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Mister Market and Doctor Conjoncture du Jeudi 17 Octobre 2013: Un accord, après la comédie du désaccord! Par Bruno Bertez

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Mister Market and Doctor Conjoncture du Jeudi 17 Octobre 2013: Un accord, après la comédie du désaccord! Par Bruno Bertez

Un accord est donc intervenu aux Etats-Unis, Nous vous conseillons bien sûr de relire NOTRE DERNIER EDITO, tout cela est sans surprise. La seule surprise est que les acteurs de la comédie ont vraiment mal joué la pièce. Jamais, malgré la claque de CBNC et autres, on n’y a cru: Les marchés non plus, bien entendu. On se retrouve haussier, comme en Septembre, sans dégâts techniques ou psychologiques. En place, l’arme au pied pour une éventuelle salve spéculative si toutefois cette salve convient aux Maitres. On ne peut pas parler de soulagement, puisqu’il n’y a pas eu d’angoisse, mais on a pris un peu de retard, on n’a pas salué comme il se devait la nomination de Yellen! Elle mérite bien un coup de chapeau non?

L’aile conservatrice américaine, façon Tea Party a sobrement commenté le dénouement de la farce:
 » Le deal qui est intervenu est une reddition sans condition de Boehner » dixit Jenny Beth Martin.

La cote du parti républicain est déjà catastrophique, ce qui est anormal puisqu’il n’est pas aux affaires, mais les divisions et trahisons vont faire mal ces prochaines mois. Nous vous avons parlé de la montée des idées indépendantes, c’est à suivre. Le problème, pour faire monter un indépendant est aux USA comme partout  le fameux vote utile. Les électeurs préfèrent voter systématiquement inutile c’est à dire contre eux-mêmes, plutôt que de prendre le risque de sortir du faux bipartisme.

Donc tout devrait continuer comme avant, peut être en pire si Yellen tient ses promesses. On dit qu’elle pense comme Bernanke, mais au carré. Elle viserait non seulement un objectif d’emploi, un objectif d’inflation minimum, mais également un objectif de croissance nominale minimum du GDP.
Nous sommes de plus en plus loin du traditionnal banking et on dépasse même la Great Experiment de John Law, Il visait le gonflement des assets sur lesquels étaient adossées ses spéculations et sa pyramide, il n’avait pas osé aller jusqu’à viser une progression du GDP. Ni Greenspan, ni Bernanke n’étaient allé aussi loin, personne non plus d’ailleurs.

Attendez-vous à ce que les prochains mois soient passionnants, avec accélération des évolutions en cours.

Le monde financier est libéré de la pesanteur, de la gravitation, les « academics » ont pris le pouvoir, l’idéalisme a supplanté le réalisme et bien sur le matérialisme, toutes les conditions sont réunies pour un petit voyage sur le nuage rose. Avant on marchait sur la tête, maintenant on va voler. 

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 17 Octobre 2013

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