REBLOG

Article du Jour : Le Génie du Complotisme Par Guillaume de Rouville

Le Génie du Complotisme

LE  · 

Le complotisme présente cinq caractéristiques majeures qui le distinguent de l’anti-complotisme et qui résument tout son génie. Ses caractéristiques, que nous passerons rapidement en revue (partie 1), sont autant d’avantages sur l’anti-complotisme qui nous feront comprendre, par contraste, les limites épistémologiques de ce dernier, ses motivations profondes et ses soubassements idéologiques (partie 2)..

Notre conclusion sera double :

(i) Seul le complotisme permet d’appréhender la nature du pouvoir. L’anti-complotisme est une émanation du pouvoir dont la vocation est de le protéger et de lui permettre d’échapper à la compréhension de ceux sur lesquels ce pouvoir s’exerce.

(ii) On ne dialogue pas avec le pouvoir : on s’y soumet ou on le combat. Il s’ensuit, naturellement, que les complotistes n’ont plus à chercher les faveurs des anti-complotistes ou de leurs maîtres, ni à s’excuser de penser hors des sentiers battus ou d’émettre des hypothèses de travail audacieuses. Il est temps pour les complotistes de se montrer offensifs et face à l’idéologie du chaos que le pouvoir incarne et projette sur le monde à travers ses relais médiatiques et institutionnels, de présenter le complotisme comme un remède aux pulsions mortifères de l’hydre mondialiste. Le complotisme est un humanisme.

PARTIE 1

Les 5 avantages du complotisme

1.    Avantage Méthodologique

Tandis que l’anti-complotiste se contente la plupart du temps d’énoncer la thèse (officielle s’entend), le complotiste est contraint de travailler, d’approfondir à la fois la thèse et l’antithèse. Ainsi, le complotiste a une connaissance fine de la version officielle et des arguments de la version opposée. Cela le contraint à chercher et à ausculter plus profondément les faits, à les présenter dans un ordre cohérent et à les soumettre à un examen critique poussé.

Tandis que l’anti-complotiste n’a qu’à répéter la thèse officielle sans avoir besoin de la justifier, le complotiste est obligé de chercher des preuves solides à l’appui de ses propos et finit par acquérir une connaissance bien plus large que celle de l’anti-complotiste qui a borné son champ d’investigation parce qu’il lui suffit de citer une source « prestigieuse » pour gagner la bataille du pouvoir médiatique et la considération de ses pairs.

Que ce soit, par exemple, pour le 11 Septembre ou le réchauffement climatique anthropique, seuls les complotistes appliquent le principe du contradictoire, principe fondamental à la fois pour les journalistes, les historiens et les juges qui devraient examiner méthodiquement et en profondeur les thèses en présence avant de se prononcer sur le fond de l’affaire dont ils s’occupent. L’anti-complotiste ne voit pas l’absurdité de sa position qui consiste à penser que la version officielle est toujours la bonne (comme la raison du plus fort). Ce qui revient à interdire toute alternative, toute contradiction, toute possibilité de remettre en cause la version des faits une fois qu’elle a été estampillée par le sceau officiel et crachée sur les ondes des médias dominants.

L’anti-complotiste confine ainsi le réel dans une forme figée pour les siècles des siècles. Il se comporte comme le gardien d’une prison où les faits récalcitrants sont tenus en joug et passés à tabac, loin du regard des foules, tant que leur volonté d’indépendance et de franchise n’a pas été brisée. Il rééduque et torture les faits qui ne suivent pas ses mots d’ordre ou son catéchisme et ne les relâche dans l’arène publique qu’une fois qu’ils ont perdu leur prétention à dire leur part de vérité. Le complotiste libère les faits cadenassés qui retrouvent tout leur sens caché et leur autonomie, il les rend à l’air libre où se meuvent à leur aise la vérité et le réel.

Le complotiste n’ayant pas droit aux arguments d’autorité (par exemple, l’invocation d’un prétendu « consensus scientifique » des experts sur le réchauffement climatique anthropique) et étant soumis au feu permanent des critiques, il lui faut devenir un orfèvre dans son domaine pour pouvoir contrer un adversaire qui se contente de répéter un message univoque et balaie d’un revers de mains dédaigneux les arguments qu’on lui adresse.

Enfin, le complotiste cherche à donner du sens à ce qui, apparemment, n’en a pas toujours. Il ne se contente pas de laisser l’inexplicable inexpliqué. Si trois immeubles s’effondrent sur eux-mêmes alors que seulement deux ont été percutés par des avions, le complotiste essaie de comprendre ce phénomène étrange en convoquant des causes humaines et physiques qui sont dans l’ordre naturel des choses. Là où l’anti-complotiste, à court d’idée et d’arguments, finira pas se contenter de hausser les épaules, le complotiste, ira chercher des causes humaines (des volontés) si les causes physiques (mécanique des corps et mécanique des fluides) ne sont pas suffisantes.

De son côté, l’anti-complotiste, n’hésitera pas à réinventer les lois de la physique, juste pour l’occasion, afin de s’interdire de penser au-delà de la thèse officielle. Car, s’il devait s’aventurer sur le terrain glissant d’une hypothèse alternative, cela pourrait le conduire à devoir désigner un coupable inattendu, à découvrir un acte humain, voire une entente entre plusieurs personnes conscientes de leurs actes. Ainsi, pour expliquer l’absence de débris d’avion sur le Pentagone ou sur le site de Pennsylvanie en septembre 2001, l’anti-complotiste invoquera la possibilité que les avions se soient gazéifiés (thèse défendue par le très « prestigieux » journal Le Monde), ajoutant de la sorte quelques règles nouvelles aux lois de la thermodynamique. Il ne lui viendrait jamais à l’esprit qu’un mensonge volontaire se cache peut-être derrière l’inexplicable. Dans le même ordre d’idée il en vient à voir, dans les guerres menées par les démocraties occidentales, des événements naturels que ne guident aucune pensée maléfique ni volonté humaine.

Pour résumer les avantages méthodologiques de son approche, on peut dire que le complotiste travaille plus que l’anti-complotiste, connaît mieux son sujet et les arguments des parties en présence, ne se repose pas sur des arguments d’autorité pour avancer ses idées et accumule les éléments de preuve pour justifier ses propos et donner du sens aux événements et aux faits qui se déroulent devant lui.

Ce sont là des raisons qui expliquent que les anti-complotistes ne répondent presque jamais positivement aux offres de dialogue que leur font les complotistes : ils savent, en effet, qu’ils finiront généralement déboités par les arguments de leurs contradicteurs. Pour justifier un tel refus, ils rangent volontiers leurs adversaires sous l’appellation générique et bien commode du « camp de la haine », mettant ainsi entre eux et les complotistes une sorte de cordon sanitaire émotionnel qu’il serait difficile et dangereux pour tout un chacun de rompre impunément. Cette technique de la rhétorique de disqualification utilisée à l’encontre du complotiste, à la quelle vient généralement s’ajouter des menaces et des injures, est le signe que, sur le terrain de la méthode, le complotiste vient bousculer son adversaire dans ses derniers retranchements, lorsque celui-ci est au bord de son propre gouffre intellectuel.

penseur

2.    Avantage Psychologique

Le complotiste n’a ni d’apriori ni de tabou. L’impensable est pour lui toujours pensable. Si le complotiste navigue ainsi volontiers, par méthode et par prudence, dans l’air du soupçon et ne prête sa confiance à quiconque, il traite tout le monde à la même enseigne, les puissants comme les faibles ; il les écoute avec le même degré d’attention, sans chercher à plaire ou à déplaire à leurs susceptibilités respectives. Il veut comprendre et non pas justifier.

De son côté, l’anti-complotiste est enfermé dans le dogme de l’infaillibilité démocratique, ce qui lui interdit automatiquement tout un champ des possibles. Il est psychologiquement incapable d’imaginer que nos dirigeants démocrates puissent faire le mal intentionnellement. C’est bien cet apriori qui, aux yeux des complotistes, rend les anti-complotistes aveugles à la compréhension d’une part importante de notre monde. Et pour le dire plus clairement, les anti-complotistes sont dans l’incapacité de comprendre la nature et les ressorts du pouvoir (nous y reviendrons). Ils ne voient pas que le pouvoir, ontologiquement, est une physique de la contrainte et une métaphysique de la domination.

L’anti-complotiste est tellement engoncé dans cette opinion, qui est pour lui une sorte d’article de foi, qu’il ne pourra jamais concevoir que nos dirigeants puissent, par exemple, en toute connaissance de cause : (i) empêcher l’utilisation d’un remède peu couteux et efficace contre un virus, cousin de celui de la grippe, afin de favoriser une solution imaginaire et hypothétique (le vaccin) lors d’une pandémie annoncée et voulue, pandémie qui n’est pas tant le résultat d’une incompétence généralisée de nos commis en charge des affaires de l’État, que d’un chaos organisé par ces derniers comme un jeu de rôle mondialiste planétaire ; (ii) s’allier avec des mouvances terroristes islamistes pour faire tomber des régimes laïques en Lybie et en Syrie en ayant recours à des actes de terrorisme à grande échelle et en organisant le massacre et le gazage de populations entières tout en accusant le camp adverse d’en être responsable. De telles conclusions, iraient au-delà de ses forces psychologiques et l’amèneraient, sans doute, au bord de la crise de nerf et de l’hystérie.

Ainsi, pour l’anti-complotiste, la démocratie occidentale ne peut commettre de crime puisqu’elle ne peut avoir de mauvaises intentions : elle ne tue que par dommages collatéraux, jamais volontairement. Par conséquent, on ne peut lui imputer des crimes de masse, seulement des erreurs circonstancielles et contextuelles qui ont eu de tragiques conséquences humaines inattendues. La culpabilité de la démocratie occidentale ne dépasse jamais celle de l’élève qui aurait pu mieux faire.

Les anti-complotistes ne voient et n’admettent de complots que chez les terroristes musulmans ou les Russes, les Iraniens ou les Chinois, quand cela arrange leurs affaires et conforte leurs représentations du monde binaire (« eux » contre « nous »). Là, en général, aucune preuve tangible n’est exigée, il suffit à l’accusation de désigner les coupables pour emporter la conviction de la foule conformiste des bourgeois cultivés qui ne craignent rien tant que d’émettre des hypothèses et, encore plus, d’avancer des théories qui sortiraient de la vulgate publiée régulièrement dans les gazettes officielles (Le Monde, The Guardian ou le New York Times).

3.    Avantage Conceptuel

Le complotiste offre des outils intellectuels pour appréhender le monde. Il propose des termes (qu’il a ou non construits lui-même) pour désigner des événements, des phénomènes difficiles à cerner ou à concevoir : Mondialisme, Atlantisme, Empire, Opposition Contrôlée, État Profond, Satanisme, Nouvel Ordre Mondial, Injonctions Paradoxales, Dogme de l’Infaillibilité Démocratique, Crimes Médiatiques, Rhétorique de Disqualification, sont autant de concepts outils permettant de sortir de l’hébétude dans laquelle le complexe médiatico-industriel progressiste nous maintient, afin de mieux cerner et comprendre le monde dans lequel nous évoluons.

Le complotiste apprécie la clarté d’un concept là où l’anti-complotiste préfère la confusion, l’absence de sens et de signification, ou le sens inversé de l’absurde : non pas le mystère qui pourrait nous ouvrir la porte d’une transcendance porteuse d’espoir, mais le vide comme explication universelle. L’anti-complotiste ne nous laisse qu’un champ de bataille sémantique chaotique où le néant et l’ambiguïté sont maîtres du réel et de nos neurones.

Empêcher la compréhension du réel et l’émergence des concepts explicatifs est sans doute l’un des objectifs du pouvoir pour demeurer « le pouvoir » et persévérer dans son être. Son crédo est de rester insaisissable, « im-pensable » et impensé, pour n’être point combattu. Un totalitarisme dont on ignorerait l’oppression ne susciterait sans doute pas d’opposition autre que contrôlée. C’est tout le génie de la démocratie représentative, instrument privilégié de l’oligarchie occidentale, que de nous empêcher d’établir clairement des liens de causalité entre des décisions humaines de quelques-uns et la longue chaîne des malheurs des peuples.

4.    Avantage Moral

Le complotiste a un avantage moral immense par rapport à l’anti-complotiste parce qu’il doit montrer plus de courage et affronter les difficiles conséquences sociales de ses propos. Tandis que l’anti-complotiste, en bon conformiste adorateur de la normalité sociale, ne fait que relayer et répéter les paroles de l’évangile médiatico-politique qui lui est servi quotidiennement, le complotiste sait qu’il aura contre lui les puissants et la masse des bourgeois cultivés qui peuplent les cercles mondains des multiples socialités auxquelles la vie nous invite tous à participer.

Le complotiste prend constamment des risques dans sa vie professionnelle et privée pour simplement émettre des doutes et proposer des explications alternatives : on ne compte plus le nombre de complotistes débarqués de leur poste pour avoir avancé quelques hypothèses dérangeantes sur le 11 Septembre, l’implication des démocraties occidentales dans le terrorisme islamique ou la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique anthropique. Si le courage ne donne pas raison, il a une valeur intrinsèque qui distingue nettement le complotiste du bourgeois cultivé conformiste qui fait office d’adversaire.

Le complotiste ose nommer le mal, il ose désigner les puissants et les puissances qui sont derrière ces manifestations humaines : il ne se contente pas, comme les professionnels de la révolte, d’attaquer des abstractions (par exemple, le capitalisme), il confronte des pouvoirs concrets (dont la somme des liens et des alliances fait et révèle le pouvoir dans toute sa puissance et ses nuisances) et nomme les responsables. Pour le 11 Septembre, il désignera volontiers le petit groupe de néoconservateurs comme responsables ou au moins complices des attentats ; il en fera le portrait détaillé en égrenant leur CV et leurs méfaits avérés. Concernant l’hystérie sanitaire mondialiste déclenchée au printemps 2020, il n’hésitera pas à pointer du doigt le rôle de Bill Gates et des dirigeants de l’OMS, de certaines firmes pharmaceutiques (comme Gilead) ou de certains médias (comme BFMTV en France) dans le déclenchement de cette expérience orwellienne à l’échelle mondiale.

L’anti-complotiste, lorsqu’il dénonce, est plutôt dans la délation puisqu’il désigne à la vindicte médiatique et judiciaire, à la censure et aux poursuites pénales, les lanceurs d’alertes qui n’ont en général que leur plume pour se défendre. L’anti-complotiste utilise volontiers la menace et l’intimidation pour faire taire ceux qui s’aventurent hors des sentiers battus et rebattus : la rhétorique de disqualification et l’hystérie émotionnelle sont ses outils préférés.

Ainsi, tandis que le complotiste dénonce les puissants et se met volontairement dans leur ligne de mire, l’anti-complotiste établi des listes d’opposants isolés à exécuter en place publique sans leur donner la parole. Il y a du Cyrano de Bergerac chez le complotiste : s’il n’a, bien évidemment, pas toujours raison, il avance empanaché d’indépendance et de franchise et revendique le droit de se tromper.

Les complotistes sont à la fois une dissidence et une résistance. Peut-être même les seuls à s’opposer aux expériences orwelliennes que nos démocraties oligarchiques nous imposent de temps à autres pour éprouver leur puissance : hystérie sanitaire, hystérie réchauffiste, hystérie anti-Trump (qui n’est que le syndrome d’une hystérie contre les souverainistes et les partisans de la diversité des nations), etc. Comme nous le verrons en partie 2, l’anti-complotisme est une hystérie.

5.    Avantage Prédictif

Ce qui frappe, quand on fait le bilan du complotisme sur les deux dernières décennies, c’est l’incroyable capacité de celui-ci à avoir raison, à prédire ce qui va advenir. En analysant avec sérieux et pertinence le présent et le passé récent, le complotisme est capable de mieux appréhender les grandes orientations qui se dessinent devant nous que tous les experts réunis en conclaves officiels.

Sur le 11 septembre, sur la guerre en Irak et en Syrie, sur le réchauffement climatique anthropique, sur le Russiagate et l’affaire ukrainienne aux États-Unis, sur le Covid-19 et sur tant d’autres sujets scientifiques ou géopolitiques, le complotisme engrange les victoires les unes après les autres.

La démonstration de la force prédictive de la pensée complotiste a été particulièrement spectaculaire lors de l’épisode de totalitarisme sanitaire et sécuritaire que nous avons tous vécus au printemps 2020. Aux modèles prédictifs délirants (souvent informatiques) invoqués par les comités « scientifiques » mis en place un peu partout en Occident lors de cette drôle de crise sanitaire qui prévoyaient l’apocalypse tous les matins du monde, les complotistes ont opposé le bon sens, l’analyse cartésienne, le raisonnement et le sang-froid, et ont ainsi pu identifier rapidement des solutions efficaces pourtant décriées par tous les médias dominants tombés volontairement dans une hystérie destinée à faire perdre l’entendement collectif. Le complotiste est parvenu à s’extraire du bruit et de la fureur de l’actualité brouillonne et a eu raison sur toute la ligne : de l’analyse du problème à la proposition d’un remède. N’ayant d’apriori à l’égard de personne, le complotiste a écouté toutes les parties en présence et à pu saisir au vol le réel avant qu’il ne soit confisqué et défiguré par les tortionnaires de l’information qui lui ont substitué la peur comme seul vecteur de la représentation du monde. Nous y reviendrons en détail dans la deuxième partie ou dans un article séparé.

Depuis le début du conflit en Syrie, seuls les complotistes savaient que le Président Bachar el-Assad était soutenu par la grande majorité de son peuple et n’était pas au bord de la déroute, bien que tous les journaux ayant pignon sur rue en Occident annonçaient à longueur de colonnes la fin imminente du « régime sanguinaire ». Concernant le Russiagate et l’implication de clan Obama dans l’espionnage dont la campagne de Trump a fait l’objet en 2016 et 2017, seuls les complotistes ont compris qu’il s’agissait bien d’une tentative de déstabilisation d’un candidat (puis d’un Président) pas assez mondialiste, de la part de l’État profond américain et qu’aucun élément probant ne permettait d’affirmer qu’il était, de près ou de loin, un agent russe (tous les documents récemment déclassifiés confirment cette analyse). Concernant le réchauffement climatique, nous détaillerons dans un papier à venir, les nombreuses victoires épistémologiques emportées de haute lutte contre (i) les prédictions arrogantes et foireuses de « l’unanimité » des scientifiques de la planète et (ii) l’intime conviction d’une opinion publique mondiale chauffée à blanc à l’encontre d’une menace qui n’existe que dans les modèles informatiques délirants des marchands de peur !

Le complotisme est la grande aventure humaine, intellectuelle et politique de notre siècle. Si nous voulons que l’homme perdure dans ses fondamentaux humains, loin des promesses trans-humaniste et technicistes qu’on veut nous imposer sans débat, il est temps d’affirmer ce que nous sommes : un humanisme.

« Le propre du prestige est d’empêcher de voir les choses telles qu’elles sont et de paralyser tous nos jugements. Les foules toujours, les individus le plus souvent, ont besoin, sur tous les sujets, d’opinions toutes faites. Le succès de ces opinions est indépendant de la part de vérité ou d’erreur qu’elles contiennent; il dépend uniquement de leur prestige. »

Psychologie des foules
Gustave Le Bon
1895

Guillaume de Rouville

Catégories :REBLOG

Tagué:

5 réponses »

  1. Très bon article. On attend la suite avec impatience.
    Et si plutôt que « complotiste » et « anti-complotiste » ou disait tout simplement « citoyen curieux et avide de vérité et de justice » et « conformiste pétochard et fayot avide de promotion et de reconnaissance sociale ».
    Car enfin il est vrai que chaque ‘citoyen curieux » est systématiquement conspué et montré du doigt par tout les « fayots conformistes avides de reconnaissance » dans tous les aspects moments et lieux de nos vies en société. Les « fayots » sont les idiots utiles du système, les kapos du goulag de la pensée ou eux et nous sommes tous réunis. Mais rien n’est inéluctable sauf la mort et encore faut voir (… mais pas trop vite), et de même que l’URSS et son système imbécile s est effondré il y a trente ans, celui ci tombera a son tour.
    C’est le lot commun de tous les empires, de toutes les civilisations, de touts les organisations humaines de tomber dans la rouille, dans la poussière et de disparaître comme ils sont venus. leur pseudo démocraties représentatives depuis deux siècles de demi et leurs oppositions contrôlées, leurs petits théâtre de guignols alternatif gauche/droite et leur révolutions et putsch bidons (libéralisme, socialisme, fascisme, écologisme…) pour toujours rester au pouvoir quoiqu’il arrive ne trompent que ceux qui le veulent. ils sont devenus tellement visibles pour ceux qui veulent bien voir.
    Tous les dissidents qui en bavent devraient savoir que Soljenitsyne a triompher de l’archipel du goulag, de Staline, Brejnev, Gorbatchev qui fut l Oba-marketing en son temps et tous les petits caporaux de superette que le système avait mis en place. Il existait une blague autrefois en URSS ou les deux principaux journaux étaient « Izvestia » (Les Nouvelles) et la Pravda (La Vérité) qui disait à peu près ceci ; il y avait autant de nouvelles dans « la vérité » que de vérité dans « les nouvelles ». A bon entendeur, bfm et Cie, si tu nous regarde on t’embrasse comme dirait Michel…
    Ce n ‘est qu’un combat continuons le début comme disait Coluche. Merci au Lupus et à toutes les loups, louves, et les louveteaux pour le travail sur ce site. Prenez tous soin de vous, amis « éveillés ». A bientôt de vous lire.
    Serge R.

  2. Bon article, mais attention, cela fait plus de 20 ans que certains d’entre nous ont décortiqué ces sujets…

    La difficulté première étant de suivre les curseurs des forces qui nous gouvernent, et la vitesse des curseurs des réactions que cela entraînent. (par ex, la maîtrise des réseaux et des flux sont un enjeux hautement existentiel à suivre pour le contrôle d’aujourd’hui et de demain.)

    Hors l’heure est grave, extrêmement préoccupante. Le problème n’étant plus la pertinence des analyses et de la raison…, puisque nous sommes dans un passage en force brute, mondiale et radical.

    Il est inutile de rentrer dans des palabres stériles qui n’ont qu’ objectifs que de passer outre la raison et de faire perdre du temps aux esprits spirituels. Car il y a un danger plus grand que peu de gens mesurent actuellement, celui de la déstabilisation psychologique individuel ET sociétale, tout en faisant le jeu des institutions (étatiques, médiatiques, …/…) en faillites et en territoire négatifs, ce qui, en plus, nous entraîne inexorablement vers le bas.

    Inutile de perdre son latin dans ces circonstances, car les dangers actuels modifient nos comportements bien plus sournoisement, à l’insu de notre plein gré, mettant en pérille les esprits éveillés qui se reposent sur des logiques éprouvées, cartésiennes, …/…

    Une fois que vous avez saisit ce message, protégez vous, soyez tout aussi, voir plus radical que vos adversaires, car cela devient un impératif de survit, et plus votre niveau est élevé, plus votre raison est mis à l’épreuve. (Heureux les simples d’esprits…)

    N’oubliez pas, la bête est touchée à mort, elle chie sa haine et sa merde se voit partout. Nous avons un croisement multiple d’ondes de choc dévastatrices. Les grosses lignes nous les avons.
    Ce qui compte ne sont plus les faits, mais la manière que vous et la société absorbent ces faits.

    Dans n’importe sorte de guerre, il n’y a pas de règles, de constitutions, de traités, de lois …/… qui tiennent.

    La victoire n’est pas une option, c’est un devoir supérieur. Il est impératif de confiner les forces maléfiques, avant qu’elles vous touchent par ses actes arbitraires aléatoires et hors contrôle.

    2020, est un tournant dans nos dysfonctionnements sociétales et nos réactions mêmes les plus pertinentes ne sont pas à la hauteur de ces multiples révélations.

    2021, sont les 20 ans du 11/09/01, et derrière cet anniversaire symbolique, n’oublions pas les inocents sacrifiés sur l’autel de la bêtise humaine.

    Sans coup de grâce, notre condition humaine deviendra animal ! Mesurons-nous l’enjeu ? Suis pas sure…

  3. texte DE JODOROWSKY

    LE SAUT QUANTIQUE A DÉJÀ EU LIEU
    Les élites sombres sont très effrayées, elles savent que l’humanité était en train de s’élever à une vibration très élevée mais n’étaient pas conscientes de à quel point ni de la quantité d’âmes éveillées qu’il y a maintenant .
    Ils ne se cachent plus, leurs attaques sont directes et frontales, il y en a qui ne sont pas encore capable de le voir, mais cela ne signifie pas que ce n’est pas réel.
    Les attaques vont augmenter, ils vont essayer par tous les moyens de faire en sorte que les gens ne se réveillent pas, que les éveillés ne puissent pas communiquer, qu’ils soient vu comme des fous ou des délinquants.
    Quoi qu’ils fassent, peu importe, le saut quantique s’est déjà produit et c’est inarrêtable.
    L’humanité considère déjà les animaux comme ses semblables, elle respecte déjà la mère Terre, elle comprend qu’il n’y a pas de séparation.
    Les âmes incarnées arrivent déjà en tant que maîtres, pas pour expérimenter, s’incarnent par amour.
    Il est possible que nous soyons témoins du changement total ou pas, il est possible que la transition dure une semaine ou 300 ans mais il est imparable.
    Faites ce que vous voulez durant la transition, souvenez vous que vous vous êtes offert à être ici et maintenant, vous êtes les instigateurs du changement, quoi qu’il arrive, quoi que vous voyez, vous avez votre part de responsabilité .
    Une seule chose vous est demandée, seulement une, ne soyez pas de la nourriture.
    C’est la seule chose à faire, c’est aussi simple que cela.
    L’être humain entre autre chose, est l’un des générateurs les plus puissants qui existe, nous sommes des tourbillons, en fonction de la polarité avec laquelle tu t’alignes, tu crées une fréquence ou une autre.
    Ces entités se nourrissent de la fréquence négative, nous les avons nourris durant des millénaires.
    L’éveil de l’humanité incline le tourbillon collectif vers le pôle positif, par conséquent elles attaquent avec une telle férocité qu’elles sont en train de mourir de faim.
    Probablement tu le savais déjà, ou peut être que c’est la première fois que tu reçois ce message, peu importe, demande toi si ça résonne en toi, ne crois rien.
    Connecte toi avec ton âme et observe, si ton âme te dis que c’est vrai, ne perd pas une seconde de plus de ton existence à servir de nourriture.
    Élimine les passions basses de ta vie, haine, rancœur, envie, peurs, vices, aliments provenant de la souffrance d’un autre être, mensonges, ambition, égoïsme , tristesse, méfiance, tout ça génère des énergies négatives, nourriture pour les ténèbres.
    Sois conscient de tes émotions et si dans certaines occasions tu te sens ainsi, change ton énergie, met une musique qui t’élève et chante, danse, respire, allume un feu, embrasse tes chats, ton chien ou ton animal de compagnie, sors dans la nature ou dans un parc, médite, fais de l’exercice , fais ce qui est nécessaire pour changer tout de suite cette énergie parce qu’elle est en train de servir de nourriture.
    Sois toujours conscient, c’est la seule chose que je te demande, n’alimente pas les forces obscures.
    Alimente ton âme avec tout ce qui t’aide à t’élever, si tu t’habitues à vivre dans la fréquence de l’amour, ta réalité changera à ta volonté sans effort, c’est imparable, tu es un être puissant.
    N’ai pas peur, libère ton esprit de la matrice, concentre ton attention sur ce que tu veux plus que tout, profite, sois heureux, souris, chante, danse, aime.
    JE SUIS LA PORTE OUVERTE QUE RIEN NI PERSONNE NE PEUT FERMER
    JE SUIS LA SANTÉ PARFAITE DANS CE CORPS PARFAIT QUE DIEU A CRÉÉ POUR MON ÂME .
    JE SUIS LE CERCLE MAGIQUE DE PROTECTION INVINCIBLE AUTOUR DE MOI, QUI REPOUSSE TOUT ÉLÉMENT PERTURBATEUR ET TOUT DANGER QUI ESSAYE DE PÉNÉTRER POUR ME NUIRE.
    JE SUIS LA PERFECTION DANS MON MONDE.
    Alejandro Jodorowski

    • P.S. : Protégez-vous = Faites la fête dans la simplicité, la joie et la bonne humeur…
      L’extrême légèreté de l’être contre la lourdeur des hypocrites, c’est l’indifférence qui tue la bêtise.

Répondre à MerciAnnuler la réponse.