Aristote contre Platon

L’Edito du Mardi 9 Septembre 2014 : Françaises, Français, François, encore un effort ! Par Bruno Bertez

L’Edito du Mardi 9 Septembre 2014 : Françaises, Français, François, encore un effort ! Par Bruno Bertez

Les élèves socialistes ont raté leur année scolaire 2013/2014. Pour le repêchage de la rentrée, il faut qu’ils fassent leurs devoirs de cohérence.

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Le gouvernement français considère que la croissance de l’économie est une priorité. Il ne vient à l’idée de personne de contester cette priorité.

Il en a fait son crédo et on le comprend, même si on ne partage pas ses illusions. La croissance est considérée comme la panacée, ce qui est, notons-le, le reproche fait par les Allemands: ils arguent que cette croissance, dans l’esprit des responsables français, sert surtout à masquer l’inertie et le manque de courage. L’appel à la croissance est une sorte d’incantation magique, censée produire de l’emploi, donc réduire le fameux chômage sur lequel butent les promesses. Le président français a établi des liens entre son rejet, son impopularité, la poursuite de la hausse du chômage et  l’absence de croissance économique. Nous n’avons pas choisi, à ce stade, de critiquer ces liens et les conceptions qui les sous-tendent.

Hollande établit par ailleurs un lien entre l’insuffisance de la demande en Europe et la stagnation, ce qui le conduit à réclamer une politique de stimulation dans l’Union Européenne.

Hollande établit complémentairement un lien entre le coût élevé du travail et la compétitivité et donc les marges des entreprises, ce qui le conduit à défendre la Pacte de Responsabilité malgré son impopularité. A noter qu’il n’ose pas expliciter son raisonnement qui n’est rien d’autre que le fameux théorème de Helmut Schmidt, les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois d’après-demain. Il ne peut le dire clairement pour trois raisons:

–              il ne peut prononcer le mot sacré, le mot « profit »

–              il court-circuite la phase « investissement » et croit que l’on peut passer directement du cash-flow à l’embauche.

–              le processus, s’il était détaillé, apparaîtrait comme trop long et il n’a pas le temps.

La situation de surendettement réelle ou supposée conduit à vouloir au niveau européen et français, à vouloir, en même temps, pratiquer un rééquilibrage budgétaire et fiscal, ce qui, qu’on le veuille ou non, équivaut à une relative politique dite d’austérité.

En termes simples, la conjonction des souhaits de croissance et des contraintes d’austérité apparaît comme contradictoire, elle équivaut à vouloir appuyer sur le frein et sur l’accélérateur du moteur économique en même temps.

Bien entendu, comme toutes les contradictions, celle-ci se dépasse dans un sens favorable au progrès:

–              on peut imaginer de réorienter la production vers la demande étrangère pour suppléer la modération de la demande domestique.

–              on peut surtout imaginer de réorienter les ressources vers l’investissement porteur d’avenir.

Bref, on peut substituer les demandes d’investissement et d’exportation à la consommation domestique publique et privée.

Compte tenu du diagnostic d’insuffisance de compétitivité, il est nécessaire d’opérer un virage économique et social significatif, il faut stabiliser les coûts de production, modérer la consommation, réduire les dépenses non productives, augmenter la part de l’investissement productif de biens et services exportables.

Bref, il faut changer en quelque sorte de modèle de développement français. Abandonner le modèle de développement fondé sur la distribution  de pouvoir d’achat que l’on n’a pas, arrêter de détourner les ressources de l’épargne et  de l’investissement vers la consommation par la redistribution tous azimuts, et bien sûr, créer les conditions favorables à l’investissement, l’innovation, l’emploi dynamique des ressources. En un mot comme en cent, si on veut tout cela, il faut en accepter le logique, la cohérence, et faire en sorte que les incitations, les préférences économiques des agents acteurs de l’économie, aillent dans cette direction. Après tout, il n’est de richesse que d’hommes et malgré les robots et l’Etat, l’économie productive n’est faite que par les hommes. Ce sont eux qui travaillent, épargnent, investissent, innovent.

Notre analyse serrée, quotidienne, des actions du gouvernement, de ses déclarations, nous dit que la cohérence a encore beaucoup de progrès à faire.

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D’abord, peut-être gagnerait-on à réfléchir et à expliciter, pour soi, à usage gouvernemental, la chaîne des liens qui conduit à la croissance car, sans expliciter ces liens de causalité, on risque de tomber dans le piège de croire au miracle. Si un seul chaînon manque, il faut compenser son absence par l’incantation ce qui n’est pas très productif.

Ensuite, il faudrait avoir le courage de l’expliquer, sinon au peuple, du moins aux corps intermédiaires, ne serait-ce que pour être compris et ne pas être critiqué à mauvais escient par ceux qui seront déçus par le choix de ce nouveau modèle de développement et d’être au contraire approuvé par ceux qui le soutiennent. Il faut expliciter, non seulement l’objectif du virage, mais le choix du chemin, du parcours.

Enfin, il faut en voir les implications sociales et politiques. Elles sont incontournables, car l’économie produit la société tout en étant produite par elle. Un modèle de développement, c’est un ordre social. Surtout quand il passe par une réallocation des ressources, d’une part, et des incitations,  d’autre part. Le type de société n’est pas indifférent: on ne peut donner la priorité à l’investissement, la compétitivité, l’excellence en un mot et continuer de se faire l’apôtre d’une société à plat, non hiérarchisée, égalitaire.

Il faut choisir et accepter l’ordre social qui va avec chaque modèle. Les Chinois ont, par exemple réussi à mettre en place les conditions d’une croissance forte parce qu’ils ont accepté, en même temps, la production d’une société très inégalitaire. Un modèle de développement produit un ordre social et des Valeurs. Pire, c’est une révolution culturelle qu’il faut envisager. Qui ne voit que si les théories socialistes et keynésiennes étaient vraies, il suffirait, pour augmenter notre prospérité, de travailler de plus en plus lentement et à la limite de ne plus travailler du tout. Il faut oser le dire, il faut mettre au rencart les vieilles lunes. Toutes ces théories oublient, c’est à dire occultent volontairement, le fait central: le détour de l’investissement est le socle du progrès économique.

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Dans le processus d’investissement, l’épargne est cruciale. Il faut retarder une fraction de la consommation pour pouvoir investir, c’est incontournable. Ce n’est pas une loi économique, c’est une loi de la vie. Pour passer de l’économie de cueillette ou de chasse, il faut d’abord prendre le temps, faire l’effort de travailler à fabriquer des outils et des armes. Donc différer la consommation. Et la complexification apparente de nos systèmes n’invalide pas cette nécessité.

Le report de la consommation est au cœur même du processus de croissance, c’est lui qui permet la constitution du stock de capital, matériel et non matériel, physique et intellectuel, etc. La constitution d’un stock ou l’augmentation d’un stock de capital physique, intellectuel, commercial, d’un capital de savoir-faire, tout cela est long, complexe. Il faut ce que nous appelons « un détour » avant de prétendre à la production, à la croissance et la compétitivité.

Au cours de ce détour, l’épargne s’accumule. L’autre nom de cette accumulation, c’est Le Capital.

Nous avons mis des lettres capitales pour bien marquer le changement de statut qui se produit au passage. L’épargne, d’accord, c’est bien, mais Le Capital, c’est mal. L’épargne, dans nos systèmes, subit une transformation magique, une véritable transmutation, comme en alchimie, dès lors qu’elle franchit le seuil de la politique, elle devient autre chose, ou plutôt deux autres choses:

–               petite, c’est une vache à lait qu’il faut spolier et exploiter.

–               importante, c’est un monstre qu’il faut combattre et affamer.

Un  système qui marche, c’est pourtant un système où l’épargne joue son rôle de financement des investissements, c’est un système où, si on a un objectif de croissance et de prospérité, on reconnait qu’elle doit être rémunérée et encouragée. Ce n’est peut-être ni populaire, ni politiquement correct, mais l’épargne, pour réaliser sa fonction économique, a besoin de pouvoir prélever sa rémunération en échange de sa constitution, puis de son affectation plus ou moins utile socialement.

La transmutation sociale et politique qui transforme l’épargne souhaitable en ennemi ou vache à lait est lourde de conséquence. Décourager l’accumulation domestique tout en maintenant un objectif de croissance est contradictoire, sauf à accepter deux autres modes de financement des investissements:

–              le financement par le système bancaire et donc le renforcement d’un système ploutocratique fragile.

–              le financement par le capital étranger, les pays arabes, les Japonais, le grand capital anglo-saxon, celui que, dans les temps troublés, on appelle sulfureusement le capital apatride.

Nous soutenons que le choix d’un redressement de la France passe par la cohérence des moyens mis en œuvre et que, pour l’instant, cette cohérence fait défaut car elle manque d’un élément essentiel, une reconnaissance du rôle central de l’épargne et du capital…en particulier, dans le processus de croissance….

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 BRUNO BERTEZ Le Mardi 9 Septembre 2014

illustrations et mise en page by THE WOLF

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12 réponses »

  1. La croissance de quoi? Croissance exponentielle indéfiniment et partout est impossible. Quel moteur de croissance aujourd’hui? On a eu le chemin de fer, l’acier et les industries lourdes, les industries chimiques, l’électricité, les appareils élctroménagers, la radio puis la télé, la voiture, les ordinateurs, les PC, les tablettes, les téléphones portables et les smartphones…. alors, épargner et investir pour continuer avec quoi? L’histoire économique c’est une croissance faible inférieure ou proche de 1-2% la majeure partie du temps avec des périodes de croissance exceptionnelles en quelques temps et parties du monde: la première mondialisation 1860-1914 avec la colonisation et le libre échange imposé par la canonnière; la croissance exceptionnelle de l’Amérique du Sud à la fin du 19è, celle du Japon mais en croissance zéro depuis 1990, aujourd’hui celle de la Chine mais qui cessera aussi. Croissance de l’exportation c’est travailler pour ceux qui se développent à leur tour. Croissance de la consommation c’est donner plus à ceux qui ont le moins c’est à dire réduire les inégalités. On commence à lire de plus en plus de choses sur la déflation, la stagnation séculaire. C’est la débandade intellectuelle à droite comme à gauche sur le sujet.

    http://www.xerficanal-economie.com/emission/Alexandre-Mirlicourtois-Le-pouvoir-d-achat-de-mal-en-pis_1809.html

    http://www.xerficanal-economie.com/emission/Olivier-Passet-Faut-il-s-adapter-a-la-croissance-zero-_1802.html

    http://www.lecontrarien.com/2014/09/08

    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/09/05/nous-ne-vivons-plus-dans-un-systeme-capitaliste-nous-vivons-dans-un-systeme-deviant-s-wapler/

    http://www.voxeu.org/article/secular-stagnation-facts-causes-and-cures-new-vox-ebook

    http://en.wikipedia.org/wiki/Economic_stagnation

    http://www.voxeu.org/article/secular-stagnation-facts-causes-and-cures-new-vox-ebook

  2. Le scandale du jour :

    (en ce moment, c’est un scandale par jour. Avec les socialistes, on ne s’ennuie pas.)

    Mardi 9 septembre 2014 :

    Thomas Thévenoud, « phobique administratif », n’avait pas payé son loyer pendant trois ans.

    Les révélations s’enchaînent autour de Thomas Thévenoud. Non seulement l’éphémère secrétaire d’Etat au commerce extérieur a quitté le gouvernement en raison d’irrégularités fiscales, mais, dans son édition à paraître mercredi 10 septembre, Le Canard enchaîné affirme que le député de Saône-et-Loire n’a pas payé pendant trois ans le loyer de son appartement du 5e arrondissement parisien.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/09/09/thevenoud-phobique-administratif-n-avait-pas-paye-son-loyer-pendant-trois-ans_4484724_823448.html

    • Nous sommes au paroxysme de l’indécence politique.
      Un type qui vit et bouffe dans la gamelle publique depuis sont diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris.
      En fait, je m’avance certainement dans ma conclusion, mais ce « phobique administratif », fait parti du règlement de compte d’un PS en totale contradiction idéologique de ce qu’il prétend être, car Thévenoud est un proche de Montebourg.
      De plus Il est aussi l’auteur en juin 2013 d’un amendement (contre l’avis du gouvernement), interdisant aux membres du Conseil constitutionnel d’exercer une autre activité rémunérée
      Sur Wikipédia.
      Selon Jean-Marc Morandini, qui publie sa Déclaration d’intérêts et d’activités au titre d’un mandat parlementaire du 17 juin 2012, il a aussi oublié de mentionner l’existence de sa société unipersonnelle dont l’objet est « activité de soutien aux autres entreprises », mais qui ne déclare pas ses activités.
      Il déclare comme profession être cadre territorial, ainsi que « chargé de formation à la direction générale d’EdF-ERDF », directeur de cabinet de la communauté urbaine Le Creusot-Montceau, en plus de ses mandats électifs de vice-président du conseil général de Saône-et-Loire, et de vice-président de la communauté Le Creusot-Montceau.
      Le malfaiteur est au prise avec les malfrats politiques qui nous gouvernent.
      Ce qui malgré tout ne l’empêche pas de conserver son mandat parlementaire. Chose que je trouve scandaleuse.
      Enfin, pour un type chargé de mission d’information sur la fraude fiscale, ça fait mauvais genre.
      Décidément entre Cahuzac et lui, additionné à toutes les autres péripéties gouvernementales et sans oublier l’affaire étouffée du fils Fabius, qu’elle crédibilité et poids politique peut avoir la France dans ce monde

      En aparté.
      A considérer que sa phobie administrative soit reconnue, puisqu’il peut siéger dans un parlement élu par le suffrage populaire, cela pourrait vouloir dire que c’est une maladie « reconnue » par l’état.
      Dans ce cas, je vais devenir « phobique fiscal », ne plus payer mes impôts et nous verrons si je profite du même traitement de faveur.

    • Bonjour, dans le Canard, ils donnent la raison de cette « phobie » (tout comme d’autres qui ne sont pas bons avec les chiffres, la paperasse, ont du mal à payer PV ou loyers etc… tous bords confondus) c’est que les parlementaires sont intouchables au porte-monnaie. Séparation des pouvoirs (SIC). Bref un gars qui fait de la politique sa vie professionnelle n’a effectivement aucun intérêt à payer ce qu’il doit. Et ce n’est pas le fisc qui le dénoncera puisqu’à un parlementaire, on assigne un agent nominatif (pour éviter les fuites bien sûr!!) des impôts. Ah, c’est sûr que c’est autre chose que le secret de l’instruction, le secret fiscal.
      B.

  3. Le rapport à la « Sainte Mère Croissance » tant évoqué par le monde politique est un argument qui alimente le conscient collectif pour le conduire à espérer une amélioration, une correction, etc .. sur tous les tableaux, économiques, sociaux, emplois, enseignements et tutti i quanti …. mais les politiques le savent, ils ne sont pas maitre de la situation et ne l’ont en fait jamais été puisqu’ils n’ont fait que répondre aux exigences des financiers.

    Mère « Croissance » n’est pas tombée malade du jour au lendemain ?

    De mon ressenti, elle s’est engoncée lentement dans la perte de l’industrialisation soumise à la délocalisation massive pour accroitre les profits, appeler de manière générique et « kleptocratique » « Mondialisation », bouleversant l’équilibre entre recette et dépense de l’état.

    De fait la source de production industrielle qui alimentait les caisses de l’état en recettes diverses, taxes, impôts, sur les entreprises mais aussi sur les travailleurs favorisant la consommation intra nationale, sans négliger les revenus des exportations , s’est déséquilibrée.
    L’effet est logique, si la rénovation massive industrielle par l’investissement du capital acquis par la production ne s’est pas faite en France, mais ailleurs dans l’Emergent, là où le cout de la main d’oeuvre permet de combler rapidement l’investissement et d’accroitre par X le profit, les recettes se détériorent et la balance s’inverse.

    Dès lors que peut faire l’état mis à part pallier à ce déséquilibre par des artifices.
    On peut constater que l’interventionnisme étatique, comme équation et solution s’avère en fait aujourd’hui être un leurre.
    Que l »état est rattrapé, par ses nombreux mensonges et particulièrement ceux de l’Europe Miracle dans laquelle les peuples ont adhéré de gré ou de force.
    Que légiférer sur tout, le temps de travail par exemple était aussi une gabegie.

    Le maintien de l’activité ce fait essentiellement avec de l’argent public.

    Les services, les bâtiments publics, les réglementations diverses que s’impose l’état mais aussi au peuple, sont financés pour l’essentiel par de l’emprunt, faute de revenus suffisants issus du capital productif privé.

    Ces emprunts ne font qu’accroitre de la dette et donc creuser le déséquilibre de l’économie réelle,

    Les augmentations de taxes, d’impots, de prélèvement, etc.. sont le syndrome du malade en phase terminale et profite à la prédation géopolitique dont une nation est friande pour sauver la sienne,
    Parler et fixer des objectifs d’économies publiques sont les ultimes mensonges et ont pour effets que de ralentir la consommation.

    Quant à l’épargne des gens, j’espère me tromper, mais je pense qu’elle ne peut rien sauver, tout simplement parce qu’elle a déjà été bouffée, intoxiquée par le paradigme de la financiarisation et bien entendu, en premier lieu, la disparition du capital….
    Si demain tous les gens réclamés leur du de leur épargne, je vois mal les banques honorer la totalité des demandes.

  4. Tiens, ça faisait longtemps qu’un secrétaire d’Etat n’avait pas été mouillé dans un scandale.

    Alors voici le scandale du jour :

    Mercredi 10 septembre 2014 :

    Le secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire est soupçonné d’avoir favorisé les sociétés de proches parents, dont son frère, dans l’obtention de contrats en Midi-Pyrénées.

    C’est la société AWF, qui s’occupe de l’éclairage et de la sonorisation de cérémonies ou de colloques, et qui est notamment gérée, à en croire Le Canard Enchaîné, par le frère, la belle-soeur, le neveu et le cousin de Kader Arif, qui est ici visée. Au total, il s’agirait de 2 millions d’euros (1.730.000 € selon Le Canard Enchaîné) de contrats que la société AWF aurait engrangé de la Région depuis 2008.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/09/10/01016-20140910ARTFIG00400-kader-arif-ouverture-d-une-enquete-preliminaire-sur-l-attribution-de-marches-a-des-proches.php

  5. la croassance , c’est pas pour nous qu’il la désire si fortement , c’est pour eux ; les politiques palpent leurs revenus grace à notre travail et à notre consommation , via les nombreuses taxes qui nous sont infligées ; pas de travail , pas de croissance , et vice versa ; si les deux se cassent la gueule , y a plus de pognon pour engraisser tout ces bons à rien ; et je vous avouerai que bien qu’étant consciente du chaos que cela entrainerait , j’aimerai voir , une fois dans ma vie , ces gens là à genoux ;

  6. L’un des procédés utilisés par le Système est la déplacement, le glissement de l’indignation vers des réceptacles qui sont sans danger pour lui.

    Le fait de focaliser l’attention sur des aspects personnels, fussent ils abjects, est un de ces moyens.

    Ce n’est pas excuser les dérives personnelles, que de dire, comme je le fais que l’essentiel n’est pas là et que se concentrer dessus est contreproductif.

    Ces gens se servent de vous comme marche- pieds pour monter dans l’échelle sociale, ils vous piétinent pour s’élever, s’enrichir, se payer les femmes -et maintenant les hommes- et se partager le butin. Le jeu d’ombres de la politique tel que vous le présentent les médias MSM est destiné à cela, vous divertir.

    Bien sur que les faiblesses, les passions personnelles, le vice, tout cela traverse le monde de la politique comme le monde en général, mais là n’est pas l’essentiel. Ce sont des malfaisants , mais une fois qu’on l’a dit, il faut passer à autre chose.

    Il faut revenir à l’essentiel, les critiques fondamentales, les débats, les idées, les démystifications des stratégies et ici en particulier la stratégie des « tous pourris ». Elle consiste à vouloir durer sinon rester en place, par le bas, par défaut_ à faire monter l’écoeurement du peuple afin favoriser la montée de Marine . Témoin, on balance un sondage qui lui fait la part belle, comme par hasard juste après!

    Tout ce qu’ils veulent , c’est salir, détourner, dégouter de la politique, mentir pour escamoter la démocratie et diriger vers l’impasse un tiers des électeurs afin que L’UMPS passe les doigts dans le nez, et confisque la légitimité populaire. Voilà ce qu’ils veulent. Ils veulent la fausse légitimité d’un vote par défaut qu’ils construisent eux -mêmes.

    Bien sur qu’il faut tenir compte des Thevenoud, des Trierveiler, de toute cette clique, mais il faut les remettre à leur place, qui est celle de tout petits strapontins de l’histoire.

    Les vrais débats sont ici: quelle politique étrangère, quelle Europe, quelle politique conjoncturelle, quel modèle de redressement , quelles réformes politiques ou électorales etc etc

    De grâce ne serrez pas vous même la corde qu’ils vous passent au cou!

  7. (Boursier.com) — La BCE ne peut à elle seule relancer la croissance en Europe. Tel est le message martelé hier soir par Mario Draghi, le président de la banque centrale européenne, qui a exhorté les gouvernements à ériger en priorité la relance de l’investissement, tant public que privé.
    « Nous sommes face à une configuration – croissance faible, inflation faible, dette et chômage élevés – qui ne peut être résolue que par une action concertée sur la demande et sur l’offre », a-t-il affirmé lors d’un forum financier à Milan. Il a ainsi renvoyé dos à dos les partisans de la rigueur à tout prix (l’Allemagne et ses alliés) et les tenants de la relance (France, Italie..)
    La BCE, qui a encore réduit ses taux d’intérêt jeudi dernier et lancé un programme de rachat d’actifs privés, ne peut agir seule pour stimuler la croissance, a insisté le dirigeant, en précisant que « cela nécessite que tous les acteurs, au niveau national et européen, jouent leur rôle ».
    Une « mise en oeuvre cohérente et crédible »
    Concernant la maîtrise des déficits publics, Mario Draghi a appelé les Etats membres au respect des règles budgétaires européennes, au moment où la France a une nouvelle fois dérapé, repoussant à 2017 l’objectif de retour du déficit à 3% du PIB. Pour autant, le banquier central a plaidé pour une « mise en oeuvre cohérente et crédible » du Pacte de stabilité et de croissance de l’UE.
    Pour « Super Mario », la priorité actuelle est donc à la stimulation de l’investissement, dont le moteur reste au ralenti en Europe, six ans après le début de la crise économique mondiale en 2008. Au lendemain de la formation de la nouvelle Commission européenne présidée par Jean-Claude Juncker, M. Draghi a aussi estimé qu’il serait utile d’avoir une discussion sur la politique budgétaire globale de la zone euro sur la relance des investissements.
    300 MdsE d’investissements publics annoncés par Bruxelles
    « Mon principal message aujourd’hui est que la zone euro ne verra l’investissement repartir que si les politiques structurelle, budgétaire et monétaire avancent main dans la main », a-t-il dit. Il s’est félicité du projet de 300 milliards d’euros d’investissements publics dans l’UE annoncé par Jean-Claude Juncker. Ce sujet sera aussi au menu d’une réunion des ministres des Finances européens qui se tient à Milan aujourd’hui et demain.
    M. Draghi a également appelé à la stimulation des investissements privés, conseillant aux gouvernements d’améliorer leur environnement réglementaire afin de ne pas « saper le moral des entrepreneurs. » Il a salué les réformes favorables aux entreprises réalisées par l’Espagne, dont l’économie montre des signes encourageants de rebond.
    Il est urgent, a poursuivi M. Draghi, de développer des sources de financement non bancaires pour les entreprises, via des « appels aux marchés d’actions et obligataires, la sécurisation, les prêts de compagnies d’assurance ou de sociétés de gestion, le capital-risque et le financement participatif ».

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    Draghi (BCE): c’est aux politiques de faire repartir l’investissement, y compris public
    LE 11/09 À 21:32 AFP
    Après une série de mesures prises par la Banque centrale européenne (BCE), la balle est dans le camp des politiques pour faire repartir l’investissement, y compris l’investissement public, en zone euro, a déclaré le président de l’institution Mario Draghi jeudi.
    « Nous sommes face à une configuration – croissance faible, inflation faible, dette et chômage élevés – qui ne peut être résolue que par une action concertée sur la demande et sur l’offre », a expliqué M. Draghi dans un discours à un forum financier à Milan, diffusé en avance par la BCE. « Cela nécessite que tous les acteurs, au niveau national et européen, jouent leur rôle », a-t-il ajouté.
    En particulier, « il pourrait être utile d’avoir une discussion sur la ligne budgétaire globale de la zone euro, avec pour objectif d’augmenter l’investissement public là où il existe des marges budgétaires pour le faire », a exhorté l’Italien. A cet égard, les institutions européennes ont « un rôle complémentaire à jouer pour soutenir la reprise de l’investissement privé ».
    Faire repartir l’investissement en Europe en général et en zone euro en particulier est vu comme crucial pour faire sortir la région de l’ornière économique. Le sujet est une priorité de la nouvelle Commission européenne et sera abordé lors d’une réunion des ministres des Finances européens à Milan vendredi et samedi.
    Le fait que M. Draghi appelle de ses voeux un regain d’investissements publics ne devrait pas être du goût de l’Allemagne, qui veut se concentrer sur les moyens de stimuler l’investissement privé.
    La BCE elle-même a annoncé une série de mesures de politique monétaire pour apporter sa pierre à l’édifice: le loyer de l’argent est au plus bas en zone euro (0,05%), les banques vont êtres abreuvées de liquidités et l’institution va racheter des produits financiers dans une tentative de fluidifier le marché du crédit.
    Mais « aucune impulsion de politique monétaire, ni même aucune impulsion budgétaire ne peut être couronnée de succès si elle n’est pas accompagnée par les bonnes politiques structurelles, des mesures qui stimulent la croissance et insufflent la confiance », a martelé M. Draghi.
    Ces réformes doivent se faire dans le respect des règles budgétaires européennes, a rappelé le banquier central, comme il ne manque pas une occasion de le faire.

  8. Vendredi 12 septembre 2014 :

    Nouveau record pour la dette publique de l’Espagne et pour la dette publique de l’Italie.

    Dette record en Espagne

    Le spectre de la dette publique continue d’hanter les pays de la zone euro. La Banque d’Espagne a annoncé ce vendredi que la dette publique espagnole avait dépassé les 1.000 milliards d’euros, soit 98,9% du PIB.  Ainsi, la quatrième économie de la zone euro établit un nouveau record, en hausse de 2% entre mars et juin 2014, d’après le quotidien espagnol El País. L’institut monétaire indique que le montant d’environ 1.013 milliards d’euros, a été relevé de 6 milliards d’euros par rapport à ce qui était prévu initialement. La Banque d’Espagne explique cette augmentation par l’adoption, au 1er septembre 2014, de nouvelles normes comptables, ordonnées par Eurostat.

    Dette record en Italie

    Un autre voisin de la France montre des signes d’inquiétude sur sa dette publique, c’est l’Italie. D’après la Banque d’Italie, la dette publique se rapprochait désormais des 2.170 milliards d’euros au 31 juillet 2014, soit une progression de 3,8% depuis le mois de janvier. Il s’agit d’un nouveau record pour la troisième économie de la zone euro, qui avait atteint un ratio dette publique/PIB de 135% en mai dernier.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140912trib000848653/1000-milliards-d-euros-nouveau-record-pour-la-dette-publique-espagnole.html

  9. Bien sur que les faiblesses, les passions personnelles, le vice, tout cela traverse le monde de la politique comme le monde en général, mais là n’est pas l’essentiel. Ce sont des malfaisants , mais une fois qu’on l’a dit, il faut passer à autre chose.

    on pourrais essayer d’en tuer un ou deux comme çà juste pour voir ce qui se passerais .
    mais non,on est trop lâche, au lieu de cela on préfère se plaindre et se lamenter

    • Puisque la VI e République est à la mode, je préconise que la Constituante introduise la possibilité automatique de juger les gouvernants pour toutes leurs erreurs, fautes, mensonges, tromperies, promesses non tenues etc.

      Une nouvelle instance souveraine doit être crée à côté de l’Assemblée et du Sénat, elle aura pour mission de délivrer ou refuser le quitus à tout élu à la fin de son mandat. En cas de non-quitus, une gamme de peines allant d’amendes à la prison et à diverses déchéances pourra être prononcée.

      La nouvelle Assemblée de quitus ne comprendra que des citoyens élus directement et non sur listes truquées.

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