A Chaud!!!!!

L’ Edito du Lundi 6 Aout 2012 : Hausse des bourses, le crime de la monètisation se profile à l’horizon par Bruno Bertez

L’ Edito du Lundi 6 Aout 2012 : Hausse des bourses, le crime de la monètisation se profile à l’horizon par Bruno Bertez

La hausse des marchés financiers sous la conduite du secteur bancaire n’est pas le fait du hasard ou de la pression atmosphérique. Nous la prenons très au serieux d’autant plus au serieux qu’elle s’est faite sous le leadership, la traction du secteur bancaire. Nous émettons l’hypothèse que le débat sur la monètisation des dettes en Europe est au centre du dispositif de sauvetage qui est discuté dans les coulisses , nous emettons l’idée que contrairement aux apparences, l’Allemagne est en partie complice, malgrés ses airs de vierge effarouchée. La position de l’Allemagne s’apparente pour nous de plus en plus à un hommage du vice à la vertu, hypocrite . Ceux qui refusent la spoliation organisée à la faveur du grand mystère monétaire sont de moins en moins nombreux, ceux qui la veulent reçoivent chaque jour de nouveaux renforts. Les pires ce sont les hypocrites.

FRAU MERKELWEZW_Bank_WeekSTRESS TEST

    Tout ce qui est monètaire est complexe. Cela est normal. La génèse de la monnaie est un processus historique, long, chaotique, un processus d’abstraction. Derriere la monnaie de multiples intérets sont en jeu. Pas seulement des intérets monètaires.Derrière la monnaie il y a le Pouvoir.   Ce n’est pas un hasard si la chose monètaire a été accaparée par les États, ce sont les instruments essentiels de leur fonctionnement et de leur perpétuation.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

 Vous comprenez que les Pouvoirs, quels qu’ils soient n’ont aucun intéret à ce que l’une des armes essentielles à leur domination tombe dans le domaine public. Par essence, la monnaie est un bien public, puisque c’est la forme générale des équivalences, c’est un bien commun qui ne vaut que parce que vous le reconnaissez comme tel, mais ce bien commun est retourné contre vous parce qu’il est confisqué. Confisqué par les Puissants et leurs alliés.

Il suffirait que vous vous en rendiez compte pour que ce Pouvoir qui est exercé contre vous, qui vous soumet, se retourne contre ceux qui l’ont confisqué : Il suffirait comme l’on dit vulgairement que vous perdiez confiance pour que ce Pouvoir, cette domination cessent. Ils n’auraient plus de moyen de pression, de repression. Vous détenez, par la Confiance que vous octroyez ou que vous refusez la clef de votre subordination ou de votre libération.

Ce n’est pas un hasard si on dit couramment que l’État et ses alliés détiennent deux armes : la monètaire et la fiscale. Ce sont des vraies armes qui leur servent à piloter votre vie, à faire de vous des sujets. Peu à peu le mouvement de l’action étatique se précise et se clarifie, les deux domaines, le fiscal et le monètaire se complètent, pour augmenter les controles, les prélèvements sur votre activité, restreindre vos libertés, vos choix, vos possibilités.

L’enjeu de la crise est social. C’est l’ordre social. La répartition des richesses, des places dans la société, des statuts . C’est aussi et surtout l’avenir de vos enfants. La coalition en cours, États, Système Bancaire, Bureaucratie, Assistés bénéficant de la manne répartitrice destinée à acheter les votes, la coalition en cours veut se reproduire, durer et mème si c’était possible, au passage augementer ses pouvoirs tout court et son pouvoir de prélèvement. C’est humain.

Ce qui est humain également, c’est que vous y opposiez. Aucune raison de se laisser faire, de tendre la joue gauche, vous n’avez commis aucun crime, les crimes ce sont eux, les dirigeants qui les ont commis. Ces dirigeants qui cherchent par la culpabilisation et la propagande à vous en faire payer le prix. Mème si vous n’ètes pas va-t-en-guerre vous devez vous y opposer, c’est un devoir que vous devez à vos enfants et aux générations futures. Vous leur devez non seulement de leur laisser une éducation, forme d’héritage, mais un héritage matériel, et surtout un héritage systèmique, un système propre, digne. Un système dans lequel ils pourront s’épanouir, exercer leurs talents, leurs libertés. Transmette l’héritage c’est la responsabilité que l’on prend en décidant de transmettre la vie. Nous devons à nos prédécesseurs, nous devons à nos enfants. La chaine ne s’arrète jamais. Contrairement à ce que cherche à implanter la fausse gauche sociale demo, le changement est une escroquerie. La société change toute seule et elle n’a pas besoin de ces usurpateurs pour évoluer, pour s’adapter.  Leur crédo du changement n’est que la mystification qui leur permet de nier, de dévaloriser ce à quoi vous tenez, vous croyez.

EUROPE .......THE BIG QUESTION MARK.....THE CLOCK IS TICKING

Ils dévalorisent ce que vous ètes pour mieux imposer ce qui leur est favorable, voila la réalité des mots d’ordre du changement manipulé par les constructivistes. La civilisation ne les pas attendus pour progresser, créer des richesses, du bien ètre, allonger la durée de la vie, créer tous les instruments quasi magiques dont nous disposons maintenant… malgré eux.

La crise est un processus, Ce n’est pas un évenement, pas une situation ponctuelle, non c’est un processus qui se déroule. Processus symètrique de celui qui lui a donné naissance, le processus de financiarisation : La financiarisation a commencé au debut des années 70 , elle s’est développée, sophistiquée: Elle s’est enrichie et a enrichi beaucoup de gens. Son principe a été simple :  repousser les limites de la rareté, par le crédit. Hélas, comme la normalitude du Francais François Hollande et la bravitude de son ex compagne, le crédit a ses limites. Ces limites ce sont celles de la solvabilité. À force de faire des promesses, le système se place dans la situation de ne plus pouvoir les tenir. C’est simple c’est clair et tout le reste n’est que poudre aux yeux pour vous tromper.

THE WIZARD OF FARCE

Si toutes les promesses ne peuvent àtre tenues, vous comprenez l’enjeu de la crise : cet enjeu c’est de savoir quelles promesses, quels droits vont ètre détruits.  Vous comprenez aussi que ceux qui tiennent le pouvoir n’ont qu’une idée en tète, à savoir que les promesses qui doivent ètre renieées, détruites ce ne sont pas les leurs, pas celles de leurs acolytes et complices, non celles qui doivent ètre détruites ce sont les votres. La crise est une lutte sociale pour ne pas ètre détruit, pour conserver ce que l’on a, ce à quoi l’on pense avoir droit. Et vos droits valent autant que les leurs, à condition … qu’ils soient défendus.

La crise et son traitement ce n’est rien d’autre que ce processus par lequel trop de promesses ont été faites, promesses que l’on ne peut honorer et le traitement de la crise consiste à sélectionner ceux qui vont trinquer, ceux dont les droits vont ètre détruits, ceux qui vont s’appauvrir, ceux qui vont perdre.

Personne n’a les moyens de resoudre la crise, il n’y a que des menteurs et des charlatans, les soi disants traitements de la crise ne consistent qu’à repousser les écheances au prix d’une aggravation de la situation, c’est-à-dire au prix d’une augmentation des promesses que l’on ne peut tenir. Il n’y a pas de solution à la crise, pas de remède, la seule inconnue c’est de savoir qui va payer, à qui l’on va faire payer l’addition.

VOTE FOR NOBODY

La solution a la crise c’est la destruction de toutes les promesses qui ont été faites à crédit depuis 30 ans, promesses que l’on ne peut tenir. L’enjeu du traitement de la crise c’est la sélection pour savoir qui va payer, qui va voir ses acquis réduits, qui va ètre spolié. D’où l’importance de la détention du pouvoir politique, puisque c’est le politique qui oriente la destruction des patrimoines, des droits acquis, des promesses. D’où l’importance de la détention du pouvoir monètaire puisque c’est ce pouvoir qui subrepticement, hypocritement oriente les destructions et les enrichissements .

Vous détenez un capital considérable, vous n’en avez pas conscience, Non seulement il y a vos économies, votre épargne, votre entreprise si vous ètes entrepreneur, votre retraite, vos droits sociaux etc Vous détenez tout le capital enfoui dans les structures cachées de nos sociétés, dans son héritage, car oui,  il vous appartient à condition de le transmettre et de ne pas le dilapider. Globalement vous ètes certainement plus riches que tous les kleptos et leurs  alliés réunis. Non seulement par ce que vous avez maintenant, par tout ce qu’ils peuvent hypothèquer sur votre dos, sur celui de vos enfants, par les traites qu’ils peuvent tirer sur votre compte présent et à venir.

C’est ce capital considérable qu’ils lorgnent. Vous pensez qu’ils ne lorgnent que ce qui est visible, vos biens, vos revenus, par le biais de la prédation fiscale, détrompez-vous, le fiscal n’est rien. C’est de la poudre aux yeux, on transfere peu de choses tous comptes faits par le fiscal. Les vrais, les gros transferts, c’est par la monnaie, par la création monètaire, puis par la dépréciation, la dilution monètaire qu’on les réalise.

Ce fut un grand subterfuge de faire semblant de remettre le pouvoir monètaire à une instance soi disant independante : les Banques Centrales. Astuce qui a permis de détourner le pouvoir monètaire encore plus surement et discrètement que si les souverains les avaient conservés et exercés directement. Rendre le pouvoir monètaire indépendant, le confier à la classe klepto et faire alliance, faire partage du butin avec elle était bien plus fin et plus efficace. Plus fin car le mythe de l’indépendance des Banques Centrales est un beau cache sexe, plus efficace car on peut faire accepter plus de fausse monnaie et plus longtemps gràce à ce subterfuge.

Votre capital, celui que j’ai enuméré ci-dessus est plus colossal que le leur, normal vous ètes plus nombreux mème si vous ètes moins riches. Et puis il est intergénérationel, pas instantané. C’est à la fois un capital et un flux de richesses à venir ; et cela les interesse. La masse de vos droits accumulés est considérable et ils préfèrent que ce soient vos droits qui soient détruits et confisqués plutot que les leurs. Les ultras riches ont des biens réels, les kleptos ont des biens hedgés , ils sont à la fois propriétaires d’actifs monètaires, mais débiteurs de monnaie comme c’est le cas des banques. Les alliés ont des créances indexées gràce à leur complicité politique.

Dans tous les cas la dépréciation monètaire, la dilution monètaire non seulement ils s’en fichent mais ils en profitent. Mème chose pour les Etats et leur bureaucraties, plus la monnaie se dévalorise plus la base , l’assiette de leurs prélèvements s’accroit. Tous ces gens sont gagnants dans le grand transfert de la création monétaire, dans la monètisation.

La monnaie est un fétiche. Elle fait prendre les vessies pour des lanternes, elle sert à exploiter, à appauvrir les uns au profit des autres. La monnaie masque la réalite des transferts et des spoliations

Et ce que l’on vous propose en Europe, sous l’impulsion et les pressions des fausse gauches et pseudo droites c’est ni plus ni moins que le Grand Transfert, le Grand Rateau qui va transformer les dettes des uns en or et les avoirs des autres, c’est-à-dire les votres, en plomb.

BRUNO BERTEZ Le Lundi 6 Aout 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EDITO PRECEDENT : L’ Edito du Dimanche du 29 Juillet 2012 : Le risque d’engrenage infernal suivi de Chassez le politique, il revient au galop par Bruno Bertez (actualisé le 30/07/2012 à 19H15)

 EN BANDE SON :

14 réponses »

  1. Le coup d’état de Draghi apparait de plus en plus comme une offensive savante
    concertée avec TOUS LES CONSPIRATEURS (je sais que vous n’aimez pas l’idée,
    mais elle m’apparaît quand à moi de plus en plus évidente) qui veulent fédérer l’Europe,
    CONTRE LA VOLONTÉ DES PEUPLES QUI LA COMPOSE.
    Le grand emprunt européen étant la clé de voute de cet ensemble criminel
    dont j’évoquais pour ma part l’arrivée incontournable il y a plus de trois ans maintenant !

    La mise en marche de cette violation flagrante de la démocratie
    est en marche depuis longtemps, mais nous approchons maintenant
    de la période finale, que le dénommé Barnier fixe ce jour même (le Figaro)
    quant à lui à 2016 MAXIMUM.

    Il reste à peaufiner qq petites affaires, avant le « coup d’état » final.

    Par exemple que à sa grande peine et confusion dame Merkel soit « obligé »
    de souscrire à la chose, pour éviter l’ignominie d’être la responsable ….
    avec L’Allemagne bien sur de la chute de l’empire certes, mais plus encore
    de l’opprobe qui mènerait à la baisse substantielle des exportations
    et du coup conduirait à l’augmentation du chomage etc etc !
    Bref, IMPOSSIBLE DE NE PAS AVANCER LE COEUR BRISÉ VERS …
    « LA SOLUTION FINALE » (sic)! CQFD !

    Quant à nous ? Bien, nous constatons, critiquons, fustigeons et …. SUBIRONT !

    Le durcissement des lois répressives et les restrictions des libertés, CONTINUERONT
    dans la voie empruntée depuis une bonne dizaine d’années ? Voire plus !

    Tout ceci parait bien irréversible, mais …. nul ne maitrise l’histoire.
    La suite promet d’être fort intéressante …. enfin, d’une certaine manière bien sur
    parce que d’une autre …. QUELLE MERDE LES AMIS ! Pfiouuuuuuuuu !!!

  2. Bonjour,

    Quel serait l’intérét de l’Allemagne de fermer les yeux sur une future monétisation des dettes dans l’Eurozone?.

    Merci

    • La DB, ca vous dit quelque chose?

      Et à votre avis, quel est la clef du succès de leurs dix dernieres années? A qui ont-ils vendu leur voitures? Par quelle forme le transfert de richesse s’est-il fait? Comment ont été payés leurs 4×4, leur Porsches, leur BMWs etc… ??? En Espagne, en France, en Grece… ? Leurs sociétés sont internationales il est vrai, mais l’Europe est un très gros marché pour eux…

      L’allemagne est le premier pays à beneficier des dettes qui ont été émises… ceux sont les premiers à avoir utiliser le « Grand Rateau ».

      Monetiser c’est continuer ce transfert et profiter peut etre encore une année ou deux de ce système, voire plus si cela tient (ce qui m’étonnerait, la demande n’est plus solvable)…

      Nous saurons donc dans les prochaines semaines quelle a été la réelle position de l’Allemagne « vertueuse » depuis le debut de la crise…

    • @france41

      Je suis en déplacement
      Je tenterais de vous répondre ces prochains jours
      Normalement cette question mériterait un article développé

      Je vous remercie de votre intéret

  3. Les gouvernements se préparent à la dislocation de la zone euro : ça, on le savait. Les grandes compagnies d’assurance se préparent à la dislocation de la zone euro : ça, on le savait. Les grandes banques se préparent à la dislocation de la zone euro : ça, on le savait.

    Nous venons d’apprendre que les compagnies aériennes se préparent à la dislocation de la zone euro, elles-aussi.

    Et nous venons d’apprendre que les compagnies pétrolières se préparent à la dislocation de la zone euro, elles-aussi.

    Conclusion : en zone euro, les acteurs politiques et les acteurs économiques se préparent tous à la dislocation de la zone euro.

    IAG prête à une sortie de l’Espagne.

    Le groupe International Airlines Group (IAG), qui réunit la compagnie aérienne britannique British Airways et l’espagnole Iberia, a reconnu se préparer à l’éventualité d’une sortie de l’Espagne de la zone euro.

    « Vu notre présence dans ce pays, et notre exposition en zone euro de façon générale, nous avons réfléchi à la manière de réagir en cas de dislocation de la zone euro », a expliqué le directeur exécutif du groupe, Willie Walsh, vendredi lors de la présentation des résultats d’IAG, cité par The Telegraph.

    Un groupe de travail « Sortie de l’Espagne de la zone euro » a été mis en place il y a quelques temps avec l’aide de conseillers extérieurs.

    Ses travaux ont « très bien avancé », a précisé Willie Walsh.

    Résultat, le groupe IAG a réduit son exposition aux établissements financiers espagnols de 27% à 3% en six mois.

    Il serait « surprenant » que les autres grandes compagnies qui opèrent en Europe n’aient pas des plans d’urgence similaires, a estimé Willie Walsh.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/08/04/97002-20120804FILWWW00357-iag-prete-a-une-sortie-de-l-espagne.php

    Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell préfère retirer des fonds des banques européennes à cause des risques associés à la crise de la dette en zone euro, a indiqué l’un de ses dirigeants.

    « Nous n’avons plus la même volonté de prendre des risques de crédit en Europe », a expliqué le directeur financier Simon Henry au journal The Times paru lundi.

    Shell préfère ainsi déposer ses 15 milliards de dollars de liquidités sur des comptes américains ou les transformer en bons du Trésor américains, poursuit le responsable, selon des propos rapportés par le quotidien britannique.

    Le groupe basé à La Haye est certes contraint de garder des liquidités en Europe pour y financer ses opérations mais préfère ainsi en laisser l’essentiel ailleurs pour éviter les risques associés à la crise en zone euro.

    « Nous faisons une différence entre les différents risques de crédit » en Europe, a toutefois précisé M. Henry, alors qu’on lui demandait s’il considérait de la même manière l’Allemagne et les pays les plus fragiles du sud du continent.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00458922-shell-retire-des-fonds-des-banques-europeennes-a-cause-de-la-crise-350797.php

  4. Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne, Chypre, Malte, Slovénie : ces huit Etats européens sont incapables de sauver leurs banques de la faillite.

    Ces huit Etats européens foncent vers le défaut de paiement.

    Lundi 6 aout 2012 :

    L’économie chypriote est dans « un état pire que prévu », jugent les représentants de la « troïka » – Banque centrale européenne, Fonds monétaire international et Union européenne -, selon des documents auxquels Reuters a eu accès.

    Les émissaires de la troïka ont visité deux fois l’île depuis que Chypre est devenu le 25 juin le cinquième état de la zone euro à demander une aide financière.

    Les deux principales banques chypriotes, Popular Bank et Bank of Cyprus, ont subi des pertes importantes après l’annulation d’une partie de la dette grecque il y a quelques mois, acceptée par Chypre comme par l’ensemble des membres de l’UE.

    Selon les représentants de la troïka, qui prévoient une récession à Chypre pour 2012 et 2013, les problèmes chypriotes ne se résument cependant pas au secteur bancaire, mais concernent également des déséquilibres budgétaires qui doivent être comblés.

    « Ce que nous avons vu, c’est que votre système budgétaire est pire que prévu, les perspectives de croissance sont plus faibles que ce que nous attendions, et, en conséquence, il y a un gros écart entre vos recettes et vos dépenses », a déclaré Maarten Verwey, représentant de la Commission européenne, selon le compte rendu d’une réunion à huis clos avec la commission des finances du parlement chypriote.

    Maarten Verwey a ajouté qu’il faudrait « une augmentation et un renforcement significatifs de la surveillance du secteur bancaire », et a jugé prématurée une estimation du montant du plan de sauvetage. « Vous ne pouvez pas conserver votre train de vie actuel si cela continue », a-t-il ajouté. « Le gouvernement ne sera pas capable de payer les traitements (des agents de l’Etat), il y a donc un besoin urgent d’ajustement. »

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/08/06/97002-20120806FILWWW00286-chypre-la-troika-inquiete-de-la-situation.php

  5. Finalement, on a affaire à une bande de pervers narcissiques manipulateurs.
    Des gens qui n’ont qu’un vide interne, ne cherchant qu’à vivre dans le regard des autres, jusqu’à contraindre, écraser la volonté des autres pour que leur regard s’adapte à leur idéal.
    Personnes qui ne sont rien, mais envient et méprisent la réussite, l’épanouissement personnel et comme ils sont incapables de se créer cet épanouissement – ils ne sauraient même pas quoi en faire – ils répriment l’épanouissement des autres…

  6. Mardi 7 aout 2012 :

    L’Italie s’enfonce dans la récession au deuxième trimestre.

    L’économie italienne s’est enfoncée dans la récession au deuxième trimestre avec une nouvelle contraction de 0,7% de son Produit intérieur brut (PIB) par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation publiée mardi par l’institut de statistiques Istat.

    Cette contraction correspond exactement aux prévisions des économistes, qui tablaient sur une baisse de 0,7%, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires.

    Plombée par la crise de la dette et des plans d’austérité à la chaîne destinés à rassurer les marchés, la troisième économie de la zone euro est entrée en récession au quatrième trimestre 2011 avec un repli de 0,7% du PIB.

    Avec cette nouvelle contraction de 0,7%, le PIB italien enregistre une baisse pour le quatrième trimestre consécutif. En glissement annuel, celui-ci s’est contracté de -1,9%, selon les données diffusées mardi par l’Istat.

    La contraction du deuxième trimestre reste néanmoins inférieure à celle du premier trimestre 2012 (-0,8%) et bien moindre que celle enregistrée au premier trimestre 2009 quand le PIB s’était effondré de 3,5% sur un trimestre, sous les coups de boutoir de la crise économique mondiale.

    Le 17 juillet, la Banque d’Italie a revu à la baisse ses prévisions pour le PIB italien tablant sur un repli de -2% en 2012 (contre un maximum de -1,5% prévu précédemment) et une poursuite de la récession en 2013 (-0,2%) alors qu’auparavant elle misait sur une reprise (+0,8%) l’an prochain.

    Pour sa part, le gouvernement italien table toujours sur une contraction de 1,2% du PIB en 2012 et un retour à la croissance de 0,5% en 2013, tandis que Bruxelles et le FMI sont plus pessimistes prévoyant respectivement une contraction de 1,9% et de 2% pour le PIB italien.

    « Les prévisions du gouvernement sont clairement dépassées », a analysé pour l’AFP Chiara Corsa, économiste à Unicredit.

    L’experte tablait en réalité sur un net ralentissement de la récession au deuxième trimestre et une chute du PIB limitée à – 0,5%. « Après l’annonce de mardi, la fin de l’année suscite une forte inquiétude », a-t-elle souligné.

    « Nous sommes dans une phase de contraction grave. Les investisseurs sont désormais à la recherche d’une preuve que le gouvernement Monti peut aller au-delà de l’austérité, vers la croissance », a estimé Giuliano Noci, expert économique à l’Ecole polytechnique de Milan.

    L’Istat ne donne pas de détail sur les composantes du PIB, mais selon les dernières statistiques publiées, la production industrielle, pilier de l’économie italienne très liée aux exportations manufacturières, s’est contractée de 1,7% au premier trimestre 2012, et de 8,2% sur un an.

    La consommation a également accusé un nouveau repli de 0,2% en mai sur un mois, après avoir déjà enregistré des baisses de 1,7% en avril et 0,7% en mars, selon des données diffusées par l’institut de statistiques Istat, les Italiens se serrant la ceinture sur fond d’austérité et de récession.

    http://www.romandie.com/news/n/_L_Italie_s_enfonce_dans_la_recession_au_deuxieme_trimestre44070820121321.asp

  7. Mardi 7 aout 2012 :

    Une dépêche AFP très importante :

    En mars, la zone euro avait lancé un deuxième programme d’aide à la Grèce, d’un montant de 130 milliards d’euros, passant par un effacement notable de la dette grecque détenue par le secteur privé. Grâce à ce programme, la dette du pays devait revenir en-deçà de 120% d’ici 2020 contre plus de 160% actuellement.

    Mais le programme est « sorti des rails », selon de nombreux responsables européens, et a pâti de plusieurs mois d’inertie politique en Grèce. Résultat, les besoins financiers de la Grèce ont augmenté.

    « On n’a plus de marge de manoeuvre s’il faut faire un nouvel effort pour les Grecs, car on a déjà imposé une décote terrible aux banques. Il faudra aller vers les bailleurs de fonds publics donc les contribuables nationaux », a estimé un diplomate européen.

    La Grèce pourrait donc être contrainte de négocier une restructuration de sa dette vis-à-vis de la Banque centrale européenne et des Etats de la zone euro.

    Cette idée a déjà circulé en mars dernier mais n’a jamais pris forme, face au refus de la zone euro et de l’institut monétaire.

    http://www.romandie.com/news/n/UEBruxelles_ne_va_pas_demander_a_Athenes_de_reduire_son_deficit_plus_que_prevu58070820121630.asp

    La phrase importante est ici :

    « On n’a plus de marge de manoeuvre s’il faut faire un nouvel effort pour les Grecs, car on a déjà imposé une décote terrible aux banques. Il faudra aller vers les bailleurs de fonds publics donc les contribuables nationaux », a estimé un diplomate européen.

    En clair : il va y avoir une deuxième restructuration de la dette grecque. Les prêteurs publics vont perdre des dizaines de milliards d’euros : il va falloir recapitaliser la BCE.

    Les contribuables de la zone euro peuvent préparer leurs carnets de chèques.

    La deuxième restructuration de la dette grecque sera, en bout de chaîne, payée par les contribuables de la zone euro.

  8. Mardi 7 Aout 2012 : Monti va nous faire regretter Berlusconi.

    Nous n’avons pas été pour l’operation Berlusconi montée par les kleptocrates pour se débarasser d’un élu du peuple pour le motif de non conformité aux règles de l’establishment. Nous avons dès le premier jour stigmatisé la montée de Monti aux commandes, d’un Monti non élu, sans legitimité autre que celle de plaire aux banquiers. Nous sommes contents de la remontée de Berlusconi dans les sondages et de la chute de Monti.

    Berlusconi au moins représente quelque chose, quelqu’un mème, si ce quelque chose, ce quelqu’un n’est pas totalement satisfaisant. Berlisconi est à l’image d’une certaine Italie qui nous plait plus que celle de Goldman Sachs ou de l’internationale de la Banque. Il faut accepter les Italiens comme ils sont. Et si on les accepte on est obligé, sauf à entrer dans le jeu de l’Internationale des Banques, de reconnaitre que Berlusconi représente une large partie d’entre eux.

    Monti ne represente rien, si ce n’est le pire de l’Europe, cette partie de l’élite européenne qui a failli à sa mission , qui a guidé les peuples vers la catastrophe et le ressentiment. Cette partie de l’Europe qui a voulu violer les volontés populaires et imposer aux citoyens le fédéralisme politique par le biais du piège de la monnaie unique.

    Monti représente l’élite qui méprise les peuples au point de les conduire dans une impasse afin que, désespérés, ils acceptent n’importe quoi sous pretexte que ce serait la seule planche de salut.

    Car c’est la realité de la situation. Le piège de la monnaie unique a été pour certains, délibéré, criminel. Ils ont construit ce monstre, cet attelage doté selon la belle expression de Yves Laulan , d’un accélérateur, mais sans frein, cet attelage avec des roues de dimensions très différentes, afin qu’il capote et qu’à la faveur du naufrage, les crimininelles élites puissent imposer leurs solutions. Ces élites qui vont de la politique comme Mitterrand et Kohl, aux Delors, aux membres de la Commission, aux mediacrates et pseudo penseurs.

    Tout était ecrit, tout se déroule selon leur scénario, point par point . Avec des peuples privés du droit de s’exprimer par le déficit démocratique, avec des peuples dont l’ignorance est exploitée par la fausse technicité des docteurs Diafoirus de l’économie et de la finance. Avec des peuples que l’on gouverne par la terreur, la peur du lendemain, les après- moi, les après- l’euro, le déluge. Des peuples que l’on force à baisser la tète quand on leur impose des Monti et autres que nous ne nommons pas par charité. Charité à ce stade.

    Depuis le départ de l’aventure européenne , le mensonge règne en maitre, mensonge sur les avantages de la construction , mensonge sur la fierté retouvée face a l’impérialisme américain, mensonge face aux controles des dérives fiscales et monètaires. L’euro devait ètre une monnaie saine, héritière du Deutsche Mark, rivale du dollar.

    Qui ne voit le caractere dérisoire des actuels combats qui n’ont pour objectif que de faire accepter aux peuples un euro de pacotille , un euro fondant, taillable et corvéable à merci comme les peuples qui l’acceptent alors que dans la pratique ils en ont été dépossédés au profit d’une clique kleptocratique.

    Voici donc notre Monti qui découvre son vrai visage, celui que nous avions toujours reconnu derrière le masque technocratique de maitre « supposé savoir », celui de la troisième voie fasciste qui nous fait regretter Berlusconi trop falot pour ètre dangereux :

     » SI LES GOUVERNEMENTS SE PERMETTENT D’ETRE COMPLETEMENT LIES PAR LEURS PARLEMENTS SANS CONSERVER QUELQUE MARGE DE MANOEUVRE DANS LES NEGOCIATIONS, ALORS LE BREAK UP DE L’EURO SERA PLUS PROBABLE QUE L’INTEGRATION »

    Phrase extraite d’une interview qu’il vient de donner au Spiegel.

    En clair les gouvernants ne doivent pas se sentir liés par leur mandat.

    Relisez bien cette phrase, elle signifie que les gouvernements doivent s’ecarter des volontés populaires,les bafouer, afin de trouver une solution aux problèmes des kleptos. Car le break up de l’euro n’est négatif que pour eux . Contrairement à la propagande, les peuples , au delà d’une courte perturbation n’ont qu’à y gagner.
    Monti conseille au gouvernement allemand de violer la volonté populaire, de tromper le mandat que le peuple lui a donné pour sauver les banques et les classes politiques de tous bords qui ont attaché leur sort de profiteurs à cette sinistre aventure.

    La presse allemande lui a decoché une belle volée de bois vert , dieu merci. Sa campagne n’a trouvé echo que chez les aliiés SPD des kleptos comme on s’y attendait . Espérons, on peut toujours rêver, qu’elle ne trouvera pas trop d’échos en France.

  9. Tiens, tiens, mais voilà que vous parlez à votre tour de « LA CONSPIRATION »
    QUI EST EN MARCHE ET CE DEPUIS LE TOUT DÉBUT de la création « du bazar européen »
    et de sa monnaie de monopoly, L’EURO ! Tout comme du déni de démocratie déjà affiché
    avec la violation de la votation sur le traité de Maastrich. Le Monti est en parfaite adéquation
    avec la pensée actuelle, partagée par TOUS les politiques (ou presque)
    y compris bien sur par les nouveaux élus. Je ne cite personne, suivez mon regard (lol)

    Je suis très heureux de voir nos points de vue se rapprocher, je me sens ainsi PAS MAL MOINS SEUL !
    La traversée du désert dure depuis près de trois ans. Et le mot « ridicule » (pas ici) m’a été imputé
    à plusieurs reprises au cours de ce temps. Mais la phrase de sir Conan Doyle m’est toujours revenu en mémoire :

    CHERCHEZ À QUI LE CRIME PROFITE ?

    Bien, là ON A (commencé à) TROUVÉ !

  10. Bonjour Bruno,

    Merci pour ce post magnifique !
    Un point reste cependant obscur pour moi :
    « Dans tous les cas la dépréciation monétaire, la dilution monétaire non seulement ils s’en fichent mais ils en profitent. Mème chose pour les Etats et leur bureaucraties, plus la monnaie se dévalorise plus la base , l’assiette de leurs prélèvements s’accroit. Tous ces gens sont gagnants dans le grand transfert de la création monétaire, dans la monétisation. »

    Pourriez-vous l’expliquer plus complètement ?

    Merci, et encore bravo

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