Site icon Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances

Le Billet du LUPUS : La philosophie comme nouveau terrain de jeu de la dissidence

Publicités

La philosophie comme nouveau terrain de jeu de la dissidence.282929

   Etre libre de soi sans autorisation préalable

Le combat ne se situe plus sur un plan politique ou économique mais comme déjà affirmé par ailleurs sur un plan métaphysique et philosophique. Regardez qui est en première ligne politique actuellement : des philosophes…Regardez qui est tète de liste LR aux européennes en France : Bellamy, un normalien Philosophe imprégné de chrétienté. Regardez qui est tète de liste du parti socialiste  c’est Raphaël Glucksmann, fils parisien et philosophe de son père philosophe et parisien…Macron lui même s’est formé à l’école marxiste de Francfort auprès de son chef de file Habermas, d’autres sont issus de la Fabian Society. Onfray fait de la résistance façon Proudhon , BHL de l’entrejambe et nous nous nous situons par delà le bien et le mal, ce qui nous permet une certaine transversalité dont nous tentons de tirer parti à défaut d’en être d’aucun. 

Tout d’abord sortons du sens commun la philosophie contrairement aux racontars d’un philosophe de palais tel que Luc Ferry n’a rien à voir avec la sagesse c’est la méta science qui unit la métaphysique, la spiritualité et toutes les autres sciences humaines et inhumaines. Elle est l’enjeu de tous les combats et sa maîtrise confère à la puissance et à la domination.
Le monde n’est pas mono ou bi il est poly. Polythéiste et polymorphe. Le bien le mal, le conservatisme le progressisme, le noir le blanc, la vérité le mensonge sont inséparables et ne sont accessibles qu’au travers de paradoxes ce que nous aimons ici à nommer la gestion paradoxale des affaires.

En matière de philosophie Nietzsche est le maître il a su dépasser tous les autres qui n’en sont que des avatars, il a fait œuvre de transversalité et c’est l’unique, l’aboutissement suprême.

La transversalité nous permet de rester subversif et critique et cela quelque soit le revers de la médaille que l’on prenne : pile ou face, droite ou gauche, système ou anti système. Et nous donne la faculté de faire éclater les dichotomies ambiantes et l’artificielle binarité des choses pour ne laisser  voir que l’éclatante  vérité du tout. La transversalité c’est avoir compris que le bien se nourrissait du mal et vice versa, et qu’il fallait allez au-delà, au-delà du bien et du mal et de son hideuse fausse morale.  Cela explique pourquoi Nietzsche le trop humain  puisse être repris et adulé aussi bien par des gens de droite comme de gauche et autant détesté par les monothéistes de tout bord à la pensée unique et moutonnière.

Si l’on descend d’un cran chaque religion monothéiste à ses philosophes attitrés et les doctrines politiques et économiques qui vont avec.

Ainsi la philosophie des lumières prend ses sources dans la bible et à produit le libéralisme dans sa version économique et politique, c’est la base même du capitalisme. A l’opposé le mondialisme prend ses sources dans le syncrétisme maçonnique et s’articule philosophiquement,, politiquement et économiquement autour du marxisme et du fabianisme : communisme et socialisme.

Que serait le Sionisme sans le Talmud ? Que serait l’Islamisme sans le Coran ? il leur manque néanmoins la dimension philosophique pour dépasser leurs contradictions et faire œuvre de mouvement dialectique. Ainsi les Juifs sont ils écartelés en permanence entre Mondialisme (BHL) et Néoconservatisme américain (union des évangélistes et des sionistes) … Les Musulmans sunnites en sont encore quant  à eux en train d’essayer de se structurer politiquement autour de la doctrine des Frères Musulmans pour tenter de dépasser le wahhabisme et l’islamisme guerrier’ et de rentrer dans l’ère de l’islamisme par la « douceur » : démographie et combat des idées…Les Musulmans chiites plus éclairées établisse des ponts avec le soufisme une philosophie et spiritualité non strictement d’essence monothéiste et tournée vers la tradition panthéiste. 

Des évidences qui n’en sont pas , redonnons du sens et du sel à la vie par le combat des idées  

Par delà le bien et le mal – Nietzsche

Combat philosophique est bien le maître mot parce que quand Jean François Coppé s’unit à Laurent Alexandre pour nous vendre du transhumanisme eugénique sous couvert de compétition économique et de combat pour la fausse démocratie c’est bien de lutte pour la survie dont il s’agit ni de politique et ni d’économie.

Nous sommes exactement au niveau philosophique dans le même débat et dialectique qu’entre communisme et capitalisme, deux idéologies qui ont finit par accoucher d’une pratique consensuelle en apparence : le socialisme de marché qui couplé à la mise en place d’entreprises multinationales structurent aujourd’hui le mondialisme que nous décrivons ici comme le prolongement du socialisme fabien né au 19ème siècle. Un nouvel ordre économique mondial à dominante anglosaxonne. Il ne serait y avoir d’alternative à un système qui par essence se veut totalitaire, par conséquent il ne serait y avoir lutte que par la réappropriation d’une identité culturelle forte. Pour résumer et à titre d’exemple « Si tu veux lutter contre la malbouffe et MacDo, apprend à faire la cuisine et réintroduit les recettes traditionnelles de ta grand-mère, ce qui ne t’empêchera pas de manger un hamburger de temps en temps qui flattera ton appétence maladive  pour le sucré ! »

Sachant que si l’on monte d’un cran et que l’on se situe cette fois au niveau philosophique c’est la même dialectique qui doit être mise en œuvre entre constructivisme et essentialisme. Le rapport de force doit être réintroduit dans la machine totalitaire, de multiples grains de sable créant des effets papillon redonnant du sens et de la place au libre arbitre, permettant sans autorisation préalable de pouvoir être à la fois en dedans et en dehors de la matrice et d’y pouvoir enfin un peu respirer, et d’y développer ainsi une praxis qui puisse s’acquérir et grandir par une mise en application continue et déterminée de l’instant présent, permettant à l’être, ce lieu le plus intime de soi-même de se manifester.

LE LUPUS

Le seul bien irremplaçable

Tout se trouve, Lucilius, hors de notre portée. Seul le temps est à nous. Ce bien fuyant, glissant, c’est la seule chose dont la nature nous ait rendus possesseurs: le premier venu nous l’enlève. Et la folie des mortels est sans limite: les plus petits cadeaux, qui ne vaslent presque rien et qu’on peut facilement remplacer, chacun en reconnaît la dette, alors que personne ne s’estime en rien redevable du temps qu’on lui accorde, la seule chose qu’il ne peut pas nous rendre, fût-il le plus reconnaissant des hommes.

— Sénèque, Apprendre à vivre. Choix de Lettres à Lucilius (éd. Arléa)

EN BANDE SON :

Quitter la version mobile