Charles Gave: So Here We Are …
Maintenant que David Rosenberg a jeté l’éponge sur la déflation, la liste des “sceptiques réalistes “s’amenuise de jour en jour. Heureusement, des voix comme celle de Charles Gave demeurent ! Dans la liste ci-dessous, le « partenaire de chez GaveKal » résume de la façon la plus succincte et pertinente que nous ayons vu récemment, là où en est le monde économique et financier actuellement.
Ainsi, Ici et là, nous voici avec:
-La Chine, le plus gros contributeur à la croissance mondiale au cours de la dernière décennie, qui ralentit nettement.
-Le commerce mondial qui flirte désormais avec la récession.
-La Production industrielle en glissement annuel qui, selon l’OCDE, est désormais en territoire négatif.
-Le Sud de l’Europe qui montre des signes renouvelés de tension politique ( Portugal, Grèce, Italie …) sur fond de montée irrémédiable du chômage et d’un effondrement des recettes fiscales.
-Les Taux d’intérêt à court terme un peu partout dans le monde qui ne peuvent pas aller plus bas.
-Les Évaluations sur la plupart des marchés boursiers qui sont loin d’être bon marché (sauf peut-être pour les BRICS?).
-Un MSCI World qui vient maintenant de plonger au-dessous de sa moyenne mobile de six mois.
-Les indices des marchés boursiers mondiaux qui clignotent ambre foncé.
-Les Marges des entreprises aux États-Unis qui sont à des niveaux records et donc susceptibles de subir des pressions à la baisse, en raison en particulier de la hausse du dollar (la plupart de l’expansion de la marge américaine de la dernière décennie a eu lieu grâce aux profits réalisés sur les marchés à l’exportation et qui semble désormais difficile à maintenir dans le cadre d’un ralentissement de la croissance du commerce mondial et d’un dollar plus fort.
Faible croissance? La baisse des marges (hors Japon)? La hausse des taux réels? Valorisations peu attrayantes (en dehors des BRICS)? … Peut-être que cela constitue-t-il un « mur d’inquiétude » que les actions mondiales vont surmonter avec succès. Après tout, si les Lions britanniques et irlandais peuvent gagner un match de rugby dans l’hémisphère sud australien, tandis qu’un Ecossais remporte Wimbledon, alors rien n’est impossible! Bien que peut-être que l’explication la plus simple de la liste croissante de mauvais présages ait été formulée en son temps par un certain Claudius qui a dit que «Lorsque les chagrins viennent, ils ne viennent pas comme des messagers isolés, mais en bataillons”.
Source Zero hedge 10/7/13
http://www.zerohedge.com/news/2013-07-09/charles-gave-so-here-we-are