.

Les places asiatiques étaient bien , de même les places européennes.

L’incertitude s’est renforcée après la séance d’hier et c’est la seule chose dont nous soyons surs.

 A noter la tension nette sur les taux à 3 ans aux USA ce qui va  plutôt dans le sens de la confirmation du maintien d’une croissance modérée et de regain de l’inflation. Inflation que la Fed bien sur mettra peut être ce jour sur le compte du pétrole .

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Surveiller le commentaire de la FED, c’est sur cette question de l’inflation que les observateurs vont se pencher. En Europe, les tensions inflationnistes, même officielles, se renforcent un peu.

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La meilleure façon de décoder le communiqué de la Fed, c’est de consulter le montage qui se trouve en cliquant ici et qui met en relief le communiqué du jour et le communiqué précédent publié le 25 janvier.

Quelques réactions:

Peter Buchanan, CIBC:

«Il n’y a pas de changements significatifs dans le communiqué. L’absence de référence à une stimulation additionnelle, bien que ce n’était pas vraiment attendu, pourrait décevoir certains investisseurs.»

Doug Porter, BMO:

«Il était simplement trop tôt pour que la Fed offre des indices qui pointent vers de nouvelles intiatives. De plus, avec l’économie et les marchés qui prennent du mieux à chaque jour, ça prendrait vraiment un décrochage sérieux de la croissance pour que la Fed bouge encore.»

Derek Holt, Scotia:

«La Fed attend son heure avant de signaler ce qui arrivera au terme de l’Opération Twist en juin. Le communiqué est largement inchangé, comme prévu.»

Peter Boockvar, Miller Tabak:

«C’est un non-événement en ce qui concerne l’impact sur les marchés. Toutefois, si on regarde plus loin, la réunion d’avril nous en dira plus sur le sort l’Opération Twist en juin. Je crois par ailleurs que c’est maintenant l’inflation qui peut venir modifier les plans de la Fed pour sauver l’économie.»

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En résumé donc incertitude majeure , on peut sortir à la hausse sous la pression des liquidités, la croissance modérée et la pause de la crise euro, cela donnerait un signal de hausse amplifiée par la technique. On peut aussi chuter en cas de déception sur une nouvelle, un communiqué de la Fed peu porteur, des stats économiques médiocres etc .

Dans la mesure ou les régulateurs ont inonde la planète  de liquidités depuis 4 mois, il est évident qu’ils souhaitent que cette liquidité produise ses effets et stimule le risk-on , lequel stimule le crédit, lequel soutient l’activité.

Comme nous l’avons écrit en début d’année , 2012 est l’année des Banques Centrales, c’est sur elles que repose le soutien du système: elles ont fait le plus dur à savoir le printing, on les voit mal gâcher leurs efforts.

D’un coté la pesanteur d’un marché qui a  beaucoup monté et subit les forces de la gravitation.

De l’autre des régulateurs et gouvernements qui veulent forcer à la prise de risque , au crédit et à la rotation de la monnaie.

Les paris sont ouverts.

BRUNO BERTEZ Le 13 Mars 2012


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11 réponses »

  1. Un non-événement comme dirait Boockvar. Tellement non-événement que le DOW prend 1,68% juste aujourd’hui. Question: comment se fait-il que les marchés américains ne cessent de grimper? Voyez-vous une fin à cela?

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    • @Hagen

      Je me permets de vous conseiller la lecture de notre dernier article sur ce sujet
      Le feu est vert, le rouge est mis;

      L’Edito du 3 Mars 2012 : Le feu est vert; le rouge est mis par Bruno Bertez

      Par ailleurs l’événement d’hier n’est pas le résultat du FOMC , mais le franchissement des 1380. Des que les 1380 ont été franchis, le marché a bénéficié, comme prévu d’achats techniques .

      Le FOMC est un non évènement dans la mesure ou il maintient le status quo , il dit que l’inflation est temporaire donc aucune raison de changer de politique.

      C’est ce qui a enhardit les Bulls, ils se sont dit que le punch bowl était là pour rester.

      Il y a plus de 3 trillions de liquidités excédentaires dans le système lesquelles ne vont pas dans l’économie réelle, il faut bien en faire quelque chose: jouer , spéculer, …

      Voir ce graphique explicite de Corrigan :

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  2. Il y a qd même une nouveauté aujourd hui : la décorrélation entre Eur/usd et risk-on. Ca veut dire quoi?
    – La fed entame un virage sans le dire ? Les US retour à la normale sans l europe?

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    • @CharlesM

      Bonjour

      J’ai noté la décorrélation , il est tôt pour l’interpréter.

      On dit que la baisse de l’euro est particulière, provoquée par des ventes asiatiques ponctuelles.

      Il ne serait pas impossible que la Fed fasse du fine tuning et resserre un peu, tout doucement, mais ce n’est pas le plus probable. Si c’était le cas ce serait accompagné de propos de Bernanke dans ce sens afin de favoriser le pilotage.

      Cela dit je pense qu’il y a un vrai risk à la fois de fermeté du dollar et de poussée de hausse des taux longs et si cela se produisait ce serait un problème majeur pour les marchés car le carry en dollars serait vulnérable et perdant , il y aurait de grosses pertes avec deleveraging obligé.

      Compte tenu de l’état de l’économie US les taux longs , si ils n’étaient pas faits à la main seraient entre 3et 3,5%, on est a 2,12.

      Je me trompe peut être mais tout cela va constituer un vrai problème en juin lorsque le TWIST viendra à échéance;

      Sur les marchés j’ai pris note du passage des 1380 mais je dois vous dire que je ne serais pas étonné si la correction intervenait bientôt, c’est souvent le cas aux USA: on donne le signal, on confirme, puis on est tellement fatigué par l’effort que l’on fait la pause . Reste à trouver le prétexte .

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    • merci pour cette réponse très riche et que je vais prendre le temps de relire tranquillement:

      «  » une sorte de croisée des chemins, de beaucoup de chemins » ».

      Il va falloir laisser nos reflexes au vestiaire et se mettre en alerte vigilance comme ils disent à la météo!

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    • Il y a un autre phénomene qui me préoccupe , c est la chute des volumes et de la volatilité sur le forex depuis quelques mois. Je m en suis rendu compte par hasard avec la chute du rendement des options Fx.
      Signe de convergence et de coordination entre les politiques des BC, qui contribue à cette ambiance lunettes roses, mais pour aller où?

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  3. Mercredi 14 Mars: La cosmétique de la discipline

    Dans un premier temps nous avions choisi de ne pas commenter cette nouvelle:

     » L’Eurozone et singulièrement Merkel ont cédé face à l’Espagne »

    Début Mars, les leaders européens se sont réunis pour signer le Pacte Fiscal qui, disait -on , comporte des règles strictes sur la discipline budgétaire. Promis juré les choses étaient claires ; les volontés fermes, la discipline imposée par la fausse dame de fer, Merkel allait s’imposer.

    Quasi des le lendemain l’Espagnol Rajoy annonçait qu’il se moquait des règles et qu’il allait proposer un budget en déficit de 5,8% alors que l’Europe réclamait qu’il ne soit que de 4,4%. Il ajoutait, pied de nez à Merkel , c’est un choix juste fait par des Espagnols souverains!

    Que croyez vous qu’il soit arrivé? Rien les Allemands ont cédé, baissé la tète et accepté un déficit a 5,3%.
    Comme Rajoy avait joué sur la cosmétique d’une apparente concession médiane , il se retrouve exactement avoir ce qu’il souhaitait! Et le pire est que tout le monde sait que les chiffres espagnols extériorisés sont très en dessous de la réalité. Il faut rajouter 10 points au ratio de dette sur GDP aux chiffres officiels.

    Que tirer de tout cela?

    -Le Pacte n’a aucune valeur face aux exigences et priorités souveraines individuelles

    -La pseudo crédibilité de ce pacte n’a rien à voir avec l’accalmie de la crise, l’accalmie ne vient que des LTRO de la BCE, comme se vante Draghi sa politique a été un succès, elle a servi a masquer le vide des soi disants réformes Européennes;

    -Les banques et marchés dominés par les banques sont complices, du moment qu’elles ont du cash gratuit contre leurs avoirs -poubelles, elles ferment les yeux sur la solvabilité réelle des souverains, on s’en doutait mais on le voit maintenant clairement, toute la crise n’a été qu’une comédie pour faire passer la pilule du printing de la BCE

    -Le Sarkozy- trade fonctionne, cela a bien été démontré par JP Morgan; Les banques Espagnoles et Italiennes se bourrent d’émissions courtes et moyennes de leurs souverains; elles jouent sinon la politique du pire , du moins  » le si je meurs tu meurs. » Elles accumulent, en plus de ce qu’elles ont déjà, le papier risqué de leur souverain sachant que leurs sorts sont liés. Solidarité qui consiste a créer des super too big to fail sur le dos des Allemands, des contribuables européens , sur notre dos, sur votre dos.

    Le cynisme est a son comble.

    Comme nous le disons depuis le début, il n’y a pas de point de non retour et ce que fait l’Europe, ce que font les Banques, ce que font les Souverains et ce qu’acceptent hypocritement les Allemands est tout simplement scandaleux.

    On jette la poudre aux yeux du sérieux et systématiquement on fait l’inverse, préparant ainsi la prochaine crise, encore plus dramatique, plus couteuse et destructrice du niveau de vie des citoyens.

    De plus en plus le monde est un trompe l’œil, monde de carton et de cosmétique.

    Pendant ce temps, comble du cynisme, pour amuser la galerie et détourner l’attention des medias- ce qui en fait est rigoureusement inutile car ils n’ont rien vu-on agitait l’épouvantail de l’impossible et ridicule taxe financière, la FTT, de 0,01%, taxe qui de toute façon sera répercutée par les banques sur leurs clients, c’est dire vous et moi

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  4. Mercredi 14 mars 2012 :

    La dette des banques espagnoles envers la Banque centrale européenne a bondi en février pour atteindre son maximum historique, à 152,4 milliards d’euros nets, dopée notamment par la récente injection de liquidités par la BCE.

    Le montant est dopé par l’injection de liquidités par la BCE, qui a réalisé en décembre et février deux opérations de prêt sur trois ans, à des taux avantageux, aux banques de la zone euro. La première a attiré plus de 500 banques pour un montant de 489 milliards d’euros, la deuxième a attiré 800 banques pour 530 milliards euros.

    Cette injection de liquidités visait à aider les banques, qui ont du mal à se financer sur les marchés, dans un climat général de défiance.

    http://www.boursorama.com/actualites/espagne-nouveau-record-historique-pour-la-dette-des-banques-envers-la-bce-bbda53af2723c8f77acf39ebc7e22363

    La BCE a prêté 1118,273 milliards d’euros aux banques de la zone euro.

    En décembre 2014, les banques de la zone euro seront obligées de rembourser la BCE.

    Si les banques de la zone euro sont incapables de rembourser la BCE, la BCE leur prêtera de nouvelles centaines de milliards d’euros supplémentaires.

    Et ça repartira pour trois ans.

    En décembre 2017, les banques de la zone euro seront obligées de rembourser la BCE.

    Si les banques de la zone euro sont incapables de rembourser la BCE, la BCE leur prêtera de nouvelles centaines de milliards d’euros supplémentaires.

    Et ça repartira pour trois ans.

    En décembre 2020, les banques de la zone euro seront obligées de rembourser la BCE.

    Si les banques de la zone euro sont incapables de rembourser la BCE, la BCE leur prêtera de nouvelles centaines de milliards d’euros supplémentaires.

    Et ça repartira pour trois ans.

    Et à la fin, ça finira bien.

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  5. Mercredi 14 mars 2012 :

    Le budget de l’Union Européenne au bord du défaut, selon le Parlement européen

    Le budget de l’Union européenne est « au bord du défaut », les grands contributeurs – fortement mis à contribution pour sauver l’euro – rechignant à augmenter leur participation, a averti mercredi Alain Lamassoure, président de la commission des Budgets du Parlement européen.

    La Commission européenne doit présenter le 26 avril sa proposition pour le budget 2013, mais il est « peu probable » que les Etats acceptent une augmentation, a estimé M. Lamassoure au cours d’un point de presse au Parlement européen à Strasbourg avec le commissaire au Budget Janusz Lewandowski.

    Les Etats ont imposé un budget d’austérité pour 2012 avec des dépenses limitées à 129,1 milliards d’euros, loin des 133,1 milliards demandés par le Parlement.

    Le commissaire au Budget Janusz Lewandoswki a confirmé avoir des difficultés pour trouver 11 milliards d’euros afin de rembourser aux Etats les factures présentées fin 2011, et il a annoncé travailler à un projet rectificatif nécessaire pour au moins la moitié de cette somme.

    « Le budget européen n’a pas un euro de déficit, mais il est au bord du défaut », a lancé Alain Lamassoure.

    « Nous sommes face à un problème politique. La France, l’Allemagne, les Pays Bas, la Finlande, l’Autriche, qui sont les pays contributeurs nets, refusent toute augmentation de leur contribution nationale, car ils sont les principaux supports du fonds de sauvetage de l’euro et ils ne veulent pas payer deux fois », a-t-il expliqué.

    http://www.boursorama.com/actualites/le-budget-de-l-ue-au-bord-du-defaut-selon-le-parlement-europeen-50ed664755db6a518316dffc504af25a

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