1984

Système Janus : Les kleptos, les barons et leurs alliés commencent à avoir peur ?

La classe kleptocratique commence à avoir peur de ce vent de « révolte » qui vient du bas. Ils , le grand « ILS » perdent leur monopole. On va restaurer le droit de timbre non pour publier les journaux, puisque ce sont eux qui possèdent la presse, mais on va instaurer le droit de timbre pour publier sur internet!

Ils ont tort d’avoir peur car en réalité ils n’ont rien à craindre: la révolte stérile , primaire, que l’on peut lire ou voir sur internet n’a aucune portée, elle n’a pas plus de portée que celles des rebellocrates de Murray. Tout cela constitue du simulacre de contestation qui dans son caractère  bidon, au contraire, renforce le système et donc les positions des kleptocrates.

Le système a deux faces qui lui permettent d’exister en tant que système, une face « pile » et une face « face », les deux sont solidaires. Autrement dit tout système vit et se reproduit de sa dénonciation.

Les réseaux sociaux sont le meilleur allié des dominants. Ils permettent la stérilité des défoulements.

Pire ils entretiennent l’aliénation volontaire dans laquelle vivent les masses. Les téléphones portables, les réseaux sociaux, les images de la télé quelles qu’elles soient, même contestaires renforcent l’emprise du système. Ils font vivre à plat dans un monde à deux dimensions, sans parole vraie, un monde ou on n’a rien à dire, sans sens  critique, …

L’acte qui change tout, celui qui est vraiment porteur de changement c’est le refus de participer aux réseaux sociaux! Le refus de faire tourner la roue du puits du modernisme dont maintenant ils se désaltèrent.

La couverture de The Economist est intéressante non parce qu’elle énonce une vérité faciale, mais parce qu’elle permet d’en déduire une par le raisonnement: « ILS »sont inquiets de perdre leur monopole de la parole.

Comment se fait il que le mensonge, les illusions réussissent mieux que la Vérité? Une des réponses est qu’ils rencontrent un désir secret, une attente de ceux qui les reçoivent.

ils correspondent presque à un besoin qu’ils ont mais ne connaissent pas . Un besoin qui est là, à leur insu. Il n’y a pas de gout pour la liberté chez l’homme moderne, non il y a un discours sur la liberté, un discours alibi, intégrateur qui au contraire fait supporter la disparition progressive de l’authentique liberté.

il y a un réel besoin de confort, de réassurance, de bien être, oui, mais pas de liberté. Je prétends que certes il y a des dominants, c’est ma thèse, mais je prétends aussi fort qu’il y a un biais, un gout, un vice chez l’homme moderne qui font que l’action des dominants  n’est efficace que parce les autres, les citoyens aiment etre dominés.

Même si ils se le cachent.

Bien entendu je reviendrai sur ces questions, elles sont au centre de toute action politique.

EN BANDE SON : 

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