Prudence sur les trackers
L’industrie bancaire cherche des relais de croissance et les trackers,présentés comme simples et transparents,donnent l’impression de répondre à toutes les attentes de l’investisseur. Un investisseur souvent déçu par les performances de son portefeuille durant la crise, et pour qui la possibilité de répliquer un indice peut paraître rassurante et confortable.
Sauf que les trackers ne sont parfois ni simples ni transparents.
PLUS DE DECRYPTAGE EN SUIVANT :
Un Marché Européen des trackers en pleine croissance et en droite ligne avec le Marché US , et qui suscite donc bien des convoitises…
Dans les faits, il est possible qu’un tracker sur un indice américain soit investi dans des actifs d’autres pays, des mids caps européennes par exemple, avec des swaps de performance conclus avec une contrepartie.
En clair, un produit financier qui est juridiquement obligé d’être exposé à des actions européennes à une certaine hauteur, par exemple, peut vouloir une exposition au marché, disons, américain. Pour ce faire, il établit un contrat avec une tierce partie, une banque par exemple, qui recevra la performance (en termes de prix et de dividendes) des actions européennes et versera au tracker la performance des actions américaines.
D’où un décalage entre le portefeuille initial et la réalité des positions, avec des risques d’illiquidité quand les bulles se contractent.
Sans oublier le risque de défaillance de la contrepartie. Bien sûr, tous les trackers n’ont pas recours aux swaps de performance et l’investisseur final peut demander à être informé.
Reste qu’il n’existe pas de base de données fournissant la composition des portefeuilles en temps réels. Alors que le retour de la volatilité exige un niveau de vigilance accru.
Source agefi avril10
EN COMPLEMENT INDISPENSABLE : Commentaire : les trackers , des supports d’investissement de plus en plus appréciés (cliquez sur le lien)
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