Art de la guerre monétaire et économique

Crise syrienne : Vers un baril de pétrole à 150 $ ?

Crise syrienne : Vers un baril de pétrole à 150 $ ?

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Les perspectives d’une éventuelle intervention militaire en Syrie ont propulsé les cours du pétrole sur des niveaux que l’or noir n’avait plus connus depuis six mois. Le baril de Brent de la mer du Nord s’échangeait à 116,66 dollars en milieu de matinée, mercredi 28 août.Selon un analyste de la Société générale, le cours du pétrole Brent pourrait atteindre 125 dollars le baril en cas de frappes aériennes occidentales contre la Syrie et sa hausse pourrait continuer dans le cas d’une contagion du conflit au Moyen-Orient.

« Nous pensons que dans les jours à venir, le Brent va encore gagner entre cinq et dix dollars et atteindre 120-125 dollars (le baril), que ce soit dans l’anticipation de l’offensive ou en réaction à l’annonce du début de cette offensive », explique Michael Wittner dans une note à ses clients.

« Si les répercussions régionales se traduisent par des perturbations importantes de l’approvisionnement, en Irak ou ailleurs, le Brent pourrait culminer brièvement à 150 dollars », estime l’analyste.

Mercredi, le contrat octobre sur le baril de Brent a atteint un plus haut de six mois à 117,34 dollars, la crise syrienne venant s’ajouter à une diminution de la production d’autres pays producteurs, comme la Libye.

Dans les cas où un conflit viendrait perturber l’approvisionnement en brut, le marché dépendrait de l’augmentation de la production de l’Arabie Saoudite, seul pays membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à disposer de capacités excédentaires, explique Michael Wittner.

Il ajoute que les pays consommateurs pourraient envisager de puiser dans leurs réserves stratégiques si les cours montaient trop haut ou si l’offre se raréfiait.

Ce n’est pas le poids de la Syrie dans la production mondiale de pétrole qui préoccupe les marchés, le pétrole syrien ne représentant que 0,2 % du total mondial. Les investisseurs craignent plutôt les effets déstabilisateurs d’une intervention sur la production de toute la région, car elle concentre près du tiers de toute la production mondiale de brut.

Sources : NouvelObs / Le Journal du Siècle  28 AOÛT 2013

http://lejournaldusiecle.com/2013/08/28/crise-syrienne-vers-un-baril-de-petrole-a-150/


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