Cela se passe près de chez vous du Vendredi 26 Juillet 2013: “Souriez” avec indulgence!
Il est des naïvetés qui, au lieu de mettre en colère font sourire.
Dans le domaine de la communication, les ficelles sont quelquefois tellement grosses que l’on a peine à en vouloir à ceux qui les utilisent.
La communication du gouvernement sur le chômage en fournit l’illustration.
-Dans les premiers mois du mandat, on est passé à “Il faut du temps , on ne fait pas virer un paquebot en un instant”.
-Puis est venue l’innovation des Enanistes communiquants : “Le Président s’engage sur l’inversion du chômage avant la fin de l’année, ce qui a glissé insensiblement sur : “le Président espère l’inversion du chômage”
On vient de franchir une nouvelle étape, Sapin vient d’affirmer : « Avant de stopper la progression du chômage, il faut d’abord la ralentir ». On passe désormais aux mathématiques, c’est la transmission de l’ENA à Polytechnique, on travaille maintenant sur la dérivée des chiffres…
Facile 3 200 00 en 1997 maintenant 3 300 00 pour la catégorie A (???) Si vous savez si ça concerne les moins de 50 ans ou les plus de 25 ans vous avez une ( petite chance d’y comprendre quelque chose ! Mais il est vrai que tout le monde ne peut pas avoir fait l’ENA ou polytechnique et il faut bien les occuper !
L’emploi ne se décrète pas. On ne peut pas demander à la fois les privatisations des services publics, la baisse des impôts, le déréglementation et les subventions. Les entreprises françaises attendent tout de l’état. Elles se comportent comme des mendiantes, vivent de l’assistanat et mordent la main qui les nourrit. Elles n’ont pas encore compris que le client est roi, qu’il est principalement français et qu’il ne dispose que de la portion congrue de la richesse qu’il produit. Que l’entreprise propose des produits de qualité, des salaires convenables et elle aura des acheteurs. Qu’elle délocalise et produise du bas de gamme et elle perdra ses clients en même temps que ses salariés nationaux. L’exportation n’est que la cerise sur le gâteau, pas le gâteau. On ne peut pas demander au gouvernement de se subsituer aux entreprises en ce qui concerne le marketing, l’innovation réelle, la fiabilité des produits. Que les entrepreneurs entreprennent au lieu de pleurer pour des subventions et que les financiers financent au lieu de spéculer sur le blé ou le pétrole.