Le Billet du LUPUS – OTAN en apporte le vent : La guerre des Trois aura bien lieu !

Il n’y a pas aux Etats-Unis, phare du Monde, 2 élites qui s’affrontent, il y en a 3 qui au gré des évènements et de leurs intérêts premiers s’unissent à 2 contre 1.

Une élite isolationniste,  souverainiste et Jacksonienne. A majorité blanche et protestante elle défend l’héritage européen et les valeurs chrétiennes. Ce sont les racines du capitalisme entreprenarial à l’Américaine constitué de myriades de petites entreprises ou chacun à sa chance de réussir. Les Américains de souche s’y reconnaissent. Trump et son MAGA en est le représentant le plus illustre. Sur le plan géopolitique et économique l’ennemi principal reste la Chine.

Une élite dite Néo-conservatrice, irriguée par un puissant courant messianique d’obédience chrétien-sioniste. Elle s’appuie sur le complexe militaro-industriel, sur les agences gouvernementales type CIA et FBI, et se finance à Wall Street via les Hedge Funds.  Elle a pour objectif de perpétuer l’ Empire Américain né de la fin de la Guerre froide et de l’effondrement de l’Empire Soviétique, et la réalisation du Grand Israël, tel que promis par les prophéties bibliques dont se revendique à la fois les Juifs et les Evangélistes. En trahissant Trump en 2020 pour n’avoir pas déclaré les guerres escomptées et promises : Russie et Iran, les Néoconservateurs ont fait basculer l’élection US du coté de Biden. Mike Pence,  Mike Pompeo, Anthony Bolton sont quelques uns des représentants actuels connus de cette élite neo-conservatrice: union des Juifs et des Evangélistes Américains.

Le néoconversateur John Bolton demande au Parti Républicain de purger le Trumpisme

Une élite Mondialiste à fort contenu messianique elle aussi, d’obédience cette fois-ci Marxiste et Fabienne(troisième voie socialiste). Elle s’appuie sur l’Etat tout puissant et sa bureaucratie omniprésente, ainsi que sur les Entreprises Multinationales. Elle entends fonder un corporatisme d’Etat de type mussolinien visant à instaurer un gouvernement mondial dont elle serait l’Elite autoproclamée. Elle se finance à la City de Londres, chez les Windsor et le Vatican, et suit les préceptes économiques de la London School économic, préconisant un Socialisme de Marché. Kissinger, Soros, Obama, Biden et le parti démocrate US en général, en sont les représentants actuels les plus connus.  

Parce que les Etats Unis reste et demeure la première puissance économique et militaire, cette répartition du pouvoir entre 3 factions rivales  imprime de facto sa marche au reste du Monde. Ainsi chaque évènement qui touche notre planète, ne peut et ne doit être vu, qu’au travers de ce prisme « tripartique ». C’est par ce biais et cette grille de lecture, que chaque évènement peut et doit être lu, compris, relié et remis en perspective. Toute tentative d’une lecture alternative ou  autre des faits, conduit immanquablement, à une distorsion de la réalité, et à une incompréhension du monde qui nous entoure, de ses intrigues, et de ses coups de Trafalgar. Essayer la lecture « tripartique » c’est donc nécessairement l’adopter autant pour sa facilité conceptuelle que pour sa praticité en tant que clef de décryptage des évènements: pour exemple le Covid 19 ne fut que la reponse des Mondialistes a la tentative de Trump de  désengager les Etats-Unis  de la mondialisation.

Ainsi en 2016 l’élite souverainiste prend le pouvoir aux Etats Unis avec l’aide de l’Elite Néoconservatrice qui voit en Trump une promesse de guerre contre l’Iran, et une relance contre les Russes, de la guerre en cours en Syrie.  Trump donne au début de son mandat quelques gages de sa bonne volonté guerrière : c’est la sortie des accords nucléaires avec l’Iran, et l’explosion d’une megabombe en Afghanistan. Mais au Final Trump se révèlera être davantage un homme de paix, négociant durement  des avantages commerciaux  compétitifs, avec la Chine, qu’un Général en guerre. Pire encore, crime de lèse-majesté, il veut faire rentrer ses « Boys » hors des zones de guerre et des terres d’occupation, Europe comprise.

En 2020 et en punition, Trump le Nationaliste est donc chassé du pouvoir manu-militari et remplacé sur le champ de Mars par Biden, très malléable parce que corrompu,  et qui annonce dès le début de son mandat un tournant à la fois en matière de géopolitique US et en matière de politique  intérieure.

Le Président Biden s’engage à « défendre la démocratie dans le monde », déclare à la Russie « les jours de relâchement sont terminés »

« L’ère post-américaine a commencé » : L’ayatollah iranien blâme Biden pour son refus de lever les sanctions

Sur le plan extérieure l’axe du mal est clairement défini et objectivé, puisque qu’il s’agit de l’Axe Moscou-Téhéran. Sur le plan intérieur les Conservateurs américains se voient désignés en tant que terroristes domestiques, et relais propagandistes et anti-américains  de l’agitprop russe. On trouve là tous les ingrédients propre au Maccarthysme : Guerre Froide et menace nucléaire d’un coté,  purge intérieure de l’autre, pour tout citoyen  qui se voit soupçonné d’appartenir au camp ennemi, ou désigné arbitrairement comme tel . La volonté des Démocrates et des Républicains modérés dits « Rino » et « Never Trump » de vouloir destituer Trump même après que celui ci ait quitté le pouvoir, ne peut se lire que comme la volonté d’une part, de l’empêcher de se représenter une deuxième fois en 2024, mais surtout d’autre part, de faire un exemple que l’on pourra habilement reproduire sur des moins puissants que lui.

L’ancien chef de la lutte antiterroriste de la CIA suggère de partir en guerre contre les « insurgés domestiques »

Biden empêche un Trump « erratique » de recevoir les briefings des renseignements habituels pour les anciens présidents

Dans le prolongement de l’opération « RussiaGate » menée sans succès, mais tambour battant pendant 4 ans par Obama et ses sbires   contre Trump, il semblerait donc  que la question russe fasse son grand retour comme ossature de la politique américaine du sieur Biden, avec toutes les conséquences dangereuses et incertaines que l’on peut deviner. Puisqu’il s’agit, avec la complicité des Européens et de l’Ukraine, pour la nouvelle administration américaine de mener, non pas une opération de paix, mais une opération de guerre, qui vise à un changement de régime à Moscou, après le coup d’Etat loupé des années 90. L’instrumentalisation du faux rebelle Navalny aussi bien que la question du Donbass Ukrainien à majorité russophile, ou bien encore l’annexion de la Crimée,  ne sont pour  Biden et son complexe militaro-industriel, que des prétextes à une nouvelle révolution de couleur en terres Moscovites. Le tout  avec bien sur,  tous les risques potentiels d’un affrontement direct entre Américains et Russes, et cela compte tenu de l’arsenal militaire  russe, plus que conséquent, et d’une riposte toujours possible de Poutine aux provocations incessantes de ce qu’il faut bien nommé l’ensemble du camp occidental regroupé au sein de l’Otan à la frontière russe. 

L’OTAN est déterminée à trouver des menaces et défis pour justifier son existence

LE LUPUS

« La fin de la guerre marqua aussi la fin de cette alliance hybride ; elle eut pour véritable résultat l’élimination de l’Europe comme sujet de la grande politique mondiale, la disparition de toute forme intermédiaire, et laissa les États-Unis et la Russie face à face, en tant que représentants supra-nationaux des forces, respectivement, du Tiers et du Quatrième État. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 576

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