Etats-Unis

Curtis Dubay de Heritage Foundation dénonce la folie « taxatrice » de Zorrobama

C’est une bombe que le rapport de Curtis Dubay, de Heritage Foundation sur la vraie taxation (spoliation) des plus riches américains, déjà très ébranlés par la crise financière….Une bombe oui, surtout  quand on connait la structure de la consommation aux USA et la manière dont elles se réparti, avec  son corolaire de la  question du qui  paye l’impôt chez l’Oncle Sam…

 Structure de la consommation aux USA  et sur qui pèse principalement la charge fiscale :

http://leblogalupus.com/2009/04/13/du-politiquement-incorrect-et-de-leconomiquement-juste/

Il me parait donc aujourd’hui tout à fait légitime de s’inquiéter de la « folie » spoliatrice de Zorrobama  présente et à venir….. A bon entendeur salut !!!!

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

  Comment l’adjectif «riche» va être redéfini aux USA

PAR JIM MCTAGUE  Barron’s mai 2009

Avec Obama, va-t-on devenir plus riche ou plus pauvre ?

Encore plus taxés

Les contribuables qui paient pour tous ces plans de sauvetage… qui va venir les sauver, eux ?

Contrairement aux fables que le président Obama et autres démocrates sont allés raconter à des électeurs et journalistes bien naïfs, les riches n’ont pas bénéficié sous George W. Bush de vacances fiscales quasi totales.
Au contraire, la part de l’impôt payé par le cinquième supérieur de la population – soit les foyers dont le revenu moyen brut s’élève à 248.400 dollars – a augmenté de manière significative entre 2000 – dernière année de la présidence de Clinton – et 2006, la dernière année pour laquelle nous disposons de données fiables.

 Tous ces chiffres se trouvent dans un rapport publié au mois d’avril par le Congressional Budget Office, institution dont la neutralité ne peut pas être mise en doute. Ce document a été porté à notre attention par Curtis Dubay, de Heritage Foundation

L’administration Obama se prépare à imposer encore davantage la couche supérieure, présentant cette mesure comme une forme de juste retour après les grands avantages qu’elle aurait reçu durant la période Bush aux dépens de la classe moyenne et des plus pauvres. L’analyse des chiffres du CBO par Dubay fait apparaître que les foyers qui composent le cinquième supérieur ont en réalité payé 86,3 % de l’impôt total en 2006, contre 81,2 % sous Clinton : un record.

Disparité
Si les démocrates augmentent encore le fardeau fiscal, ils risquent de tuer la poule aux oeufs d’or.
La part de l’impôt fédéral qui incombe au cinquième inférieur, elle, a chuté, passant de – 1,6 % en 2000 à – 2,8 % en 2006. (Ces chiffres sont négatifs car beaucoup de foyers du cinquième inférieur ne paient pas d’impôt sur le revenu, mais reçoivent au contraire de l’argent pour l’éducation des enfants et autres crédits.)

Selon Dubay, ceux qui prétendent que l’augmentation de la part d’impôt payée par les salaires élevés de 5,1 points de pourcentage est proportionnelle à la forte augmentation de leurs revenus ont tort. Entre 2000 et 2006, le cinquième supérieur a vu son revenu brut passer de 54,8 % du total à 55,7 % du total – soit 0,9 point de pourcentage ; la part d’impôt pour la tranche des 10 % des foyers les plus élevés est passée de 40,6 % à 41,6 %. Dubay attribue cela au fait qu’un nombre important de contribuables à faible revenu ont disparu de ces listes pendant les années Bush.
Les chiffres définitifs de l’IRS (agence fédérale de perception des impôts) ne sont pas encore connus pour 2007, ni pour 2008. Mais les revenus fiscaux sont en baisse, et la conclusion logique, si l’on considère qu’il n’y a pas eu d’accroissement majeur des fraudes fiscales, c’est que les riches sont en réalité en train de devenir plus pauvres, une conséquence de notre Grande Récession. Au même moment, les dépenses gouvernementales augmentent de façon astronomique. Le budget consacré par Obama à la lutte contre la récession crée un déficit dont on aurait du mal à voir le bout… à moins d’être équipé d’un télescope spatial. La Maison-Blanche estime à 1,84 trillion de dollars le déficit annuel pour l’année fiscale fédérale en cours (elle se termine le 30 septembre), et à 1,26 trillion de dollars celui de l’année fiscale 2010. Lors de l’année fiscale 2008, le déficit affiché était de 459 milliards de dollars.

Revoir les tranches imposables
D’après Dubay, il serait dangereux de reporter une part plus grande de la charge de l’impôt sur les foyers à hauts revenus. Pour ceux qui paient peu ou pas d’impôt, le coût élevé du big government semble être sans douleur, ce qui explique qu’ils sont enclins à réclamer toujours plus de services publics, bien davantage que ceux qui ont des impôts à payer.
Cet appel à un Etat nourricier appelle à son tour à drainer toujours plus d’argent provenant des foyers du cinquième supérieur. Il est tout simplement impossible que le gouvernement continue à se financer indéfiniment de cette façon.
Pas besoin de boule de cristal pour voir où cela mène. La définition qu’Obama donne de la catégorie « riche » va devoir être revue à la baisse pour qu’il puisse étendre l’assiette de l’impôt et éviter ainsi que la nation ne fasse faillite. Sinon, les riches et les pauvres – et tous ceux qui se trouvent entre les deux – vont payer le prix fort.

EN COMPLEMENT :

L’article original sur Heritage Foundation :

http://www.heritage.org/Research/Taxes/wm2420.cfm

http://leblogalupus.com/2009/05/17/martin-reaganomic-feldstein-monte-au-creneau%e2%80%a6contre-limpot-confiscatoire/

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