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« Impeachment » de Trump : où en est-on ? Donald Trump vient de remporter un vote de confiance très important face aux Démocrates humiliés

La tête des journalistes de CNN (Mark Preston, Gloria Borger, David Chalian, Dana Bash) après l’annonce de l’échec du candidat Démocrate, a fait le buzz sur internet.

L’élection la plus chère de l’histoire vient de se dérouler en Géorgie, où les Démocrates ont déversé près de 50 millions de dollars pour faire de cette élection un référendum contre Trump, une arme politique de destruction massive. Et Trump a gagné…

Les Démocrates avaient fait de cette élection un symbole national. Un référendum pour désavouer la politique de Trump, pour montrer que le Président est rejeté, détesté, contesté, haï par les Américains parce que les élites démocrates qui savent tout mieux que la masse, vomissent les lois que Trump a signées, le retrait des Accords de Paris sur le climat, l’annulation de l’Obamacare, et le refus d’un monde globalisé et sans frontières avec les restrictions sur l’immigration.

La gauche a voulu que cette élection donne l’avant-goût de celles de mi-mandat de 2018, qui doit selon eux se terminer par une débâcle des Républicains (dans la logique des journalistes Démocrates, tout ce que fait Trump est mauvais pour le pays, pour le monde et pour la démocratie, Trump est une catastrophe vivante, il mérite d’être destitué, donc il mène le parti Républicain à la ruine)

Ainsi, alors que l’élection se passe en Géorgie, le candidat Démocrate a reçu des dons de plus de 7 200 riches donateurs gauchistes de Californie, dont 3 000 venant de la seule Baie de San Francisco, la partie à la fois la plus à gauche et la plus riche de toute la Californie, contre 800 seulement venant de l’Etat de Géorgie, pourtant directement concerné par l’issue du scrutin.

Les Démocrates voulaient infliger une défaite et humilier Trump dont ils n’arrivent toujours pas à accepter l’élection.

CNN avait pour l’occasion installé un pavillon grandiose pour célébrer la victoire du candidat démocrate. Les chaînes câblées avaient programmé des séries d’émissions sur plusieurs semaines pour parler des conséquences de cette victoire.

Karen Handel – Jon Ossoff

Mais quand l’annonce que leur candidat a perdu est tombée, la victoire de la candidate républicaine Karen Handel a fait trois lignes, les équipes de CNN étaient introuvables autour de leur grandiose pavillon, ils ont accusé le mauvais temps d’avoir fait perdre Jon Ossoff, et sont très vite passés à autre chose.

Cependant, si cette élection est un référendum, Donald Trump l’a remporté haut la main :

  • C’est un district où Donald Trump n’a gagné que de 1% en 2016 contre Hillary Clinton, alors qu’en 2012 Mitt Romney y était en avance de 21 points sur Obama.
  • Ossoff a dépensé près de 50 millions de dollars, soit près de 8 fois plus que la gagnante, dans une élection où les candidats dépensent rarement plus d’un million de dollars.

Avec cette élection gagnée par celui qui devait perdre, Donald Trump enregistre la 5e victoire électorale pour son parti depuis son élection – et cela contredit les sondages biaisés que vous pouvez lire un peu partout.

« Et bien, l’élection spéciale est terminée, et ceux qui veulent redonner sa grandeur à l’Américain ont gagné par 5 contre 0 ! Toutes ces fake news, toutes cet argent dépensé = 0 » 

Donald Trump fait ici référence à la Géorgie, au Montana, au Kansas, à la Californie et à la Caroline du Sud, 5 Etats perdus coup sur coup par les Démocrates.

Et je n’imagine pas qu’un seul « expert » français des États-Unis ni aucun média, vous divulguera le millième de ce que je viens d’écrire. Ils ne font plus de l’information, mais du lavage de cerveau, quelle bande de clowns !

 © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

https://townhall.com/tipsheet/guybenson/2017/06/19/ga06-san-fran-dollars-for-ossoff-n2342621

http://www.nbcnews.com/storyline/democrats-vs-trump/how-referendum-trump-became-most-expensive-house-race-ever-n773831

http://insider.foxnews.com/2017/06/21/sad-cnn-jon-ossoff-loss-karen-handel-win-georgia-donald-trump-5-0-election

http://www.zerohedge.com/news/2017-06-21/jon-ossoff-spent-76x-more-handel-votefor-nothing

On est parti de « l’ingérence russe », pour passer à la « trahison », et maintenant conclure sur « l’entrave à la justice ». Tout a commencé au début de l’année, lorsque deux pièces maîtresses ont disparu de l’échiquier du président : d’abord, le départ du général Mike Flynn, conseiller à la Sécurité nationale, et « trop proche de l’ambassadeur russe » ; ensuite la récusation, pour les mêmes raisons, du ministre de la Justice (Jeff Sessions, le plus ancien allié de Trump) sur toute enquête relative à « l’affaire russe ».

Trump s’est alors trouvé avec un ministère de la Justice qu’il ne contrôlait pas, peuplé de hauts fonctionnaires démocrates, qui ont laissé les coudées franches à James Comey – prima donna du FBI et archétype du marécage que veut drainer Trump – pour entretenir pendant trois mois un nuage de suspicions sur le président, relayées en continu par la presse.

Comey avait confirmé in camera aux parlementaires que Trump n’était pas personnellement sous enquête, tout comme il l’avait confirmé à Trump à trois reprises.

Pourtant, chaque fois, en séances parlementaires publiques, Comey laissait le doute s’amplifier. Trump lui avait demandé deux choses en privé : lâcher du lest sur Flynn (« un chic type qui n’avait fait que son travail ») et informer le public que le président ne faisait personnellement pas l’objet d’une enquête. Ce que Comey n’a pas fait. Trump a donc viré Comey le 9 mai… Grâce à un argumentaire bâti par Rod Rosenstein, vice-ministre récemment nommé, et ancien procureur. Un homme de l’establishment…

Les démocrates comme les néocons ont fait semblant de croire qu’il y avait là une entrave à la justice.

Or, en tant que chef du pouvoir exécutif, le président a constitutionnellement le droit de licencier le chef du FBI, le ministre ou le vice-ministre, sauf si sa décision est le fruit d’une corruption visant à entraver une inculpation déjà matérialisée en Cour (selon Alan Dershowitz, constitutionnaliste et professeur à Harvard – très proche des Clinton).Le Sénat a convoqué Comey le 8 juin, lequel a admis avoir pris des notes après chaque rencontre tenue avec Trump, notes qu’il a fait circuler dans la presse pour inciter le vice-ministre Rosenstein à nommer un procureur ad hoc afin d’enquêter sur dix mois d’enquêtes pourtant sans suites. Avec des risques considérables de métastases pénales.

Newt Gingrich et les alliés de Trump voient, en effet, plusieurs problèmes : ces enquêtes sont des usines à parjure, car il est très facile de se faire piéger pour un oubli ou une inexactitude, à la discrétion du procureur (« On peut y faire condamner un sandwich au jambon ! », selon l’adage des juristes américains). Ensuite, le procureur Mueller, ancien patron du FBI de Bush, est un ami intime de Comey, qui devient témoin dans une possible affaire criminelle : conflit d’intérêts ? Enfin, Mueller vient de recruter une équipe qui a financé la campagne Hillary, l’un ayant travaillé pour la fondation Clinton, l’autre ayant pour spécialité la « réécriture » du concept d’entrave à la justice.

Les républicains se révoltent-ils en masse ? Niet… « Sont-ils complices du traquenard ? », se demandait dimanche la juge Jeanine Pirro, les accusant par ailleurs de saboter le programme législatif de Trump. Plusieurs voix soulignent, toutefois, l’invalidité de l’enquête Mueller et conseillent à Trump de limoger son ami Sessions. Il lui faut un « vrai » ministre qui remettra de l’ordre. Obama ne s’était pas gêné…

http://www.bvoltaire.fr/impeachment-de-trump-on/

EN BANDE SON : 

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