A Chaud!!!!!

Les Clefs pour Comprendre : Du Socialisme Fabien au Socialisme qui fait mal par Bruno Bertez

Les Clefs pour Comprendre : Du Socialisme  Fabien au Socialisme qui fait mal par Bruno Bertez

C’est officiel, depuis dimanche Hollande aime a nouveau les riches. Je n’ai rien contre les riches a-t-il clairement déclaré.  

Cette déclaration est la juste suite de son Voyage à Londres, ou devant la CITY il était allé faire amende honorable. Comme nous l’épinglons régulièrement, faire et défaire c’est toujours travailler, surtout quand on est keynésien.

    A ce propos nous avons reçu de nombreuses demandes d’explication sur l’expression ” socialisme fabien” que nous avons utilisée lors du compte rendu du voyage de Hollande.

Beaucoup ont cru que nous visions le socialisme Fabiusien. Il n’est rien car le socialisme Fabiusien reste très Français, marque par la vieille union de la gauche: encore il y a peu Fabius considérait que l’on ne pouvait échapper a une hausse sensible du SMIC, façon Mélenchon.

Hollande est en train de commencer à patauger sur ce thème en avançant avec plus de prudence que d’habitude l’idée d’un SMIC qui progresserait de la moitie du taux de croissance, nous reviendrons sur cette question si son actualité   dure plus de deux  jours.

Le Socialisme Fabien est le pire des socialismes, il est fondé sur l’incroyable prétention de certains qui se considèrent comme l’élite à savoir mieux que vous et moi ce qui est bon pour moi et pour vous, c’est dire pour toute la société.

Les socialistes fabiens sont le type même des constructivistes, ils sont persuadés qu’ils peuvent pratiquer à grande échelle l’ingénierie sociale, lutter contre les lois économiques, la nature humaine.

Nous vous joignons un lien qui permet d’approfondir cette question.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabian_Society

Le socialisme fabien est cette théorie sous jacente a la kleptocratie, au gouvernement par le Pouvoir de quelques uns qui vise en particulier à s’assurer que les classes moyennes ne deviendront jamais supérieures. Elle est en fait très proche des idées de la tristement célèbre Cagoule, des Coutrot et autres, Schueller.

Les théories économiques qui servent de base au socialisme fabien à notre époque sont popularisées par la London School OF Economics.

Bruno Bertez Le 12 Mars 2012

8 réponses »

  1. Il est certain que lorsque l’on lit l’article de Wikipedia sur les Fabian, on a réellement l’impression d’avoir affaire à un groupuscule fasciste.

  2. Hollande paie seulement 5217€ d’impôt annuel parce qu’il verse des pensions alimentaires à Ségolène ??…. C’est elle qui a la garde des grands enfants ??? J’espère en tout cas qu’elle ne lui verse pas de rétrocession de commission…

  3. Le qualificatif de “socialiste” est peut être “orwelien”.
    Personnelement, je ne vois pas beaucoup de différences entre le PS et l’UMP. A part les déclarations de bonnes intentions, ils sont d’accord sur tout !
    Et ce, sans tomber dans le complotisme, dans l’ordre mondialisme ou le tous pourrisme…
    Du moment où tout ce “beau monde” se conseille chez les mêmes économistes, les même recettes sont utilisées.De plus, l’inteligencia de droite ou de gauche vient du même milieu social, ont fait les mêmes écoles (sauf Sarko qui n’a pas été capable de faire l’ENA).Comment s’étonner qu’ils semblent “clonés”.
    Certains partisnants du FN fustigent le PS en disant que le parti NAZI était “Z”o”Z”ialiste.Mais ils ignorent que la clique à Hitler avait rassuré les millieux d’affaires : qu’ils n’étaient pas “communistes” et qu’il n’avaient rien contre les affaires.D’où les éloges de ce mouvement en France !
    Sans assimiler le PS aux nazis, je prends le risque d’assimiler le PS à l’UMP.
    A mon avis, deux faces de la même pièce, une fausse alternance, un faux choix.Le modèle vient des USA : le bipartisme.
    Comme toujours une élite confisque tous les pouvoirs, il ne nous reste qu’a souhaiter que cette élite soit verteuse et modérée (quelle soit capitaliste, communiste, théocratique, …).
    Le jeu “démocratique” chez nous semble se réduire au choix des plus vertueux (les plus compétants et les moins corrompus).
    La mode est passée des keneysiens aux chicago boys , pour le pire ou le meilleur.Cà leur passera…

  4. “Comme nous l’épinglons régulièrement, faire et défaire c’est toujours travailler, surtout quand on est keynésien”.

    Monsieur Bertez, je suis en train de lire le dernier livre de Stiglitz, “Le Triomphe de la Cupidité”.
    Qu’en pensez-vous de cet autoproclamé keynésien ?

    Perso, si l’on ne veut pas changer radicalement de système (cf. David Harvey), je me trouve d’accord avec les idées de Stiglitz….

    • « Qu’en pensez-vous de cet autoproclamé keynésien ? »

      Que c’est un sacré naïf ? Qu’il prend le problème à l’envers ?

    • @lucapiccin

      Samedi 17 Mars

      Je vous remercie de votre fidelité et de la pertinence de votre participation au débat.
      je vous repondrais en termes philosophiques
      -l’homme est à la fois individu

      et en meme temps

      -ètre social

      En tant qu’individu qui doit réaliser sa vie, la sienne une de ses aspirations la plus profonde est l’aspiration à la liberté; la liberté authentique, celle qui fait que l’on ne s’autorise que de soi meme, pas le libre arbitre ou la licence. C’est le seul bien de sa vie, sa vie à lui.

      En tant qu’ètre social, ses realisations s’inscrivent dans un milieu, un groupe, une societe; Et il ne peut échapper à la société car il y est né; il y est immergé , elle donne un sens à ses actions. C’est la société qui produit le code et les valeurs sociales.

      Une vie réussie est une vie qui, dialectiquement, reussit à dépasser la contradiction entre la liberté individuelle et l’insertion sociale.

      Venons en au keynésianisme ; Son origine est la charité chrétienne.d’une part et la volonté de dépasser les contradictions du capitalisme exposées par Marx et les Autrichiens comme Schumpeter.

      Le keynesianisme consiste pour eviter que le peuple ne se révolte et ne mette à bas le système à lacher du lest … à crédit; On joue les stabilisateurs économiques gràce à la repartition sociale, la dole, les cadeaux au peuple etc. on paie non pas en prélevant les ressources ailleurs, mais en creusant les déficits et en fabriquant de l’inflation tax;

      Qui fait cela ?

      Pas vous, pas moi !

      Ce qui fait cela c’est une classe de gens qui sont dans une position speciale, privilégiée comme les dirigeants politiques, leurs fonctionnaires nationaux, leurs fonctionnaires internationaux comme Stiglitz.
      En clair, ces gens bien souvent autoproclamés et plus souvent encore cooptés s’arrogent le droit de distribuer des ressources puis dans un temps ulterieur de prélever pour les rembourser.

      Le refus du keynesianisme n’est pas un refus de la pratique keynésienne, mais un refus de laisser une classe de gens s’ériger en une classe particulière de la société sous prétexte qu’elle connaitrait mieux que le reste de la population ce qui est bon, ce qui est éfficace et ce qui est juste.

      Rien dans l’histoire ne permet de croire que ces Lumières existent ; Au contraire la somme de leurs erreurs est colossale, convaincante et consternante.

      Regardez le record du keynesien monetariste Friedman, de son suiveur Bernanke. Regardez leurs diagnostics, leurs prévisions, lamentables; Si ces gesn avaient engagé leur propre argent sur leurs analyses, il seraient maintenant à la soupe populaire , avec les Occupy Wall STREET. Il faut une singulière prétention pour se croire détenteur de la vérité ; Il faut un culot incroyable pour, dans une sociéte d’hommes soi disant libre prétendre prononcer les paroles du Maitre. Car la réalité est que personne ne sait et celui qui pretend savoir, prétend conduire les hommes et qui se trompe, celui là , comme je le dis souvent merite , non pas comme le disait le General De Gaulle, douze balles dans la peau, mais celui la merite de payer tres chers ses ereurs. cela au moins servirait de leçon aux autres.

      L’homme est intersection de l’individuel et du social, mais le social ce n’est pas le faux social defini, imposé par quelques-uns qui en vivent et en font choux gras, le social , c’est l’attribut de la société ; ils n’en sont pas détenteurs, mais usurpateurs.

      Le keynésianisme n’existe pas sans keynésiens, bouffons des princes; il n’existe pas sans classe dirigeante politique et administrative qui impose son arbitraire en le faisant payer par d’autres; Tiers payant generalisé, la , notre ami Milton avait raison.

      C’est une question de choix. que préférez vous votre liberté , la votre, selon votre conception, ou bien celle que vous octroient les gouvernements, banquiers et fonctionnaires keynesiens qui vivent richement sur leur piedestal de sujets supposés savoir.
      Par ailleurs, mais le developpement est trop long, il y a un lien consubstantiel entre la liberté individuelle et le droit de propriété. Et le keynésianisme, cela se démontre aisement , réfléchissez y, détruit , au nom d’un intéret général qui n’est que le masque d’intérets très particuliers, le droit de propriété; C’est pour cela qu’il faut lutter contre la confiscation fiscale , c’est pour cela qu’il faut accepter quand on a failli d’etre ruiné , c’est pour cela qu’i faut refuser le socialisme , aussi bien celui de la fausse droite que celui de la pseudo gauche;
      Relisez la fable de La Fontaine intitulée Le Loup et le Chien si mes souvenirs sont bons. Quand le loup voit le cou du chien pelé par le collier, il s’enfuit; Ici nous sommes sur Lupus, pas au chenil.

  5. Effectivement, le livre de Stiglitz, un bloc de plus de 500 pages, est assez ennuyant…
    Je préfère l’analyse de David Harvey qu’en 10 minutes a donné une explication à la crise encore inégalée
    (les vôtres sont aussi très bonnes, mais il me faut plus de dix minutes !!!)

    Merci encore !

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