1984

Charia, Islamisme et Royaume-Uni : Pourquoi les mariages forcés restent impunis

Des adolescentes britanniques sont mariées de force et violées par des hommes, dont elles tombent couramment enceintes, pour qu’ils obtiennent des visas, révèle The Times dans une enquête. Devant les faits, le ministère de l’Intérieur “ferme les yeux” en délivrant les papiers, accuse le quotidien britannique. Ces jeunes filles sont souvent envoyées dans d’autres pays (Inde, Pakistan, Émirats arabes unis, Bangladesh…) et reviennent au Royaume-Uni après avoir accouché, “parce qu’il est plus facile, pour le ‘père de l’enfant’, de se voir alors délivrer des papiers”.

D’après des spécialistes, il y aurait des milliers de victimes en Grande-Bretagne, la grande majorité de ces femmes n’osant pas témoigner.

Pour empêcher que leurs bourreaux obtiennent leur visa, les jeunes femmes peuvent signer officiellement une “demande de blocage” destinée aux autorités, mais celle-ci doit être rendue publique. Or leur crainte des représailles est si forte qu’elles sont nombreuses à garder le silence devant les faits.

Les autorités immobiles

Et même lorsque ces jeunes victimes osent parler de leur situation, il n’y a aucune assurance qu’elles soient entendues, explique Karma Nirvana, militante pour la défense des victimes de mariages forcés.

C’est un phénomène national. Même quand des fonctionnaires voient qu’il s’agit d’un mariage forcé, ils savent qu’ils ont affaire à la tradition, à une culture ou à une religion. Alors ils ferment les yeux.

Après six mois d’enquête, The Times révèle ainsi plusieurs défaillances telles que la délivrance d’un visa au cousin d’une adolescente, battue et violée par celui-ci. Ou encore l’aide d’un député travailliste pour l’obtention des papiers d’un homme qui a contraint une jeune fille à l’épouser.

Pour les associations, les autorités agiraient sciemment de la sorte. En 2017, le ministère de l’Intérieur a traité 88 demandes de visas pour lesquelles il était potentiellement question de mariage forcé. Elles comportaient des éléments tels que des témoignages de femmes concernées ou de leurs proches, des lettres de professionnels émettant des doutes sur certains couples, etc. Près de la moitié des dossiers ont pourtant été approuvés, rapporte le journal.

“Alors même qu’il a été incité à en faire davantage pour aider les victimes de mariages forcés, le ministère de l’Intérieur a choisi l’immobilisme et a mis les victimes en danger”, s’insurge dans les colonnes du Times Yvette Cooper, présidente du Comité restreint des affaires intérieures.

Derrière cette cécité se cacherait la crainte, pour les pouvoirs publics, d’être accusés de xénophobie, comme le montre l’enquête du Sunday Times que nous publiions déjà en 2016.

https://www.courrierinternational.com/article/royaume-uni-pourquoi-les-mariages-forces-restent-impunis

Dans la catégorie deux poids deux mesures, je demande le Royaume-Uni ! Visiblement, tous les violeurs n’ont pas droit, là-bas, à la même attention des services de l’État. Isolé, sous le coup d’une plainte d’une jeune femme, vous êtes le profil idéal pour subir une procédure drastique et potentiellement partiale – la victime ayant toujours raison (dans ces cas, la femme est curieusement faible et sans ressources). En groupe et de type asiatique comme on dit outre-Manche, l’affaire peut acontrario traîner et vous laisser vous en sortir pendant des années (les jeunes filles sont alors paumées ou racoleuses)… Deux réalités paradoxales et scandaleuses qui viennent, cette semaine, d’être écornées : le ministre de l’Intérieur a enfin ordonné des recherches sur l’origine ethnique des gangs de violeurs. Et la Commission de révision des affaires pénales a avoué des recels de preuves dans nombre d’affaires de viols qui ont envoyé en prison des innocents. Quand le viol devient politisé…

On va enfin pouvoir parler de l’origine ethnique des gangs

Depuis des décennies que ces horreurs arrivent, depuis des années que les services sociaux et la police britanniques font une moue d’ignorance devant les récits de ces jeunes filles et jeunes femmes violées, parfois torturées par des gangs « asiatiques », comprenez sud-asiatiques, souvent pakistanais. NewCastle, Rotherham, Telford, Bristol… Alors que la liste s’allonge avec les années, l’impératif majeur demeure : ne pas mentionner l’origine ethnique des violeurs. Des victimes en ont témoigné, une fonctionnaire qui l’avait fait a dû faire un stage de sensibilisation… Le ministre de l’Intérieur, Sajid Javid, fils d’immigré pakistanais, a (enfin) décidé de mettre un terme au scandale en ordonnant des recherches sur l’ethnicité des gangs de violeurs pour travailler à améliorer le « ciblage » des réseaux d’abus sexuels sur les enfants et établir des « activités de prévention ». L’établissement des « caractéristiques particulières » des auteurs est « essentiel à notre compréhension » des crimes dans les villes, y compris Rotherham, Telford et Newcastle. À la fin de l’année dernière, les chercheurs du groupe de lutte contre l’extrémisme de la Fondation Quilliam ont publié des conclusions selon lesquelles 84 % des personnes condamnées depuis 2005 pour le crime spécifique de viol en gang étaient des Sud-Asiatiques.

Isoler « une typologie de délinquance sexuelle » au Royaume-Uni

Sajid Javid a même dit publiquement tout son soutien à Sarah Champion, membre du parti travailliste et député de Rotherham, qui vient d’être visée par des groupes musulmans et des franges d’extrême-gauche pour avoir parlé du « problème » des filles blanches abusées sexuellement par des hommes musulmans dans sa circonscription et à travers le pays… Il y a un an, elle s’était fait violemment éconduire du Shadow Cabinet de Jeremy Corbin, parce qu’elle avait clamé cette vérité ethnique dans une tribune au Sun. Il y a un moment, la réalité vous met à genoux et il faut la prendre autrement à moins de ne pas y survivre politiquement… En mai, un groupe de vingt députés avait accusé le gouvernement de « laisser tomber » des milliers de victimes. Sajid Javid s’est donc saisi du « problème ». Mais attention à ne pas tomber trop vite dans le cœur du sujet… ! Il a annoncé qu’il missionnait un certain nombre de fonctionnaires et spécialistes pour tenter d’isoler « un modèle », « une typologie de délinquance sexuelle » – on fait les choses doucement, il ne faudrait pas qu’on puisse les accuser d’amalgame…

Ces accusés de viols injustement poursuivis

A côté de ça, la Commission de révision des affaires pénales (CCRC) a annoncé mercredi qu’elle procéderait à l’examen de 306 condamnations pour viol, d’avril 2016 à mars 2018, affaires qu’elle avait refusées de renvoyer en appel. Parce qu’il s’est avéré que des policiers avaient retenu « délibérément » des éléments de preuves pour faire envoyer en prison des accusés… ! C’est le résultat d’une enquête du Centre for Criminal Appeals, publiée en avril dernier. Le Crown Prosecution Service (CPS) a été accusé d’avoir délibérément essayé de faire grimper les taux de condamnation pour viol – il faut dire que la terrible directrice, Alison Saunders, y a toujours été déterminée. La police a ainsi été encouragée à « croire automatiquement » tous les accusateurs de viol, indépendamment des preuves apportées, et à ne pas divulguer les éléments qui auraient pu être utiles à la défense ou qui auraient pu prouver carrément que la poursuite était répréhensible… Deux cas emblématiques ont ainsi fait la une des journaux. Des jeunes hommes de 25 ans et 22 ans, Isaac Itiary et Liam Allan qui ont vu leur nom traîner dans la boue et se sont vus astreindre à de la prison (deux ans pour l’un d’entre eux) avant d’être innocentés à cause de preuves par SMS qui n’avaient pas été divulguées par la police… (l’une des « victimes » mentait sur son âge et l’autre le harcelait ni plus ni moins). Il faut défaire la société patriarcale, conformément aux appels des féministes radicales, mais le patriarcat occidental blanc de préférence…

https://reinformation.tv/royaume-uni-viols-gangs-ethnique-jallais-86769-2/

630.000 signatures au bas d’une pétition ont sans doute conduit les juges de la Cour royale de Leeds à libérer leur prisonnier vedette, Tommy Robinson. La Justice française n’aurait même pas jeté un regard sur la liste impressionnante de ces signataires, parmi lesquels on a relevé le fils de Donald Trump, Geert Wilders, Bruno Gollnisch et bien d’autres célébrités.

Tommy Robinson avait été condamné à treize mois de prison pour avoir mis en ligne, et en direct, noms et photos des personnes impliquées dans une affaire criminelle touchant à la pédophilie. Dans la minute qui suivit sa condamnation, il fut embarqué dans une prison bondée d’islamistes. Il avait simplement voulu dénoncer ces prédateurs sexuels d’origine indo-pakistanaise qu’une loi britannique protégeait d’une quelconque publicité. Un procès à rapprocher de l’effrayante affaire qui a touché la ville de Telford, dans la région de Birmingham, où venait d’être révélé qu’un millier de viols avaient été pratiqués sur des mineurs par des gangs pakistanais et ce, pendant quarante ans, sans que la Justice ne bouge.

Tommy Robinson, dont le vrai patronyme est Stephen Christopher Yaxley-Lennon, est un activiste connu pour ses combats contre l’islamisation de la Grande-Bretagne. Son parti, l’English Defence League, pourrait être un peu l’équivalent des Jeunesses identitaires. C’est la méthode employée contre lui, la violence de son arrestation alors qu’il dénonçait les auteurs présumés de viols sur mineurs qui ont bouleversé le Royaume-Uni. Valeurs actuelles rapporte, d’ailleurs, les propos tenus le 25 mai par Tommy Robinson alors qu’il était encerclé par les policiers : « C’est ridicule ! Je n’ai pas dit un mot, je n’ai rien fait. ». Une vidéo visionnée plus de trois millions de fois sur son Facebook, qu’il conclut par une attaque sur la liberté d’expression : « Voilà où on en est ! »

Et, effectivement, il n’y a pas que chez nous, en France, que cette liberté fondamentale de l’homme est menacée, car le juge, en condamnant Tommy Robinson, a aussitôt interdit aux médias de mentionner même l’existence de cette affaire, prétextant que la publicité donnée à l’arrestation de Robinson pouvait compromettre le procès des pédophiles… Une décision, hélas, légale qui a enflammé les réseaux sociaux et déclenché plusieurs manifestations, dont l’une s’est déroulée devant le 10 Downing Street sans que Theresa May n’émette la moindre opinion sur l’emprisonnement de celui qui est considéré comme le premier prisonnier politique du siècle naissant.

Avec cette remise en liberté sous caution, le Lord Chief Justice Lord Burnett assisté de deux autres juges a donc décidé de répondre favorablement à l’appel de Tommy Robinson. L’ordonnance pour outrage a été levée et un nouveau procès aura lieu. Sur le compte Facebook du plus célèbre prisonnier de Grande-Bretagne, voici ce que l’on a pu lire une heure après la décision de Lord Burnett : « Ainsi donc, maintenant, nous savons d’une manière irréfutable selon les propres mots du Lord Chief Justice, que Tommy Robinson n’a pas été jugé correctement, qu’il a été condamné improprement, déclaré coupable improprement et maltraité en prison. Tout, dans le traitement de ce procès, a été illégal. Il a été, de fait, un vrai prisonnier politique. »

Ce revirement judiciaire laisse espérer que, face à l’islamisation, la Grande-Bretagne saura réagir en défendant ceux qui, courageusement, la dénoncent. Pourrait-on espérer le même traitement pour ceux que la Justice française condamne allègrement pour avoir osé mettre les points sur les « i » de l’ islamisation ?

http://www.bvoltaire.fr/tommy-robinson-libere-le-triomphe-de-letat-de-droit/

Une cour du Royaume-Uni reconnaît un mariage islamique : la charia fait-elle son entrée dans le droit britannique ?

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La Haute Cour de Londres a accepté pour la première fois de considérer un mariage islamique comme tombant sous le coup du droit matrimonial britannique malgré l’absence d’enregistrement civil de l’union d’un couple en voie de séparation au bout de 20 ans de vie commune. Cette reconnaissance du mariage selon la charia, le « nikah », fait couler beaucoup d’encre outre-Manche où l’on souligne les deux aspects de cette innovation : d’une part, la décision fait d’une certaine manière entrer dans le droit britannique les dispositions de la charia, mais d’autre part, il s’agit de protéger l’épouse en cas de séparation ou de divorce sur le territoire du Royaume-Uni. La charia, comme on le sait, favorise le divorce facile au profit du mari.

Nasreen Akhter et Mohammed Shabaz Khan avaient conclu leur union lors d’une cérémonie publique devant un imam dans un restaurant chic de Londres devant quelque 150 invités. Tous deux d’origine pakistanaise, ils ont vécu à Londres, Birmingham et Dubaï à la faveur des déplacements professionnels de M. Khan, homme d’affaires.

Le mariage islamique selon la charia considéré comme un mariage selon le droit britannique

Lorsque le couple a connu des difficultés, Nasreen Akhter a cherché à faire valoir ses droits en justice, mais s’est heurtée à l’argumentation de Mohammed Shabaz Khan qui a fait valoir l’absence de mariage, faute de cérémonie civile permettant d’attester de la légalité de l’union. Manière de renvoyer Nasreen Akhter devant une cour islamique – comme cela se fait déjà couramment au Royaume-Uni – où la femme, en cas de divorce, est souvent contrainte à d’importantes concessions, notamment sur le plan matériel. De fait, en l’absence de mariage légal, les femmes mariées selon le seul régime de la nikah ne bénéficient d’aucune protection légale selon le droit britannique.

Cela pourrait bien changer avec la décision du juge de la Haute Cour puisqu’il a tenu compte du fait que les deux époux se sont toujours mutuellement présentés comme tels, qu’ils ont vécu comme mari et femme, que leur statut de couple marié a été reconnu par les Emirats Arabes unis, et qu’ils avaient à l’égard de leur union les mêmes attentes que les époux mariés sous le régime du droit matrimonial britannique.

La jurisprudence de la Haute Cour favorise les droits des femmes épousés selon la charia

Dans les faits, cela n’est pas faux : le mariage résulte de la volonté des parties de vivre comme mari et femme conformément à une réalité qui précède le droit positif.

En l’occurrence, le juge a refusé de considérer que la cohabitation des deux intéressés avait eu lieu dans le cadre d’un « non mariage », faute d’avoir respecté certaines conditions de validité : il a conclu – un peu bizarrement – qu’il s’est bien agi d’un mariage selon le droit britannique, mais en l’occurrence d’un mariage « non avenu », décision qui permet à l’épouse d’obtenir un décret de nullité qui lui permettra d’obtenir, notamment, une part des biens dont bénéficiait le couple au cours de sa vie commune. A défaut, Nasreen Akhter n’aurait rien pu obtenir. Une spécialiste du droit matrimonial britannique, Hazel Wright, a expliqué que son mariage a été qualifié de « valide mais non avenu, offrant un espoir à de nombreuses personnes qui sans cela se trouvent victimes de discrimination ».

La formulation paraît désigner une contradiction interne. Mais l’explication, c’est qu’on ne saurait pas parler de mariage nul s’il n’y a pas eu une cérémonie constituant visiblement et vraisemblablement un mariage en bonne et due forme. En somme, le mariage selon la charia a été considéré dans cette affaire comme relevant pleinement du droit du mariage applicable au Royaume-Uni, mais en cette occurrence estimé nul par défaut de l’entier respect de ce droit.

Au-delà, cette affaire montre l’emprise de l’islam en Grande-Bretagne : même si l’objectif du juge était de sauvegarder les intérêts de cette femme musulmane, la charia fait son entrée dans les cours par la petite porte…

https://reinformation.tv/cour-royaume-uni-mariage-islamique-charia-droit-britannique-dolhein-86918-2/

 

OK+++++++++++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON : 

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