1984

Crise : « ILS » n’ont plus le choix Par Bruno Bertez

 « ILS » n’ont plus le choix Par Bruno Bertez

« ILS » n’ont plus le choix, ils font semblant d’hésiter pour sauver la face; ils obéissent à la Nécessité.

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Il faut des nerfs solides et une conviction inébranlable dans ses analyses pour tenir la position que nous tenons depuis des années; position qui se résume de la façon suivante: nous allons à la catastrophe, mais comme la seule arme utilisée pour lutter contre cette catastrophe est monétaire, alors les prix des actifs financiers ne peuvent que monter. Pire, l’utilisation de cette arme monétaire rend cette catastrophe de plus en plus nécessaire et elle augmente jour après jour l’ampleur des futurs dégâts.

Depuis le krach du mois d’août, nous répétons inlassablement que les autorités monétaires vont être une fois de plus obligées de renforcer et étendre leurs largesses. Nous avons exprès passé un texte du défunt Chief Economist de l’UBS qui allait dans ce sens afin de convaincre les indécis et de faire basculer leurs convictions. Nous luttons sans cesse contre le millénarisme, rappelant cette évidence, « ils ont les moyens de retarder ». Nous avons même expliqué que Pavlov était toujours là et que les chiens des marchés ne savaient rien faire d’autre que saliver quand sonnait la cloche de la crise puisque cette cloche annonçait une nouvelle ration. Bref, pour résumer une énième fois, nous affirmons que « Vive les crises », elles en enrichissent certains. Elles enrichissent la Communauté Spéculative globale.

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Tout va mal dans le réel, la déflation redouble, les taux de croissance sont révisés en baisse, l’incertitude revient en force, des pays hier prospères basculent dans le chaos, et les Bourses mondiales s’envolent. Que dire de plus pour faire comprendre ce qui se passe? Le Nasdaq 100 est maintenant le vrai phare global, ce n’est plus le S&P 500, ce Nasdaq 100 vient de faire un bond de 4,2%, cela résume et symbolise tout. Depuis le krach du mois d’août, il a grimpé de… 22%. En une séance, les cours des Google, Amazon, Microsoft ont inflaté de 100 milliards, vous lisez bien 100 milliards. On s’est précipité sur tout ce qui avait chuté, on s’est arraché ce que l’on appelle le « risk », on réclame des junks, des high yield, l’argent afflue dans les véhicules pourris comme si rien ne s’était passé, pire, il n’y en a pas assez pour tout le monde! C’est un afflux record qui fait écrire à Bloomberg, alors que le mois n’est pas fini: c’est un mois record pour les ETF de junk. Attention, cela ne veut pas dire que le fond du marché monte ; non, ce qui monte, c’est la pourriture, c’est le risk et ce qui était vendu à découvert.

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Tout est à l’unisson, les cours de Bourse, les commentaires, les recommandations, les pseudo-analyses. Finies, derrière nous, les craintes sur la Chine, sur les monnaies des émergents, sur les firmes en faillites, l’optimisme est revenu, nous dirions plutôt que le cynisme a franchi une nouvelle étape. Plus c’est grave, plus on tutoie le gouffre, et plus on s’enhardit car on a compris et c’est cela la nouveauté, le monde financier, même les plus stupides, même les moins sophistiqués ont compris. Le gouffre béant de la fragilité du Système a été entrevu en Août et c’est ce qui a déclenché à la fois la réaction de panique des autorités et l’enthousiasme de la foule qui fréquente les marchés. Les vautours de la crise, ceux qui se nourrissent des dépouilles des gens raisonnables, mais imprudents qui vendent à découvert, les vautours se sont régalés, dépeçant becs et ongles. Car pour les fondamentalistes et partisans de la thèse de la Grande Réconciliation, ce fut un bain de sang. Nous ne le dirons jamais assez, le Système se nourrit du sang de ceux qui croient le protéger en étant plus raisonnables que les autres et qui essaient encore de contrer la Grande Folie.

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Les propos d’un Draghi ont précipité des fortunes sur le marché des changes à la baisse de l’euro, jamais paroles n’ont provoqué à la fois pareils enrichissements et pareilles ruines. L’euro en quelques secondes a chuté de 300 Pips! Relançant le carry trade jusque sur les véhicules les plus pourris, plombés par le niveau des commodities. Des trillions ont été inflatés en quelques heures. A ce stade, il n’est même plus question de morale ou de moralité de la spéculation, tout , absolument tout est permis. Jamais on n’a vu un tel transfert de richesses. Et les idiots qui en sont encore à calculer et grappiller quelques milliards dans les budgets, comme si cela était encore à l’échelle des problèmes et surtout des risques. Combien paraît dérisoire l’effort des gouvernements qui prétendent chasser les quelques milliards qui restent dans les poches des contribuables normaux!

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Ce qui s’est passé, c’est la Révélation, révélation que nous serinons depuis des années et des années, à savoir que les responsables de la conduite des affaires sont dans l’impasse, ils n’ont plus aucun choix, c’est marche ou crève. Il sont dans la bouteille, ils sont dans la seringue, ils ont le dos au mur, il faut qu’ils s’exécutent et qu’ils donnent ce que les marchés-rois, maîtres du monde, demandent et ce qu’ils demandent, c’est toujours plus de liquidités gratuites, toujours plus de QE, toujours plus de taux d’intérêt négatifs. Que l’on ne s’y trompe pas, c’est ce qui est en cours, c’est la promesse sous jacente aux propos de Draghi et aux débats au sein de la Fed; on parle même ces dernières heures de la possibilité pour la BCE d’envisager, comme la BOJ, d’acheter des actions et non plus seulement des obligations. Faut-il que la situation soit grave pour que l’on évoque de façon crédible pareilles mesures extrêmes.

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Les responsables de la conduite des affaires organisent de faux débats, de fausses questions et réponses, de fausses divergences, pour faire croire que c’est incertain, qu’ils ont encore le choix et qu’ils conduisent encore quelque chose! Billevesées, ils n’ont plus aucun choix et c’est parce que cela se sent, se perçoit, que les choses s’emballent. Ils développent des thèses de plus en plus mensongères et absurdes, comme Bernanke dans ses interviews, pour faire croire qu’ils choisissent alors qu’ils sont dans la Nécessité.

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Après la bulle des Telcos, il a fallu inflater nécessairement par le biais des hypothèques et des GSE, la bulle du logement. Après l’éclatement de la bulle du logement et le sauvetage des GSE, il a fallu inflater la bulle des fonds d’Etat, puis la bulle des actions et du high yield, et celle de l’ingénierie financière, puis celles des émergents et de la Chine. L’ennui est que la bulle s’est déplacée, elle a migré sur les marchés et elle n’est plus restée cantonnée aux systèmes bancaires classiques et shadow, et maintenant qu’elle est sur les marchés, ce sont les marchés qu’il faut sauver, empêcher de chuter. Car si les marchés chutent, les banques chutent en retour! La bulle a migré de lieux et d’institutions sauvables et renflouables vers les marchés colossaux de centaines de Trillions volatils, capricieux, mal financés, soumis aux « animal spirits » imprévisibles. Et surtout soumis à la pesanteur de la réalité. Car nous sommes dans l’impossible. Ce qui s’est passé en Août, et qui est passé inaperçu des médias et des gouvernements, est terrible: les marchés ont crié haut et fort, sauvez-nous, sinon nous faisons tout sauter. Vous n’avez aucun choix, c’est à prendre ou laisser, tout ou rien.

Nous vous rappelons, sans fierté et avec tristesse, notre premier commentaire lorsque nous avons analysé la voie suivie par les autorités après la crise de 2008: « ils ont brûlé leurs vaisseaux, sur la voie choisie, il n’y a pas de retour en arrière ».

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Le capitalisme financier est à la propriété ce que Caïn est à Abel.

Je ne mets pas de guillemets car il s’agit d’une citation tronquée. Certains en reconnaitront peut être l’origine.

SCARY BILDERBERG CLOWN HILLARY

La grande affaire de notre époque, c’est l’expropriation des classes moyennes. Il s’agit en pratique d’un accaparement par le capital financier/ financiarisé. Financier et financiarisé, ce n’est pas la même chose, mais ils se conjuguent et se complètent. Le capital financier, c’est ce capital qui n’en est pas vraiment un car son essence n’est ni la production, ni l’épargne, c’est la dette bancaire, le pillage du bien commun que constitue la monnaie.

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Notre époque est une époque d’impérialisme et de globalisation comme nous en avons connu après les années 1870, et qui a débouchée sur la guerre 14.  il faut remarquer que les trois, impérialisme, globalisation, aventure monétaire, vont de pair et qu’elles trouvent leur aboutissement dans ce que l’on appelle maintenant l’appétit pour le risque qui est le nom savant pour désigner la Spéculation. Elle a débouché sur tous les grands scandales comme Panama qui a révélé la pourriture de la classe politique et ses liens avec les puissances d’argent. Puis sur l’affaire Dreyfus qui par le jeu de forces complexes, plus ou moins comparables à ce qui s’est passé dans les années 1930, a marqué les débuts de l ‘antisémitisme comme catégorie politique.

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Ayant noyauté, stipendié toutes les formations politiques, le capital déjà financier et en cours de financiarisation, s’est allié aux bourgeois conservateurs anciens accapareurs des biens nationaux lors de la Révolution, et il a pris le pouvoir. Tout cela a débouché, en France dans la plus grande confusion et les pires turpitudes, sur la République. Notons qu’à cette époque de naissance du capitalisme financier /financiarisé, les puissances d’argent ont financé l’aventure coloniale et que comme par hasard la gauche d’alors a fait valoir le caractère progressiste et universel de la conquête et de la domination des races qu’elle considérait comme inférieures. Voir le livre exceptionnel de Manceron, « 1885, le tournant colonial de la République ». On y taille un beau costume à l’idole des socialistes, Jules Ferry.

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Les périodes d’impérialisme, de globalisation, de financiarisation, sont caractéristiques, ce sont des années d’accaparement, de crises et d’expropriation des classes moyennes. Les crises ne sont pas des occasions de retourner en arrière, non. Les crises ne régénèrent pas, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer. Pourquoi ? Tout simplement parce que les pouvoirs dominants qui gèrent les crises sont ceux qui en sont responsables, ce sont eux qui les ont causées et qui par conséquent font en sorte d ‘orienter les solutions de telle façon que leur pouvoir et leur richesse en sortent renforcés. En fait, pour elles ces crises sont des opportunités de faire le ménage à l’intérieur de leur classe et des opportunités de revenir en arrière sur les conquêtes et le bien être des masses.

C’est exactement ce qui se passe, en particulier grâce à ces Républicains modernes que sont les socialistes. Au nom du « socialisme responsable », ils président au plus grand transfert de richesses de tous les temps, celles des classes moyennes et laborieuses, des petites gens, vers la banque, la finance, les marchés, vers le capital internationalisé.

C’est la fonction emblématique d’un Macron qui la réalise sous nos yeux et avec les applaudissements de ceux… qu’il lamine, car il joue sur la jalousie, l’envie qui habitent le peuple à l’égard de ceux qui lui sont proches. Le peuple jouit quand on rabaisse son voisin, il ne connait pas le monde des ultra riches, ce qui fait que celui-ci reste hors de portée.

Emmanuel Macron le séducteur des Français

L’opération de transfert se fait dans la plus grande opacité et dans un monde de mystifications. On embrouille, on souffle des rideaux de fumée, on divertit l’attention du peuple sur tout, absolument tout car l’essentiel est qu’il se divise, qu’il se déchire et ne fasse surtout pas son unité contre les accapareurs. On casse les solidarités du travail par la rareté de l’emploi, sa précarisation. Le chômage fait tout accepter, y compris les mesures qui assurent sa progression ! On lance les os à ronger des réformes sociétales, de l’homosexualité, des mariages gays, de la laïcité, de l’immigration, tout est bon, l’important est que le peuple se déchire et que son attention soit détournée.

BRUNO BERTEZ Le 01/11/2015

illustrations et mise en page by THE WOLF

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7 réponses »

  1. Pour moi la gravité de la situation est tout particulièrement à trouver dans la perte de crédibilité des BC quand bien même le marché ferait encore semblant de les croire. Ne parlons pas de la Fed qui a touché le fond en la matière… Draghi qui nous annonçait encore en septembre que le QE fonctionnait parle maintenant de l’augmenter 1 an avant la fin prévue… mais il faut dire que la BCE a du retard, beaucoup de retard… a la fin de son QE, son bilan ne fera que 3000 milliards soit moins de 30 % du PIB de la zone euro… une bagatelle comparativement aux bilans des BC américaines, japonaises ou suisses…

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  2. Lundi 2 novembre 2015 :

    A propos de l’arrivée des migrants dans l’Union Européenne :

    La Suède compte environ 9 793 000 habitants.

    En Suède, Margot Wallström est la ministre des Affaires Etrangères. Elle est membre du Parti Social-démocrate Suédois des Travailleurs (SAP). Margot Wallström vient de déclarer :

    « A long terme notre système va s’effondrer »

    « Je pense que la plupart des gens pensent que nous ne pouvons pas maintenir un système où peut-être 190 000 personnes arrivent chaque année – à long terme, notre système va s’effondrer. Et cet accueil des migrants ne va pas recevoir le soutien populaire, » a dit Margot Wallström.

    Article en langue anglaise :

    « In the long run our system will collapse »

    « I think most people feel that we cannot maintain a system where perhaps 190,000 people will arrive every year – in the long run, our system will collapse. And that welcome is not going to receive popular support, » said Wallström.

    http://www.thelocal.se/20151030/in-the-long-run-our-system-will-collapse-in-sweden

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  3. Deux choses:d’abord au sujet de Macron,rappelons qu’il fut le conseiller économique de Hollande en 2012,c’est lui qui a décidé des hausses d’impots massives qui ont mis a genoux notre économie tout en laissant les déficits inchangés.D’autre part les actions constituent aujourd’hui un refuge pour ceux qui s’attendent a des faillites bancaires:il semble que les actions restent la propriété de leurs détenteurs en cas de faillite d’une banque,contrairement aux dépots cash.Cela explique ainsi une partie de la hausse des cours

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  4. Excellent, mais il manque un ingrédient en ce sens que, quelle est la motivation de cette oligarchie mondiale? La richesse à ce stade est totalement abstraite… Le pouvoir certainement, mais sans autre but que le détenir, c’est assez militant. Le pouvoir pour changer le monde, c’est un but qui légitime toute la tyrannie que vous avez décrit.

    Leur but est mystique, est messianique ! Ils attendent l’élu qui leur a été promis par dieu et qui n’est pas encore arrivé a leurs yeux. Celui qui leur donnera l’humanité en servitude, après avoir détruit les nations.

    C’est bien la où prend tout son sens le mondialisme. Ainsi, « les réformes sociétales, de l’homosexualité, des mariages gays, de la laïcité, de l’immigration, pour déchirer la peuple » ne sont pas des os à ronger. C’est l’autre mâchoire de la tenaille, complémentaire et indispensable, la dictature de la finance alliée à la destruction de la famille, de l’identité nationale, des liens spirituelles remplacés par des hochets matériels. Un peuple peut se rebeller, pas une masse d’individus sans liens, sans histoire, sans culture, sans famille, sans racines. « Le meilleur des mondes » n’était pas un cauchemar, mais un mode d’emploi !

    Je suis certain que vous en êtes conscient, mais l’impertinence a des limites qu’il ne faut pas outrepasser… Il y a des lois contre ça, il ne faut pas blasphémer.

    Merci cependant de dévoiler une partie de la vérité…

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  5. Je pense personnellement que; bien que l’analyse soit bonne pour un état d’esprit elle soit fausse dans l’objectif a atteindre.
    L’unique objectif de la classe dominante est se fermer toute les portes et de n’en laisser qu’une de sortie, un peut comme la stratégie guerrière qui impose de laisser une porte de sortie a l’ennemi plutôt que le l’obliger a combattre jusqu’a la mort et de trouver les ressources pour vaincre ou du moins perdre honorablement.
    Le but de la manoeuvre et de refiler aux Banques centrales le plus possible. Et de les obliger a maintenir les cours. Se qui me semble purement impossible vue la paupérisation grandissante.
    Encore une fois nos maitres de l’oligarchie financière jouent la montre en refilant tout se dont il ne veulent pas aux BC complices des crimes futures. Puisque les BC font tout leur possible pour maintenir a flot se qui est déjà couler.
    Pour accélérer ma compréhension du phénomène je ne pourrais dire que ceci : « Une fois les BC coulé, puisque c’est un transfert des risques, c’est tout le système qui sera coulé, les riches comme les pauvres ».
    Certains grand acteur de l’économie que sont les entreprises. Vont se prendre un revers auquel il ne s’attendent pas. Certes il ont acheté les maximum d’actions pour éviter que celle ci se retrouve sur le marché et qu’un vente massive puisse se faire ne moindre quantité afin de diminuer le risques de vente massive.
    Hors, même si cela m’as semblé de bonne stratégie elle est incompatible avec le fait que les BC se voient être maitre du marché a force de devoir tout racheter.
    Certes pour le moment les alliances BC/bourses sont aux beaux fixe. Mais l’air de rien les BC risques de devenir majoritaire et du coup ne plus pouvoir contrôler quoi que se soit, vue que c’est leur argent, ou plutôt le notre. Certes il pourront encore jouer quelque temps. Mais au final les BC risques d’être majoritaire et devoir imposer un maintiznt des cours malgré la diminution des bénéfices.
    Nous passerons donc d’un système capitaliste, qui a complétement merdé. A un système socialiste qui fera tout pour ne rien perdre.

    Du coup ceux qui auront vendu chère seront riches tandis que les autres seront sont contrôle.

    C’est un peut plus compliqué. mais je tente juste de présenter le paysage. Ca craint …..

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  6. « Le peuple jouit quand on rabaisse son voisin, il ne connait pas le monde des ultra riches, ce qui fait que celui-ci reste hors de portée »

    Absolument! Les gens ne connaissent du monde que ce qu’ils en voient sur le petit écran. Et comme les ultra-riches ne sont *jamais*montrés à la télé…
    Il reste les bouquins des Pinson-Charlot mais à 30000 exemplaires vendus par livre on est encore loin de l’éveil des masses laborieuses.

    Le véritable pouvoir est celui qui s’associe à l’invisibilité. Etre connu, être vu, c’est déjà être vulnérable les ultra-riches le savent instinctivement.

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  7. après les sans chemises à air france encore un signe divin:

    « La situation tendue n’a pas empêché un échange amusant entre Me Joachim et la procureur adjointe. Lorsque l’avocat lui a fait remarquer qu’elle portait le même nom que le marquis, dernier gouverneur de la Bastille, Mme Delaunay lui a répondu qu’elle espérait ne pas finir de la même manière. Après avoir été lynché par une foule furieuse, le marquis de Launay fut tué le 14 juillet 1789 et sa tête fut fixée au bout d’une pique et promenée dans les rues de Paris. »

    A l’age de 4/5ans je n’ai plus cru au Pere Noel, mais maintenant j’y crois , comme en Jeanne d Arc, de la même manière que le Gle degaulle ou Patton.
    Ce genre d’anecdote est impossible que cela arrive probabilistiquement (surtout qu’apres que jovanovic a rebaptisé hollande en Francois xvi il y a maintenant plus de 3ans (?) )

    le coffre / forteresse / or (antal fekete lecture de lepen) / jeanne d’arc / montretout=>le coffre l’or aux francais / saint cloud residence de marie antoinette /

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