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France/Epargne : Où placer au mieux vos liquidités

France/Epargne : Où placer au mieux vos liquidités ?

Livret A, livrets et comptes rémunérés, compte à terme, épargne logement… Le Livret A -dont la rémunération a été revue à compter du 1 er août 2010 -est-il toujours la panacée  ? Les conseils  des échos pour diversifier vos placements.   

PLUS DE LIQUIDITES EN SUIVANT :

 Livret A : comment en faire le meilleur usage ?

Comment utiliser au mieux votre Livret A ? A quelle date faut-il effectuer ses versements ou ses retraits ? Comment transférer son épargne ?  Combien peut-on en ouvrir et à quelles conditions ? Mode d’emploi du placement préféré des Français.                                  

Les dépôts sont plafonnés

Les dépôts sur un livret A sont plafonnés à 15.300 euros. Il est donc impossible d’y placer des liquidités importantes, sauf à avoir plusieurs enfants (avec trois enfants, par exemple, un couple peut ouvrir au total cinq livrets, soit déposer 76.500 euros).

Le taux d’intérêt est fixé à 1,75%

La hausse du taux de rendement du Livret A à 1,75% net, qui est intervenue le 1er août 2010, s’applique à toute l’épargne (ancienne et nouvelle) disponible sur le Livret A à cette date. Supposons que vous ayez actuellement 10.000 euros sur votre livret A, vous touchez 1,75% sur vos 10.000 euros ainsi que sur tous vos nouveaux versements.

Les taux de rémunération du livret A depuis 2000  :

Les rendements nets du Livret A de 2000 à  2010
Dates de changement du taux  : Taux net
1er août 2010 1,75 %
1er février 2010 1,25 %
1er août 2009 1,25 %
1er mai 2009 1,75 %
1er février 2009 2,50 %
1er août 2008 4 %
1er février 2008 3,50 %
1er août 2007 3 %
1er août 2006 2,75 %
1er février 2006 2,25 %
1er août 2005 2 %
1er août 2004 2,25 %
1er août 2003 2,25 %
1 er juillet 2000 3 %
15 janvier 2000 2,25 %

Effectuer ses versements ou retraits à des dates précises

Les intérêts sont calculés par quinzaine. Il faut donc effectuer ses versements avant le 1er ou avant le 16 du mois, pour optimiser le rendement. Pour les retraits et pour la même raison, mieux vaut les faire après le 15 ou le 30 du mois.

Des retraits possibles à tout moment

Les retraits et dépôts d’un Livret A sont possibles à tout moment, pour un minimum de 1,50 euro. Pour les retraits importants en espèces (plus de 1.000 ou de 1.500 euros) la plupart des banques demandent à être prévenues au moins 24 heures à l’avance.

Automatiser ses versements

Certaines banques proposent un abonnement gratuit permettant de mettre en place une épargne automatique et ainsi se constituer un capital en douceur. Ainsi, votre banquier passera à votre place deux fois par mois 15 ou 20 euros de votre compte courant à votre Livret A. Cette mécanique permet de ne pas oublier d’effectuer un versement deux fois par mois.

Transférer son Livret A

Le transfert d’un des distributeurs traditionnels du livret A (Caisse d’épargne, Banque Postale, Crédit Mutuel) vers une autre banque est gratuit, du moins jusqu’au 31 décembre 2011. La banque où vous souhaitez transférer votre livret A se chargera des opérations de transfert. Il vous faudra simplement signer une demande écrite de transfert et indiquer les coordonnées bancaires de votre Livret A ou Bleu. L’ancien établissement devra transférer votre livret dans les 15 jours maximum de la demande. Seul inconvénient du transfert : la perte d’une quinzaine d’intérêts (donc de 15 jours de rémunération).

Attention à la multi-détention

Une même personne ne peut détenir deux Livrets A. Le fichier Ficoba des comptes bancaires devrait traquer les multi-détenteurs. Les contrevenants s’exposent à une amende égale à 2% du montant du livret ouvert en dernier. De plus, les intérêts de ce livret ‘interdit’ seront imposés. Toutefois, les personnes qui détiennent un Livret A et un livret Bleu ouverts tous les deux avant le 2 septembre 1979, peuvent les conserver à condition de ne pas les transférer.

Livret A et autres livrets : la rémunération revue à la hausse

Livret A, Livret de développement durable (LDD), Livret d’épargne populaire (LEP),… Les taux de rémunération des livrets dits ‘réglementés’ sont en hausse au 1er août 2010. Revue de détail.  

La rémunération de toute l’épargne réglementée monte au 1er août 2010. Les hausses sont de 0,50  % par rapport aux taux précédemment pratiqués.

Seul le plan d’épargne logement (PEL) ne bénéficie pas d’une hausse de sa rémunération qui reste inchangée à 2,50 % hors prime d’Etat. Lorsque le titulaire du PEL sollicite un prêt immobilier, il peut recevoir en plus une prime d’épargne plafonnée à 1.525 euros, ce qui peut porter la rémunération à 3,50 %.

Les taux de l’épargne réglementée au 1er août 2010  :

Livrets Taux net au 1 er août 2010 Taux net au 1 er février 2010
Livret A 1,75 % 1,25 %
Livret de développement durable (LDD ex -Codevi) 1,75 % 1,25 %
Livret Bleu (Crédit Mutuel) 1,75 % 1,25 %
Livret d’épargne populaire (LEP) 2,25 % 1,75 %
Plan d’ épargne logement (PEL) 2,50  %( 1) 2,50 % (1)
Compte d’épargne logement (CEL) 1,25 % (1) 0,75 % (1)
Livret d’épargne entreprise (LEE) 1,25 % 0,75 %

(1) hors prime d’état

Livrets réglementés : ceux qui font mieux que le Livret A

Les épargnants de moins de 25 ans ou les foyers modestes doivent préférer le Livret Jeune ou le Livret d’épargne populaire (LEP) au Livret A. Mieux rémunérés, ils offrent les mêmes avantages en terme de disponibilité de l’épargne et de fiscalité.                     

Dans le sillage du Livret A, c’est la rémunération de toute l’épargne réglementée qui baisse ou qui monte. Au 1er août 2010, le taux net du Livret vedette est à 1,75%. Celui du Livret de Développement Durable (LDD, l’ancien Codevi) et celui du Livret Bleu (le Livret A du Crédit Mutuel)suivent le même sort. Dans le paysage des livrets dits ‘réglementés’ (ceux pour lesquels l’Etat fixe les conditions et la rémunération), certains produits, comme le Livret jeune ou le Livret d’épargne populaire restent plus rémunérateur que le Livret A. Tour d’horizon.

Tour d’horizon de l’épargne réglementée au 1er août 2010

Livrets Taux net actuel au 1 er août 2010 Taux net précédent au 1 er février 2010 Plafond des dépôts Nombre de livrets par foyer Conditions
Livret A 1,75 % 1,25 % 15.300  euros 1 par personne, même mineure Pas de condition
Livret de Développement Durable (LDD, ex Codevi) 1,75 % 1,25 % 6.000  euros 1 par contribuable, 2  maximum par foyer fiscal Pas de condition
Livret  Bleu ( Crédit Mutuel) 1,75 % 1,25 % 15.300  euros 1 par personne , même mineure Pas de condition
Livret d’épargne populaire (LEP) 2,25 % 1,75 % 7.700 euros 1 par contribuable, 2  maximum par foyer fiscal Etre non imposable ou payer moins de 757 euros d’impôt sur le revenu
Plan d’épargne logement (PEL) 2,50 % ( 1) 2,50 % (1) 61.200 euros 1 par personne , même non mineure Pas de condition
Compte d’épargne logement (CEL) 1,25 % (1) 0,75 % (1) 15.300 euros 1 par personne , même non mineure Pas de condition
Livret Jeune Au moins 1,75 %. Dépend des banques (2,50  % à 3,50 %) Au moins 1,25 % . Dépend des banques. 1.600 euros 1 par personne de 12 à 25 ans Réservé aux 12-25 ans

(1) hors prime d’Etat

Seul le plan d’épargne logement (PE) ne bénéficie pas d’une hausse de sa rémunération qui reste inchangée à 2,50 % hors prime d’Etat. Lorsque le titulaire du PEL sollicite un prêt immobilier, il peut recevoir en plus une prime d’épargne plafonnée à 1.525 euros, ce qui peut porter la rémunération à 3,50 %.

Le Livret Jeune : le mieux rémunéré

Pour les moins de 25 ans, l’hésitation n’est pas permise. Avant d’ouvrir un éventuel Livret A, il convient d’abord de remplir un Livret Jeune, mieux rémunéré. Sa rémunération n’est pas fixée par l’Etat, chaque banque la détermine librement, mais toujours au-dessus du rendement du Livret A. Aussi, il n’est pas rare de trouver des offres à 2,50 % nets ou plus.

En dehors de cette particularité, il profite des mêmes avantages que le Livret A : l’épargne est totalement disponible et il est totalement défiscalisé (les intérêts ne supportent ni impôts, ni prélèvements sociaux). Souvent agrémenté d’une carte de retrait, c’est un excellent moyen pour familiariser les jeunes avec la gestion de leur argent. Seul inconvénient, les versements ne peuvent excéder 1.600 euros. Au-delà, l’option Livret A est disponible.

Le Livret d’Epargne Populaire : encore très compétitif

Après le Livret jeune, le Livret d’épargne populaire (LEP) est le mieux rémunéré de tous les Livrets réglementés. A 2,25% net d’impôt et de prélèvements sociaux ( ce qui correspond à un taux brut de  %), il est plus compétitif que le Livret A, dont la rémunération est de 1,75%. Il a été créé pour encourager les plus modestes à épargner et leur permet d’améliorer leur pouvoir d’achat. Il leur est d’ailleurs strictement réservé : pour en bénéficier, il faut être non imposable ou avoir une cotisation à l’impôt sur le revenu inférieure ou égale à 757 euros au titre de 2009. Le dépôt minimal à l’ouverture d’un LEP est de 30 euros, et vous pouvez déposer jusqu’à 7.700 euros, intérêts non compris.

Le LEP donne des intérêts ni imposables, ni soumis aux prélèvements sociaux. Attention, un contribuable ne peut avoir qu’un seul LEP et il ne peut pas y avoir plus de 2 LEP dans le même foyer fiscal.  Les enfants mineurs ou les majeurs rattachés au foyer fiscal de leurs parents ne pourront donc pas souscrire un LEP. Par ailleurs, quand l’épargnant ne remplit plus les conditions d’ouverture et notamment quand il paie davantage que la limite autorisée en impôt sur le revenu (757 euros en 2009), il doit demander la clôture de son livret au plus tard le 31 décembre de l’année qui suit.

Epargne logement : le PEL toujours attractif

Rémunéré à 2,50% ou à 3,50% sur quatre ans, selon que l’on utilise ou pas ses droits à prêt, le plan d’épargne logement (PEL) est toujours intéressant.

Alors que le rendement du Livret A passe à 1,75% au 1er août 2010, celui du PEL reste à 2,50 % hors prime d’Etat (si le plan ne se dénoue pas par un prêt épargne logement) et à 3,50% avec la prime d’Etat (si le PEL se dénoue par un crédit immobilier). Le PEL est effectivement intéressant à plus d’un titre : il propose, d’une part, un rendement correct (compte tenu de la faible inflation) pendant la phase d’épargne et, d’autre part, la possibilité de souscrire un prêt immobilier au taux de 4,20%, hors assurance, à la sortie. Explications.

Le PEL, comment ça marche ?

Le PEL est un produit d’épargne qui comporte une phase d’épargne d’une durée de 4 à 10 ans, pendant laquelle les versements sont rémunérés à un taux fixé au moment de la souscription (actuellement 2,50% hors prime d’Etat ou 3,50% avec prime d’Etat). Les versements ne peuvent pas dépasser 61.200 euros (intérêts non compris) sur un PEL.
Il permet d’obtenir un prêt épargne logement à un taux d’intérêt fixé, lui aussi, au moment de la souscription (4,20% hors assurance pour les PEL souscrits depuis le 1er février 2009). Le PEL est un produit aidé par l’Etat via le versement d’une prime d’un montant maximal de 1.525 euros.

Un produit attractif en phase d’épargne…

Le taux d’intérêt du PEL est de 2,50%, hors prime d’Etat. Ce taux est même porté à 3,50%, si l’opération se dénoue par un prêt immobilier : 2,50% d’intérêts bancaires et 1% de prime d’Etat, plafonnée à 1.525 euros. Les plans ouverts depuis le 12 décembre 2002 n’ouvrent droit à prime, que si l’épargnant utilise ses droits pour obtenir un prêt épargne logement. A défaut, et donc s’il retire son argent sans solliciter de prêt immobilier, il ne bénéficie pas du droit à prime et la rémunération de son épargne reste alors à 2,50% au lieu de 3,50%.

Avec le PEL, la rémunération annoncée à l’entrée vaut pour toute la durée de la phase d’épargne.’Si vous souscrivez un PEL aujourd’hui, vos versements seront pendant toute la phase d’épargne, qui peut aller jusqu’à 10 années, rémunérés à 2,50% au moins (à 3,50% si vous utilisez vos droits à prêt)’, explique un professionnel.

Attention cependant, les intérêts versés sur un PEL sont comme ceux du Livret A dispensés d’impôt sur le revenu, mais à la différence du Livret A, ils supportent les prélèvements sociaux de 12,1%. Avec ces prélèvements, le rendement de 2,50% retombe à 2,20% et celui de 3,50% est ramené à 3,0765%, soit des taux de toute façon plus avantageux que celui du Livret A. ‘Si vous réalisez un prêt épargne logement au terme du plan, la rémunération nette d’impôt sur le revenu de 3,50% est très avantageuse sur 4 ou 10 ans’, confirme le même professionnel. La phase d’épargne dure au minimum 4 ans, mais elle est prorogeable. Au-delà de 10 ans, les sommes portées sur le PEL continuent de produire intérêt au taux fixé à la souscription, mais les nouveaux versements sont interdits et la prime d’Etat comme les droits à prêts sont bloqués au montants atteints à la 10ème année.

Un prêt immobilier au taux de 4,20%

Les PEL ouverts en ce moment proposent un prêt immobilier au taux, hors assurance, de 4,20% à la sortie. Est-ce avantageux ou pas ? Pour le savoir, il faudrait connaître les taux qui seront appliqués dans 4, 5 ou 10 ans… lorsque vous solliciterez votre prêt.  Pour l’heure, c’est-à-dire début août 2010, il est possible de trouver des crédits immobiliers à moins de 4 %. Dans ces conditions, le PEL parait dépassé, mais rien ne dit que les taux de marché vont rester à ce niveau historiquement bas, la plupart des économistes anticipant leur remontée pour la deuxième partie de l’année 2010.

Les caractéristiques du prêt épargne logement

Le montant du prêt accordé varie en fonction des intérêts acquis pendant la phase d’épargne et donc du montant des versements qui ont été effectués, ainsi que de la durée de remboursement choisie. Le plafond du prêt PEL est fixé à 92.000 euros et pour une durée comprise entre 2 et 15 ans au maximum.

‘Sécuriser un taux à 4,20% pour financer un projet immobilier à 4 ou 5 ans, me parait être une bonne opération’, fait valoir Cyril Blesson, chef économiste chez Seeds Finance.

De toute façon, si au moment où vous voulez emprunter, les taux du marché sont plus bas que celui de 4,20% du PEL, vous n’êtes pas obligés d’utiliser votre droit à prêt. La rémunération de votre épargne reste alors à 2,50% (hors prime d’Etat) au lieu de monter à 3,50% (avec prime d’Etat). Mais rien ne vous empêche alors de faire un prêt d’un montant peu élevé, par exemple de 5.000 euros, avec votre PEL, pour toucher la prime d’Etat et la rémunération de 3,50%…

Attention à la fiscalité des PEL de plus de 12 ans

Les intérêts du PEL sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais soumis, à la fermeture du plan aux prélèvements sociaux de 12,1%. Depuis le 1er janvier 2006, les PEL de plus de 10 ans sont soumis aux prélèvements sociaux tous les ans, même en l’absence de clôture. Attention, si le PEL a plus de 12 ans, les intérêts sont, depuis la loi de Finances 2006, imposables au prélèvement libératoire de 18% + prélèvements sociaux de 12,1% (soit 30,1%) ou au barème progressif de l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux de 12,1%.

Jeunes : quel type de livret d’épargne choisir ?

Livret A, Livret Jeune, livrets rémunérés, plan d’épargne logement… Les jeunes disposent d’une offre d’épargne conçue spécialement pour eux. Voici les pistes à suivre selon l’âge du jeune épargnant.     

Un jeune a-t-il intérêt à choisir le livret A qui rapporte 1,75% nets (sans imposition, ni prélèvements sociaux), le livret Jeune qui peut délivrer jusqu’à 3,5% nets (toujours exonérés) ou un livret rémunéré dont le taux peut s’élever jusqu’à 5 % bruts, mais supportant l’impôt et les prélèvements sociaux ?

Le choix dépend de l’âge du jeune épargnant

Avant 12 ans, outre le livret A  -qui peut être ouvert au nom du jeune dès sa naissance et pour une durée illimitée -dont la rémunération nette s’élève à 1,75 % depuis le 1 er août 2010 Livret A et autres livrets : la rémunération revue à la hausse  et le plafond des versements à 15.300 euros, l’offre se limite à quelques répliques du livret jeune adaptées aux moins de 12 ans et dont le plus généraux actuellement est celui de Barclays Evolution 0-17 ans. Ce livret est rémunéré au taux de 5 % bruts les deux premières années à compter de la souscription d’un forfait Jeunes.

Entre 12 et 25 ans : Vive le livret Jeune  ! Livrets réglementés : ceux qui font mieux que le Livret A  Son taux est imbattable. Selon les établissements il est rémunéré entre 2,5 et  3,50 %. Par exemple, à la caisse d’épargne, le livret Jeune rapporte 3,25 % depuis le 1 er août 2010. Le jeune épargnant pourra le conserver jusqu’au 31 décembre de l’année de son 25e anniversaire. Malheureusement, le livret Jeune ne peut recevoir que 1.600 euros.

Le livret A, comme le livret Jeune, présentent de nombreux atouts : rendement garanti, disponibilité des économies déposées et absence de fiscalité (intérêts exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux). Outre leurs avantages, ces placements offrent également un intérêt pédagogique. Les modalités de calcul et de perception des intérêts doivent être observées avec soin.

Les règles de base des quinzaines :

-Versements à faire entre le 1er et le 15 du mois pour bénéficier d’intérêts à compter du 16.
-Versements à faire entre le 16 et le dernier jour du mois pour bénéficier d’intérêts à compter du 1er jour du mois suivant.
-Retraits à effectuer le 16 pour ne pas perdre la première quinzaine du mois (du 1er au 15).
Retraits à effectuer le 1er pour ne pas perdre la seconde quinzaine du mois précédent (entre le 16 et le dernier jour du mois précédent).

La rémunération des différents livrets ouverts aux jeunes

Divers livrets Taux de rémunération Fiscalité et prélèvements sociaux
Livret A 1,75 % nets Exonéré
Livret Jeune 2,50 % à 3,50 % nets Exonéré
Livret rémunéré (meilleure offre pour les jeunes) 5 % bruts pendant 24 mois Non exonéré

Selon le montant et la durée du placement

Pour une petite somme (n’excédant pas 1.600 euros) la suprématie du livret Jeune n’est contestée que par l’offre Evolution 0-17 ans de Barclays. Voici des exemples des montants d’intérêts annuels perçus en fonction des rémunérations des placements pour un montant de 1.600 euros correspondant au plafond du Livret Jeune :

-Livret  A : dépôt de 1.600 rémunérés à 1,75% nets = 28 euros ;

-Livret Jeune :1.600 euros rémunérés à  3,5 % nets = 56 euros ;

-Livret Barclays : dépôt de 1.600 euros rémunérés à 5% bruts = 80 euros dont il faut déduire l’imposition et les prélèvements sociaux, soit des intérêts nets de 55,92 euros.

Les frais prélevés

Les livrets réglementés (Livret A, LEP, Livret Jeunes, PEL) sont ouverts sans aucun frais. Les livrets rémunérés ne supportent ni frais sur versements ni frais annuels de gestion. Mais avant de s’engager il faut regarder le détail des offres proposées : quelles sont les conditions à respecter pour obtenir la rémunération promise ? Faut-il souscrire une carte ? Doit-on avoir plusieurs autres produits financiers dans le même établissement ? Certaines offres promotionnelles imposent-elles un montant minimal d’investissement ou une durée de  d’investissement ? Autant de questions dont il faut avoir la réponse avant de s’engager. 

N’oubliez pas le Plan Epargne logement

Le Plan Epargne Logement (PEL) peut être ouvert dès la naissance. C’ est un produit d’épargne qui comporte une phase d’épargne d’une durée de 4 à 10 ans, pendant laquelle les versements sont rémunérés à un taux fixé au moment de la souscription. Aujourd’hui, ils sont de 2,50% hors prime d’Etat (si le plan ne se dénoue pas par un prêt épargne logement) et de 3,50% avec la prime d’Etat plafonnée à 1.525 euros (si le PEL se dénoue par un prêt immobilier). Les intérêts perçus sur un plan épargne logement sont soumis aux prélèvement sociaux. Les intérêts des plans épargne logement de plus de 12 ans sont soumis à l’impôt sur le revenu. Les PEL ouverts actuellement ouvrent droit à un crédit immobilier au taux de 4,20%, hors assurance. C’est un bon moyen pour un jeune de préparer un achat immobilier à moyen ou à long terme. En outre, au niveau familial , les droits à prêt de plusieurs PEL peuvent être regroupés pour donner au jeune acquéreur la possibilité de souscrire un prêt immobilier plus important.

Sur les livrets libres les intérêts sont imposés !

En dehors des placements réglementés, tels le  livret A et le livret Jeune, les intérêts versés par les livrets rémunérés non réglementés supportent les prélèvements sociaux à hauteur de 12,1% et ils sont soumis, au choix du contribuable, soit à l’impôt sur le revenu, soit au prélèvement fiscal forfaitaire libératoire au taux de 18%. Au total, si le contribuable opte pour cette dernière option, la retenue sociale et fiscale est de 30,1% (12,1% de prélèvements sociaux + 18% de prélèvement fiscal forfaitaire libératoire).

16 livrets bancaire passés au crible

Les meilleurs comptes ou livrets bancaires proposent actuellement une rémunération brute de 4% à 5%, mais toujours pour une durée limitée. Revue de détail.      

Pour placer vos liquidités et votre argent à court terme, vous avez le choix entre les livrets réglementés (Livret A, Livret d’épargne populaire, etc.) qui offrent de faibles rémunérations mais ne sont pas imposés et ne subissent pas les prélèvements sociaux et les livrets libres rémunérés qui délivrent des taux d’intérêts plus attractifs, mais qui sont imposés et subissent les prélèvements sociaux. 

Du côté des livrets réglementés

Livret A. Vous pouvez épargner jusqu’à 15.300 euros rémunérés à 1,75% sans subir d’imposition ni de prélèvements sociaux.
Livret d’Epargne Populaire (LEP). Il rapporte 2,25% nets sans imposition et sans prélèvements sociaux et chaque LEP peut recevoir jusqu’à 7.700 euros. Pour en bénéficier, il faut être exonéré d’impôt ou être redevable d’un impôt inférieur à un certain montant. Le plafond d’imposition permettant l’ouverture d’un LEP pour 2010 est fixé à 757 euros (ligne impôt total avant imputations).
Le Livret de Développement Durable (LDD). On peut y déposer jusqu’à 6.000 euros rémunérés à 1,75% sans imposition ni prélèvements sociaux.
L’épargne logement. Rémunéré à 2,50% ou à 3,50% l’an nets sans imposition selon que l’on utilise ou pas ses droits à prêt, le plan d’épargne logement (PEL) reste toujours attractif. Il comporte une phase d’épargne d’une durée de 4 à 10 ans, pendant laquelle les versements sont rémunérés à un taux fixé au moment de la souscription et éventuellement, une seconde phase de prêt immobilier. Aujourd’hui, les intérêts sont de 2,50% hors prime d’Etat (si le plan ne se dénoue pas par un prêt épargne logement) ou de 3,50% avec la prime d’Etat plafonnée à 1.525 euros (si le PEL se dénoue par un prêt immobilier). 

Les meilleures offres de livrets rémunérés entre 4 et 5%

On constate un écart énorme entre les différents livrets. D’une part, ceux qui ne présentent pas d’offres promotionnelles affichent des taux à peine supérieurs au taux du Livret A, d’autre part, les livrets qui présentent des promotions sont rémunérés à plus de 3% et bien souvent entre 4 et 5%.

La meilleure proposition actuelle est celle du livret BforBank, qui garantit 5% bruts pendant trois mois jusqu’à 100.000 euros. Cette offre est valable pour toute première ouverture de livret avant le 31 août 2010.

Viennent ensuite  :

-le Livret Allianz de Allianz Banque, qui rémunère l’épargne au taux promotionnel de 5% bruts pendant deux mois dans la limite de 50.000 euros ;

-l’Epargne Orange de ING Direct, qui sert 4,80% bruts pendant 3 mois et jusqu’à 120.000 euros de dépôt à condition d’ouvrir un premier livret avant le 1er septembre 2010 ;

-le Livret Barclays Premier Life, qui rémunère tout nouvel apport financier au taux brut de 4% les trois premiers mois jusqu’à 250.000 euros pour toute souscription jusqu’au 31 août 2010 ;

-le Compte de la BPE qui sert 4% bruts au delà de 2.000 euros de dépôts à toute nouveau client ouvrant un compte avant le 1er octobre 2010. La promotion est limitée à la perception de 1.000 euros bruts d’intérêts ;

-le Compte  épargne  rémunéré de GE Money Bank, nouveau venu sur le marché, qui est distribué par les conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI). Il offre 4% bruts jusqu’à 50.000 euros pendant 3 mois, aucune date limite n’étant fixée pour cette promotion.

Les autres livrets rémunérés distribuent une rémunération plus faible, généralement comprise entre 1,5% et 2,50% la plupart du temps, le taux de rémunération étant progressif au montant des dépôts. Pour profiter des taux promotionnels, il convient de bien lire leurs conditions d’utilisation. Une fois les durées des offres passées, le taux s’approche de celui du Livret A (qui sert 1,75% net).

Supposons que vous reteniez la meilleure offre offrant du 5 % bruts pendant trois mois, puis 2,30 % bruts au delà des trois mois. Quel gain supplémentaire obtiendrez-vous en plaçant 15.000  euros dans ces conditions  ?

Pour les trois premiers mois où vous obtiendrez une rémunération de 5 % pour votre somme de 15.000  euros, vous aurez 187,50 euros d’intérêts bruts et pour les neuf mois suivants où vous obtiendrez 2,30 %, vous recevrez 258,75 euros d’intérêts bruts. Au total avec cette offre au taux facial très élevé vous aurez 446,25  euros d’intérêts bruts, soit après déduction du prélèvement fiscal et des prélèvements sociaux, des intérêts nets de 311,93 euros.

Si vous aviez placé cette somme de 15.000 euros sur un Livret A rapportant 1,75 % nets, vos intérêts nets se seraient élevés à 262,50 euros pour l’année complète. Résultat : vous avez gagné 49,43 euros d’intérêts.

Les rémunérations servies par les livrets ci-dessous sont des rendements bruts avant impôts et prélèvements sociaux  :

16 livrets rémunérés passés au crible
Banque Nom du Livret Rendement brut durant la promotion Promotion valable jusqu’au …. Durée de la promotion Rendement brut hors promotion
Allianz Livret Allianz 5 % jusqu’à 50.000 euros Jusqu’au 31 juillet 2 mois 1 %
AXA Banque Livret AXA Banque Pas de promotion Pas de promotion Pas de promotion 1,25 % en dessous de 15.300 euros, 1,75 % au dessus de 15.300 euros
Barclays Livret Barclays Premier Life 4 % jusqu’à 250.000 euros Jusqu’au 31 août 3 mois 1,80 %
BforBank Livret BforBank 5 % jusqu’à 100.000 euros Avant le 31 août 3 mois 2,30 % 
BinckBank Livret Binck 1,75 % Pas de promotion Pas de promotion 1,75 %
Fortunéo Livret + 2,30 % + 50 euros offerts si versement d’au moins 5.000 euros Jusqu’au 31 août 3 mois 2,30 %
GE Money Bank Compte  Epargne Rémunéré 4 %  jusqu’à 50.000 euros Pas de limite 3 mois 2,20 %
ING Direct Epargne Orange 4,80 % Jusqu’au 31 août 3 mois 1,60 %
Monabanq Livret d’épargne 1,70 à 2,50 % selon montant Pas de promotion Pas de promotion 1,70 % à 2,50 %
HSBC Livret HSBC2A 2 % à 2,50 % si Livret A déjà plein Actuellement Jusqu’au 31 octobre 2 % à 2,50 % si Livret A déjà plein, sinon 1,25 %
LCL Compte sur Livret 1 % Pas de promotion Pas de promotion 1 %
Crédit Agricole Compte sur Livret 1,80% Pas de promotion Pas de promotion 1,80 %
Banque  Postale Compte sur Livret 3 % jusqu’à 5.000  euros Jusqu’au 31 juillet  3 mois 0,75 % à 1 % par tranches
BPE Livret BPE 4 % au delà de 2.000 euros de dépôts Jusqu’au 30 septembre 2010 intérêts plafonnés à 1.000  euros 2 %
Groupama Banque Compte sur Livret 1,75 % si offre bancaire Astréa souscrite Pas de promotion Pas de promotion 1,25 % sans offre Astréa
Banque Robeco Compte sur Livret 1,65 % Pas de promotion Pas de promotion 1,65%

Le poids de la fiscalité et les prélèvements sociaux

Les intérêts produits par le Livret A sont exonérés de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux. En revanche, les intérêts perçus par les autres livrets rémunérés sont soumis à l’impôt et peuvent être soit inclus dans votre déclaration de revenus, soit faire l’objet d’un prélèvement fiscal forfaitaire libératoire et des prélèvements sociaux.

N’oubliez pas qu’ à un taux net (fiscalité et prélèvements sociaux déduits) de 1,75 % correspond un taux brut (fiscalité et prélèvements sociaux à déduire) de 2,50 %.

Au total, si le contribuable opte pour cette dernière option, la retenue sociale et fiscale est de 30,1% (12,1% de prélèvements sociaux + 18% de prélèvement fiscal forfaitaire libératoire). Voici les véritables rémunérations brutes et nettes une fois les 30,10 % de prélèvements fiscaux et sociaux déduits  :

Rémunérations brutes et nettes pour les personnes imposées
  Rémunération nette
5% 3,50%
4% 2,80%
3,5% 2,45%
3% 2,10%
2,5% 1,75%
2% 1,40%
1% 0,69%

 A vérifier avant de souscrire

En principe, les livrets et comptes bancaires rémunérés ne supportent ni frais sur versements ni frais annuels de gestion. Mais avant de s’engager il faut regarder le détail des offres proposées : quelles sont les conditions à respecter pour obtenir la rémunération promise ? Faut-il souscrire une carte de crédit ? Doit-on avoir plusieurs autres produits financiers dans le même établissement ? Certaines offres promotionnelles imposent-elles un montant minimal ou maximal d’investissement ou encore une durée de  d’investissement ?

Les règles de rémunération

Les banques peuvent fixer librement le taux d’intérêt et les conditions de rémunération des livrets : la rémunération peut donc varier d’un établissement à l’autre. En règle générale, les intérêts sont calculés par quinzaines. Les fonds déposés du 1er au 15 du mois produisent des intérêts à compter du 16. Les fonds déposés du 16 au dernier jour du mois produisent des intérêts à compter du 1er du mois suivant. Notre conseil : faites vos versements avant le 1er ou le 15 de chaque mois et vos retraits après le 15 ou le dernier jour du mois, afin de ne pas perdre une quinzaine d’intérêts.

 Sicav monétaires : préférez les fonds dynamiques

La rémunération moyenne des fonds monétaires dynamiques sur un an s’élève à 5,96 %.  

Quelles sont les conditions offertes actuellement pour placer des capitaux à courte ou à moyenne échéances avec les fonds monétaires ?

Optez pour des Sicav monétaires dynamiques

Les rendements proposés sur les fonds communs de placement et les SICAV monétaires en euros suivent les taux de marché. Les fonds monétaires en euros délivrent un rendement annuel moyen très faible : sur un an, selon la base de données Morningstar, ils réalisent un gain de 0,42 % et de 0,04 % depuis le début de l’année 2010.  Autant dire insignifiant  !

Toutefois, les gérants essaient de tirer profit des marchés alternatifs et ils proposent de plus en plus souvent des fonds monétaires dynamiques. La base de données et d’information Morningstar indique que la moyenne des fonds monétaires dynamiques en euros est de 5,96 % sur un an et de 1,85 % depuis le début de l’année 2010. C’est encore peu, mais c’est déjà mieux.

Ajoutons qu’il convient de déduire de cette rémunération les frais d’entrée (jusqu’à 4 % de la somme investie) et la fiscalité variable selon l’enveloppe fiscale retenue (en général, celle du compte-titres ou de l’assurance vie).

Placement à court terme : penser à … l’assurance-vie !

L’assurance-vie est assurément un placement à long terme, mais lorsque le contrat a été souscrit depuis plus de huit ans, il peut servir à rémunérer utilement du … cash. Quand l’assurance-vie devient un produit de trésorerie comme les autres. Explications. 

A l’heure où le Livret A affiche un rendement assez faible, il existe une alternative à laquelle on ne penserait pas spontanément. Un moyen astucieux de placer son argent à court terme ? Utiliser des formules d’investissement… à long terme, surtout lorsque celles-ci ont atteint leur durée d’optimisation fiscale. En effet, proroger une assurance vie qui a, déjà, au moins huit ans permet d’obtenir des liquidités bien rémunérées la plupart du temps sans incidence fiscale ou avec une fiscalité réduite.

Après 8 ans ? Un produit de trésorerie souple

L’assurance vie permet de faire fructifier des fonds dans le cadre d’un contrat qui bénéficie d’un régime juridique et fiscal intéressant (notamment, les sommes versées produisent des intérêts et des produits qui ne sont pas imposés tant qu’ils ne sortent pas de cette enveloppe). Lorsque la durée minimale de 8 ans a été atteinte à compter de la souscription du contrat, les intérêts et produits perçus sont peu imposés. Ils ne subissent l’imposition au prélèvement libératoire de 7,5% (ou au choix selon la tranche d’imposition du contribuable) qu’au delà d’une franchise annuelle de 4.600 euros pour une personne seule ou de 9.200 euros pour un couple marié, alors que la plupart des autres produits de placement appliquent un prélèvement libératoire de 18% sur les intérêts générés.

Verser des liquidités sur un contrat d’assurance vie de plus de 8 ans revient, en quelque sorte, à utiliser un produit de trésorerie souple. Malheureusement des frais (la plupart du temps de 2% à 5%) sont applicables sur les versements effectués. Mais il est possible de les négocier à la baisse, voire de les annuler en souscrivant un contrat d’assurance vie par Internet.

Les caractéristiques des contrats d’assurance-vie

Chaque personne peut ouvrir un contrat, y compris les enfants mineurs (sous réserve d’être représentés par leurs parents ou la personne ayant l’autorité parentale) ou majeurs. On peut souscrire autant de contrat qu’on le désire. Mais n’abusez pas des ‘ bonnes choses ‘. L’administration fiscale n’apprécie pas que l’on détourne, de manière flagrante, un produit pour l’utiliser dans un cadre autre que celui pour lequel il a été initialement prévu. Gare au excès !

Versement minimum : variable selon les contrats (de quelques dizaines d’euros à plusieurs milliers d’euros).

Plafond des versements : aucun.

Durée : non limitée, l’optimisation a lieu à partir d’une durée de 8 ans, les contrats sont renouvelables par tacite reconduction.

Rémunération : les compagnies ont servi en 2009 des rendements nets de l’ordre de 3,50 à 4 %.

source  BERNARD   LE COURT LES Echos aout10

2 réponses »

  1. C’est un très bon rappel que vous faîtes. Beaucoup de personnes oublient la méthode de calcul par quinzaine ou ne la connaissent pas. Or il est important de maitriser ces notions pour connaître les dates de dépôts/retraits etc…

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