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L’Allemagne ne quittera jamais la zone euro, dit Hubert Marleau
Dans sa lettre financière de cette semaine, Hubert Marleau (fondateur de la firme montréalaise Gestion Palos) se prononce sur l’avenir de la zone euro et offre son argumentation.
«La crise en Europe ébranle la confiance des ménages, des entreprises et des investisseurs. C’est la principale raison qui explique pourquoi les cours boursiers en Amérique du Nord sont au moins 20% inférieurs à ce qu’ils devraient être.
Je suis d’avis qu’une solution peut être trouvée sous peu pour maintenir intacte la totalité, ou du moins la majorité, de l’union monétaire européenne.
Premièrement, le marché obligataire et les agences de notation de crédit ont peut-être raison de spéculer sur le fait que le cœur de la zone euro n’est plus ce qu’il était.
En 2007, sept des principaux émetteurs d’obligations de la zone euro avaient la cote AAA et comptaient pour 75% du PIB du bloc euro. Aujourd’hui, le marché obligataire croit qu’à moins d’un revirement important, les seuls véritables refuges sont l’Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas et ces trois pays comptent pour seulement 35% du PIB du bloc euro.
Deuxièmement, l’Allemagne ne quittera jamais la zone euro parce que l’euro supporte les exportations allemandes, donne aux producteurs allemands d’énormes avantages concurrentiels, institutionnalise l’efficacité, facilite le transfert de la richesse, évite le protectionnisme et élimine les concurrents potentiels.
Troisièmement, il est très troublant de constater que l’activité économique se détériore rapidement et que si la dévaluation interne est permise, l’économie pourrait se retrouver éventuellement en chute libre, ce qui amplifierait le chaos politique et social.
L’histoire montre que dans une période de tourmente, il y a toujours quelqu’un qui se présente au bâton.
Compte tenu que Angela Merkel a toujours su convaincre le Parlement allemand de voter massivement en sa faveur sur toutes les questions financières, monétaires et économiques, elle pourrait surprendre et arriver avec une vision alternative qui réunirait des objectifs communs, énergiserait une action commune et communiquerait la valeur du projet euro.
Si les Allemands peuvent obtenir un engagement qui lie tous les membres de la zone euro dans un effort pour faire ce qui est nécessaire afin de réduire les dépenses et l’endettement, ils pourraient permettre à la Banque centrale européenne de devenir un prêteur de derniers recours.
Gardez en tête que comme le souligne Michael Lewis dans son livre «Boomerang», les Allemands sont propres de l’extérieur, mais sales de l’intérieur.»
SOURCE ET REMERCIEMENTS : LE BLOG DE RICHARD DUFOUR
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Et les allemands ne franchiront jamais … la ligne Maginot !
I drink ti that. Hic ! Comme d’ailleurs
au « QUAND LE VIN EST TIRÉ IL FAUT LE BOIRE »
C’est l’hallali lalère et même l’amère d’alors ! A.C
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