« L’industrie des fonds de couverture n’est pas à blâmer pour avoir tenté de réaliser un profit en exploitant la surévaluation des titres d’institutions financières mal gérées !», soutient Abraham Lioui, professeur de finances à l’EDHEC en France.
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Au plus fort de la crise financière, la SEC a interdit la vente à découvert sur près de 1 000 titres boursiers afin de protéger « l’intégrité et la qualité des marchés boursiers » tout tentant de restaurer la confiance des investisseurs. Dans une étude publiée en mars dernier, le professeur et chercheur Abraham Lioui soutient que cette interdiction n’a eu aucun effet sur la dégringolade des marchés boursiers.
Dans sa recherche, Abraham Lioui s’attarde à la volatilité observée dans les indices boursiers en général ainsi qu’à celle notée chez les indices suivant les entreprises du secteur financier. Ses observations démontrent que durant la crise, la volatilité des indices boursiers généraux a augmenté de 20% à 30% alors que celle observée chez les indices financiers était deux fois plus importante.
Après l’imposition de l’interdiction de la vente à découvert, Abraham Lioui note que la volatilité a augmenté encore davantage. En effet, les variations observées dans les indices financiers, dont plusieurs titres devaient techniquement être protégés par l’interdiction de la SEC, étaient encore une fois supérieures à celles notées chez les indices boursiers en général.
Le chercheur tente de prouver que les fonds de couverture n’étaient pas responsables de la crise. Il dénonce aussi la décision récente de la SEC d’imposer des suspensions des échanges et des interdictions de ventes à découvert dès qu’un titre variera de plus ou moins 10% dans une journée.
Cliquez ici pour accéder à la recherche du professeur Abraham Lioui sur la crise financière et la vente à découvert.
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