A Chaud!!!!!

Les Clefs pour Comprendre du Mercredi 3 Juillet 2013: Le pouvoir de mentir par Bruno Bertez

Les Clefs pour Comprendre du Mercredi 3 Juillet 2013:   Le pouvoir de mentir par Bruno Bertez

 

    Il fut un temps où l’on considérait  que les fonctions des gouvernements devaient être positives. Puisque nous parlons d’économie et de finance, les fonctions positives des gouvernements étaient assez simples : ils devaient faciliter l’activité de production de richesses des agents économiques.

Parmi ses fonctions, il y avait, bien entendu, la mise en place d’un cadre institutionnel et juridique fiable et stable. Il y avait l’éclairage de l’avenir à long terme, il y avait le maintien de la stabilité.

Une économie fondée sur les initiatives individuelles ne peut fonctionner que si le gouvernement éclaire l’avenir et fixe ainsi le cadre dans lequel les agents productifs travaillent, consomment et investissent. L’information est un élément absolument essentiel du calcul économique. Comment prévoir, prendre des risques, si l’information fait défaut ? De même, s’agissant de la question de la stabilité, celle-ci est absolument centrale. Aucun calcul, aucune décision, ne peut être rationnel dans un monde qui ne connaît ni la stabilité monétaire, ni la stabilité financière. Aucune action économique rationnelle n’est possible si l’on n’a pas un cadre fiable en matière de fiscalité, de droit des contrats ou encore de lois sur le travail.

Nous soutenons, depuis 30 ans, que tout ceci est essentiel et que les politiques qui ont été menées depuis cette époque vont à l’encontre de ce qui est nécessaire pour qu’une économie de marché fonctionne. Nous soutenons également que sous couvert de ces politiques modernes, tout a été faussé. Tous les calculs économiques ont été rendus caduques. Peu à peu, les individus ont été dépossédés du pouvoir de gérer. L’idée générale des classes dominantes au pouvoir a été, coûte que coûte de forcer la croissance, coûte que coûte d’accélérer ce qu’elle appelait le progrès au mépris des conséquences inattendues.

Ce qui a été mis en place au cours de ces années, on s’en aperçoit maintenant, c’est un système dirigiste, interventionniste, de plus en plus mondialement centralisé. Non seulement les agents économiques domestiques ont été dépossédés de leurs pouvoirs, mais les gouvernements nationaux eux-mêmes ont été progressivement réduits au rôle de courroie de transmission.

Au niveau global, cela est évident avec la progression ininterrompue de l’impérialisme américain.

Au niveau national, cela dure depuis longtemps, mais cela devient visible car caricatural, les gouvernements locaux n’ont plus aucune marge de manœuvre. Les médiocres plaidoyers de Hollande et de Moscovici ne parviennent plus à dissimuler le fait qu’ils ont perdu tout contrôle sur l’évolution intérieure de leur pays.

Ainsi, les deux armes dont dispose un gouvernement pour agir, l’arme budgétaire et l’arme monétaire, ont été confisquées au profit d’entités mal-définies dont tout ce que l’on sait est qu’elles échappent à la souveraineté. Il est loin le temps où l’on pouvait encore se réjouir d’avoir des chefs démagogues qui écoutaient trop le peuple. Il est loin le temps où l’on pouvait encore sourire en leur appliquant l’adage : « suivons-les puisque nous sommes leur chef ». C’était le bon temps, celui où il y avait encore une illusion de souveraineté. Hélas, nous sommes dans le temps des gestionnaires du système. Le temps des gestionnaires d’un système qu’ils ne comprennent pas et dont ils ne sont que les courroies de transmission inconscientes. 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:  

Nous lisons ce jour une nouvelle que beaucoup considèrent certainement comme insignifiante : Delphine Batho vient de se faire convoquer, donc réprimander, parce qu’elle a osé critiquer le projet de budget en cours. Les citoyens ont tellement perdu l’habitude de la liberté, de la démocratie et donc de la souveraineté du peuple, qu’ils considèrent certainement que cela est bien. Quand on a la chance d’être ministre, d’avoir une voiture avec chauffeur, d’avoir un train de vie supérieur à celui d’un grand patron d’une grande entreprise, et bien, dans ce cas-là : «On ferme sa gueule ». 

Réfléchissez à ce que cela veut dire. Cela signifie tout simplement trois choses : 

1)           Que le pluralisme, la diversité au sein des majorités, ne sont que des leurres destinés à favoriser des majorités monolithiques, tremplins de la volonté de puissance de ceux qui sont un peu plus nombreux ou qui tiennent les leviers de commande des organisations politiques. Les majorités sont déjà des majorités de circonstances, de bric et de broc, collections de minorités intéressées, mais en plus, ces majorités sont dominées par des sous-majorités, réelles minorités, qui finalement imposent leurs lois partisanes. Par ce processus, on en arrive à des situations telles que la légitimité du budget va reposer sur une adhésion réduite à sa plus simple expression. Adhésion défaillante, violence cachée. Le caractère godillot du législatif ne fait que renforcer le caractère scandaleux de cette gestion dictatoriale. Dictatoriale n’est pas un bon nom car les chefs ne sont pas dictateurs. Ils ne sont même pas mandataires, ils sont simplement les vassaux de pouvoirs qui se tiennent ailleurs. Les courroies de transmission serviles de décisions auxquelles ils participent à peine et surtout auxquelles ils ne comprennent rien.

2)           Que le soi-disant débat politique n’existe plus. Comment confronter les idées, les analyses, les opinions, si les éléments du débat sont escamotés. Si ceux qui sont porteurs de paroles différentes sont muselés. Comment confronter quand on organise la non-confrontation. Comment dialoguer quand on instaure le monologue. Pour que la démocratie puisse fonctionner, pour que l’économie puisse tourner efficacement, il faut que tout soit éclairé, disponible, avec les tenants et aboutissants de chaque décision, avec l’examen des différents scénarios possibles. C’est de cette procédure que jaillit l’efficacité. Mais pas seulement l’efficacité, car ce qui en jaillit également, c’est l’adhésion, la participation, le ralliement, à un objectif commun. On ne juge pas que le peuple, que les agents économiques productifs, puissent être tenus au courant et associés aux orientations générales qui vont pourtant servir de cadre à leur activité.

3)           Que le système finit par dysfonctionner de partout. Tout se détraque. Le comportement des agents économiques n’a pas aucune logique, la spéculation et l’égoïsme règnent en maîtres. L’efficacité disparaît. Aux termes de cette évolution, le système qui repose sur les individus perd sa légitimité, ce qui débouche, comble de l’ironie, sur la légitimation de l’action criminelle de ces gouvernements et de ses élites qui ont conduit à la délitation. 

Il y aurait beaucoup d’autres choses à dire sur ces questions. En particulier, sur les aspects purement politiques. La dérive actuelle entretient non pas les consensus et les participations, mais les affrontements. Comment  admettre ce qui tombe d’en haut comme un oukase le plus souvent inadapté, voire absurde. La dérive est clivante. Elle fait voler en éclats le corps social. Elle est avilissante. 

Avec la crise, nous sommes en train de franchir une étape nouvelle. La souveraineté disparaît. Le dialogue est escamoté. Mais il y a plus : on organise le mensonge et la non-transparence. C’est un glissement tout à fait logique mais terrible. Il fait froid dans le dos. De la dissimulation à l’opacité, il n’y a qu’un pas. De l’opacité au mensonge, il n’y en a qu’un autre tout petit. Mais le grand saut est à venir. Car qui dit opacité, mensonges, dit usage de la force, du contrôle, de la normalisation, des écoutes, de l’espionnage ; bref, tout cela conduit à la perversion qui fait actuellement la vraie grande une de l’actualité : les écoutes généralisées. Les écoutes font partie intégrantes du système et c’est ce sur quoi nous voulons insister et c’est le but de cet article.

Les écoutes font partie intégrante d’un système qui a cessé d’être démocratique. D’un système qui ne dit pas la vérité. D’un système opaque. D’un système qui pratique la propagande systématique, bref, d’un système qui ment. 

Comme dans les régimes soviétiques qui constituent le modèle de nos sociétés actuelles, on va tenter de vous faire croire que c’est une anomalie, une déviation. Bref, que c’est une sorte de cancer qui est venu se greffer sur un corps sain.et bien, non, cela est faux. Car comme du temps de l’Union Soviétique, le système repose organiquement sur le glissement que nous avons décrit. 

Toujours dans l’actualité de ce jour, nous lisons que l’ancien patron de la DST affirme que les écoutes américaines étaient connues des autorités françaises et même européennes. Il affirme que les pays individuels européens, dont la France, font la même chose. Est-ce que l’on se rend compte de la gravité de ces propos ? Ils attestent que partout donc, c’est la même chose. Ils attestent du fait que tout le monde est complice. Ils attestent de l’hypocrisie qu’il y a à faire semblant de s’indigner.

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Yves Bonnet, l’ancien directeur de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), était l’invité d’Audrey Crespo-Mara sur LCI . Il est revenu sur l’affaire Snowden et l’espionnage de l’Union Européenne par les Etats-Unis.

« La France espionne elle-aussi ses alliés comme les pays africains qui sont dans notre zone d’influence. La France tient à savoir tout ce qu’il se passe en Afrique. Nous avons déployés, dans ces pays, un certain nombre d’officiers de renseignement. Le renseignement ça part de qui est ouvert, et qu’il faut faire remonter à Paris, à des choses qui peuvent être très secrètes » explique Yves Bonnet.

Et d’ajouter : « On fait la même chose que les Américains mais, comme on a moins de moyens, ça ne se voit pas. On a moins de résultats, bien que notre productivité soit supérieure à celle des Américains ».

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Nous avons dès le départ de la crise que nous avons localisé en 2008 indiqué que l’on aurait tort d’en rester à la petite version limitée, officielle de crise des subprimes américains. Dès le départ, nous avons diagnostiqué une crise de surendettement généralisé. Nous avons mis en cause le glissement du système intervenu au début des années 80 avec la financiarisation généralisée, le règne du signe, l’escamotage du réel. Nous avons expliqué que la contamination était générale. Toutes les valeurs étaient en train de devenir fausses. Des grands prêtres construisaient des théories pour valider faussetés et mensonges; des alliances sociales nouvelles contre nature, c’est à dire kleptocratiques et ploutocratiques, se nouaient; de proche en proche, nous étions en train de changer de système. 

Le choix de 2009 était simple, il était binaire, même si on pouvait panacher les solutions :

1)           Soit tenter de continuer, malgré tout, en accroissant tous les dysfonctionnements, toutes les dérives, et finalement tous les risques

2)           Soit tenter de revenir en arrière, de se ressaisir, de marcher à nouveau sur les pieds en s’appuyant sur le réel, sur le concret, sur les citoyens et, dans ce cas, en ayant le courage de détruire les cellules cancéreuses qui étaient en train d’envahir le corps social. 

Hélas, c’est la première voie qui a été choisie. Honte aux organisations politiques d’opposition, honte aux syndicats, honte aux intellectuels, aux clercs et aux médias, qui auraient dû forcer au diagnostic, forcer à la clarification, forcer à un choix de vérité et de dignité. 

Dans cet ordre d’idées, on comprend qu’à ce stade, l’enjeu est colossal, historique. La prise de conscience par les citoyens, si elle s’effectue, débouchera sur quelque chose qui sera de l’ordre de la révolution.

BRUNO BERTEZ Le Mercredi 3 Juillet 2013

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12 réponses »

  1. honte également aux citoyens qui s’endorment sur leur lauriers , obnubilés pour l’instant sur le futur lieu de leur vacances , alors qu’ils sentent trés bien que plus rien ne va …..quand ils ouvriront les yeux , il sera trop tard ….et vous voulez que je vous dise ? ça sera bien fait pour leur gueule…..

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  2. Je suis d accord avec l article dans son ensemble mais il y a un point que je souhaiterais soulever. J imagine que Delphine batho à pu s exprimer librement au cours des négociations budgétaires et faire part de ses divergences d opinion. Une fois les décisions prises il me semble léger de revenir sur le sujet. Ça ne fait que rajouter à la cacophonie ambiante du ps. Une remise à l ordre me paraît justifiée. En revanche une éviction semble tout de même exagérée. Si il y a autant de désaccords rendus publics au niveau du gouvernement c est qu il y a un problème d homme, de stature et cohérence. François il est temps de sortir… Je t en supplie

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    • J’étais en profond désaccord avec votre message, jusqu’à votre dernière phrase, mais vous inquiétez pas, je ne crois pas que françois lise ce blogue 😉

      Pour revenir à votre propos, c’est quand même fascinant cette intégration de l’intégrisme… Depuis QUAND ne devons nous être QUE d’accord? Pourrait-on aujourd’hui imaginer être en dissension et continuer à bosser ensemble?

      Polarisation des positions et, du coup, on ne parle plus, on ne se parle plus, on « communique ». Manipulation et propagande!

      Pourquoi faudrait-il un accord d’apparat, si derrière on est en dissidence? Pourquoi fuir la réalité, mettre en scène, jouer, à ce niveau de responsabilité?

      Sommes-nous donc si fragiles, si peu sûrs de nous qu’il faille extirper, exciser toute contestation?

      Misère!!!

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      • Je pense qu il doit y avoir discussion en interne avant de rendre public les choses. Une fois la décision prise ou est l intérêt de revenir dessus? Ça ne fait que décrédibiliser le président. Le processus démocratique à été respecté puisqu il a eu discussion. Se plaindre par la suite…je ne vois pas trop. Elle aurait mieux fait de présenter sa démission en expliquant publiquement pourquoi .

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        • J’avais bien compris la première fois votre raisonnement et vos arguments. Vous rephrasez sans répondre à une seule question!

          En quoi est-ce que la dissension décrédibilise? Pourquoi faut-il consensus (con-sans-suce?)? Pourquoi ce spectacle, ce numéro de propagande, et pas dire les choses, montrer la vérité… Sinon parce que la vérité est insoutenable?

          Et ce que vous décrivez comme « processus démocratique » m’est odieux. N’est-ce pas là simplement la dictature de la majorité? Ou de la minorité controlant une majorité, pour reprendre Mr Bertez? Du style: « on est plus nombreux que vous à pouvoir décider, DONC on discute et on fait ce que je dis, et vous « fermez là » : tant qu’on a discuté, vous n’avez plus rien à dire!!! » (cf : « Mariage pour tous »)

          On discute en interne, et après on se donne en spectacle? « Je ne veux voir qu’une seule tête »? « Le Chef à raison (on en a parlé!), vive le chef! »?

          C’est du cirque votre truc! De la démocrassouille, pas de la démocratie!

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  3. Un organisme connaît cinq phases :
    1- La naissance.
    2- La phase ascendante.
    3- La phase de plateau : l’organisme est alors à son zénith.
    4- La phase descendante : l’organisme commence à vieillir, tout se déglingue.
    5- La mort.

    J’interprète la construction européenne de la même façon :

    1- La naissance : 25 mars 1957, signature du traité de Rome.
    2- La phase ascendante : 1957 – 1992. La construction européenne monte en puissance.
    3- La phase de plateau : 1992 – 2008. Avec le traité de Maastricht, avec la suppression des frontières intérieures et avec la monnaie unique, la construction européenne est alors à son zénith.
    4- La phase descendante : 2008 – ???
    La crise financière de 2008 est devenue une crise économique, une crise sociale, une crise politique. Elle a montré au monde entier que, face à la crise, la soi-disant « solidarité européenne », c’était du pipeau.

    Elle a montré au monde entier que, face à la crise, chaque nation européenne revient dans le monde réel :
    – le sentiment national, ça existe ;
    – l’égoïsme national, ça existe ;
    – la raison d’Etat, ça existe.

    Par exemple, les budgets de chaque nation européenne continuent à augmenter, en pourcentage du PIB. Mais en revanche le budget de l’Union Européenne, lui, est en baisse !

    Pour la période 2007-2013, le budget de l’Union Européenne était au niveau ridicule de 1,10 % du PIB de l’Union Européenne. Pour la période 2014-2020, il baissera au niveau minable de 1 % du PIB !

    La Commission européenne et le parlement européen voulaient faire augmenter le budget à 1083,3 milliards d’euros. Mais les chefs d’Etat et de gouvernement ont refusé : ils ont exigé de le faire baisser au niveau minable de 960 milliards d’euros pour la période 2014-2020 !

    L’égoïsme national l’a emporté, comme d’habitude.

    http://www.20minutes.fr/economie/826126-budget-2012-europe-impose-rigueur

    C’est la phase descendante.

    Tout se déglingue.

    Au Portugal, en Irlande, en Italie, en Grèce, en Espagne, à Chypre, en Slovénie, tout se déglingue.

    Aujourd’hui, la périphérie tombe en ruines. Demain, le coeur de l’Union Européenne sera touché à son tour.

    Chaque nation reprendra le contrôle de ses lois nationales, chaque nation reprendra le contrôle de ses frontières nationales, chaque nation reprendra le contrôle de sa monnaie nationale, etc.

    L’Union Européenne se dirige tranquillement vers sa mort.

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  4. je pense que les 3 points de départ des difficultés actuelles sont nixon lorsqu’il a désindexé le dollar de l’or,greenspan lorsqu’il a pratiqué une politique de taux bas et laissé la délinquance financière s’installer,et enfin la surpopulation,encouragée a des fins de croissance éphémère.c’est une des théories de aldous huxley,pour lui ,la surpopulation amène toutes les crises et pousse vers des régimes de plus en plus autoritaires:il avait écrit cela dans les années 50(retour sur le meilleur des mondes)

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  5. Vous souvenez vous de la crise Argentine de 2001 ? Elle a débuté par un fort endettement de l’état suite à une gestion catastrophique du pouvoir, à l’époque c’était des militaires. Ensuite une inflation de 250% puis un arrimage du pesos au dollar, puis une forte montée du dollar, donc du pesos face à une dévaluation compétitive de la monnaie du concurrent le plus proche, le Brésil. L’économie a plongé. Les plus riches ont alors échangé tous leurs pesos en dollars et transférer leur argent aux USA. Les usines ont fermé. Les banques ont fermé confisquant de fait l’argent des Argentins. Le pesos ne pouvait pas rompre avec le dollar disaient les politiques. L’Argentine a fait défaut sur sa dette puis finalement a rompu avec le dollar avant de se redresser en dévaluant de 50%, rétablissant sa compétitivité par rapport au Brésil.

    Aujourd’hui, en Europe Unie, nous en sommes au stade : L’économie plonge. Demain, les plus riches et les mieux informés transféreront leur fortune en Suisse ou dans un autre pays sûr et nos banques fermeront.

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    • @Daniel R

      La comparaison avec l’Argentine est opportune, tout comme la référence a ce qui s’est passé au sortir des grandes guerres: Les gouvernements et leurs fonctionnaires s »en servent comme modèles ou canevas de réflexion. Les problèmes à résoudre sont semblables malgré les apparentes originalités:

      -Comment résorber les liquidités excédentaires
      -comment revenir à des taux normaux sans mettre en faillite gouvernements et banques
      -Comment ponctionner les réserves des agents économiques qui en ont encore
      -Comment effacer les traces du passé

      Tout en maintenant le (des)ordre social et le système qui a conduit à la catastrophe…

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