Commentaire de Marché

Olivier Delamarche : Suisse  » Il n’y a que vous qui êtes en démocratie encore dans le monde. »

Olivier Delamarche : Suisse  » Il n’y a que vous qui êtes en démocratie encore dans le monde. »

1:12, Europe, banques suisses, démocratie, Olivier Delamarche, responsable gérance et stratégie chez Platinium Gestion et star économique du net incontestée pour ses interventions sur BFMTV, répond sans fard aux interrogations des Observateurs. Un constat rare, précieux, mais surtout direct. Interview fleuve.

Impitoyable avec la Suisse ou le Luxembourg, la France tolère sans broncher la domiciliation de ses entreprises en Irlande, à des taux bien inférieurs à ceux qu’elle reproche à la Suisse.

Il n’y a que l’Europe, l’Europe non anglo-saxonne, qui ferme ses paradis fiscaux, « c’est fascinant« , commente Olivier Delamarche, « On est dans la bêtise la plus abjecte. »

Florilège:

– « Il n’y a que vous qui êtes en démocratie encore dans le monde. »

– « L’Europe, c’est la négation des peuples. »

– « Ils ne sont jamais à cours d’imagination quand il s’agit de vous piquer de l’argent. »

« Les pays européens, les Etats-Unis, le Japon sont des pays ruinés. Ils ont un endettement qui est, de toute façon, in remboursable. »

– « Ils vont aller taper dans l’épargne, ils vont aller taper sur les comptes, à la chypriote. »

« L’Etat va aller chercher l’argent partout où il y en a, jusqu’au truc suprême qui est le chypriotage des comptes. »

– « On est dans une panade qu’on n’a jamais connue, avec un endettement qu’on n’a jamais connu. »

– « On joue à faire les démocrates, ce n’est qu’un jeu, ce n’est qu’un leurre. »

– « On n’est pas en démocratie, ça c’est clair, et depuis longtemps. Je ne vois pas très bien ce qui, tout d’un coup, les motiverait à en installer une. Surtout qu’ils savent qu’à la première question qu’ils poseraient, ils seraient virés. »

– « N’imaginez pas que ça puisse se régler de façon indolore. » 

– « Il faut arrêter de penser qu’on puisse faire les cons ad vitam aeternam sans jamais payer les conséquences. » 

« Je suis très étonné de la facilité avec laquelle la Suisse a l’air d’obéir à toutes les injonctions de tout le monde, je trouve cela curieux. » 

– « End of the game. »

Source Les Observateurs Suisses 25/10/2013

http://www.lesobservateurs.ch/2013/10/25/112-delamarche-il-ny-etes-en-democratie/

4 réponses »

  1. Jeudi 10 octobre 2013, le FMI publiait ses prévisions pour l’année 2014. Ces prévisions confirmaient que les grands pays industrialisés étaient en faillite.

    Mais 13 jours plus tard, le 23 octobre, Eurostat donnait les chiffres de la dette publique du deuxième trimestre 2013 : pour l’Italie, le Portugal, l’Irlande, les chiffres d’Eurostat explosent les prévisions du FMI.

    Prévisions du FMI pour l’année 2014 :

    1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB.

    2- Grèce : dette publique de 174 % du PIB.

    3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 133,3 % du PIB.

    4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 131,3 % du PIB.

    5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 125,7 % du PIB.

    6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB.

    7- Espagne : 99,1 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB.

    9- France : 94,8 % du PIB.

    Le FMI ne parle pas de la Belgique. Fin juin 2013, la dette publique de la Belgique était de 105 % du PIB.

    http://www.imf.org/external/pubs/ft/fm/2013/02/pdf/fm1302.pdf

  2. Olivier Delamarche en dit des choses… et on l’aime bien pour ça! mais faudrait peut être se re-concentrer sur le cœur de son métier, parce que les performances de ses fonds sont vraiment dans le rouge.

    • Est ce que connaitre le marché de la drogue et en dénoncer toutes les ficelles fait de vous un excellent dealer et un futur parrain?

    • Je pense que si il applique ce qu’il revendique, c’est à dire ne pas entrer sur les marchés actions et oblig d’Etat et Financière…il ne peut être que momentanément dans le rouge….. il dit bien qu’il laisse aux autres le plaisir de faire mumuse sur les marchés, marchés surévalués.
      Je pense que sa stratégie repose sur le fait d’aller dans les fondamentaux, attendre la chute et pouvoir rendre quelque chose, voir à ce moment offrir des plus value; pendant que les autres plongeront!

      C’est une stratégie osée, mais pas imbécile et réaliste.

      Bref Delamarche applique ce qu’il revendique…tout le contraire d’un politicien ou un financier peu scrupuleux.

Répondre à The WolfAnnuler la réponse.