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StopCovid, Health Data Hub : les données de santé des Français aux mains des Américains ? Snowden avertit que les États utilisent le coronavirus pour construire « l’architecture de l’oppression »

StopCovid, Health Data Hub : les données de santé des Français aux mains des Américains ?

Le Premier ministre l’avait assuré au moment de présenter le projet : le gouvernement avait selon lui « pris toutes les garanties nécessaires pour que StopCovid respecte les données personnelles et de vie privée de ceux qui l’utilisent »« Son utilisation sera anonyme », avait-il martelé pour rassurer les opposants de cette application de traçage.

Pourtant, comme le révèle l’association de défense des libertés sur internet la Quadrature du Net, un acteur, et pas des moindres, a accès à certaines informations concernant les utilisateurs de l’application : Google.

La raison est simple : le système de vérification Captcha utilisé par StopCovid – qui permet de s’assurer que l’utilisateur est un humain et non robot –, propriété de Google, enregistre l’adresse IP du téléphone. « Cela signifie que potentiellement, Google connaît l’identité de tous les portables qui utilisent StopCovid », résume dans les colonnes du Canard Enchaîné Arthur Messaud, de la Quadrature du Net.

Interrogé par l’hebdomadaire, un porte-parole du secrétariat chargé du Numérique justifie l’utilisation des services de l’entreprise américaine en expliquant qu’elle est la « seule à fournir ça »« Nous avions prévu de développer un service de Captcha souverain qui sera utilisé dès sa disponibilité dans l’application StopCovid », poursuit-il. En attendant l’hypothétique mise en service d’un Captcha à la française, un million d’utilisateurs ont déjà téléchargé l’application.

Les informations de santé des Français stockées sur des serveurs Microsoft

La problématique de la protection des données de Santé dépasse le simple cadre de l’application StopCovid, comme l’avait souligné il y a quelques semaines le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Cédric O : « La santé, c’est l’affaire des Etats, pas des entreprises américaines. »

Une sortie qui se voulait rassurante mais qui n’a toutefois pas été au-delà de la simple bonne intention. Dans les faits, le gouvernement a en effet décidé d’héberger le Health Data Hub – cette plateforme française chargée de mettre à disposition des scientifiques à des fins de recherche des données très personnelles relevant du secret médical – sur des serveurs… Microsoft.

Une décision qui a fait bondir les acteurs français du secteur, à l’image du fondateur de la société roubaisienne OVHcloud : « C’est la peur de faire confiance aux acteurs français de l’écosystème qui motive ce type de décisions. La solution existe toujours. Le lobbying de la religion Microsoft arrive à faire croire le contraire. » Interrogé au Sénat sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à opter pour une entreprise américaine, Cédric O a soutenu que les solutions françaises ne permettaient pas toutes les analyses scientifiques attendues par les chercheurs.

Plutôt que d’attendre que ces dernières développent des solutions, le gouvernement a donc préféré confier ces données sensibles à Microsoft, avec tous les risques que cela implique. Microsoft peut en effet être légalement contraint de partager ses données avec les autorités américaines. Pas de quoi inquiéter Cédric O pour autant : « Je ne crois pas qu’il y ait de fuites de données. »

Snowden avertit que les États utilisent le coronavirus pour construire « l’architecture de l’oppression »

Et prédit que les mesures prises pour lutter contre le COVID-19 vont persister longtemps.

Depuis des années, des experts ne manquent pas d’évoquer des menaces de pandémie mondiale. En 2015 par exemple, Bill Gates, le cofondateur de fondation Bill & Melinda Gates, a déclaré lors de la conférence TED 2015 que « si quelque chose tue plus de 10 millions de personnes au cours des prochaines décennies, il s’agira très probablement d’un virus hautement infectieux plutôt qu’une guerre. Pas des missiles, mais des microbes ».

Bill Gates ajouta que cela pourrait être dû en partie au fait que « nous avons investi énormément dans des moyens de dissuasion nucléaire. Mais nous avons en fait investi très peu dans un système pour arrêter une épidémie ». Et de conclure lors de son discours que « nous ne sommes pas prêts pour la prochaine épidémie ».

Comme Bill Gates, Edward Snowden, le lanceur d’alerte qui a mis à nu en 2013 les opérations de surveillance menées par la NSA, vient de déclarer lors d’une interview donnée par visioconférence que « tous les universitaires, tous les chercheurs qui ont examiné cette question savaient que cela allait arriver »« Il n’y a rien de plus prévisible qu’une pandémie dans un monde où nous vivons les uns sur les autres dans des villes surpeuplées et polluées »« Même les agences de renseignement [le savaient], je peux vous le dire de première main, car elles lisaient les rapports qui prévoyaient la pandémie », dénonce Edward Snowden. C’est à croire que ces gouvernements n’ont pas vraiment pris ces alertes au sérieux. Conséquence, le monde entier fait les frais d’une pandémie incontrôlable qui fait tomber chaque jour des hommes, des femmes et même des enfants par centaines.

Pour faire face à la pandémie, la Chine qui a été le premier à être touché a dû mettre en place des mesures très strictes qui lui ont permis de sortir de cette crise sanitaire. Entre autres mesures, nous avons par exemple le confinement, mais aussi des actes de répression contre les contrevenants et le renforcement de la censure sur internet. En quelque trois mois, les mesures prises par la Chine auraient permis de maîtriser la progression du virus au sein de la population, à en croire les chiffres publiés par les autorités chinoises. Pour une population de plus d’un milliard d’habitants, la Chine a rapporté seulement 81 907 cas confirmés de malades du virus pour 3 336 décès et 77 455 guérisons. En France, pour une population qui est estimée à un peu plus de 67 millions d’habitants, l’on enregistre actuellement 112 950 cas de personnes contaminées pour 13 197 décès et 24 932 guérisons. En Belgique, pour une population de 11,46 millions d’habitants, l’on enregistre présentement 26 667 personnes contaminées, 3 019 décès et 5 568 guérisons. En Suisse, pour 8,57 millions d’habitants, l’on a pour l’instant 24 551 contaminés, 1 002 décès et 11 100 guérisons. Sur la base de ces chiffres, l’on pourrait se dire que les régimes autocratiques sont mieux armés que les régimes démocratiques pour gérer cette crise. Pour Snowden, cela n’est pas vrai. Même si la Chine peut faire des choses que la France, les États-Unis, l’Angleterre, etc. ne peuvent pas faire, pour lui, cela ne signifie pas que ce que font les pays autocratiques est en fait plus efficace.

Si pour le lanceur d’alerte, les mesures que la Chine a utilisées ne sont pas aussi efficaces, le fait que la propagation du virus a été maîtrisée en Chine a attiré l’attention de nombreux pays. Plusieurs gouvernements n’ont pas hésité à demander conseil et à suivre le modèle de la Chine en commençant par confiner les gens. D’autres pays sont allés plus loin en commençant à faire usage d’applications de contact tracing (suivi des personnes pour les avertir assez tôt d’un risque de contagion lorsqu’elles ont été exposées à une personne classée comme contaminée). Et à mesure que la crise sanitaire s’intensifie, chaque gouvernement n’hésite pas à user des moyens qu’il juge adéquats pour s’en sortir. Pour éviter le cafouillage au niveau des applications de contact tracing, l’UE a appelé à la mise en œuvre d’une application de suivi paneuropéenne.

Analysant les mesures prises dans l’urgence pour faire face à la pandémie, Joseph Cannataci, le rapporteur spécial des Nations unies, a mis en garde les États en déclarant que « les dictatures et les sociétés autoritaires commencent souvent face à une menace ». Et d’ajouter que « c’est pourquoi il est important d’être vigilant aujourd’hui et de ne pas céder toutes nos libertés ».

Edward Snowden est également de cet avis et déclare qu’à « mesure que l’autoritarisme se répand, que les lois d’urgence se multiplient, que nous sacrifions nos droits, nous sacrifions également notre capacité à arrêter le glissement dans un monde moins libéral et moins libre ».

« Croyez-vous vraiment que lorsque la première vague, la deuxième vague, la 16e vague du coronavirus sera oubliée depuis longtemps, ces capacités ne seront pas conservées ? Que ces ensembles de données ne seront pas conservés ? Peu importe comment il est utilisé, ce qui est construit est l’architecture de l’oppression », avertit Snowden.

Source : Developpez

Un rapport officiel allemand dénonce la pandémie COVID-19 comme « une fausse alerte mondiale ».

Le gouvernement fédéral allemand et les grands médias se sont efforcés de limiter les dégâts après la divulgation d’un rapport du ministère de l’Intérieur qui conteste le récit officiel du coronavirus.

Voici quelques passages clés du rapport :

  • La dangerosité de la Covid-19 a été surestimée : apparement, à aucun moment le danger que représente le nouveau virus n’a dépassé le niveau normal.
  • Les personnes qui meurent du coronavirus sont essentiellement celles qui, statistiquement, mourraient cette année, car elles sont en fin de vie et leur corps affaibli ne peut plus faire face à un stress quotidien aléatoire (y compris les quelque 150 virus actuellement en circulation).
  • Dans le monde, en un quart d’année, il n’y a pas eu plus de 250 000 décès dus au Covid-19, contre 1,5 million de décès [25 100 en Allemagne] lors de la vague de grippe 2017/18.
  • Le danger n’est évidemment pas plus grand que celui de nombreux autres virus. Rien n’indique que ce n’était plus qu’une fausse alerte.
  • Un reproche pourrait aller dans ce sens : Lors de la crise du coronavirus, l’État a prouvé qu’il était l’un des plus grands producteurs de fausses nouvelles.

Jusqu’à présent, tout va mal. Mais il y a pire.

Le rapport se concentre sur les « nombreuses et lourdes conséquences des mesures contre le coronavirus » et prévient qu’elles sont « graves ».

Le nombre de personnes qui meurent à cause des mesures imposées du « Corona » par l’État est plus élevé que le nombre de personnes tuées par le virus.

La raison en réside dans un scandale en cours de réalisation :

Un système de santé allemand axé sur les mesures anti-corona reporte des opérations chirurgicales vitales et retarde ou réduit le traitement des patients qui ne sont pas atteints par le virus.

Berlin en mode déni. Les scientifiques ripostent.

Au départ, le gouvernement a tenté de rejeter le rapport sous prétexte qu’il était « le travail d’un seul employé », et son contenu comme étant « sa propre opinion » – alors que les journalistes ont resserré les rangs, sans poser de questions, avec les politiciens.

Mais le rapport de 93 pages intitulé « Analyse de la gestion de la crise » a été rédigé par un groupe scientifique nommé par le ministère de l’intérieur et composé d’experts médicaux externes de plusieurs universités allemandes.

Le rapport a été rédigé à l’initiative d’un département du ministère de l’Intérieur appelé Unité KM4 et chargé de la « Protection des infrastructures critiques ».

C’est également là que le fonctionnaire allemand devenu lanceur d’alerte, Stephen Kohn, a travaillé et d’où il a divulgué l’information aux médias.

Les auteurs du rapport ont publié un communiqué de presse commun dès le 11 mai, reprochant au gouvernement d’avoir ignoré les conseils des experts et demandant au ministre de l’Intérieur de commenter officiellement la déclaration commune des experts :

« Les mesures thérapeutiques et préventives ne devraient jamais apporter plus de mal que la maladie elle-même. Leur but doit être de protéger les groupes à risque, sans pour autant mettre en péril la disponibilité des soins médicaux et la santé de l’ensemble de la population, comme c’est malheureusement le cas ».

« Nous, les scientifiques et les médecins, subissons les dommages secondaires des mesures contre le coronavirus sur nos patients sur une base de dialyse. »

« Nous demandons donc au ministère fédéral de l’Intérieur de commenter notre communiqué de presse et nous espérons une discussion pertinente sur les mesures [coronavirus], qui conduira à la meilleure solution possible pour l’ensemble de la population ».

Au moment de la rédaction du présent rapport, le gouvernement allemand n’avait pas encore réagi.

Mais les faits justifient – malheureusement – les inquiétudes des experts médicaux.

Le 23 mai, le journal allemand Das Bild titrait : « Les conséquences dramatiques des mesures anti-coronavirus : 52 000 opérations contre le cancer retardées ».

A l’intérieur, un médecin en chef avertit que « nous allons ressentir les effets secondaires de la crise du coronavirus pendant des années ».

Tirer sur le lanceur d’alerte. Ignorer le message.

Comme l’a rapporté Der Spiegel le 15 mai : « Stephen Kohn [le lanceur d’alerte] a depuis été suspendu de ses fonctions. On lui a conseillé de prendre un avocat et son ordinateur portable de travail a été confisqué ».

Kohn avait initialement divulgué le rapport le 9 mai au magazine libéral-conservateur Tichys Einblick, l’un des médias alternatifs les plus populaires en Allemagne.

La nouvelle du rapport s’est répandue en Allemagne pendant la deuxième semaine de mai – mais dès la troisième semaine, les médias et les politiciens ont cessé de discuter de la question en refusant de la commenter.

L’approche adoptée par Günter Krings, le représentant du ministre de l’Intérieur Horst Seehofer – le patron du lanceur d’alerte – est emblématique :

A la question de savoir s’il allait traiter le document avec sérieux, Günter Krings a répondu :

« Si vous commencez à analyser des documents comme ça, vous allez bientôt inviter les gars avec les chapeaux en papier d’aluminium aux audiences parlementaires ».

Les « hommes avec des chapeaux en papier d’aluminium » – Aluhut en allemand – est un terme utilisé pour décrire les personnes qui croient aux théories de conspiration.

En effet, un article de Der Spiegel traitant du mouvement de protestation contre le coronavirus et des conséquences de la fuite du rapport contenait le mot « conspiration » pas moins de 17 fois !

Et aucune discussion sur les questions soulevées par le rapport lui-même.

En dehors de l’Allemagne, la nouvelle n’a pratiquement pas été rapportée.

Le mouvement de protestation – ou « Corona-Rebellen« 

Les Allemands ont commencé à manifester contre le confinement dès le mois d’avril.

Et des milliers de citoyens continuent de manifester chaque week-end, alors même que le gouvernement assouplit les restrictions.

Les manifestations ne sont pas seulement contre les restrictions, qui ont en fait été relativement légères par rapport à de nombreux autres pays occidentaux.

Les manifestations remettent en question l’ensemble du récit COVID-19, et plus encore ses principes, notamment le rôle que Bill Gates joue en tant que deuxième donateur de l’OMS (le premier depuis que Trump a suspendu la contribution étasunienne).

En effet, la plus grande manifestation de ce type a eu lieu à Stuttgart le 9 mai dernier, où des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées pour dire non – à l’OMS.

Les Allemands disent non à toute solution orwellienne que le gouvernement pourrait un jour imposer en raison d’un « statut d’urgence » douteux, depuis les applications de surveillance de masse jusqu’aux vaccinations obligatoires.

La fuite du rapport a prouvé que leurs craintes étaient fondées.

Au moins en ce qui concerne la fausse nature de la « pandémie de coronavirus ».

Le reste pourrait bientôt suivre.

Daniele Pozzati

Article original en anglais :

German Official Leaks Report Denouncing Corona as ‘A Global False Alarm’

Strategic Culture Foundation, le 29 mai 2020.

Traduit par Maya pour Mondialisation

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Source : https://www.mondialisation.ca/un-rapport-officiel-allemand-denonce-la-pandemie-covid-19-comme-une-fausse-alerte-mondiale/5646143

EN BANDE SON :

 

6 réponses »

  1. A reblogué ceci sur brunobertezet a ajouté:
    Nos gouvernements successifs nous dissimulent tout depuis des décennies; la vérité est que nous n’avons plus les moyens d’être autonomes ou indépendants, nous n’avons plus les moyens d’etre nous meme.

    L’euro a été une tromperie qui nous a é été vendue comme concurrent du dollar alors que nous ne nous sommes jamais donné les moyens d’en faire une vraie monnaie, l’euro est un satellite.

    Un avorton.

    Si vous lisez les mémoires de Kissinger vous decouvrez que le système monétaire actuel, celui du dollar-roi déconnecté de l’or a été conçu comme une punition par Nixon et Volcker , ulcérés de voir que les européens étaient des profiteurs et ne voulaient pas contribuer à payer pour leur defence. Nous avons choisi la servitude consciemment, à l’abri du parapluie.

    Les Etats-Unis nous le font payer très cher.

    nous sommes sous pretexte d’ouverture, colonisés au plus haut point. Ne parlons pas du militaire, il ne peut fonctionner que guidé par des matériels americains!

    Non il faut parler de la colonisation/pillage/destruction par les GAFA.

  2. Personne n’en parle mais GOOGLE et Apple considèrent que le secteur de la santé avec l’importance des donnees stockées et l’aide au diagnostic est le domaine d’avenir pour eux.

    Les travaux sont très avancés et ils ont pris de contacts, organisé des visites, pris des accords avec des responsables de cliniques, des gestionnaires de santé , des Epahds, des EMH pour poser leurs jalons de futurs oligopoles de prestataires de santé à distance.

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