Changes et Devises

Rendre au Moneylike par Bruno Bertez

Rendre au Moneylike par Bruno Bertez 

La question de la politique monétaire est centrale et en particulier celle de la quantité de monnaie dont doit disposer le système.

 

  Il y a des théoriciens qui pensent qu’une politique monétaire active, dirigiste, interventionniste est souhaitable.

Il y a des théoriciens qui considèrent que le mieux est de ne pas manipuler la masse monétaire et d’éviter l’arbitraire , ceux là sont pour des policy rules c’est a dire des règles automatiques.

Certains vont jusqu’a prôner une masse monétaire constante.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT : 

Pour moi une approche raisonnable est un mélange de policy rule et d’objectifs de moyen terme fonction de l’état de l’économie autrement dit de l’écart entre la capacité productive potentielle et la capacité productive réellement utilisée.

Dans le monde actuelle ces questions sont à mon avis dépassées car la politique monétaire n’est qu’une partie de la politique plus vaste du crédit.

On a créé un système ou les titres représentatifs de crédit, de dettes, de créances sont équivalents monétaires, c’est-à-dire moneylike.

 

C’est justement le sens profond de la crise actuelle, tout ce papier que l’on croyait sûr, que l’on croyait moneylike, à qui on avait conféré la moneyness, tout ce papier est en train de devenir ce qu’il a toujours été : douteux.

Pour sortir de la crise il suffirait de créer autant assez de monnaie de base, base money , high powered money , pour garantir à tous les détenteurs de la masse de titres papier qu’ils pourront les échanger.
Tout se passe comme si on assistait a une sorte de ruée sur les marches pour échanger des titres moneylike, douteux contre de la vraie monnaie, du cash.

Vendre sur un marché c’est vouloir échanger ses titres papier contre du cash.
Si on est assuré qu’il y aura assez de cash pour tout le monde il n’y a plus de raison de vendre. Les quantitative easing de Bernanke visent à créer cette monnaie de base, ces réserves bancaires afin de stopper la ruée ou de la freiner.

Avant en cas de crise bancaire on se précipitait sur les banques pour retirer son argent, maintenant on se précipite sur les marchés pour vendre sa quasi monnaie, ses actifs papier. Le phénomène est le même, la crise en cours équivaut aux anciennes ruées sur les banques, aux anciens runs et c’est pour cela que si cela continue et cela continuera, il faudra que les banques centrales injectent encore plus de monnaie de base, de réserves bancaires afin de faire face.
Compte tenu des masses en présence il faudra beaucoup de monnaie de base et l’inflation qui en résultera quelque temps après, deux ans ou trois ans, l’inflation accélérera.

Je précise que ce que j’expose est la théorie qui sous tend mes analyses et me conduit à considérer qu’à terme, à moins de recourir à l’euthanasie des dettes, au moratoire, aux restructurations des passifs, l’accélération de l’inflation est inévitable .

BRUNO BERTEZ  le 13 aout11  

RAPPEL : Notre définition de l’inflation est l’augmentation non justifiée des signes monétaires,
C’est la seule et véritable définition de l’inflation

La hausse des prix que les gouvernements et partenaires sociaux utilisent est une mystification utilisée pour masquer la véritable inflation qui est celle des signes monétaires

L’inflation des signes monétaires qui plait à tout le monde : gouvernements, partenaires sociaux, banques, marchés financiers etc. peut se traduire ou non en inflation des prix à la onsommation ou des prix des actifs selon l’état de l’offre et la demande dans nos systèmes.

L’inflation monétaire est réprimée par :

1 la manipulation généralisée des prix
2 les importations qui permettent de peser sur les prix intérieurs
3 le maintien de parités monétaires surévaluées
4 les déficits fiscaux qui font que les services de l’Etat et ses dépenses sont financées à crédit et ne se traduisent pas par une hausse des prix administrés
5 les subventions aux entreprises déficitaires etc etc…

EN LIEN :

L’Edito : Inflation ou déflation? Risk-on ou risk-off ? Les faux débats! par Bruno Bertez

EN BANDE SON :


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12 réponses »

  1. Cher Monsieur,
    Dans un article précédent, vous écriviez que la déflation finira par l’emporter car elle est du côté des plus forts ( je suppose que vous parlez de la déflation du moneylike). Vous nous dites là que vous pariez à terme sur l’inflation de la base money. Dois-je en déduire que vous croyez à une chute des titres de crédit dans un premier temps ( donc cash is king) suivi par une reaction massive de démonetisation des banques centrales au cours de laquelle il faudra fuir le cash pour les actifs tangibles? Merci pour vos commentaires
    Cordialement,

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    • Je vous remercie de votre intérêt.
      En effet, je pense que les forces de déflation qui s’exercent sur la masse des papiers c’est à dire sur les assets qui se prétendent moneylike, ces forces sont colossales.
      Le pire est que les responsables de la conduite des affaires ont choisi la fuite en avant c’est à dire choisi d’essayer d’émettre encore plus de papiers. Ce que j’appelle creuser encore plus le trou. Hélas la loi de la gravité est là et elle est incontournable, plus il y a de dettes et assets papiers, plus le fardeau est lourd à porter. Ce qui, en clair, signifie que les forces de déflation, de dévalorisation de ces masses ne cessent d’augmenter.
      En sens inverse, vous voyez bien que les seules solutions quand le système menace de chavirer comme la semaine dernière sont de créer de la monnaie, de la vraie monnaie Banque Centrale. Qu’est-ce d’autre que créer de la monnaie qu’acheter 20 billions d’euros de papier des PIIGS comme l’a fait la BCE il y a quelques jours. Les marchés ont voulu échanger leur papier douteux de l’Espagne et autres contre du cash et la BCE leur a fourni ce cash.
      Historiquement, il existe des proportions raisonnables et tenables entre les assets moneylike que l’on peut, pour simplifier, appeler le papier en général et la base money. Ces proportions ont été dangereusement déséquilibrées, à la faveur si l’on peut dire, de la dérégulation voulue par les Etats-Unis pour financer leurs dettes et déficits. La crise en est le prix, la conséquence ultime.
      C’est pour cela que je soutiens que l’Europe ne doit suivre la voie de l’inflationnisme américain et qu’elle doit refuser les eurobonds. Le système a été voulu et créé par les Américains. Ce sont eux qui en ont bénéficié pendant 25 ans, c’est à eux d’en supporter le poids maintenant et d’en payer le prix c’est à dire d’accepter le risque de perte de statut impérial du dollar.
      Le système bancaire européen est coupable de ne pas avoir su résister à l’attrait du profit facile procuré par le recyclage des déficits américains et d’avoir fondé son business-model sur les principes américains.
      Les hommes politiques et banquiers centraux européens n’ont eu ni la lucidité ni la clairvoyance de s’opposer à cette dérive.
      Maintenant que les Allemands ont compris, nous devons les soutenir au lieu de les critiquer ; rien ne serait pire qu’une destruction de la confiance dans la monnaie.
      La question du chômage, de la croissance etc. toutes ces questions deviennent secondaires en regard du risque de catastrophe si la confiance dans la monnaie ou les monnaies de papier européennes venait à s’effondrer. L’Europe n’est pas les Etats-Unis, le consensus social est faible, les forces de dislocation sociales sont puissantes…

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  2. On va pas leur expliquer leur boulot, mais s’il l’indexait sur le nombre de naissance, ça serrait déjà un grands bond.

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  3. Mercredi 24 août 2011 :

    Les marchés obligataires européens ont continué à se tendre mercredi, les pays solides de la zone euro souffrant d’un recul de l’aversion pour le risque, et la Grèce souffrant des craintes pesant sur le deuxième plan de sauvetage annoncé pour le pays fin juillet.

    Du côté des pays dits périphériques – les plus fragiles de la zone euro -, les taux grecs à 10 ans continuaient à se tendre, repassant au-dessus des 17% à 17,493% contre 16,926% mardi.

    Les rendements grecs à deux ans s’inscrivaient à un niveau record à 44,025%, contre 39,607% la veille.

    Les garanties exigées par la Finlande pour venir en aide à la Grèce « fragilisent la mise en oeuvre du second plan d’aide mise en place pour ce pays et ravivent les inquiétudes des investisseurs », a souligné M. Naam.

    La semaine dernière, Helsinki a annoncé être parvenu à un accord avec Athènes au sujet de ces garanties, soulevant de vives tensions dans la zone euro.

    L’Autriche, les Pays-Bas, la Slovaquie et la Slovénie ont laissé entendre qu’ils souhaitaient le même traitement de faveur. L’Allemagne reste de son côté fermement opposé au versement de toute garantie.

    Les autres rendements des pays fragiles souffraient de la cacophonie qui perdure au sein de l’Union monétaire. Le taux à 10 ans de l’Espagne montait à 4,993% contre 4,973% mardi, et celui de l’Italie à 5,032% contre 4,992%.

    http://www.romandie.com/news/n/BONDS_EUROPETension_sur_le_marche_sur_fond_de_regain_d_appetit_pour_le_risque240820111808.asp

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 44,025 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 17,892 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND

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  4. Jeudi 25 août 2011 :

    Les taux des pays solides de la zone euro se sont tendus jeudi dans l’attente du discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), et les rendements grecs se sont envolés sur fond de craintes quant à la mise en oeuvre du plan de sauvetage du pays.

    « L’idée d’un défaut de la Grèce fait de plus en plus son chemin auprès des investisseurs », a souligné René Defossez, stratégiste obligataire chez Natixis.

    Les garanties exigées par la Finlande pour sa participation au prêt international octroyé à ce pays « fragilisent la mise en oeuvre de ce plan », a-t-il expliqué.

    La semaine dernière, Helsinki a annoncé être parvenu à un accord avec Athènes au sujet de ces garanties, soulevant de vives tensions dans la zone euro.

    L’Autriche, les Pays-Bas, la Slovaquie et la Slovénie ont laissé entendre qu’ils souhaitaient le même traitement de faveur. L’Allemagne reste de son côté fermement opposée au versement de toute garantie.

    Pour tenter d’apaiser les esprits, la Finlande s’est dite mercredi persuadée de parvenir dans les temps à un accord avec la zone euro sur cette question.

    « Nous ne porterons atteinte ni à l’Union européenne, ni à l’euro, ni aux intérêts d’aucun des Etats membres », a assuré à l’AFP le ministre finlandais des Affaires européennes et du commerce extérieur Alexander Stubb.

    L’autre inquiétude est sur la participation du secteur privé.

    Le plan de sauvetage du 21 juillet prévoit une participation, sur une base volontaire, des créanciers privés d’un montant total de 158 milliards d’euros.

    Or, pour l’instant, « une quarantaine de banques en Europe se sont dites intéressées, ce qui est très peu », a souligné M. Defossez.

    Athènes a donné aux établissements bancaires jusqu’au 9 septembre pour se déterminer sur la forme de leur participation.

    http://www.romandie.com/news/n/BONDS_EUROPELe_marche_obligataire_reste_tendu_en_attendant_Bernanke250820111908.asp

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 45,884 %. Record historique battu.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,278 %. Record historique battu.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND

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  5. Japon, Etats-Unis, Europe : la récession.

    La récession est présente dans les trois zones occidentales : Japon, Etats-Unis, Europe.

    Japon :

    Le produit intérieur brut (PIB) japonais de cette période printanière a décliné de – 0,3 % par rapport à celui des trois mois précédents. C’est un recul de – 1,3 % du PIB en rythme annualisé.

    Etats-Unis :

    La croissance du PIB des Etats-Unis n’a été que de 1 % au deuxième trimestre. Selon les estimations de la Fed, le pays a besoin d’une croissance supérieure à 2,5 %, voire 2,8 %, pour pouvoir voir le taux de chômage (9,1 % en juillet) baisser.

    Allemagne :

    La croissance du PIB de l’Allemagne n’a été que de 0,1 % au deuxième trimestre.

    France :

    « La croissance de la France a été de … 0 % au deuxième trimestre. Voilà un chiffre qui risque de relancer l’appétit des spéculateurs et de ceux qui voient dans la France le prochain maillon faible de l’Europe. En annonçant vendredi 12 août une croissance « zéro » au deuxième trimestre, l’Insee vient en effet d’officialiser le coup de froid qui touche l’économie française depuis plusieurs mois. »

    Royaume-Uni :

    « La croissance de l’économie britannique a fortement ralenti au printemps, ont confirmé vendredi 26 août des statistiques officielles, conformément aux attentes des économistes. Le Produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a progressé de 0,2 % seulement au deuxième trimestre par rapport au précédent. »

    Espagne :

    « La croissance espagnole a ralenti au deuxième trimestre dans un contexte de rigueur au sein de l’Union européenne pour faire face à la crise de la dette, selon les chiffres définitifs publiés vendredi 26 août par l’Institut national de la statistique. Le Produit intérieur brut a augmenté de 0,2 %, contre 0,4 % au premier trimestre, selon l’INE. »

    Grèce :

    « Grèce deuxième trimestre : aggravation de la contraction du PIB sur un an (- 6,9 %). Le produit intérieur brut (PIB) grec s’est fortement contracté au deuxième trimestre 2011 de – 6,9 % par rapport à la même période en 2010, contre – 5,5 % au premier trimestre, selon les estimations provisoires publiées vendredi 12 août 2011 par l’Autorité des statistiques grecques (Ase). »

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  6. Lundi 29 août 2011, vers 13h30 :
    La Mer Méditerranée est-elle calme ?
    D’habitude, oui.
    Mais dans les mois qui viennent, la Mer Méditerranée va connaître des raz-de-marée.
    Les investisseurs internationaux pensent que la Grèce va se déclarer en défaut de paiement avant un an.

    Grèce : taux des obligations à 1 an : 60,206 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 45,674 %.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,041 %.

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  7. Mardi 30 août 2011 :

    Zone euro : la confiance économique baisse encore, fortement, en août.

    L’indice de confiance des chefs d’entreprises et des consommateurs de la zone euro a fortement chuté en août, enregistrant un sixième mois consécutif de repli et alimentant les craintes d’un ralentissement de la croissance.

    L’indice de confiance économique, publié mardi 30 août par la Commission européenne, est tombé à 98,3 points, contre 103 points en juillet, soit un repli de 4,7 points.

    Dans l’ensemble de l’Union européenne, la confiance des chefs d’entreprises et des consommateurs a baissé encore plus nettement, de 5 points à 97,3 points, contre 102,3 points en juillet.

    Le repli observé en août résulte d’une baisse de confiance dans tous les secteurs, en particulier dans les services et le commerce de détail.

    L’indice du moral des entrepreneurs en zone euro, publié séparément par Bruxelles, a également baissé pour le sixième mois de suite, s’établissant à 0,07 point contre 0,44 au mois de juillet.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=a77d3b0e0b87d62b8fbb7b47e4a18bdf

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  8. L’Institut international des normes comptables (IASB) s’inquiète des différentes méthodes utilisées par certaines entreprises européennes pour valoriser et passer des dépréciations sur les titres de dette publique grecque, lit-on dans une lettre de l’IASB mise mardi 30 août sur son site internet.

    Dans un courrier adressé début août à l’Autorité européenne de contrôle des marchés (Esma), l’IASB met en garde les régulateurs contre le recours par certaines entreprises à des méthodes internes de valorisation de la dette publique de la Grèce plutôt que par utilisation des prix de marché.

    L’Institut international des normes comptables ne cite pas nommément les entreprises en question. Mais d’après le Financial Times, qui se réfère à une source ayant eu connaissance du courrier, la lettre de l’IASB vise les banques et les compagnies d’assurance, et en particulier BNP Paribas et CNP Assurances.

    « C’est un sujet de grande importance pour nous », écrit dans le courrier Hans Hoogervorst, le président de l’IASB.

    « Parce que ce cas (la dette grecque, NDLR) fait clairement apparaître des applications incohérentes, nous jugeons de porter ce sujet à votre attention », poursuit le responsable.

    Selon le quotidien britannique, les banques et les compagnies d’assurance européennes auraient par conséquent dû passer des provisions et des dépréciations plus importantes sur la dette souveraine grecque lors de la publication de leurs derniers résultats.

    « BNP Paribas a provisionné son exposition sur la Grèce en plein accord avec ses auditeurs et les autorités compétentes, conformément au plan arrêté par l’Union européenne du 21 juillet », a réagi une porte-parole de la banque française.

    CNP Assurances n’a en revanche pas souhaité commenter les observations de l’IASB.

    La banque et l’assureur français ont chacun annoncé des décotes de 21 % sur leurs actifs grecs, comme convenu fin juillet lors du dernier plan d’aide à Athènes, ayant jugé que la dette grecque ne pouvait être évaluée au prix du marché en raison du manque de liquidité des titres grecs.

    Début août, BNP Paribas, qui a passé une charge de 534 millions d’euros sur la Grèce dans ses comptes du deuxième trimestre, a expliqué avoir valorisé ses titres de dette grecque en appliquant un modèle interne de valorisation plutôt qu’en utilisant leurs prix sur le marché, jugés « non représentatifs » par la banque.

    Les établissements financiers qui ont en revanche utilisé les prix du marché, comme Royal Bank of Scotland, ont opté pour des décotes beaucoup plus lourdes, de l’ordre de 50 %.

    Au total, par des méthodes comptables différentes, les banques européennes ont déprécié quelque trois milliards d’euros sur leurs obligations grecques.

    Toutefois, selon les calculs de Citigroup, les banques européennes pourraient encore devoir passer 6,65 milliards d’euros sur la Grèce.

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/certaines-valorisations-de-titres-grecs-critiquees-par-l-iasb_261433.html

    En clair : les banques européennes et les compagnies d’assurance n’ont pas dit la vérité sur ce que va leur coûter la faillite de la Grèce.

    Ce n’est pas beau de mentir !

    Petits cachottiers, va !

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