Derrière Calais, le droit d’asile pour tous
Par Ivan Rioufol le 24 octobre 2016 Le Figaro
Le premier car a emporté, tôt ce lundi matin, 50 clandestins Soudanais vers la Bourgogne, où ils seront hébergés et pris en charge. L’évacuation médiatisée de la “jungle” de Calais se poursuivra toute la semaine. Le gouvernement s’est promis de répartir 7500 immigrés illégaux dans 450 centres d’accueil et d’orientation (CAO). Environ 2000 d’entre eux auraient fait savoir qu’ils n’entendaient pas quitter les lieux, préférant espérer gagner un jour la Grande-Bretagne. L’opération humanitaire déployée par l’Etat rend improbable une épreuve de force durable avec les récalcitrants, cornaqués par l’extrême gauche. D’ailleurs, dès ce matin sur RTL, Emmanuelle Cosse, ministre du Logement, a laissé entendre que les éléments préfabriqués mis en place seraient affectés notamment aux mineurs restés sur la zone. Plus généralement, Mme Cosse a fait comprendre que le gouvernement entendait, avec cette opération, “jouer la bataille du droit d’asile en France” : une formule laissant apparaître la volonté de la gauche gouvernementale d’élargir au maximum les droits d’entrée en France, y compris aux exilés économiques. Alors que les “réfugiés” de Calais sont d’abord des hors-la loi, Emmanuelle Cosse estime urgent “que le droit reprenne place dans cette histoire”, en suggérant à mots couverts un droit d’asile pour tous. Avis aux amateurs…
La mise en scène de la générosité de la France, qui accueille déjà 200.000 immigrés par an sans compter les fraudeurs, est une manière pour la gauche narcissique de se pousse du col à bon compte. Au nom d’une religion des droits de l’homme insensible aux droits des gens, le “progressisme” n’entend pas s’arrêter aux pénuries de travail et de logements qui frappent les plus vulnérables. Il n’entend pas non plus s’inquiéter des infiltrations de djihadistes, qui ont mesuré les avantages d’une politique construite sur les bons sentiments. Les messages qu’envoie le gouvernement sont tout sauf dissuasifs, alors même que la pression migratoire est de plus en plus importante. La Cour des comptes a déjà révélé que seuls 1 à 5% des déboutés du droit d’asile étaient expulsés. En offrant le gîte et le couvert et en promettant ostensiblement toujours plus de droits à ceux qui voient la France comme un Eldorado ou une carte Vitale, le gouvernement prend le risque de multiplier les appels d’air et donc de décupler, comme à Paris, les zones de relégations de ces déshérités du tiers-monde. Surtout, en élargissant le droit d’asile aux ressortissants de pays qui ne sont pas en guerre, l’Etat socialiste vide de sa substance le statut de réfugié politique : ouvert à tous, il ne veut plus rien dire. Les Français apprécieront cet autre gâchis de la gauche irresponsable.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/10/derriere-calais-le-droit-dasil.html
« Il faut dire la vérité, la plupart des migrants de la jungle de Calais ne sont pas des réfugiés » (Xavier Saincol)
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Le phénomène auquel nous assistons dans le Calaisis signe l’échec de l’État de droit dans la République française. Il est incompréhensible que l’État ait laissé se mettre en place une zone de non droit de cette ampleur. Pis : la solution qui consiste à évacuer de force la jungle et à répartir les migrants dans des centres d’accueil dans les régions est symptomatique du renoncement à faire appliquer les lois sur l’immigration irrégulière.
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En organisant leur dispersion dans les régions, le gouvernement socialiste entérine son renoncement à faire appliquer les lois sur l’entrée, le séjour et l’asile. Paralysé par l’idéologie, la peur du regard des médias et des militants, le pouvoir politique cède sur toute la ligne et renonce au principe de l’État de droit. Au sommet d’une situation absurde, nous voyons des fonctionnaires français qui demandent à des étrangers en situation irrégulière d’accepter de rester en France alors qu’ils devraient en repartir. Ils les incitent même à demander l’asile en France tout en sachant qu’ils ne sont pas des réfugiés et que, en tout état de cause, le droit européen écarte la responsabilité de la France dans l’examen de leur demande d’asile, qui incombe au seul pays d’entrée dans l’Union européenne (règlement Dublin). Le drame du Calaisis est celui d’un État démissionnaire, impuissant, incapable d’assumer ses responsabilités et sa mission fondamentale : faire respecter le droit.
En procédant de la sorte, l’État aggrave le chaos et la confusion ambiante.
En procédant de la sorte, l’État aggrave le chaos et la confusion ambiante. Il n’est pas incompréhensible que les maires renâclent à ouvrir des centres d’accueil de personnes qui ont bafoué les lois pour entrer et rester en France. Mais pour l’État, il est plus facile de contraindre des élus locaux et les populations – sous la menace de les faire passer pour racistes – que d’imposer le respect les règles de l’État de droit.
************http://fboizard.blogspot.fr/2016/10/demission-de-letat-et-de-lhonnetete.html
France : répartition des clandestins, AUCUN contrôle d’identité à Calais
25 OCTOBRE 2016 le
(…) En plein état d’urgence, les autorités choisissent de charger des milliers d’inconnus dans des bus, pour les disséminer partout en France.Selon Adrien Toffolet, journaliste à Radio France et envoyé spécial à Calais, les migrants déclarent leur identité, sans qu’aucun contrôle ne soit effectué. Les empreintes digitales ne sont pas relevées.Pourquoi ne pas prendre les empreintes digitales ?Les migrants aiment dissimuler leur identité car cela leur permet de jouer plus de cartes « asile » et de naviguer dans le pays qu’ils veulent. En effet, si un migrant est identifié comme étant entré en Europe par l’Espagne, par exemple, il y sera renvoyé pour effectuer sa demande d’asile.Les migrants vont jusqu’à se brûler les doigts : Pourquoi ces mutilations ? “Parmi ceux dont les empreintes ont été rendues volontairement illisibles, certains disent qu’ils veulent échapper au règlement Dublin II, d’autres veulent accéder à la procédure d’asile prioritaire car ils pensent qu’elle est plus rapide”, répond Nathanaël Caillaux.Les autorités européennes pourraient stopper ces mutilations en expulsant tout migrant qui aurait joué à se détruire les doigts. Au lieu de ça, il semble plutôt qu’on ait capitulé.L’Italie a pourtant annoncé en avril dernier qu’elle prendrait les empreintes de tous les migrants ramassés en mer…La course à la dissémination de migrants
Les autorités font avant tout un contre la montre : le but affiché est de vider la jungle avant les élections, peu importe le prix à payer.
En plus de ne pas vérifier les identités, aucun examen de santé approfondi n’est réalisé. La jungle a pourtant connu plusieurs cas de tuberculose et la gale y est très courante.
Le vidage de Calais est si bâclé que la mairie n’a même pas été impliquée. La sécurité passe en second.
Parmi les milliers de migrants disséminés, beaucoup sont des malfrats. Certains sont même peut-être des criminels de guerre dans leur pays d’origine, ou même des terroristes en service commandé.
Qu’aucun contrôle parfait ne soit possible est une chose. Mais qu’aucune empreinte digitale ne soit relevée, cela empêche toute traçabilité ultérieure.
Si un terroriste ou un violeur est issu de ce désordre, ce sera impossible de le savoir : là est un peut-être la vraie raison du non-traçage de ces migrants.
(Vidéo) Bientôt dans toutes les campagnes françaises
25 OCTOBRE 2016 le
Les migrants du camp de la « Jungle » ont incendié le site quelques heures avant sa démolition alors que la police anti-émeute regardaient (…)Des dizaines de migrants près du port français de Calais se sont affrontés avec la police devant la destruction du camp connu comme la «Jungle» (…)Claude Roche de l’ Union des démocrates et des indépendants (UDI) a déclaré à RT que les migrants séjournant dans Calais qui doivent être transférés dans des abris de réfugiés à travers le pays « refusent d’être assimilés. »« Ils ne sont pas intéressés par la France. Ils ne parlent pas un mot de français » dit Roche ajoutant que si les migrants veulent trouver leur place dans la société française ils doivent « devenir français ce qui signifie s’adapter aux coutumes et à la culture française « .
Un autre facteur qui empêche les tentatives d’intégration est la pratique courante des réfugiés de former des communautés fermées qui les empêche de devenir membres à part entière de la société française (…)
«Le projet des partis politiques est de transformer la société française en une société multiculturelle mais la France n’est pas une société multiculturelle» a déclaré Roche, ajoutant que le multiculturalisme mène toujours à des « combats et des guerres. »
Source : https://www.rt.com/news/363853-calais-jungle-fires-police/
Enquête (février 2016) sur les migrants de #Calais:
-96% d’hommes
-Moins de 25 ans: 67%
-Africains 50%, Syriens 1,4%https://t.co/ZzixDiJZmw pic.twitter.com/LOvyNSDzWJ— Réinformation (@ReinformationRC) 25 octobre 2016