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Les Clefs Pour Comprendre du Jeudi 19 Février 2015: La fabrication des serfs Par Bruno Bertez

Les Clefs Pour Comprendre du Jeudi 19 Février 2015: La fabrication des serfs Par Bruno Bertez

Il y a un lien démontré par tous les auteurs, philosophes, sociologues et économistes,  entre les libertés économiques et la, ou les, libertés individuelles.

La multiplication des interventions de l’Etat, de son Administration et de ses fonctionnaires a pour objectif et pour effet de vous obliger à faire ce que vous ne feriez pas spontanément. En fait, ils vous tordent le bras en continu. A la fin, être tordu devient une seconde nature.

Nos sociétés évoluent de façon perverse. Elles empilent règlements, lois, obligations, à un point tel que, même les plus vertueux sont incapables de vivre sans multiplier, à leur insu, les infractions, les fautes, les entorses. Toute personne qui gère ou a géré une entreprise en a fait l’expérience, il est devenu impossible d’être dans les clous.

Les pouvoirs, au fond, s’en fichent et je dirais même qu’ils le savent et que c’est pour cela qu’ils font semblant, de temps à autre, de « libéraliser », de promettre de réviser le carcan administratif, de simplifier, etc. Bien entendu, toute simplification et toute libéralisation n’a pour effet que d’empiler une nouvelle couche de complexité et de coûts.

Mais c’est l’objectif inconscient, non pensé, du système. Son objectif n’est pas de faire respecter les règles de la vie en société, de la vie économique, non, son objectif est de faire de vous des sujets obéissants. Voilà le grand mot. Il faut fabriquer des sujets, des serfs, des gens qui intériorisent le fait que, quoi qu’ils fassent, ils sont en faute. On construit une nouvelle humanité qui, peu à peu, s’habitue à ne plus réaliser ses libres choix, s’habitue à être épiée, surveillée, et comme le dit Orwell s’habitue à être vue quoi qu’elle fasse, au point que cela devient une seconde nature, craintive et que cela se substitue à l’instinct. L’homme nouveau se fabrique sous vos yeux, sous leurs caméras, sous leurs écoutes, sous le joug de leurs tonnes de lois et règlements.

C’est en quelque sorte, la fabrication des Marines américains transposée à la société civile. Pour fabriquer un Marine, il faut briser l’homme, l’être humain qui est en lui: qu’il ne soit plus que « Yes Sir ». Nous ne sommes même plus dans des techniques, des conditionnements, nous sommes dans l’intrusion, la prise de possession de l’individu.

Ne vous y trompez pas. Quand vous dites, mais moi je m’en fiche, je fais ce que je veux, c’est faux. Vous ne faites pas que vous voulez car, au fond de vous, vous savez que vous êtes en faute. Même ceux qui ne culpabilisent pas sont affectés parce que ces règles, nous ne pouvons les ignorer, elles finissent par nous être constitutives. Celui qui dit, moi je m’en fiche, n’est pas un être libre, cela devient, cela fait de lui, un être qui transgresse. Il perd cette sorte de légèreté de l’âme que donne la liberté.

DSK, malgré son amoralité ou immoralité, sait qu’il ne fait pas bien, il sait qu’il transgresse en ne respectant pas ses esclaves-partenaires sexuelles.

Dans un système de liberté fondé sur la confrontation des prix, des offres des demandes, qui expriment les préférences des individus, il n’y a nul besoin de multiplier les directives, les lois, les plans, les contrôles et les punitions. Dans un système libéral, cela fonctionne sur l’adhésion alors que, dans les systèmes étatiques, cela fonctionne sur la coercition/contrôle/sanction.

Il est évident que l’adhésion des citoyens est une condition du fonctionnement du système. Et la multiplication des déviances, des gens qui n’intériorisent pas les règles de la vie en société, des marginaux de toutes sortes, qu’ils soient nationaux ou importés, est un facteur de dislocation de la société. Un facteur de dislocation de la société qui donne prétexte aux dominants pour vous dominer encore plus, vous!

Même si vous ne buvez pas, vous êtes soumis aux contrôles d’alcoolémie, même si essayez de ne pas tricher le fisc, vous être contrôlé, même si vous respectez les autres et l’humanité qui est en chacun de nous, vous êtes abreuvés des insanités de Valls et de Cazeneuve qui s’adressent à vous comme si vous étiez anti-arabes ou antisémites… même si… On peut énumérer ici tous les actes de votre vie.

Il y a un lien entre, d’une part, l’adhésion des citoyens aux règles sociales et, de l’autre, la capacité de la société à intégrer les déviants, les marginaux, les importés. Plus une société perd de sa capacité à intégrer et plus il faut faire de lois, de règlements, plus il faut imposer, contrôler et punir.

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en multipliant les lois, les règlements, les contrôles, les sanctions, ils font de vous, d’un coup de crayon, d’un vote scélérat, ils font de vous des déviants. Des dissidents ou des serfs.

Et s’il n’y en a pas assez, ils en importent, car c’est l’une des fonctions du Grand Remplacement. Importer des gens qui sont difficiles à intégrer et ainsi avoir la justification de nouvelles mesures. Le Grand remplacement est un moyen de justifier de nouvelles lois, de nouveaux règlements, d’imposer de nouvelles façons de penser, bref, c’est une arme à leur disposition dans la grande panoplie de la mise en servitude des peuples. Ils accueillent, ils fabriquent les in-intégrables.

C’est un processus, une technique, qui bientôt va leur donner le droit de supprimer la liberté de parole sur Internet. Haro sur les dissidents. Ils fabriquent tout cela, tout comme ils fabriquent les fraudeurs en haussant les impôts au-delà du raisonnable.

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 19 Février 2015 

illustrations et mise en page by THE WOLF

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25 réponses »

  1. Excellent comme d’habitude.

    La France Big Brother de Laurent Obertone vaut le coup d’être lu.

  2. Je crois que vous trahissez ici une vision « archaïque » de la servitude comme DOMINATION.
    C’est la vision de Rousseau qu’il faut approfondir quand il disait qu’il n’y avait moyen plus sûr d’affermir les chaînes que de les couvrir de fleurs. Pas pour les masquer, mais pour mieux lier en attachant le serf à ses chaînes, en les lui faisant aimer.
    La servitude moderne est une servitude « dorée’. Une servitude où, comme je l’explique dans mon dernier numéro des lettres fantasques : « Images et Despotisme », il n’y a plus besoin de couper la voix des dissidents. Pourquoi ? parce qu’on a fait en sorte de couper le langage à sa racine, on ne pense plus que par images. C’est dire qu’on ne pense plus. Comme il n’y a plus de pensée, on peut tout dire et son contraire. Cela n’a pas de sens. C’est pourquoi il n’y a plus de censure. Et nous sommes dans le règne de l’apensée éclatée.
    De même le despotisme moderne ne prône pas l’obéissance, mais règne par le « n’importe quoi ». Ce n’est pas : fais ceci, ne fais pas cela, c’est : fais ce qui te passe par la tête (ou l’endroit où tu as ta tête…). C’est bien plus valorisant pour le serf !
    Et ça, c’est beaucoup plus fort comme esclavage.
    Relisez bien les derniers chapitres de la deuxième partie de La Démocratie en Amérique. Tocqueville a pressenti cette évolution et l’a annoncé comme une dérive possible de la démocratie en Europe. Cette évolution s’est confirmée par la voie de la guerre totale et a mené, après un passage d’économie de guerre en temps de paix, à l’univers de la consommation, servitude « absolue » !

    • Si vous continuez de vous servir de nous pour « Draguer » vers vos publIcations, vous risquez la censure. Le parasitage trop visible nous agace.

      • Désolé. Ce n’est pas mon intention et je ne vois pas pourquoi vous le prenez ainsi. Il n’y a toutefois pas moyen d’engager un dialogue sans se faire connaître. Si évidemment mes conceptions ne vous « plaisent » pas, je ne vous importunerai pas plus longtemps. Je pense qu’il faut arriver à confronter les positions de gens qui se retrouvent sur certaines analyses non pour s’inter-encenser mais pour arriver à structurer une position

        • Vous ètes prévenu gentiment, ici on aime pas les trolls..Alors pas la peine d’en faire 3 tonnes et de crier à la censure généralisée… Quant à vos conceptions ici vous est permi de les exposer tant que vous restez correct…et poli…A bon entendeur salut….fin de polémique

  3. Du grand Bertez as usual, merci.

    Il est frappant de voir qu’aucun homme politique ne prend la peine, ne serait-ce qu’une fois, de faire remarquer que la majorité des français respectent les lois, qu’ils sont ouverts et se donnent la peine de rester de parfaits citoyens malgré la complexité de notre système, et malgré le grand remplacement. Tout cela pour quoi? Désintégrer de la société tous ceux qui n’avaient demandé qu’à y rester? Pour les pousser à la faute et les mettre dans le même sac que les dissidents volontaires et les in-intégrables importés?

    A vous lire on sent à quel point cette liberté réclamée de nos jours à cor et à cri n’a plus de liberté que le nom et qu’il ne nous reste guère de choix entre la soumission ou la transgression.

  4. Ainsi, le serf gaulois comme le serf « aryen » (sic) est CORVÉABLE À MERCI ?

    Ouais, Enfin HEUREUSEMENT toussa, toussa …. C’EST POUR NOTRE BIEN ?

    Mais oui ? ILS VEULENT NOTRE BIEN ?

    ET ILS L’ONT dites donc ?

    Étonnant non ?

  5. Lisez un article extraordinaire sur LE SAKER FRANCOPHONE
    le livre blanc Chine /Russie
    merci Larchmonter 445 pour ce livre blanc d’espoir et d’analyse
    A ne pas manquer même si c’est long a lire (j’adore lire)
    salutations Thailandaises

  6. et merci egalement a vous Monsieur Bertez, pour votre article excellent comme toujours,
    cette analyse me fait dire que je ne dois plus revenir en Occident,
    même si j’en ai parfois envie, car c’est, c’etait mon pays j’y ai grandi étudié, j’y ai découvert mes premiers émois, j’y ai joué, travaillé,
    mais tout cela a disparu,
    cela a été recouvert de tonnes de scories stériles etalé par des millions de fonctionnaires pour qui reflechir c’est commencer a désobéir et donc a risquer de perdre sa place en tant que pièce de « la matrice »,
    et tout cela nous a enterré vivant,
    je suis parti pour revivre, j’ai gagné TOUS mes procès contre l’administration, mais elle est un cancer qui nous ronge, nous fait vivre dans la peur pour mieux controler,
    alors pour eviter les métastases, je suis parti, et si tout n’est pas parfait, loin s’en faut, la pression est tellement plus faible que j’y revis.
    bien cordialement

  7. vous avez exprimé ce que nous ressentons tous, étant agriculteur nous sommes confrontés à une multitude de règles , règlements, contrôles, pénalités, dénonciation….. nous nous transformons en serre servile, obéissant, de peur de se faire remarquer ou tout simplement fiché par l’administration. une culpabilité qui nous fait oublier que nous nourrissons nos propres geôliers…

    mais comment inverser le processus qui est de plus en plus visible

    cela va très mal finir, pour la démocratie

    je ne compte plus maintenant, d’un réveil des Français, nous sommes devenus des pigeons-montons

    continuez pendant que vous en avez encore le temps…

  8. Plus on ouvre les yeux, plus on est écoeuré…. des monstres des monstres, voilà ce que nous sommes et devenons. Heureusement un brin de musique, un bout de ciel bleu, et l’espoir renaît. Naïf il est vrai.

  9. Vous appuyez là ou ça fait mal, Monsieur Bertez, comme vous le faites si bien et si souvent.

    Pourtant, c’est indéniable, nous sommes dans une accélération de l’histoire ou se dévoilent, jour après jour, les limites de nos constructions sociétales.

    Comment expliquer tant d’impuissances et de déconvenues venant aussi bien des pouvoirs politiques que des financiers ? Eux, qui possèdent une expérience millénaire sur la fin et les moyens.

    Ils sont en faillites et ne peuvent plus réparer leurs erreurs, voilà pourquoi nous devons supporter leurs infâmes échecs qu’ils sont incapables de reconnaître et qu’ils n’assumeront jamais.

    La tromperie règne à tous les niveaux. Les temps s’obscurcissent, devrons-nous encore reconstruire sur des ruines ?

    Il faudrait se réapproprier la constitution et ne jamais plus la confier à un politique.

    Nous sommes également en déficit de visions sociétal, philosophiques,…, et les sciences sont bassement utilisées, non plus pour un développement serein, mais comme outils de domination stérile.

    Un maître est toujours soumis a son esclave, sans ce dernier, il n’est plus maître !

    Alors, qui domine qui ?

    C’est la nature qui fait l’homme, pas l’inverse…

  10. Vendredi après-midi, sur le site du journal Der Spiegel, un article intitulé : « La BCE se préparerait à une sortie de la Grèce de la zone euro. »

  11. « Celui qui dit « moi je m’en fiche », n’est pas un être libre, cela devient, cela fait de lui, un être qui transgresse. Il perd cette sorte de légèreté de l’âme que donne la liberté. »

    J’ai passé la mi-quarantaine et, savez vous, je ne me souviens pas d’avoir vécu avec cette « légèreté de l’âme » dont vous parlez. Ce qui est votre référent est hors de mon vécu, n’ayant acquis une certaine liberté matérielle qu’au cours de la dernière décennie (avant c’était : tête dans le guidon et confusions/convulsions en tout genre pour la conquérir) .

    En parlant avec mon père, je devine, j’entrevois ce monde que vous décrivez. Il paraissait bien sympathique. Las, les fous ont pris le contrôle du monde, et les citoyens se sont subrepticement métamorphosés en clients. Tout me porte à croire qu’il va falloir que ça aille (beaucoup) plus mal avant de pouvoir aller mieux.

    Il y a 10 ans, je n’aurais jamais soupçonné le retour possible de ce fascisme rampant que l’on voit maintenant émerger de tous bords tous côtés. Et pourtant, et pourtant…

    • Ceux qui n’ont pas eu vingt ans en 1968 n’ont pas connu cette rafraîchissante liberté, lorsque
      les politiciens sont acculés à la défensive….
      Cette « belle époque » là, il est vrai, na pas duré longtemps.

  12. Je pense que là vous touchez à quelque chose de juste , mais qui pourrait étre plus profond que vous ne l’envisagez . Nous avons été bercé dés le plus jeune age dans l’idée d’un progrés continu , quoique bousculé par moment . Toutefois les Historiens parlent à propos de l’Europe de l’Est d’un deuxiéme servage , à savoir une régression sociale et économique de longue durée .
    Il se pourrait que ce soit ce qui nous arrive , alors qu’au contraire à l’Est on assiste à une émancipation . Celà a à mon avis à voir avec des questions géopolitiques majeures , analogues au renversement des poles en science naturelle .
    Il ne s’agirait pas d’une simple ‘crise’ conjoncturelle style 29 , ou autre , mais de quelque chose de plus fondamental et de plus vaste . Je préférerai que ce soit ‘conjoncture’l , mais je doute de plus en plus .

  13. « On construit une nouvelle humanité qui, peu à peu, s’habitue à ne plus réaliser ses libres choix, s’habitue à être épiée, surveillée, et comme le dit Orwell s’habitue à être vue quoi qu’elle fasse, au point que cela devient une seconde nature, craintive et que cela se substitue à l’instinct. L’homme nouveau se fabrique sous vos yeux, sous leurs caméras, sous leurs écoutes, sous le joug de leurs tonnes de lois et règlements. »

    Le technologisme actuel et celui qui vient cré les conditions de servitudes par le biais de la transparence. Les réseaux sociaux densifient les liens entre les gens en faisant voler en éclat l’opacité des frontieres. On nous trace et on se trace volontairement via le GPS, on s’affiche sur un « mur » on se sms à toute heure et tout s’expérimente dans l’instantanée.
    Le neuro marketing nous transforme en cobaye et nous jouons le jeu volontairement ou non, nous voilà soumis à un systeme auquel rien ne semble échapper, à la maniere d’un trou noir nous sommes happés dans le cyber espace.
    La liberté de choix se réduit à mesure que la technicité devient incontournable et que notre culure se faconne à travers elle.

    Rene GUENON disait que le monde moderne etait gouverné par « le regne de la quantité », c’est donc l’entropie de notre civilisation par laquelle, exemple sociétal parmi tant d’autres, s’ accompagne d’une explosion du nombre de lois qui font comme echo à la complexification grandissante des sciences et a travers elles, un flot en cataractes d’informations qui leur sont inherentes.

    Guenon explique cette sensation d’accéleration du mouvement, compris dans un cycle finissant (facon vagues de Kondratieff):
    « l’accroissement de la vitesse des événements, à mesure qu’on approche de la fin du
    cycle, peut être comparée à l’accélération qui existe dans le mouvement de chute des
    corps pesants ; la marche de l’humanité actuelle ressemble véritablement à celle d’un
    mobile lancé sur une pente et allant d’autant plus vite qu’il est plus près du bas ;
    même si certaines réactions en sens contraire, dans la mesure où elles sont possibles,
    rendent les choses un peu plus complexes, ce n’en est pas moins là une image très
    exacte du mouvement cyclique pris dans sa généralité. »

    L’HOMME NOUVEAU tant désiré est la conséquence logique de la folie des maitres et Guenon l’explicita parfaitement dans son oeuvre en 1945: « l’uniformité, pour
    être possible, supposerait des êtres dépourvus de toutes qualités et réduits à n’être que
    de simples « unités » numériques ; et c’est aussi qu’une telle uniformité n’est jamais
    réalisable en fait, mais que tous les efforts faits pour la réaliser, notamment dans le
    domaine humain, ne peuvent avoir pour résultat que de dépouiller plus ou moins
    complètement les êtres de leurs qualités propres, et ainsi de faire d’eux quelque chose
    qui ressemble autant qu’il est possible à de simples machines, car la machine, produit
    typique du monde moderne, est bien ce qui représente, au plus haut degré qu’on ait
    encore pu atteindre, la prédominance de la quantité sur la qualité. C’est bien à cela
    que tendent, au point de vue proprement social, les conceptions « démocratiques » et
    « égalitaires », pour lesquelles tous les individus sont équivalents entre eux, ce qui
    entraîne cette supposition absurde que tous doivent être également aptes à n’importe
    quoi ; cette « égalité » est une chose dont la nature n’offre aucun exemple, pour les
    raisons mêmes que nous venons d’indiquer, puisqu’elle ne serait rien d’autre qu’une
    complète similitude entre les individus ; mais il est évident que, au nom de cette
    prétendue « égalité » qui est un des « idéaux » à rebours les plus chers au monde
    moderne, on rend effectivement les individus aussi semblables entre eux que la nature
    le permet, et cela tout d’abord en prétendant imposer à tous une éducation uniforme. »

    Pour Guenon nous sommes tout entier inclus dans le cycle finissant du KALI YUGA et les transformations du monde et des etres n’en sont que les symptomes les plus saillants. Il parait incontestable pour un esprit distancié (1) que le monde court à sa perte, Seul un grand choc collectif, comme le précisait C.G JUNG peut mener à un éveil/réveil collectif et salvateur, quelqu’en soit le cout!.

    (1) tel que Pascal l’entendait en situant Alexandre le grand dans une arene circulaire figurant le monde à 2 dimensions spatiales et cognitives ( pour Alexandre) puis Archimede qu’il situait dans les gradins (3 dimensions cognitives) et enfin Jesus, entre les 2 mondes, à sa limite exterieure, contemplant et comprenant ce qui faisait le monde du haut de ses 3 dimensions cognitives plus 1… celle spirituelle)

  14. Le 19/02/2015

    Plus de 50 nouvelles taxes en France depuis 2010 !

    Taxes-Contribuables-Associés-Trop-d-impots-nouvelles-taxes

    Sur la même période, seulement seize taxes ont été supprimées, pour quelques millions d’euros seulement.

    L’imagination du fisc est sans limite. La France a ainsi créé 44 taxes nouvelles entre 2010 et 2014, soit près de 9 par an en moyenne, selon l’Observatoire des politiques budgétaires et fiscales 2015 du cabinet EY. La palme revient à l’année 2012, avec 15 taxes créées, mais le rythme est resté très élevé en 2013 (12), avant de connaître une accalmie en 2014 (3). Dans ce domaine, la France est championne : aucun de ses voisins européens n’a lancé plus de 3 taxes sur la période.

    Et ce n’est pas fini, puisque 7 taxes vont voir le jour cette année, comme la taxe annuelle sur les parkings en Ile-de-France. Soit un total de 51 nouveaux prélèvements en six ans ! Avec les augmentations de taxes existantes, il est donc cohérent que la France se situe en 2013 à la deuxième place de l’OCDE, derrière le Danemark, pour le niveau de pression fiscale. Son taux de prélèvements obligatoires s’élevait ainsi alors à 45% du PIB, soit un bond de 2,1 points par rapport à 2011. Parallèlement, 9 taxes seulement ont été supprimées en cinq ans. Et à peine 7 disparaîtront cette année, pour quelques millions, alors que l’exécutif avait promis un vrai toilettage des petites taxes à faible rendement.
    Instabilité fiscale

    La France se distingue aussi par une autre manie nocive : son instabilité fiscale qui effraie les chefs d’entreprise. « C’est une réalité sur une longue période, mais on constate une accélération très nette sur les dernières années », souligne Charles Ménard, avocat associé chez EY. Ainsi, entre 30 et 35 mesures fiscales ont concerné les entreprises entre 2011 et 2013, et 28 en 2014. Là encore, c’est beaucoup plus que nos voisins. Au total, 105 mesures ont été adoptées, à travers 182 articles de lois fiscales pour 2014. Seule la Grande-Bretagne est plus productive.

    Autre signal fâcheux, la France est l’un des 3 seuls pays au monde, avec l’Inde et Israël, à avoir relevé son taux maximal d’impôt sur les sociétés (IS) en 2014, à 38%. À travers le pacte de responsabilité, qui démarre cette année, l’exécutif s’est toutefois engagé à réduire le taux d’IS à 32% en 2017 et à supprimer la C3S d’ici à la fin du mandat. Mais la baisse du coût du travail sera atténuée par les créations ou hausses de taxes (sur les surfaces commerciales, par exemple), ou le fait d’en rendre d’autres non déductibles de l’IS.

    Source : Le Figaro

  15. Chiffres Eurostat publiés le jeudi 22 janvier 2015 :

    Dette publique de la Grèce : 315,509 milliards d’euros, soit 176 % du PIB.
    En clair : la Grèce est en faillite.
    Or que lisons-nous aujourd’hui ?
    « L’autre élément important, c’est que la BCE, puisqu’un accord a été trouvé, va pouvoir réintroduire la dérogation qui permettait aux banques grecques de se refinancer normalement à son guichet en utilisant les dettes d’Etat comme collatéraux, autrement dit comme garantie. Ceci permettra, in fine, à l’Etat de financer une partie de ses besoins par l’émission de bons à court terme. »

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150220trib73620a4fa/accord-sur-la-grece-a-l-eurogroupe-sur-un-financement-de-quatre-mois.html

    Dans les quatre mois qui viennent, voici ce qui va se passer :
    1- La Grèce est incapable de rembourser quoi que ce soit.
    2- La Grèce va quand même continuer à émettre des obligations d’État.
    3- Les banques grecques vont quand même acheter ces obligations d’État.
    4- Ensuite, les banques grecques vont refourguer ces obligations d’État à la BCE comme collatéraux.
    5- La BCE va quand même accepter ces obligations pourries, et elle va quand même continuer à prêter des milliards d’euros aux banques grecques.
    6- La Grèce va continuer à se surendetter. De toute façon, elle ne remboursera pas sa dette.
    7- En Grèce, les européistes vont continuer à empiler des caisses de dynamite par-dessus les caisses de dynamite déjà existantes.

    Encore quatre mois à empiler des caisses de dynamite supplémentaires.

    Encore quatre mois de fuite en avant.

  16. Le Grand remplacement

    est aussi un moyen de se faire réélire , ne serait-ce qu’en diluant les votes
    de même l’emission de fausse monnaie

    dans ces deux cas de contrefaçons de fausse monnaie et de faux citoyens il y a une attaque à la constitution réputée soit disant une et indivisible.

    Pour les faux citoyens, c’est immédiat à comprendre.
    Pour la fausse monnaie, surtout émise pour l’étranger, elle donne des droits de propriété sur la France à des non résidents (comme une augmentation de capital): ce qui est contraire à la constitution

  17. 2008 : dette publique de la Grèce : 263,284 milliards d’euros, soit 112,9 % du PIB.

    En 2008, les autres nations européennes auraient dû accepter de subir des pertes. Elles auraient dû accepter que la Grèce fasse défaut sur la totalité de sa dette publique. Mais, malheureusement, elles n’ont pas voulu subir des pertes.

    En 2008, l’Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C’est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d’euros à la Grèce en faillite. »

    2009 : dette publique : 129,7 % du PIB.

    L’Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C’est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d’euros à la Grèce en faillite. »

    2010 : dette publique : 148,3 % du PIB.

    L’Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C’est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d’euros à la Grèce en faillite. »

    2011 : dette publique : 170,3 % du PIB.

    En début d’année 2012, la Grèce a fait défaut : 115 milliards d’euros de dettes ont été effacés.

    2012 : dette publique : 157,2 % du PIB.

    L’Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C’est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d’euros à la Grèce en faillite. »

    2013 : dette publique : 175,1% du PIB.

    L’Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C’est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d’euros à la Grèce en faillite. »

    Troisième trimestre 2014 : dette publique de 315,509 milliards d’euros, soit 176 % du PIB.

    L’Allemagne, la France, et tous les autres moutons de Panurge bêlent : « C’est pas grave. Nous refusons de subir des pertes. Nous continuons à prêter des milliards d’euros à la Grèce en faillite. »

    Dans le Quart Livre, chapitre VIII, Rabelais écrit :

    Soudain, je ne sais comment cela se produisit, je n’eus pas le loisir de le considérer, Panurge, sans dire autre chose, jette en pleine mer son mouton criant et bêlant. Tous les autres moutons criant et bêlant sur le même ton commencèrent à se jeter et à sauter dans la mer tous à la file. Le premier à sauter derrière son compagnon était dans la foule. Il n’était pas possible de les en empêcher. Vous savez en effet que c’est le naturel du mouton, de toujours suivre le premier, où qu’il aille. De plus Aristote dit au livre IX de l’Histoire des Animaux que c’est le plus sot et le plus inepte animal du monde. Le marchand, tout effrayé de voir devant ses yeux périr et se noyer ses moutons, s’efforçait de les en empêcher et de les retenir de toutes ses forces. Mais c’était en vain. Ils sautaient tous à la suite dans la mer, et y périssaient.

    http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Quart_Livre

    L’histoire de la zone euro se terminera de la même façon :

    « Ils sautaient tous à la suite dans la mer, et y périssaient. »

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