Douce France

Frais bancaires: les établissements français épinglés par Bruxelles

Les banques françaises comptent en Europe parmi les championnes des frais cachés onéreux et peu compréhensibles pour leurs clients, a dénoncé la Commission européenne dans un rapport publié mardi…..

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Voici donc ou mène une absence de vrais concurrence entre les établissements bancaires qui de part leur taille et leur nombre trop restreint génèrent  : une entente préalable sur les tarifs( absence de concurrence) , un risque systémique permanent (taille), et des  intérêts croisés permanents avec l’état développant un système de rente de situation  et un ticket d’entrée fort onéreux sur les marchés de capitaux…. le tout dans une ambiance délétère ou l’impunité semble de mise en toute circonstances( les directions frauduleuses des Banques Françaises sont encore toutes en place) …Ce qui entraine chez le consommateur, le client et le citoyen que nous sommes un sentiment ou se mêlent  à la fois un sentiment d’impuissance et la sensation bien réelle d’être au final  les véritables dindons de la Farce…

Dernier point il apparait désormais urgentissime en France(et dans le Monde) que l’on sépare désormais les activités de Banque de détail des activités de Marché…Ces dernières(Banques d’investissement) seraient alors dirigés par des Associés s’engageant sur leurs deniers personnels et non s plus par des apprentis salariés banksters prets à toutes les compromissions à des fins d’enrichissement personnel…. 🙁

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La gestion d’un compte courant en France –le compte sur lequel sont versés les salaires et sont effectuées la plupart des transactions– revient en moyenne à 154 euros, ce qui place les banques françaises dans le peloton de tête des plus chères, en troisième position derrière l’Italie (253 euros) et l’Espagne (178 euros).

Le rapport ne cite pas de noms, mais les études comparatives réalisées en France montrent que les principales banques du pays se tiennent sur les tarifs (147 à 206 euros).

La cotisation pour une carte bancaire varie ainsi de 39 à 48 euros et le transfert d’un plan d’éparge logement dans un autre établissement est facturé entre 50 et 80 euros.

L’écart est parfois considérable avec les autres pays de l’UE. La Belgique facture ainsi la gestion d’un compte courant 58 euros, la Bulgarie 27 euros.

L’Association française des usagers des banques (Afub) a qualifié, dans un communiqué, ces résultats de « désavoeu » pour les banques françaises, « qui soutenaient jusqu’à présent être dans la moyenne des frais au regard de leurs homologues européens ».

Outre les tarifs, la Commission dénonce le manque de transparence des banques françaises. Les auteurs de l’enquête ont ainsi été contraints de se déplacer dans plus de 50% des banques en France pour obtenir des informations demandées.

La Fédération bancaire française (FBF) « s’étonne des résultats de l’enquête de la Commission européenne », a-t-elle fait savoir dans un communiqué, assurant qu' »il est impossible d’apprécier [leur] fiabilité ».

Elle cite les conclusions d’une étude publiée en 2009 par Capgemini et l’association européenne de management et marketing financiers qui placent la France en-dessous de la moyenne européenne sur le plan tarifaire.

La FBF fait valoir des différences entre profils de consommateurs en Europe et souligne que le Français « est un grand utilisateur de services bancaires », « avec des attentes exigeantes en termes de qualité et de diversité ».

La Fédération plaide également pour une prise en compte « globale » de la relation entre banque et client, qui intègre notamment le faible niveau des taux d’intérêt en France, « parmi les plus bas d’Europe ».

Le rapport pointe par ailleurs un autre problème, général à l’UE: la fiabilité des conseils, souvent faussée par des conflits d’intérêts.

Les employés chargés de vendre des produits de banque sont motivés par des commissions ou des bonus qui les incitent à placer ceux conseillés par leur établissement, même s’ils ne sont pas les mieux adaptés aux demandes de leurs clients.

Tous ces obstacles sont autant d’entraves pour les consommateurs, qui ne sont pas en mesure de comparer et hésitent à changer de banque.

La Commission juge ces pratiques inacceptables, mais elle n’envisage pas d’agir et ne formule aucune menace. Elle veut juste sensibiliser les consommateurs et va sommer les autorités nationales de prendre des mesures pour mettre un terme aux pratiques qui violent les règles communautaires.

L’enquête a porté sur 224 banques de l’UE représentant 81% du marché.

« Ces informations se révéleront inutiles si elles ne sont pas suivies de mesures concrètes et rapides », a averti Monique Goyens, directeur général du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), dans un communiqué.

Source AFP SEP 09

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : Un million de plus-values pour les deux patrons de BNP Paribas 

Baudouin Prot et Michel Pébereau ont exercé une partie de leur stock-options avec, à la clé, une plus value de 361.451 euros pour le premier et de 678.489 euros pour le second. Ils ont fait don de 50% du montant brut perçu à l’Adie, association de microcrédit ».

(afp) – Le président de BNP Paribas Michel Pébereau et son directeur général Baudouin Prot ont dégagé respectivement 678.489 euros et 361.451 euros de plus-values lors de levées de stock-options effectuées le 8 septembre, selon des documents publiés par l’Autorité des marchés financiers.

Les documents confirment une information parue vendredi dans le Parisien et concernent des stock-options attribuées fin 1999 et qui arrivaient à expiration fin 2009. Les titres ont été achetés au prix préférentiel de 44,77 euros par action puis revendus le même jour 53,96 euros, soit une plus-value de 9,19 euros par stock options. M. Pébereau en exercé 75.000 stock-options et M. Prot 40.000.

« Michel Pébereau et Baudouin Prot ont indiqué avoir fait don de 50% du montant brut perçu, soit respectivement 339.245 euros et 180.726 euros à l’Adie, association de microcrédit », précise un communiqué publié sur le site de BNP Paribas.

« J’en déduis qu’ils commencent à avoir mauvaise conscience », a déclaré Marc Cohen-Solal, représentant syndical CGT-Cadres interrogé par l’AFP, en référence à ce don. « Je trouve que ce don est précieux parce que c’est un engagement personnel », a expliqué  la présidente de l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) Maria Nowak.

Elle a rappelé que M. Pébereau s’était déjà personnellement investi en faveur de l’Adie, notamment en prêtant son image à un spot publicitaire de l’association.

M. Cohen-Solal a néanmoins replacé cette plus-value dans le contexte des négociations salariales actuellement en cours au sein  du groupe BNP Paribas.

Selon la CGT, la direction de BNP Paribas a proposé, la semaine dernière, une augmentation pérenne des salaires de 0,8% ainsi qu’une prime exceptionnelle de 25% d’une mensualité (avec un plancher de 600 euros).

Selon le rapport annuel de la banque, M. Prot détenait, fin 2008, 1,14 million de stock-options, et M. Pébereau 971.704. Les dirigeants ont renoncé à s’attribuer des stock-options en 2009.

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