Site icon Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances

Discours d’investiture de Donald Trump : déclaration de guerre contre l’oligarchie mondialiste

Publicités

(Vidéo) Discours d’investiture de Donald Trump : déclaration de guerre contre l’oligarchie mondialiste

« … La classe politique se protège et devient riche, mais pas les citoyens de notre pays. Les politiciens s’enrichissent tandis que le peuple les finance, mais les usines ferment et les emplois disparaissent. Tout ceci va changer à partir d’ici et de maintenant parce que ce moment est le vôtre, il vous appartient »

By Guerrecivileeneurope, civilwarineurope.com janvier 20, 2017

Donald Trump n’a pas tremblé. Il n’a fait aucune concession à l’Establishment. C’est même tout le contraire. Nous avons eu droit à une véritable déclaration de guerre contre l’oligarchie mondialiste, l’ouverture des frontières, le libre échange incontrôlé et les islamistes. Nous devons soutenir cet homme. Nous devons souhaiter sa réussite. Il s’agit peut-être de notre dernière chance. Alors oui à l’AMERICA FIRST si cela peut servir d’exemple aux Européens pour reprendre à leur tour le contrôle de leur destinée.

Le Commentaire de Bruno Bertez

LA GRANDE AVENTURE COMMENCE : Des Marchés et des Trumps !

Trump a attaqué sévèrement l’establishment. Dans son adresse inaugurale, originale et semblable à aucune autre dans l’histoire, il a mis en accusation le système politique, affirmé son indépendance face aux groupes de pression, stigmatisé les élites qui empochent les bénéfices et laissent les coûts sur le dos du peuple. Il a osé réaffirmer son populisme : « l’establishment s’est protégé mais il n’a pas protégé les citoyens de ce pays ». Le vocabulaire utilisé a été dur, « hard » et surtout pas « cool » ! Bref c’est un Trump combatif, non œcuménique, qui a pris le pouvoir. Il n’a nullement cherché à élargir sa base de supporters, presque au contraire. Trump  a promis un nationalisme pur et dur et une politique étrangère sans faiblesse , en particulier vis à vis de l’islamisme radical , « les intérêts du pays seront placés au-dessus de tout ».

Tout le monde, dans la nouvelle administration s’exprime durement sur la Chine. Tillerson le nouveau secrétaire d’état a parlé d’interdire aux chinois l’accès à leurs îles artificielles et d’en organiser un blocus. Wilbur Ross a répondu au plaidoyer de Xi Jinping à Davos en faveur de la globalisation en affirmant que la Chine était le pays le plus protectionniste du monde ! Selon lui, les Chinois parlent beaucoup de libre échange, mais ils le pratiquent très peu. Il s’est attaqué aux surcapacités chinoises dans le secteur de l’acier. Il a confirmé la volonté de Trump de voir redéfinies les relations commerciales avec le Mexique et le Canada, de se retirer du Trans-Pacific Partnership, le TPP,  et de renégocier le NAFTA.

Trump a fait baisser le dollar en disant que le dollar était trop fort, « too strong ». Le dollar index a reculé de 0,4% à 100,74, ce qui porte son recul à 1,6% depuis le début de l’année.

Les opérateurs ont cru que le Président annonçait une nouvelle politique et renonçait à celle proclamée depuis 20 ans du dollar soi-disant fort. Avec la politique annoncée, il est évident que Trump ne peut que souhaiter une baisse du dollar, mais il est tout aussi évident qu’il est maladroit de le dire ! Le langage utilisé a été fort : le dollar trop fort nous tue, « it’s killing us ».

On ne peut reconquérir le marché intérieur qu’à la faveur d’un change favorable, bien sûr. Rien de ce que Trump va essayer de faire ne serait facilité par un dollar en hausse. Il reste que les fondamentaux comme les taux vont dans le sens de la montée du dollar et que tout ce que Trump pourra faire, c’est tenter de freiner le mouvement ce qui augmentera la volatilité. Déjà les positions spéculatives à la hausse sont parmi les plus encombrées de l’histoire ce qui peut donner des marchés agités.

Le nouveau Secrétaire au Trésor Mnuchin a précisé la pensée de Trump: un dollar fort est très important pour le long terme, mais la devise est « actuellement très très forte ».

Ceux qui attendaient des reculades ou de lourdes contradictions à l’occasion du discours inaugural en ont été pour leurs frais ; Trump persiste et signe, il ne met pas d’eau dans son vin, il ne recherche pas le consensus, à ce stade il cherche à passer en force. Et c’est certainement ce qui impressionne les marchés habitués à plus de politiquement correct et de tergiversations. Même ceux qui critiquent la faisabilité, la cohérence et les résultats des trumponomics hésitent à attaquer ou à « shorter ». Les récents propos de Warren Buffett , positifs sur les orientations de Trump en font également réfléchir plus d’un.

A notre sens les espoirs des opposants à Trump sous tous les aspects, et les espoirs des baissiers sur les marchés, reposent sur la Fed.  Nombreux sont ceux qui font valoir que la politique de Reagan et ses succès de 1982 et suivantes n’auraient pu être acquis si la Fed n’avait pas été complaisante. Yellen a posé quelques jalons pour baliser le champ de bataille cette semaine, mais elle est restée très prudente, se gardant bien de se placer dès maintenant sur le chemin de Trump.

Comme nous l’avons dit très souvent, c’est l’Aventure, rien n’est écrit, il n’y a pas d’initiés. Pour nous il convient de rester ouvert, tout peut arriver, aussi bien la chute sévère que l’emballement : la masse d’argent mort qui peut ressusciter est tellement colossale que si un mouvement de foule, si des animal spirits se déclenchent, personne ne pourra se mettre en travers. En un mot : le fiscal peut réveiller les zombies du monétaire.

Ivan Rioufol : L’effet Trump, ou la fin des bons sentiments (Extraits)

« Donald Trump, éreinté par les prêcheurs d’amour, la gauche morale, qui refuse de se dire vaincue, dévoile l’intolérance qu’elle dissimulait du temps de sa domination… Les artistes de variétés se glorifient de ne vouloir chanter pour lui. Des stylistes de mode font savoir qu’ils n’habilleront pas la First Lady, Melania. Des peintres demandent à Ivanka, la fille, de décrocher leurs œuvres de son appartement. Au pays de la démocratie, le choix du peuple et des grands électeurs est refusé par une caste convaincue de sa supériorité. Une victoire de Marine le Pen, en mai, aurait les mêmes effets en France, en plus violent sans doute. Le sectarisme des prétendus bienveillants montre leur pharisaïsme. Les masques n’ont pas fini de tomber.

C’est un monde ancien qu’enterre Trump à la Maison-Blanche : celui des bons sentiments étalés et des larmes furtives, alibis des lâchetés. D’autant que ses procureurs se ridiculisent. Le mondialiste George Soros, qui avait parié sur la frayeur des marchés, aurait perdu près d’un milliard de dollars. L’effet Trump s’est déjà mis en branle. L’éléphant va casser de la porcelaine. Mais la révolution des œillères, ôtées grâce à lui, est à ce prix. Il va être difficile, pour les orphelins de l’obamania et les pandores du bien-pensisme, de faire barrage à l’insurrection populaire qui s’exprime…. »

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/01/bloc-notes-leffet-trump-ou-la-.html

EN BANDE SON : 

Quitter la version mobile