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Cela se passe ainsi à Calais ! (Vidéo)

Calais au bord de l’explosion

Dépassés par les événements, les 180 CRS, déjà dépêchés en renfort dans le Calaisis ces dernières semaines, ont dû appeler à l’aide les forces de la Police aux frontières, du commissariat de Calais mais aussi de Boulogne-sur-Mer, soit entre «60 et 70 hommes» supplémentaires, témoignait mardi un policier. L’utilisation de gaz lacrymogènes a été nécessaire pour disperser ces réfugiés venus d’Afrique de l’Est mais aussi de Syrie, d’Afghanistan ou encore d’Irak. Les forces de sécurité n’y avaient eu recours qu’une seule fois jusque-là, en septembre, lors d’une intrusion dans le port où les migrants avaient tenté d’arracher les hautes clôtures barbelées.Lundi après-midi, la grande majorité de migrants «a été repoussée» vers le camp «Tioxide», nouvelle «jungle» de plus de 500 personnes réinstallée, depuis les démantèlements successifs de mai et juillet derniers, sur un site industriel toujours en activité, près de la rocade. «Pas mal ont cependant réussi à rester dans les camions et certains sont passés outre-Manche malgré les contrôles, comme d’habitude», déplore un officier de police.Mais plus tard dans la soirée, alors que la situation était revenue sous contrôle, la zone d’accès au port s’est de nouveau enflammée. Vers 22 heures, un affrontement entre le camp des Érythréens et le camp des Éthiopiens à cause d’«un différend pour vol», explique une source policière, a donné lieu à «une bataille rangée de jets de pierre et coups de bâton», occasionnant «un chaos» digne «d’une scène de guérilla», raconte un témoin. Bis repetita: gaz lacrymogènes, appel au renfort des CRS. La bagarre a fait une dizaine de victimes parmi les migrants, aucune parmi les policiers. Les blessés ont été conduits à l’hôpital de Calais. Rebelote à 23 heures, au même endroit. Cette fois, les projectiles visent les policiers. Un homme est interpellé, armé d’un bâton avec une pointe acérée. Poursuivi pour «violence en réunion avec arme par destination», il est relâché au petit matin pour une «carence d’interprétation», faute de traducteur français… Une autre rixe éclate à 2 heures du matin, près d’une station service, sans doute nourrie «par l’interpellation de l’un des leurs», avance un fonctionnaire de la préfecture du Pas-de-Calais.

Mais les tensions ne s’arrêtent pas là. Mardi au petit matin, vers 4 ou 5 heures, sur l’autoroute A 16, près de Calais, une jeune migrante est tuée, accidentellement. Selon les habitudes des clandestins, qui se déplacent par grappes et traversent nuit et jour les voies de circulation très fréquentées, l’adolescente de 16 ans, marchait aux côtés de plusieurs compagnons d’infortune quand elle a traversé l’autoroute, au niveau de Marck, dans l’agglomération de Calais. Un véhicule l’a percutée de plein fouet. L’automobiliste, indemne, tente aussitôt de se garer pour aller lui porter secours. Mais, contre toute attente, il y «renonce», explique un policier, car le groupe de migrants a «fondu sur sa voiture» et il «s’est réfugié au commissariat».

Les tensions ont continué à monter mardi dans la journée. Vers 15 heures, une autre «bagarre entre ethnies» près des campements de migrants est signalée par une source policière. 150 à 200 clandestins se sont à nouveau affrontés à coups de pierres et de bâtons et ont été séparés par les CRS. Bilan de cette rixe: 10 blessés.

Face à ces derniers événements qui entraînent encore un peu plus profondément riverains et forces de l’ordre dans «l’enfer de la pression migratoire», s’alarme Henri, un habitant, les autorités n’ont pas fait de déclaration. Silence radio du côté du ministère de l’Intérieur, pas de mesure prévue par la préfecture du Pas-de-Calais qui juge être «déjà dans un dispositif particulier» depuis des semaines.

Source : Le Figaro 21/10/14

http://civilwarineurope.com/2014/10/21/calais-au-bord-de-lexplosion/

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Clandestins : nouvelle journée d’affrontements à Calais, des renforts policiers annoncés

De telles scènes de violence se répètent depuis trois jours à Calais. Mercredi, des centaines de migrants ont de nouveau tenté de prendre d’assaut des poids lourds à destination du Royaume-Uni. De violents affrontements les ont ensuite opposés aux forces de l’ordre. Une quarantaine de CRS se sont ainsi efforcés d’empêcher les migrants, en majorité des Éthiopiens et des Érythréens, de monter à bord des camions. «J’ai vu les CRS ouvrir un camion et une dizaine de migrants en descendre, rapporte un témoin de la scène, cité par La Voix du Nord . Le chauffeur routier, ulcéré, frappait les migrants un par un.»L’incident s’est déroulé en milieu d’après-midi sur la rocade Est très fréquentée par les poids-lourds, car elle dessert directement le terminal de ferry. Les migrants tentent de monter dans les remorques ou de s’installer entre les essieux des camions, quand ceux-ci ralentissent puis s’arrêtent dans l’attente des contrôles scanner. Cette portion de route constitue une véritable opportunité pour les migrants notamment en milieu de semaine, en raison d’un trafic transmanche plus important (…)Source : Le Figaro 23/10/14

http://civilwarineurope.com/2014/10/23/clandestins-nouvelle-journee-daffrontements-a-calais-des-renforts-policiers-annonces/

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