Art de la guerre monétaire et économique

WSJ : Goldman Sachs exploite une mine d’or

Nouvel élément à la rubrique simplement consacrée a la présentation  d’articles TRADUITS en français issus du WALL  STREET JOURNAL….Si comme moi vous appréciez un angle et un point de vue différents  sur les marchés financiers et boursiers mondiaux vous y verrez la l’occasion d’enrichir et vos connaissances, et votre suivi des marchés et je vous le souhaite aussi une manière de booster ou de protéger vos investissements…et de vous assurer une retraite complémentaire, vous en aurez besoin….

Le taux d’emprunt à long terme annoncé par Goldman Sachs Group Inc. mercredi est assez impressionnant: au troisième trimestre 2009, le coût du financement à long terme de la banque ne se montait qu’à 0,92%, contre 3,53% au troisième trimestre de 2008….

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 Or, ces 203 milliards de dollars de dette sont la plus importante source de financement du géant de Wall Street. Et si le coût de cette dette plonge, cela se traduit par des bénéfices supplémentaires pour la banque, à condition que ses investissements lui rapportent davantage.

Ce faible taux d’emprunt à long terme semble donner à Goldman un avantage compétitif. A 0,92%, le taux appliqué à la dette du groupe est nettement inférieur aux 2,09% de JPMorgan Chase & Co, mais dans la mesure où JP Morgan finance des types d’actifs sensiblement différents de Goldman, le cas des deux groupes n’est peut-être pas comparable. Morgan Stanley constitue un meilleur exemple. Si le groupe n’a pas encore annoncé le coût de sa dette à long terme pour le troisième trimestre, au deuxième trimestre, le taux de 1,26% appliqué aux emprunts de Goldman représentait moins de la moitié de celui de 3,2% affiché par Morgan Stanley.

Goldman a bénéficié de son utilisation des dérivés de taux. Lors de ses émissions d’emprunt long terme à taux fixe, Goldman a pendant des années eu recours à des opérations de swap taux fixe contre taux variable pour la quasi-totalité de sa dette. Par conséquent, lorsque les taux d’intérêt ont chuté, les coûts de Goldman également.

Ce type de conversion est très répandu à Wall Street. On peut donc se demander pourquoi des groupes comme Morgan Stanley n’ont pas profité d’une baisse aussi marquée de leur coût de financement. Il est possible que les deux groupes calculent ce coût différemment. Il se pourrait également que Goldman ait converti davantage de dette à taux fixe en taux variable.

Si la Fed tient sa parole en maintenant ses taux bas, Goldman est en tout cas bien parti pour en tirer encore de beaux bénéfices.

-Peter Eavis, The Wall Street Journal  nov09

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE :

Goldman Sachs perd gros sur le marché des changes

Par Antoine Landrot – 05/11/2009 agefi

La banque accuse une perte de 3,6 milliards de dollars au troisième trimestre, mais gagne néanmoins 6,7 milliards sur l’ensemble de ses activités de marché

Au troisième trimestre 2009, Goldman Sachs a surpris les investisseurs en publiant un bénéfice net de 3,2 milliards de dollars, soit… quatre fois plus qu’il y a un an. Le trading sur les marchés obligataires, des changes et des matières premières (fixed income) a représenté près de la moitié des 12,4 milliards de revenus nets encaissés par la banque pendant l’été. Pourtant, l’établissement n’a pas gagné à tous les coups.

Selon un document remis à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse américain, Goldman Sachs a enregistré une perte de 3,62 milliards de dollars au troisième trimestre dans ses activités de trading sur le marché des changes. Soit plus du double du montant perdu au deuxième trimestre (1,4 milliard). Depuis le début de l’année, la banque américaine a perdu un peu plus de 4 milliards sur le marché des changes. Cette activité est notamment utilisée pour couvrir ses positions sur les autres marchés. Le dollar a été très attaqué ces derniers mois, notamment dans son rôle de référence dans les transactions pétrolières.

Malgré tout, Goldman Sachs reste une machine à gagner. Sur la seule activité taux, favorisée par les actions de la Fed, elle a engrangé 3,9 milliards sur le trimestre. Tous marchés confondus (taux, crédit, actions, change et matières premières), les revenus s’élèvent à 6,7 milliards. Elle n’a perdu de l’argent que sur une journée .Et encore, cette perte est inférieure à 25 millions de dollars. Entre avril et fin juin, deux jours de pertes avaient été signalés. Mais c’est pendant cette période que Goldman Sachs avait établi son record de nombre de jours à plus de 100 millions de gains: quarante-six. Au troisième trimestre, ils étaient au nombre de trente-six.

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Goldman Sachs rachèterait des crédits d’impôts de Fannie Mae

02/11/2009

La banque pourrait être autorisée cette semaine à racheter un milliard de dollars de crédit d’impôts au prêteur hypothécaire Fannie Mae passé sous le contrôle de l’Etat américain, selon le Wall street  journal qui s’appuie sur le porte-parole du Trésor Andrew Williams. Selon celui-ci, l’opération pourrait toutefois être bloquée par le régulateur si elle n’est pas jugée conforme à l’intérêt du contribuable.

Goldman Sachs prend la défense des «dark pools»

 28/10/2009

Les «dark pools», ou plates-formes alternatives permettant d’échanger anonymement des blocs d’actions, sont une évolution technologique qui a bénéficié à la fois aux investisseurs institutionnels et aux particuliers en réduisant les coûts de transaction, estime Goldman Sachs dans une note envoyée le 22 octobre à la SEC.

EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : Goldman Sachs redevient super bullish  (cliquez sur le lien)

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