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L’Edito du Lundi 18 Novembre 2013: Les ravages de l’austérité… Pour sortir de la lâcheté… Changer de politique… Changer les hommes… Par Bruno Bertez

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L’Edito du Lundi 18 Novembre 2013: Les ravages de l’austérité… Pour sortir de la lâcheté… Changer de politique… Changer les hommes… Par Bruno Bertez

Le budget de la  France vient tout juste de réussir son examen de passage devant les Maîtres européens. Ils ont décrété: passable, juste suffisant, en indiquant que la barre était tout juste franchie et, c’est la remarque perfide qui tuera plus tard,  « la France n’a aucune marge de manœuvre ».

 La première réaction, c’est un sentiment d’humiliation. Le phare, la conscience du monde, le gérant de l’Universel, celui qui montre la voie à la civilisation, celui-ci est traité comme un potache.

Pour un peu, les Maîtres auraient ajouté: « peut mieux faire ». Ils ne l’ont pas fait, car, au fond, ils sont persuadés que la France est au bout du rouleau et que, précisément, elle ne peut pas mieux faire.

Quelle indignité que cette perte de souveraineté!

Quelle indignité que cette soumission honteuse, obtenue au prix du massacre de la Nation et du tissu social, au prix surtout de la souffrance injustifiée de ceux qui n’en peuvent rien. Les chômeurs, les jeunes sans avenir.

Toutes les organisations internationales, FMI, OCDE, ont maintenant compris que l’austérité est une impasse. Elles ont toutes admis que les calculs des modèles étaient faux -les travaux du sinistre Blanchard-, que le fameux multiplicateur fiscal était supérieur à l’unité. Il n’y a que la Commission Européenne et le gouvernement français pour encore y croire et s’y soumettre. Il est évident que lorsque l’on a tout faux, comme Hollande et Moscovici, on se raccroche à ce que l’on peut, on se raccroche au dernier objectif/alibi: satisfaire la norme, arbitraire, de déficit de 3 et quelque pour cent.

Le FMI: ‘Nous nous sommes trompés dans nos calculs de modélisations économiques’

« Les prévisionnistes ont sous-estimé de façon significative l’augmentation du chômage et le déclin de la demande intérieure associée avec la consolidation fiscale », a déclaré Olivier Blanchard, conseiller économique et directeur de recherche du Fonds Monétaire Internationale (FMI), dont les propos ont été rapportés par le Washington Post.

En clair, il reconnait que les économistes de l’Institution se sont trompés sur les multiplicateurs fiscaux, c’est-à-dire l’impact qu’une augmentation ou une baisse des dépenses publiques et/ou de la collecte des impôts peut avoir sur le niveau de croissance d’un pays, et son PIB, et donc, partant, sur les effets des politiques d’austérité qui ont été menées dans différents pays européens.

Lorsque ces multiplicateurs fiscaux sont faibles, l’impact d’une baisse des dépenses publiques ou d’une augmentation des impôts a un impact faible sur la croissance. Mais lorsqu’ils sont élevés, de telles mesures peuvent devenir non seulement contre-productives, mais dangereuses, puisque le PIB se réduit.

C’est ce à quoi l’on assiste en Grèce, où les économistes du FMI avaient estimé que le pays pouvait se permettre de mener une politique d’austérité avec des réductions de dépenses publiques drastiques, parce qu’il retournerait rapidement à la croissance économique et au plein emploi. Mais deux ans plus tard, l’économie grecque est toujours plongée dans une grave récession et le taux de chômage s’établit maintenant à 25%.

Le FMI a notamment été accusé de sous-estimer les effets de la politique d’austérité menée en Grèce pour rendre acceptables les clauses des contrats des prêts d’urgence qui prévoyaient de sévères coupes budgétaires. Mais de leur côté, les officiels de l’Institution expliquent que ce sont les pays membres de la zone euro, l’Allemagne en tête, qui ont fait pression pour que la Grèce adopte plus rapidement des mesures d’austérité plus drastiques.

Pire, dans son analyse, Blanchard, qui est pourtant un des hauts responsables du FMI, indique qu’il n’était même pas capable  de dire quels étaient les multiplicateurs fiscaux que les économistes avaient pris pour calculer leurs prévisions, et qu’il semble qu’au lieu de recalculer cette variable périodiquement pour lui faire tenir compte des nouvelles conditions économiques, ils l’aient considérée comme une hypothèse de base invariante. Autrement dit, au beau milieu d’une crise économique, ces économistes n’ont pas eu la présence d’esprit de réévaluer leurs hypothèses de départ pour leurs modélisations.

Or, en cas de baisse des taux d’intérêt, de chute de la production nationale et de faiblesse du système financier, qui aboutissent à une contraction de la demande intérieure, les multiplicateurs fiscaux peuvent augmenter. Blanchard et le co-auteur de son papier, un économiste du FMI, Daniel Leigh, ont indiqué que les économistes avaient maintenu le multiplicateur fiscal à 0,5, alors que dans certaines circonstances, il avait pu grimper à 1,5 (signifiant qu’une baisse de 1 euro des dépenses du gouvernement aboutissait à une baisse de 1,5 euro du PIB). 

Un spectaculaire mea culpa qui n’engage, selon la formule consacrée, que son auteur, mais qui prend toute sa valeur compte tenu de l’importance de cette personnalité au sein de l’Institution, à l’heure où les débats entre les partisans de l’austérité et leurs opposants font rage…08 janv. 2013  par Audrey Duperron/ EXPRESS.BE

L’austérité en période de croissance nulle est plus qu’une erreur, c’est un crime. Un crime contre son peuple, un crime contre le bon sens. Un comble d’absurdité qui fait douter de l’intelligence des gouvernants et de leurs conseils, soi-disant économistes distingués.

En créant des tendances récessionnistes, l’austérité accroît le fardeau de la dette publique, elle accroît le dirigisme, les contrôles, la manipulation des marchés. Elle décourage les producteurs, l’investissement, la préparation de l’avenir.

Prévisions du FMI pour l’année 2014 :

1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB.

2- Grèce : dette publique de 174 % du PIB.

3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 133,3 % du PIB.

4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 131,3 % du PIB.

5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 125,7 % du PIB.

6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB.

7- Espagne : 99,1 % du PIB.

8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB.

9- France : 94,8 % du PIB.

Comme d’habitude tous ces chiffres de pseudo économistes sont à prendre avec es pincettes, ces gens dessinent des images ; qui ne sont pas des photos; et finissent par croire que leurs images constituent la réalité !

Ces chiffres de dettes mélangent tout ; et c’est volontaire puisqu’il s’agit de faire peur et donc de faire accepter tout, y compris l’austérité et les prélèvements sur les dépôts.

Le rapport des chiffres de dettes au GDP est une imbécillité façon Rogoff. Rogoff est un incapable !

Une dette doit être rapportée aux facultés de remboursement ; point à la ligne.

Une dette doit être appréciée en fonction de son utilisation initiale  à savoir : dette qui a financé de la consommation, dette qui a financé des investissements productifs, dette qui a financé de la consommation différée et étalée type immobilier, dette qui a été gaspillée par des guerres par exemple.

Une dette doit être appréciée en fonction du taux de prélèvement fiscal en vigueur, si les taxes comme en France sont déjà de 48% du revenu national ce n’est pas la même chose que si le ratio n’est que de 30%.

Une dette doit être appréciée en fonction de l’origine de ses détenteurs ; origine domestique ou étrangère.

Une dette doit être appréciée en fonction de la devise dans laquelle elle est libellée et en fonction des caractéristiques du contrat ; droit anglo saxon ou pas par exemple.

Une dette doit être appréciée en fonction de la spécialisation économique et de la structure du pays émetteur en particulier , importance et sensibilité à la conjoncture de l’exportation.

Une dette doit être appréciée en fonction de la pyramide des âges du pays concerné et du rapport actifs sur inactifs présent et futur etc etc Et il faut ajouter , ce qui fondamental ; pourcentage de détention par le système bancaire et quasi bancaire national

Nous conseillons aux gens du FMI et aux autres, membres du gouvernement français entre autres; de relire ou plutôt de lire enfin, les cours du regretté Raymond Barre sur cette question . On pourra en plus y ajouter ses considérations sur le commerce international ; cela ne fera pas de tort à nos élites qui ont fait du droit à l’inculture économique un droit imprescriptible de nos démocraties dirigistes.

Depuis 2008, la corrélation mathématique entre les taux d’austérité et les taux de croissance du GDP est étroite. Plus le taux d’austérité, exprimé en pourcentage du GDP, est élevé et plus le taux de croissance du même GDP est faible, même en retirant le cas aberrant de la Grèce. La Grèce,  chef- d’œuvre de massacre. Plus un pays est rigide et plus l’austérité mord dans la croissance. Pas besoin d’être économiste ou ministre pour comprendre cela, les rigidités privent  le pays, plongé dans l’austérité, des mécanismes d’ajustement. On perd sans rien gagner, dans un pays rigide.

  

Nous nous posons la question de savoir pourquoi continuent-ils? Les concurrents stratégiques européens, on les comprend, ils aiment cela, ils sont contents de rabattre le caquet de la poule ex-coq français, mais le gouvernement français, pourquoi continue-t-il ?

Parce qu’il espère. Quoi? On ne sait pas très bien, mais il rêve, il espère, cela lui tient lieu de stratégie. Il espère une reprise miraculeuse de la croissance venue d’on ne sait où, il espère…que cela le fera remonter dans les sondages!

Ils ont peur de se déjuger une fois de plus, peur de déplaire à Merkel, dont ils n’ont pas compris qu’elle aussi était dans la seringue, elle n’a aucun choix, elle est dans la même position que Hollande, mais la dignité et l’arrogance en plus. Les Allemands n’ont pas le choix, ils ont besoin que l’Europe tienne et, pour que l’Europe tienne, il est nécessaire que la France tienne. Donc Hollande tient Merkel par la barbichette de ses quelques poils au menton.

On nous dit que le problème, ce n’est pas tant les Allemands et les instances européennes, que les marchés! Balivernes, ceux qui pensent cela n’ont pas regardé les marchés, plus les résultats de maîtrise de la dette sont médiocres et plus les taux de pestiférés baissent. Eh oui, plus ils s’éloignent de l’objectif et plus les spreads se tassent. Pourquoi? Parce que, grâce à cela, la finance est assurée que les largesses ultra-accommodantes vont durer plus longtemps. Voilà la réalité, il n’y a jamais eu de crise spontanée sur les marchés, il n’y a eu qu’une gigantesque manœuvre d’intimidation des banques pour obtenir l’accès illimité aux liquidités gratuites. Feu la discipline du marché, feu les bonds vigilantes, c’est un mythe inventé par les kleptos. Tout ce que la finance veut, c’est faire son plein et elle compte sur l’intimidation pour réussir. Ceux qui défendent l’austérité comme moyen de faire tenir calmes les marchés se trompent et nous trompent. Derrière les soi-disant marchés, il y a des hommes, des puissances, des intérêts. Un cartel.

Contrairement à ce que les naïfs des gouvernements pensent, les marchés sont très rationnels, plus que les politiciens, et ils savent défendre leurs intérêts. Mais pour comprendre cela, il faudrait y connaître quelque chose, or « ils » n’y connaissent rien. N’y connaissant rien, ils ont peur des marchés comme du diable. Nos constructivistes ne savent pas que les marchés ont disparu, qu’il n’y a en face d’eux qu’une poignée d’institutions qui se gobergent sur le dos des économies et quand il n’y a plus rien à prendre sur le dos des économies, elles se mangent elles.  Regardez ce qui s’est passé quand,  il y a quelque semaines, la Fed  a laissé entendre que bientôt, peut-être, il n’y aurait plus assez à manger pour tout le monde: les requins ont senti l’odeur du sang.

Les gouvernants, les politiciens et leurs conseils sont structurellement idiots. Il faut oser le dire et le répéter. Si on en est arrivé là où on en est, c’est parce que, avant, tout a été mal géré. On a accumulé erreurs sur erreurs,  lâchetés sur lâchetés,  négligences sur négligences. On a dépensé sans compter, empilé la dette, creusé les déficits, on a laissé plonger l’investissement, laissé se dégrader la compétitivité, on a reculé devant les réformes malgré la montée de la concurrence internationale. On a assisté au ralentissement structurel de la croissance, sans réagir. On a laissé couler le potentiel de croissance du pays. Donc, la cause des problèmes c’est la gestion passée, c’est la dégradation fondamentale du potentiel économique. Est-ce que l’austérité remédie à cela? Bien sûr que non, au contraire. L’austérité casse la machine économique, met au rencart les forces productives. Elle ne génère aucun bienfait structurel. Elle détruit, surtout dans les pays rigides.

Face à des croissances faibles, de plus en plus faibles, face à l’érosion des taux de profitabilité, face à une productivité insuffisante, face à des dépenses sociales inconsidérées, face à des gaspillages  d’une fonction publique pléthorique,  l’austérité ne peut être la solution. C’est la voie que choisissent les lâches, ceux-là qui n’ont pas le courage de s’attaquer aux vrais problèmes, ceux qui n’ont pas le courage de faire les réformes. Ce sont les règles du jeu qu’il faut changer.  L’austérité, c’est le succédané, le tenant lieu des réformes.

Le redressement fiscal est une nécessité, personne n’en doute, mais il ne sera possible que si, d’abord, des réformes destinées à remonter le potentiel de croissance du pays sont entreprises.

Réformes pour inciter les gens à travailler, créer, innover, investir, apprendre, tout simplement aller de l’avant.

Le Royaume Uni et sa politiques d’austérité: une fausse croissance financé à crédit!

L’économie britannique tire essentiellement profit de l’activisme de la banque centrale, qui soutient à bout de bras le crédit, et des politiques du gouvernement qui activent le marché immobilier.

Le Fonds monétaire international (FMI) prédit que le Royaume-Uni enregistrera une croissance de 1,4% cette année et de 1,9% en 2014, donc mieux que le Japon (« 2% et « 1,2%) et, surtout, que la zone euro (- 0,4% et « 1%).

Mais quelle est donc la recette des Britanniques? On ne la trouve certainement pas dans les pubs et leur «pork pies», mais dans le crédit et l’immobilier.

Avec sa politique monétaire ultra-accommodante, la BdA a injecté 375 milliards de livres  dans l’économie depuis deux ans, en plus de maintenir les taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas.

Cette injection d’adrénaline a été amplifiée par des mesures favorisant l’octroi de crédits (Funding for Lending), destinés aux entreprises, et surtout, par le programme «Help to Buy» du gouvernement qui accorde de généreux prêts aux Britanniques – jusqu’à 600 000 livres! – pour acheter une maison.

Résultat: les prix de l’immobilier montent en flèche sur certains marchés. La hausse est vertigineuse à Londres, faisant resurgir les craintes d’une bulle immobilière. Selon le site immobilier Rightmove.com, les prix ont bondi de 10% dans la capitale de la mi-septembre à la mi-octobre. Si bien que le prix moyen d’un logement atteint 544 232 livres sterling (915 000$), soit le double du reste de la grande île.  Dans quatre arrondissements, le prix minimum d’un logement est de 1 million de livres (1,68 million de dollars)! À ce rythme, on battra le record de 2007, à la veille de l’éclatement de la crise financière.  Mais il ne faut pas s’inquiéter, plaident les défenseurs de cette stratégie, car la flambée des prix est concentrée à Londres. À l’échelle du pays, la hausse n’est que de 2,3%.

Si les autorités misent autant sur l’immobilier, c’est en raison du «lien étroit entre prix [des maisons] et moral des consommateurs», explique dans une note financière Martin Beck, de Capital Economics. Le raisonnement est simple: si l’immobilier repart, le reste de l’économie suivra.

Des problèmes nombreux

Sauf que derrière cette embellie, les problèmes sont nombreux. Les inégalités s’aggravent entre le sud du pays et le nord industriel en difficulté. L’inflation (« 2,7%) est quatre fois plus élevée que la hausse des salaires, et plus de 5 millions de foyers ne pourront régler leur facture de chauffage à l’hiver compte tenu des coûts de l’énergie. La distribution de colis alimentaires a bondi de 170% en un an, rapportent aussi des médias locaux.

Autre point noir: l’investissement des entreprises reste faible. En repli de 2,7% au deuxième trimestre, cet indicateur est inférieur de 27% au niveau antérieur à la récession. Ce qui n’aide pas la productivité britannique, parmi la plus faible du G7, alors que les exportations piétinent.

Bref, les experts s’interrogent sur le caractère artificiel de la reprise britannique. «Le rebond est provoqué par des améliorations de la demande […] et ne rééquilibre pas l’économie vers l’investissement et les exportations», regrette Michael Saunders, de Citigroup.

«Cette croissance s’apparente à une surdose de sucre», rajoute sèchement Neil Williams, économiste en chef d’Hermes Fund Managers.

Tous les experts sont d’accord sur une chose: on verra avec le temps si l’immobilier peut requinquer le reste de l’économie. Pour le moment, cette reprise économique demeure la plus faible en 100 ans pour le royaume. Dailleurs un signe qui ne trompe pas les injections de liquidité de la BOE se dirigent d’abord vers l’immobilier et de moins en moins vers les entreprises!

Dernier point et pas le moindre en Grande-Bretagne, le gouvernement a non seulement limité la hausse des budgets publics, mais fait passer, il y a deux ans, le taux ordinaire de la taxe sur la valeur ajoutée de 17,5% à 20%, soit un relèvement de près de 15%. De plus, la politique monétaire expansive de la Banque d’Angleterre a produit une inflation de 3%, alors que les salaires croissaient de 1%. Tant le revenu disponible que le revenu réel des Britanniques ont donc diminué, ce qui explique aussi la lenteur de la reprise!

Le patronat, comme d’habitude, veut des aides, il veut baisser les salaires, le coût du travail comme il dit sans pudeur, on connaît le refrain;  il veut que l’on favorise L’ENTREPRISE, et il se sent presque en position de force face à une équipe au tapis. Mais c’est le peuple qui a mis Hollande et Moscovici au tapis, et ces gens-là, ces grands patrons socialo-cooptés, ils voudraient tirer les marrons du feu à leur profit.

Personne ne se demande mais où sont passés les gains que devaient procurer la mondialisation? Personne ne s’interroge : Que sont devenues les promesses de prospérité de l’Union Européenne puis de la monnaie unique? Qui a tiré les marrons du feu? Puisque le peu que le peuple en a tiré, il doit maintenant le rendre! les Français ont été spoliés à la  montée de la croissance par la fiscalité, la répartition sociale, l’enrichissement de la kleptocratie et le gras de la fonction publique et le gaspillage, et on veut à nouveau les spolier à la descente de la croissance en leur faisant rendre le peu qu’ils ont accumulé. Le bonheur du peuple, ce n’est même plus pour demain, ou pour après demain, ce n’était même pas hier. Non c’était avant-hier!

La politique doit changer, les hommes doivent changer, mais ce sont les citoyens qui doivent en bénéficier car ce sont eux qui ont souffert. Et ce sont les citoyens qui peuvent et doivent,  si on les laisse faire,  retrousser leurs manches.

Favoriser les entreprises, les grandes entreprises, ce n’est pas la solution, cette solution a cent fois été essayée en France, elle n’a jamais donné de résultats. Ce sont les petits qui créent des emplois qui forment, ce sont les hommes. Ce ne sont pas les abstractions qu’il faut libérer, stimuler, inciter, ce sont les hommes.

Il n’est de richesses que d’hommes, disait l’extraordinaire Jean Bodin. Il faut cesser de tuer cette richesse!

BRUNO BERTEZ LeLundi 18 Novembre 2013

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