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Le Billet du LUPUS : Sans arme, ni haine, ni violence ! Le Casse du « Nouveau Siècle »

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Sans arme, ni haine, ni violence ! Le Casse du « Nouveau Siècle »

Bienvenu dans le monde de l’après, dommage que l’on ne vous ai pas prévenu avant : Vous assistez désormais en direct sur votre télévision grand écran, au basculement de « l’American dream » vers le « Nightmare chinois », à la mise en place de la désormais tyrannie de l’offre limitée et  à la fin de la liberté de choisir. Soyez Heureux !

Confronté en 2008 à la limite et à l’effondrement de ses profits immobiliers US adossé à l’accès « fragile » à la  propriété des plus pauvres, le capitalisme financier mondialisé ne dut sa survie que grâce à l’intervention musclée et unitaire des Banques centrales qui ont agi alors en tant que préteur de dernier ressort.  Un interventionnisme forcené des Banques Centrales, BCE et FED en tête, qui ne devaient plus cesser depuis, toujours en place actuellement, et nous sommes en 2021. Un interventionnisme tout azimut qui devait prendre des formes aussi diverses qu’un maintien des taux d’intérêt à des valeurs négatives, ou d’une monétisation absolue des dettes gouvernementales au travers de l’achats direct d’obligations d’état. Et ceci dans l’objectif final bien sûr d’un financement  sans limite  des déficits budgétaires d’état,  et d’une augmentation de l’endettement des générations futures.

 

C’est dire comme le système est résilient, puisque s’il fut souvent touché au cours de cette période, et bien souvent au bord de l’apoplexie bancaire, il ne fut jamais coulé réellement. Bien au contraire puisque faisant « feu de tout bois » avec sa cavalerie financière il réussit à rouler sa dette jusqu’à des niveaux stratosphériques, il est vrai au prix d’une dévaluation continue de la monnaie papier. Echappant au krach boursier et financier toujours pronostiqué par les cassandres mais jamais réalisé, et pour cause, le système financier a bénéficié de conditions d’endettement maximales et de liquidité en quantité illimités, le tout avec la bénédiction des Banques Centrales. 

A nouveau confronté à une limitation drastique de ses taux de profits en 2019, tous les actifs existants en ce bas monde, si l’on excepte l’or manipulé à la baisse par le système bancaire,  le capitalisme financier évoluant dans des univers de bulle et de planète ponzi,  et toujours inventif, pris le prétexte du covid19  pour décider d’une OPA sur les classes moyennes en vue d’une destruction économique et systématique de ces dernières.  Avec la complicité des milieux politiques mondialistes et de leur idéologie socialiste, il est devenue évident que sur un marché déjà presque en totalité socialisé,  la pseudo pandémie covid19 constituait pour le système financier vendu au plus offrant, une opportunité en or de s’approprier sans arme, ni haine, ni violence  l’accumulation générationnelle des biens tangibles des classes moyennes,  à savoir leur immobilier,  leurs entreprises et leur épargne. Vous l’aviez rêvé, COVID l’a réalisé ! 

Le vol est d’autant plus couvert et officialisé qu’il est effectué avec la bénédiction des « volés » qui ne demandent qu’une seule chose : être protégés d’une violente grippe dont ils ont eux-mêmes fort peu de chance d’être atteints.  Mais la peur et la trouille inculquées depuis tant d’années à une population vieillissante, ont ceci de particulier qu’elles conduisent souvent à des conduites irrationnelles, où la menace fantôme masque l’existence d’épées de Damoclès bien plus dévastatrices. 

Prenons l’Epargne par exemple, euthanasier  le rentier  des classes moyenne est devenue une pratique courante et acceptée des Banques centrales,  sans que personne  n’y trouve rien à redire. Surtout pas en France ou le possédant, même pauvre, est toujours vu comme un voleur, particulièrement si sa fortune prospère à l’abris de l’usure du temps. Malheur à celui qui possède ne serait-ce que de l’épargne de précaution pour faire face aux coups durs.

Prenons l’immobilier maintenant, il vous est certes vendu à des taux préférentiels, mais il a atteint de tel niveau  de prix qu’il demande à « l’heureux propriétaire » un endettement sur plus d’une génération pour en venir au terme,  avec donc tous les possibles dangers de parcours pouvant survenir entre temps :  Chômage, des travaux d’entretien à réaliser, les conséquences de changements familiaux… Le tout assaisonné de taxes copieuses, et d’obligations réglementaires diverses, variées et variables avec le temps. Pire encore dans un système de socialisme rampant et progressif, comme celui que nous vivons actuellement, les architectes du Grand Reset, en échange d’une amnistie sur les dettes accumulées, prévoient une main mise sur la propriété privée de tout à chacun. Ne nous leurrons pas ce qui est visé là par Schwab et sa bande, est un retour complet au servage, et à la location de type fermage sur un mode néo- féodaliste. 

Et puisque l’on en est à parler du fermage, en période de lock-down compulsif pour cause de commerce non essentiel, je ne donne pas cher du tissu économique des petites et moyennes entreprises, qui après avoir subi pour les plus grosses d’entre elles les joies du joug de la sous-traitance aux trusts monopolistiques, vont devoir fermer boutique pour cause de réglementation tyrannique, et de fermetures imposées. Pour les petites entreprises, les commerçants et les professions libérales, la chute promet d’être encore plus sévère. D’abord parce qu’elles subiront de plein fouet une réorganisation complète d’exercice de leurs professions, et ensuite une dégradation conséquente de leurs conditions de travail, suite aux normes imposées par la Bureaucratie kafkaïenne d’état. 

Pour nos commerçants tout comme nos petites entreprises de production de biens et de services souvent très artisanales, la partie promet donc d’être rude.  Déjà ostracisés du label gouvernemental « spécial terroir essentiel ou pas », confrontés à des déplacements de clientèle rendues difficiles par des confinements succédant à des couvre feux, il leur faudra faire face désormais à un mode  de consommation se faisant pour l’essentiel à domicile. Il s’agit là du fameux « Click and collect » sorte de drive amélioré pour tout ce qui relève du non alimentaire : « Tu cliques sur internet, et tu retires en boutique ». Le même principe existe déjà pour tout ce qui concerne l’alimentaire avec le non point fameux « drive » où « Tu cliques sur le catalogue de ton enseigne préférée, et où tu vas chercher en voiture (drive) sur un point de livraison faisant office de dépôt,  tes courses emballées c’est pesé ». Il existe une variante améliorée du système, où moyennant finance « tu peux aussi te faire livrer tes courses à domicile.  Fantastique me direz-vous, terminé la corvée des courses, adieu les files interminables aux caisses de nos « carroufs » adorés. Sauf que, qui pourra se permettre parmi les artisans et commerçants, d’avoir des sites internet suffisamment attractifs et marketisés pour attirer le chaland ? Dans tous les cas si l’on excepte les spécialistes de la vente sur internet type Amazon, seules les grandes enseignes  et les chaines de franchisés auront les moyens de mettre et de maintenir une telle infrastructure en place.  Ajoutons à cela que la clef de voute  DE CE NOUVEAU « NEW NORMAL » étant la livraison et la logistique des points de dépôt, on imagine mal notre petit artisan ou commerçant se muer en Batman pour aller visiter l’ensemble de ces potentiels clients.

Remarque importante mais qui prend sens au regard de l’afflux de nouvelles « chances pour la France », c’est au niveau des dépôts (préparations de commande, sécurité…) et de la livraison (livreur type colissimo ou uber) que se concentre les emplois du nouveau prolétariat, issu avec quotas imposés bien souvent de l’immigration. Mais pour des raisons de réduction de cout et d’augmentation de la productivité c’est aussi là que la robotisation bat son plein visant à terme à remplacer toute intervention humaine dans la chaine de livraison.

Mais attention pour le consommateur final tout n’est cependant pas rose. Avant il lui fallait se vendre pour espérer vendre, et éventuellement acheter. Maintenant il lui faut se livrer corps et âme, montrer patte blanche à la caméra de surveillance pour espérer se faire livrer.

En ce qui concerne les professions dites libérales dont j’ai déjà souligné le caractère éminemment menacé, parce que jugée trop riche pour être honnête par le Grand Kapital, il  semblerait que le Grand Reset fasse d’elles une cible privilégiée dans sa chasse au gibier à haut revenus. C’est ainsi que sous prétexte du Covid on tend à développer une médecine par écran interposé, où avec l’aide au diagnostic de l’intelligence artificielle, on automatise une prescription médicamenteuse en lieu et place du contact humain. Quand on connait la part de la somatisation des patients dans la maladie, cela fait froid dans le dos. Là encore ce qui est visé c’est la fin de la médecine dite libérale, au profit d’une nationalisation de cette dernière, assortie d’une interdiction de choix de médecin par le malade, et la fin des honoraires libres pour les praticiens. Le secteur juridique ne devrait pas être lui non plus en reste, car au-delà des regroupements massifs de cabinets qui ont déjà eu lieu, les mutations technologiques en cours, automatisation en tête, affecteront la profession juridique dans son ensemble et devrait donner à celle-ci un caractère impersonnel et déshumanisé.

C’est que pour les Terroristes domestiques que nous sommes tous devenus, potentiellement et invariablement dangereux pour notre prochain, l’assignation à résidence est devenue la règle, la permission de sortie l’exception. Une permission complémentarisée de quelques contraintes supplémentaire, quarantaine comprise, pour tous ceux qui refuseront de prêter leurs corps aux délires expérimentaux de nos « bons vieux Docteurs Knock ». Les asymptomatiques sont prévenus, il ne fera désormais pas bon d’être porteur sain, par mesure de précaution les autorités sanitaires vous déclarerons coupables d’inégalité devant la maladie.

Apparemment la déconstruction et le relativisme ont des limites que le nihilisme socialiste mâtiné de Grand Reset se fait fort d’atteindre…La liberté c’est de choisir ses liens et ou ses liaisons dangereuses,  pas de s’en voir totalement privé,  ou pire encore de se les voir imposé.

LE LUPUS

« — Vous n’avez pas le désir d’être libre, Lenina ? — Je ne sais pas ce que vous voulez dire. Je le suis, libre. Libre de me payer du bon temps, le meilleur qui soit. “Tout le monde est heureux, à présent !” » — Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes (1932)

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