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Olivier Delamarche/ BFM: « La dette n’existe plus, ce n’est plus un problème » – 27/08/2013

Olivier Delamarche/ BFM: « La dette n’existe plus, ce n’est plus un problème » – 27/08/2013

Le 27 août, La dette, la FED et le quantitative easing ont été des thèmes abordés par Olivier Delamarche, associé et gérant de Platinium Gestion reçu dans Intégrale Placements, par Guillaume Sommerer, sur BFM Business.

5 réponses »

  1. Dette mondiale en 2002: 19 billions de $. 2013: 51 billions. Prévision 2014: 54 billions…! Effectivement, l’on ne voit pas pourquoi l’on en parlerait….!? Les dirigeants de la finance mondiale sont des fous furieux mais tout va bien…!

  2. Mardi 27 août 2013 :

    La Grèce perturbe la campagne de Merkel.

    Le sauvetage de l’euro s’invite dans la campagne. Le parti eurosceptique AfD en profite.

    « Nous parlons d’argent que, si ça tourne mal, la génération de nos enfants devra payer pendant trente ans », s’est ému Walter Kohl, qui n’est autre que le fils de l’ancien chancelier chrétien-démocrate (CDU) Helmut Kohl. Il trouve « irresponsable » la politique d’Angela Merkel, que son père surnommait « la fille ». Sa position, à moins d’un mois des élections, fait partie d’un bruit de fond potentiellement dangereux pour la chancelière, dont la campagne devait être un long fleuve tranquille.

    Ce plan a basculé la semaine dernière, lorsque le ministre des Finances a reconnu qu’Athènes aurait besoin d’une rallonge financière. Un cauchemar pour les contribuables allemands, qui se perçoivent comme les victimes de la crise. « Il devra y avoir un nouveau programme d’aide à la Grèce », a déclaré Wolfgang Schäuble.

    Depuis, le sujet qui devait rester tabou fait la une des journaux, qui rappellent avec délectation les promesses non tenues du gouvernement sur le coût des mesures d’aide aux pays en crise. « Sauvetage de l’euro : l’addition s’il vous plaît ! », a titré le quotidien économique « Handelsblatt » avec une caricature d’Angela Merkel en Pinocchio.

    « Jusqu’ici, la CDU était parvenue à ce que la Grèce ne soit pas un sujet dans la campagne et il menace maintenant de se transformer potentiellement en avalanche », estime Tilman Mayer, professeur de sciences politiques à l’université de Bonn.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202966559090-la-grece-perturbe-la-campagne-de-merkel-598088.php?xtor=RSS-2132

    Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

    L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

  3. Les Allemands ont précisé hier qu’ils ne pourraient pas porter les Pays d’europe à bout de bras éternellement et qu’ils devront faire un choix entre l’europe et l’euro. Ils choisiraient d’abandonner l’euro. A suivre…. J’espère bien qu’ils prendront cette décision de bon sens, de nature à obliger les Pays du sud, et surtout la France, à se « démerder » avec leurs gouvernants, nuls en gestion.

    • Asterix, tu as raison. On ne comprend pas comment nos démocraties sont organisées pour permettre à des citoyens n’ayant aucun bagage économique sérieux, ni pratique, ni théorique, de se présenter à des élections pour diriger un pays. C’est tellement évident qu’on est stupéfait de voir un prof d’allemand devenir premier ministre, qui plus est en une période de crise économique gravissime.

      Je suis expatrié au Panama qui est une démocratie depuis que Noriega a été capturé. Ici le président a créé la plus grande chaine de supermarchés du pays.

      Cela peut faire rire mais depuis qu’il est au pouvoir, le Panama connait une croissance économique et un développement incroyables: croissance de +8% chaque année. La ville a des grues à tous les coins de rue et sa physionomie est maintenant celle d’une métropole occidentale comme Miami. On construit à tour de bras et la première ligne du Métro va ouvrir bientôt.

      Le salaire minimum augmente chaque année plus que l’inflation et chaque travailleur bénéficie de la Sécurité Sociale. Vous n’imaginez pas comment les gens sont contents et heureux ici.

      La pauvreté qui était à 25% lorsqu’il a été élu est tombée à 15%. Le chômage est à 3% (chômage résiduel donc). Il est même parvenu à faire retirer son pays de la liste des paradis fiscaux.

      Le pays manque de main d’œuvre spécialisée. Il a créé des visas permettant aux européens de venir s’y installer facilement.

      Diriger une grande entreprise alors qu’on a obtenu des diplômes aux USA et en Europe et qu’on a fait ses preuves en créant la plus grande chaine de supermarchés du pays, donne de réelles capacités à gérer un pays avec succès, à condition bien sûr de démontrer qu’on a aussi une haute conscience sociale pour non pas en profiter et faire de l’argent mais pour aider la population défavorisée, ce qui est le cas de notre Président M. Martinelli.

      Il a donné à chaque écolier un ordinateur et il est en train de réformer le système éducatif, garant de l’avenir. Le Wifi est disponible partout et il veut que, à terme, chaque citoyen soit bilingue (anglais et espagnol).

      En France nos politiciens ont de grandes idées humanitaires merveilleuses mais sont complètement ignares du fonctionnement d’une économie. Au lieu de tout faire en priorité pour maintenir la prospérité et encourager la création de richesses qui leur permettrait ensuite de satisfaire leurs aspirations humanitaires coûteuses et sans limite, ils mettent la charrue avant les bœufs en annonçant des hausses perpétuelles de distribution sociale et ne se préoccupent pas de savoir si l’économie peut ou non les supporter. Si l’argent de rentre pas pour les financer, ils empruntent toujours plus ou ils créent simplement de nouvelles taxes et advienne que pourra.

      Pour le logement social c’est la plus belle gabegie qu’on puisse imaginer : les « pauvres » sont pris en charge avec des loyers modérés dans des immeubles construits avec l’argent des impôts.
      Ces pauvres vont rester toute leur vie dépendants du propriétaire étatique et mourront pauvres. Ils ne possèderont rien et n’auront rien à transmettre à leurs enfants. Lors des poussées de hausse de l’immobilier ils seront mécontents de ne pouvoir en profiter. Ils voteront souvent contre le pouvoir qui leur aura attribué le logement.

      Le bon système serait d’offrir à ces « pauvres » la possibilité d’acheter le logement construit à prix coûtant avec un crédit sur 30 à 40 ans qui ne serait pas plus cher que le loyer actuellement demandé. Ainsi, lorsqu’ils seront à la retraite ils vivront mieux car plus de mensualité ni de loyer à payer, ils seraient ainsi responsabilisés et auraient un bien à transmettre à leurs enfants. De plus les immeubles seraient mieux entretenus car on défend mieux la maintenance de son lieu de vie lorsqu’on est propriétaire afin qu’il conserve sa valeur.
      Pour l’état et les communes, plus de prélèvement pour construire ce type de logement : une masse de capitaux qui se reconstitue par les ventes, permettant de construire de nouveaux immeubles et une nouvelle couche de propriétaires contents de ne pas finir pauvres et sans rien à transmettre.

      Les prix astronomiques de notre immobilier français est du à la pénurie de logements par la faute des politiques qui empêchent la construction d’immeubles de grande hauteur ou donnent des pouvoirs abusifs aux maires pour réduire l’offre de terrains.

      Les dernières mesures prises vont faire fuir les investisseurs privés qui achetaient des appartements pour les louer et provoquer une pénurie d’offres locatives comme on n’en a encore jamais vues.
      C’est évident mais pas un de ces politiciens ne semble le comprendre par manque de formation.

      Notre pays va rester écrasé sous les impôts pendant des années car le remboursement de la dette et le financement de nos retraites nécessitera des sacrifices sur plusieurs générations.

      • Merci. Il suffit d’avoir une équipe intelligente, même sans bagage, pour redresser un Pays. Pour la France, seuls les énarques et profs incompétents conviennent aux Français. Aucun espoir en vue… C’est bien dommage…

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