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Article du Jour : Tout ceci risque de se terminer très mal…Par H

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Tout ceci risque de se terminer très mal…Par H

« Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement. » Francis Blanche

Je n’ai jamais adhéré à la personnalité du chef de l’état. J’ai cherché longtemps un qualificatif pour lui et son gouvernement. Je pense, après mûre réflexion, que le meilleur terme est malsain. Élu, quoiqu’on puisse en dire par une large minorité de la population, il n’a eu de cesse que de prendre des décisions dont le moins qu’on puisse dire qu’elles ne suscitent pas un enthousiasme féroce. Le plus souvent basées sur des présupposés douteux quand ils ne sont pas faux, elles contraignent le pays à s’engager sur des chemins qui ne mènent nulle part et qui obèrent considérablement ses capacités actuelles et futures ainsi que notre vie quotidienne. Certes, il a hérité d’une situation budgétaire désastreuse mais strictement rien ne l’obligeait à poursuivre dans cette voie si ce n’est une certaine facilité et une fascination pour le court-terme.

Les atteintes continuelles aux plus élémentaires libertés individuelles, une complaisance affichée pour des idéologies mortifères comme l’écologisme, un mépris ouvert pour ceux qui font marcher dans l’ombre la machine France que ce soit dans la fonction publique ou dans le monde privé sont proprement sidérants. Il ne se passe pas un jour sans qu’on nous annonce la mise en œuvre ou un projet qui impacte directement nos vies et nos libertés individuelles. La technique est bien rodée. Ça commence généralement par un article où une autorité quelconque, personnalité politique, artiste, ne lance dans un interview une idée généralement d’une bêtise sans égal. Parfois, l’idée est reprise dans un article sans évidemment qu’aucune contradiction ne soit apportée. Devant le tollé soulevé, une idée conne reste une idée conne, l’intéressé fait machine arrière mais, comme on dit, c’est pour mieux rentrer par la petite porte et là, on ne rigole plus du tout. C’est ainsi que sont nées des choses aussi stupides que les 80 km/h (alors que personne ne remettait en cause les 90), des taxes aussi ridicules que destructrices (taxes sur les voyages aériens, les grosses voitures, etc,…). Je crois qu’on atteint le fond avec la pseudo-concertation où 150 imbéciles, soi-disant représentatif de la population, ont planché sur un panel de propositions qui feraient rire si le mamamouchi en chef n’avait pas déclaré les adopter. Autrefois, Paris valait une messe. Au XXIème siècle, la satisfaction d’un égo va nous valoir la ruine de notre pays. Ça atteint un tel niveau que je me demande si Macron et sa bande ne déroulent pas une feuille de route préparée ailleurs, par qui et pourquoi ? Déjà, les gueux de la campagne n’ont plus le droit de se chauffer au fuel et très rapidement, ils ne vont plus pouvoir utiliser leur vieille voiture : https://www-auto–moto-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.auto-moto.com/actualite/environnement/radar-anti-voiture-ancienne-quil-faut-savoir-250165.html/amp.

 

Soit nous parions sur le fait qu’ils sont tous des machiavels en puissance, réfléchissant à trois ou quatre coups en avance, soit ils sont cons comme des manches. La réalité, et en particulier la pitoyable gestion de la crise COVID, a bien du mal à corroborer la première hypothèse mais si jamais la commission européenne adopte le texte dit loi Avia, nous saurons qu’ils sont, en plus de remplir les critères de la seconde hypothèse, dotés d’une méchanceté franchement machiavélique pour le coup. Bien qu’elle s’en défende, cette union européenne qui n’en finit plus de mal mourir sera devenu l’archétype du totalitarisme peut être mou mais diablement efficace. Paré de toutes les vertus d’un modèle démocratique, ce pays deviendra une prison à ciel ouvert où, n’en doutons pas, se manifesteront rapidement nombre de Fouquier-Tainville et autres Saint-Just pour ramener les esprits égarés dans un chemin prétendument droit. Si on peut trouver un point positif dans la crise sanitaire que nous traversons, c’est bien d’avoir mis à nu bien des personnalités douteuses. Les intéressés le savent et c’est peut-être à cause de cela qu’ils sont nombreux à rivaliser de flagornerie et de malhonnêteté intellectuelle pour appuyer la politique désastreuse et mensongère suivie par le pouvoir. Cette dernière pourrait, je dis bien pourrait être justifiée si le nombre de mort imputable au COVID (la faute est intentionnelle) était en totale corrélation avec le nombre de cas dit « positif » enregistré. Mais rien, il n’y a rien. Tirez-en vous-même les conclusions.

Tout ceci risque de se terminer très mal. Attention, tant va la cruche à l’eau qu’à la fin, elle se casse.

H

« L’AMBITION EST UNE MALADIE DE L’ÂME TRÈS NUISIBLE À LA TRANQUILLITÉ PUBLIQUE »

Qu’il est important pour entretenir la paix de tenir bas les ambitieux.

[…] L’ambition est une maladie de l’âme très nuisible à la tranquillité publique. Car il y en a qui, s’estimant plus sages que les autres et plus propres au maniement des affaires que ceux qui sont en charge dans l’État, comme ils ne peuvent pas faire voir par de bons services, combien leur vertu serait utile au public, ils tâchent, en nuisant, de se rendre considérables.

Or, d’autant que l’ambition et le désir des honneurs ne peuvent pas être arrachés de l’esprit des hommes, ceux qui gouvernent la République ne doivent pas travailler à cela. Mais, ils peuvent par une invariable application des peines et des récompenses, faire en sorte que les hommes sachent que le blâme du gouvernement n’est pas le chemin aux honneurs et qu’on n’y monte pas par des factions, ou par quelque petite réputation qu’on sème parmi le peuple, mais par des moyens tout contraires. Ceux-là sont vraiment gens de bien qui gardent les ordonnances de leurs ancêtres, qui obéissent aux lois et à l’équité.

Si donc nous voyions ceux-ci avancés aux honneurs par les souverains et que par une judicieuse et constante pratique les factieux demeurassent dans le mépris, ou chargés de quelque punition exemplaire, il y aurait plus de presse et on trouverait plus de gloire à obéir qu’à nuire. Il est vrai que quelquefois il arrive qu’il faut flatter un sujet insolent à cause de sa puissance, de même qu’un cheval indompté : mais comme un bon écuyer ne le caresse que pour le monter et en sait bien chenir dès qu’il est dans la selle ; aussi le souverain n’use de soumission envers un sujet, que lorsqu’il appréhende qu’il ne le désarçonne.

Mais, je parle ici de ceux dont la puissance est entière et absolue et je dis que leur devoir est de bien entretenir leurs sujets qui se tiennent dans l’obéissance et de mettre les séditieux sous le joug le plus qu’il leur est possible; car, sans cela, il n’y a pas moyen de maintenir l’autorité publique, ni de conserver le repos des citoyens.

Thomas Hobbes – De Cive ; Le citoyen ou Les fondements de la politique (1642)


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