La religion de l’Open Borders a repris la main, arrachant 20 millions des votes de France pour les remettre à M. Macron. Sale coup pour Poutine, pour l’Europe et pour le monde !

Après ses deux échecs (Brexit, élection de Trump) – les deux en voie de « rectification », d’ailleurs -, l’aristocratie mondialiste a donc réussi à contenir les tiers états des Pays-Bas puis de France. Le tiers état français a bien battu Macron, mais sur le papier : selon Mathieu Gallard (Ipsos), Macron a rassemblé en fait 44 % des Français, en tenant compte de l’abstention et des bulletins blancs ou nuls.

Seulement 45 % de ses électeurs ont voté « pour lui », les autres ayant voté « contre Le Pen ». Madame Le Pen n’a donc pas réussi à rallier les mécontents du système, ni à décourager les électeurs de son adversaire, ce qu’avaient pu faire Farage et Trump. Et puis, contrairement à Farage, elle ne s’est pas « promue » auprès de certains organes de presse américains bienveillants (qui ont de l’influence en Europe), alors qu’elle s’était fait laminer par une journaliste influente du Canada. Manque de préparation…

Avec son maigre 34 %, madame Le Pen se devait de dramatiser dès le soir des résultats, et exécuter un grand roque pour protéger son roi, le peuple français. Bref, annoncer sa démission dimanche, à tout le moins sa « mise en réserve de la République ». Car cette non-élection est une catastrophe pour l’Europe, et pour le monde, autant que pour la France.

Une victoire de Marine Le Pen, voire une défaite honorable à plus de 45 %, aurait ralenti la machine infernale « européenne », et permis à madame May d’éviter le sabotage programmé de son Brexit, comme à Trump de sortir de son guêpier néocon. Et, surtout, une victoire « au nom du peuple » était garante d’une redéfinition de la croissance mondiale, assise sur des espaces économiques intégrés autour de pôles de croissance enracinés, rétablissant les finances publiques planétaires, inversant enfin dividendes de guerre en dividendes de paix. Une paille… 

Or, avec Macron au pouvoir, c’est Océania (cf.1984 de George Orwell) qui assoit maintenant et pour longtemps, très longtemps, son pouvoir sur Eurasia, plaçant également Estasia en grave danger de blocus énergétique. Poutine, face à l’embargo massif de l’OTAN à venir « pour ses ingérences électorales », sera-t-il acculé à la guerre à la veille de ses élections présidentielles de 2018 ? En attendant la Chine ? Les Japonais attaquèrent Pearl Harbor pour moins que ça en 1941.

Tandis que le monde s’enfonce dans ce sombre cycle saturnien où le pouvoir capitaliste dévore ses enfants, voici que madame Le Pen parle de gagner les législatives comme une vulgaire politicienne qui sort d’une bagarre de bistro. Pire encore, comme si l’enjeu de cette élection était quelque pouvoir à exercer sur la France, alors qu’il était et reste la reconstruction de l’Europe, la vraie. Car il y a longtemps que le pouvoir n’est plus en France ! Cette France fatiguée qui s’est contentée, le 7 mai, de conserver son statut de Vichy de la mondialisation, avec ses collabos, ses médias et ses technocrates, tous au service des intérêts de Berlin et Washington…

Tout cela va bien au-delà de la personne de Marine Le Pen, irréprochable. Mais en politique, seuls les « tueurs » gagnent. Madame Le Pen est trop honnête. Elle doit se retirer, voyager dans le pays et à l’étranger, nouer de nouveaux liens et imaginer ! Bref, traverser son désert. Dernière tentation…

http://www.bvoltaire.fr/france-soros-66-poutine-34/

Pourquoi les journalistes se priveraient-ils d’annoncer la victoire écrasante d’Emmanuel Macron, puisqu’il n’existe aucune presse pour les contredire, et que les rares intellectuels qui le pourraient sont interdits d’antenne.

Pourquoi les médias, qui pendant des mois ont accusé Donald Trump de ne pas avoir de légitimité, car au vote populaire il a été battu par Hillary Clinton (alors que l’élection repose sur le nombre de grands électeurs et qu’il a remporté, là, une victoire vraiment écrasante), auraient-ils maintenant l’honnêteté de faire le même reproche à Macron, puisque le totalitarisme a supprimé l’honnêteté.

Pourquoi diraient-ils qu’avec 20 millions de voix, Emmanuel Macron n’est élu qu’avec une minorité de 43%, quand ils peuvent afficher un chiffre autrement plus reluisant de 63%.

Juridiquement, Macron a été légitimement élu président, reconnaissons-le. Politiquement, il a été battu, écrasé même, disons-le.

Sondage IPSOS/SOPRA STERIA
  • De cette petite minorité de 20 millions de Français qui ont voté pour lui, il faut en outre retirer les 43% qui n’ont pas voté Macron, mais on fait obstacle à Marine Le Pen.
  • Cela donne qu’à peine 12 millions de Français – sur 47,6 millions – ont voté pour Emmanuel Macron, que ce soit parce qu’ils pensent qu’il incarne le renouvellement politique (33% selon IPSOS/SOPRA STERIA), parce qu’ils croient en son programme (16%), ou qu’ils aiment sa personnalité (8%).

Vous me répondrez – et vous aurez raison – qu’être politiquement approuvé par 25% des Français, cela ne dérange en rien la gauche, car il y a belle lurette que la démocratie, lorsqu’elle se dresse en travers de son ambitieux et délirant programme de transformation de l’être humain et de la société, ne lui inspire que la rage de la combattre.

Il paraît que 61% des Français ne veulent pas donner la majorité parlementaire à Macron. J’ai vécu cela avec Barack Obama. Cela ne l’a pas empêché de détruire l’Amérique par décret et chantage. Je serais le dernier surpris si Macron en fait autant.

Conclusion :

Ma fortune est que je ne suis pas impliqué dans la vie politique, je me contente de la commenter pour les lecteurs en manque d’analyses honnêtes. N’interpellez pas les Français de droite qui ont voté Macron pour fait obstacle à Le Pen. Ils n’auront, pour se justifier pendant 5 ans, que « vous préfériez Le Pen ? »

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

http://www.dreuz.info/2017/05/08/macron-president-elu-a-la-minorite-et-moins-que-ca-encore/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

L’analyse du jour : la marque de Soros

Il y a des symboles qui ne trompent pas. François Hollande avait inauguré son règne sous la pluie et son avion avait été foudroyé lors de sa première visite en Allemagne préfigurant ainsi ce qu’allait être son quinquennat. Celui d’une lente descente aux enfers aussi bien sur le plan économique que sécuritaire. Emmanuel Macron, lui, a inauguré sa prise de pouvoir au carrousel du Louvre, devant la Pyramide, aux accents de l’hymne européen. Tout un symbole. Celui de la dilution progressive de l’identité nationale qui constituera l’un des axes majeurs de son quinquennat. La pyramide symbolisant le tombeau de l’ancienne « fille aînée de l’église ».Mais au-delà des symboles il y a également l’inquiétant aveuglement du vainqueur de la présidentielle. Il semble n’avoir rien compris. Ou plus exactement il fait semblant de ne rien vouloir comprendre. Il a fait de la lutte contre le chômage la priorité de son mandat. Persuadé qu’au premier tour le choix entre lui-même et Marine Le Pen a été déterminé par le niveau élevé du chômage. Ce qui lui a fait dire dans son discours du carrousel du Louvre que son objectif d’ici cinq ans et qu’il n’y ait « plus aucune raison de voter pour les extrêmes ».Or le vote pour Marine Le Pen est avant tout un vote identitaire qui a pour principales motivations l’immigration, l’islamisation, le terrorisme, l’insécurité. Et ce n’est pas avec un président mondialiste, partisan de l’ouverture des frontières, de l’apprentissage de l’arabe à l’école, de l’instauration d’autoroutes migratoires avec le Maghreb, niant l’existence d’une culture française etc, etc… que cette inquiétude identitaire dans une large partie de l’électorat va disparaître en cinq ans. Bien au contraire… Ce président pense, peut-être sincèrement, qu’en donnant satisfaction aux consommateurs il apaisera les inquiétudes des citoyens. Il y a dans ce pari une large part de mépris envers les légitimes aspirations identitaires d’un peuple. C’est la marque de George Soros.

EN BANDE SON :