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Guerre Néocon – Mondialistes : Google prive Huawei de sa licence Android  !

Guerre Néocon – Mondialistes : Google prive Huawei de sa licence Android  !

La réalité, c’est que la guerre commerciale et technologique, avec comme enjeu la domination du monde, a été déclarée par Trump et que rien ne pourra plus l’arrêter. Trump vient de surenchérir en tentant de neutraliser la société Huawei, acteur incontournable des réseaux mobiles et de la 5G. Trump souhaite priver l’équipementier chinois de la technologie américaine afin de l’asphyxier.

Après l’échec des pourparlers sino-américains et les hausses de droits de douane, la Chine n’a pas hésité, à son tour, à taxer 60 milliards de dollars d’importations américaines. Le ton devient de plus en plus belliqueux et la Chine se dit prête à mener cette guerre. Un accord est toujours possible d’ici quelques mois entre Trump, qui est en position de force, suite au déséquilibre commercial USA/Chine de 383 milliards de dollars en 2018, et Xi Jinping, mais ce ne sera qu’un accord de façade.

La Chine dispose, cependant, de l’arme atomique pour faire plier Trump, en vendant son énorme portefeuille de bons du Trésor américain qui s’élève à 1.130 milliards de dollars, soit 17,7 % de la dette publique américaine, ce qui entraînerait l’effondrement du dollar, mais en même temps la revalorisation du yuan, ce qu’a toujours voulu éviter Pékin, en maintenant un taux de change bas du yuan afin de favoriser ses exportations. Il faudrait aussi que la Chine ait préalablement réduit sa dépendance au marché américain. De plus, Pékin se tirerait une balle dans le pied, suite à la perte de valeur de ses obligations en dollars toujours détenues. La vente en masse d’obligations américaines par la Chine correspondrait à une guerre économique totale et à la mise à mort de Wall Street.

Google prive Huawei de sa licence Android

Huawei a eu un très mauvais week-end. Après que la société a été mise sur la liste noire par le président américain Donald Trump, Alphabet, la société mère de Google, lui a retiré sa licence Android. Peu de temps après, les fabricants de matériel Intel, Qualcomm et Broadcom ont décidé d’imposer un boycott de la société chinoise. Bien que Huawei se soit préparée à de telles mesures depuis un certain temps, leur impact peut être très important.

« Ce gouvernement fera tout son possible pour assurer la sécurité et la prospérité de l’Amérique et pour protéger l’Amérique des opposants étrangers qui créent activement et de plus en plus de vulnérabilités dans l’infrastructure de la technologie de l’information et de la communication des États-Unis ». C’est ainsi que la Maison Blanche a annoncé avec ce message l’adoption d’un décret mettant Huawei et quelque 70 sociétés affiliées sur une liste noire. Aucune personne figurant sur cette liste noire ne pourra utiliser des composants et des technologies d’entreprises américaines sans la permission des États-Unis.

Et cela a mené dès hier à ce qu’une première société américaine cesse sa coopération avec Huawei. Alphabet, la société mère de Google, a annoncé qu’elle retirait sa licence Android à Huawei. « Nous ne faisons que nous conformer au décret et examiner ses implications », a déclaré un porte-parole de Google à The Verge. Mais bien sûr, il n’y a pas eu que Google. Peu de temps après, Intel, Qualcomm et Broadcom ont également rejoint le boycott de Huawei. La société chinoise voit donc non seulement ses logiciels disparaître, mais aussi une grande partie de sa production de puces.

Qu’en est-il des mises à jour ?

Pour les utilisateurs actuels de Huawei, il semble y avoir peu de changement pour le moment. « Google Play et la sécurité de Google Play Protect continueront à fonctionner sur les appareils Huawei existants », a confirmé un porte-parole de Google à Reuters. Les applications couramment utilisées telles que Gmail, YouTube et le navigateur Chrome resteront disponibles pour ceux qui possèdent déjà un smartphone Huawei. Les mises à jour ne posent aucun problème puisqu’elles se font au travers du Google Play Store. Les mises à jour du système d’exploitation lui-même sont une autre affaire. Elles ne se font pas via le Play Store, mais via les fabricants de smartphones. Selon toute vraisemblance, elles ne pourront plus être réalisées.

Huawei ne pourra donc pas utiliser Android pour ses prochains smartphones. La société est donc limitée à Android Open Source Project (AOSP), un système d’exploitation plus simple et open source de Google. Avec cet AOSP, elle n’aura également plus accès aux grandes applications Google ni aux divers services du géant de la technologie.

Huawei est préparé

Mais bien sûr, cela ne s’arrête pas au logiciel seul. Intel, Qualcomm et Broadcom, trois des plus grands producteurs de puces du monde, ont également cessé de travailler avec Huawei avec effet immédiat. Intel lui manquera plus particulièrement, car c’est lui fournit à la société chinoise des puces de serveur et des processeurs pour ses ordinateurs portables. L’impact des interdictions Qualcomm et Broadcom sera plutôt limité, car Huawei fabrique ses propres processeurs et modems pour smartphones.

Huawei se préparait à de telles mesures depuis un certain temps. Par exemple, il aurait constitué un stock de puces avec lequel elle pourra fonctionner pendant au moins trois mois. La société est également en train de développer ses propres systèmes d’exploitation comme alternatives à Android et Windows. Et ce sera nécessaire, car bien que ce dernier n’ait encore rien annoncé, il y a de bonnes chances que Microsoft soutienne également la décision du gouvernement américain et que Huawei se retrouve donc totalement privé de logiciel.

EN BANDE SON :

13 réponses »

  1. et si un logiciel libre et modifiable supplantait tous ceux du marché y compris de pouvoir téléphoner en réseau gratuitement ?

    • Sauf que l’intérêt et la valeur ajoutée d’un smartphone ne se situe plus aujourd »hui dans ses capacités de téléphonie mais dans toutes ses applications connexes.

      • . . . des applications connes ?
        Plus un « smart » offre d’applis et moins il est pratique pour servir de téléphone.Pas de haute fidélité, classements au gré de l’utilisateur abscons, manœuvres complexes pour effacer/remplacer/rajouter quoique ce soit, batteries faibles pour causes parasitaires de gadgets inutiles impossibles à détruire . . .

        • Absolument pas d’accord vous proférez des jugements de valeurs qui certes vous appartiennent et que je respecte mais je puis vous garantir rapport à une pratique quotidienne de la chose que les smartphones de hautes qualité sont des instruments fantastiques aux applications incroyables pour certaines. Comme toute technologie il faut l’intégrer dans une praxis quotidienne pour en retirer les bienfaits. Seul bémol il faut y mettre vraiment le prix pour bénéficier de ses avantages, éviter pas mal de désagréments et bénéficier de version d’android performante (pour ceux qui ne jurent pas que par APPLE)

        • A l’heure actuelle les gens ne veulent pas seulement téléphoner ils veulent avoir une sorte d’ordinateur de poche.
          Le smartphone n’est rien d’autre que le successeur des PDA (Personal Digital Assistant) des années 90 et 2000, mais les gens ont la mémoire courte, ils ne s’en souviennent plus.

    • A noté et puisqu’il est question entre autre chose de téléphonie qu’en matière de tablette, produit hybride par excellence, Huawei est l’un des rares contructeurs à proposer des tablettes performantes qui soient à la fois 4g et wifi.

  2. Cela va pousser Huwaei a être encore plus inventif. Côté camera, ils sont déjà excellents. C’est bon pour la concurence, et aussi pour contrer le monopole des US sur nos vies.
    L’Europe est esclave des US, mais… Ouf! on n’est pas esclave de la Chine ou de la Russie!!

    • Je ne partage pas votre enthousiasme en ce que vous croyez être l’Eurasie. Pour moi les Russes restent une puissance énergétique régionale dont le principale souci est d’écouler sa came et de protéger ses frontières, de plus leur orthodoxie les fait balancer au delà des apparences dans le camp des néoconservateurs américains (Union des messianismes chrétiens, sionistes et orthodoxes comme le souhaite Bannon) . En ce qui concerne les Chinois ils sont devenu un allié incontournable du mondialisme ambiant, laboratoire d’ingienerie sociale, et ne jurent que par les institutions supranationales dont ils espèrent tirer profit. En ce qui concerne l’Europe ils se vengeront de la guerre de l’opium du siècle dernier et ne tarderont pas à inonder le marché d’opiacés divers et variés. Pour nous Européens un esclavage d’un autre genre ne fait que commencer.

      Pour Trump, la cible chinoise n’est peut-être pas seulement économique. Les observateurs avisés de la chose internationale sont dans l’expectative. The National Interest évoque un possible « Nixon à l’envers » : jouer cette fois la Russie contre la Chine. Fait qui ne manque pas de sel, ce retournement est soutenu par le vénérable Kissinger, officieux conseiller de Trump et éminence grise de Nixon, qui avait conseillé le pivot vers Pékin en 1972.

  3. Android est basé sur Linux, Huawei a toutes les équipes de développement sous Linux pour faire rapidement un OS équivalent, et pourquoi pas avec peut-être même une compatibilité des applis pour récupérer le catalogue Android.
    Et vue la taille du marché chinois, ils ont largement le marché nécessaire pour se refaire une santé avant de revenir sur le marché mondial.
    En tout cas , ça va servir de leçon à tous ceux qui utilisent Androïd dans leurs produits.

    • Le problème n’est pas l’OS, le problème c’est la 5G sur lequel Huawei à damer le pion aux Américains. C’est toute la mondialisation telle que voulue par les Américains depuis 1972 qui est remise en cause : aux Chinois l’assemblage, à nous US la valeur ajoutée. C’est un peu comme si chez nous une marque distributeur type carrefour se mettait à concurrencer une marque d’une multinationale.
      Nous sommes rentrés dans une guerre pour la domination planétaire, pas prêt de se terminer au vu des brevets déposés par les Chinois.

      Ceci étant dit le coréen Samsung a énormément de probléme avec Apple sur le marché américain. Ces derniers adorent la libre concurrence à condition qu’elle ne le soit pas ! Ce sont les joies du socialisme de marché et du capitalisme d’État !

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