Cycle Economique et Financier

Le Graphique du Jour : Douce France /Après Sarkozy, le déluge !!!!!

Le Graphique du Jour : Douce France /Après Sarkozy, le déluge !!!!!


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11 réponses »

  1. je suis pas de gauche, mais ce graphique impute à hollande plus de tord qu’il est capable de faire. Cet incompétent d’hollande hérite d’une situation produite par un autre incapable qui a passé son temps à gesticuler plutôt qu’à réfléchir. N’oublions pas que le poid de la dette s’est accru de 30% sous sarko, tout de même!

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    • Si le lien, si la valeur des choses (et de la monnaie) est lié à la confiance, vous avez votre réponse. Hollande n’avait encore rien fait qu’il enfonçait le moral des gens du privé. Je l’ai entendu une seule fois dire « je n’aime pas les riches », mais ça m’a suffit pour m’en méfier comme des tiques. Et pendant toute la campagne, il a avancé son imbécilité de 75%, son mépris des classes moyennes supérieures, des gens qui ont un peu (ou beaucoup) de biens. Les jaloux me font peur, surtout les jaloux qui peuvent embrigader l’État pour me spolier.

      Ce brave Flamby ne donne pas envie. Il démotive. Il fait peur. Peur d’investir, peur d’embaucher, peur de créer, et c’est un crime par les temps qui courent. Ça démotive, ça raccrapote, c’est une catastrophe et une horreur (et vous n’en avez encore vu que le début!)

      Je ne vis plus en France depuis longtemps, mais j’ai pensé m’y réinstaller il y a 4 ans. Mon Dieu que j’ai bien fait de rester où je suis! Je reviens d’un séjour en France et chaque jour, chaque jour je me félicitais! Quel beau pays, quelle belle population, quelles merveilles, gâchées par une ignorance inepte et entretenue, par un orgueil démesuré, par une absence du goût de l’effort et du sacrifice assassins.

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    • Deux choses complémentaires :

      1) ne sous-estimez pas Hollande : il est capable de nuisances bien plus conséquentes.

      2) le 30% de dettes supplémentaires, c’était en partie pour lutter contre la vague furieuse qui s’abattait sur l’économie mondiale. À cette période je me souviens d’analystes qui ricanaient contre le système anglais et qui se félicitaient du système social français, de la fameuse exception française. Il se trouve que l’exception n’est pas gratuite!

      Mais à ce moment là, je n’ai entendu *personne* du PS crier au loup et au fou ni demander de la rigueur budgétaire ou une meilleure gestion des dépenses gouvernementales.

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    • @cassette

      D’abord le graphique est passé sans commentaire donc nous n’imputons à personne, nous donnons à voir…

      Ensuite on voit la continuité puis l’accélération des dégradations.

      Enfin notre cadre analytique se trouve confirmé à savoir que nous sommes dans une situation de continuité et non pas de rupture, la continuite fausse droite/gauche sociale démo est incoontestable.

      Le fait que vous soyez de droite ou de gauche ne change rien à ce qui apparait en graphique, une certaine réalité est montrée.

      Aprés , et bien il faut travailler pour l’apprécier, l’analyser , le décoder, cerla permet de ne pas tomber dans les piéges….

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  2. L’analyse est ridicule. Le graphique est accablant pour Sarkozy. On voit que la tendance est débutée depuis longtemps et Hollande arrive en pleine inertie. ça n’enlève rien à son incompétence mais qu’on arrête de nous faire croire que c’était mieux avant ou que ce sera mieux après. Gauche et Droite « de gouvernement » sont au service de la même oligarchie financière… C’est pour le petit peuple qu’on nous fait croire à des différences fondamentales. Cette fausse alternance est la garante de l’entretien du système jusqu’à ce que les gens ouvrent les yeux.

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  3. A propos du fond et de la forme, penser juste ou faux : sortir du jeu de ping pong.

    Pourquoi Ping Pong? Parce que le jeu politique est un jeu de Ping Pong, la balle ne cesse de tourner, un coup à droite, un coup à gauche et la balle c’est vous¨!

    Comme nous l’espérions, les graphiques ci dessus ont provoqué un débat.
    A savoir est ce que l’état de l’économie française qui est illustré par les courbes prouve ou non l’incurie de Hollande?

    Premier élément très superficiel.

    Hollande a prétendu être élu comme porteur de solutions articulées, à la crise, il a nié sa gravité, il l’a escamotée donc il est normal, superficiellement, qu’il prenne l’aggravation en boomerang : S’il avait été élu sur une position de vérité, Churchillienne, il est évident que les reproches ne seraient pas les mêmes. Il a été élu sur un programme dolosif, la fin de l’élection justifiant les moyens de la tromperie .La continuité avec Sarkozy est flagrante sous cet aspect, Sarkozy a été élu sur un projet de société plus libérale, décomplexée vis à vis de l’argent dont il a dissimulé la logique profonde et les couts. Il a échoué pour terminer sur une réalité radicale socialiste matinée de relents de droite archaïque et cela lui a valu d’abord l’échec économique, ensuite le rejet électoral. Tout ceci pour rappeler la continuité.

    Deuxième élément, les débats ont été nuls, ils n’ont pas permis de déconstruire les propagandes des candidats, de montrer leur absurdité et donc de les renvoyer revoir leur copie. Chacun a proposé de pseudos solutions impossibles à mettre en œuvre, fondées sur des diagnostics et des théories fausses. Le réel ne vote pas, il se fait, il résiste aux chants politiques et continue son bonhomme de chemin. La crise continue, se développant en fonction d’elle même, du système dans lequel elle s’insère, en fonction de ses contradictions internes et externes.

    Troisième élément, ce sont les perceptions et les commentaires qui changent, en fonction du sentiment, de l’humeur et des comportements moutonniers. L’appréciation portée sur l’action de Hollande a basculé quand les sondages ont plongé. Tous ceux qui ont cru aux miracles infantiles de leurs propres rêves sont revenus sur terre et les médias et institutions comme le Medef en ont pris acte, ils ont tiré sur l’ambulance. C’est une sorte de vengeance cathartique. Pour éviter de se mettre en cause, ce n’est pas nous qui nous sommes trompés, c’est lui. Le peuple, ses medias, ses organisations intermédiaires sont lâches et ils préfèrent, plutôt que de faire leur auto critique, imputer les échecs à des boucs émissaires.

    Un mot sur les campagnes électorales.
    Il devrait être évident pour toute personne qui pense juste que les campagnes n’ont pas pour objectif de proposer des programmes d’action. Les propositions sont des catalogues idiots destinés à collecter des voix en fonction des études des sondeurs et enquêteurs. On propose en fonction d’une segmentation même pas analysée, sorte de catalogue à la Prévert et on teste ce que cela fait par des panels, Comme les chansons du hit parade. Témoin l’imbécilité de la taxation à 75%.

    La campagne ne pouvant porter réellement sur les programmes et catalogues en raison de sa conception même, il faut se rendre à l’évidence et réfléchir sur ce sur quoi elle devrait porter.

    Nous pensons qu’elle devrait porter :

    -Sur la capacité de leadership des candidats,

    -Sur l’analyse du présent, cela éviterait de fourvoyer les électeurs: le présent ils le voient et ils le ressentent. Il faut leur proposer de se rallier à un diagnostic.

    -Sur un projet de société, une idée directrice qui donne tout son sens et rend cohérents le diagnostic, la voie que l’on entend proposer.sur les points essentiels, les libertés, le rôle de l’état, la place des dépenses régaliennes et celle des dépenses idéologiques et démagogiques etc.

    – Sur un énoncé des couts et de qui va les supporter. Par couts nous entendons les conséquences voulues, non voulues mais inévitables, tout cela au delà du monétaire.

    Beaucoup de conséquences sont non monétaires comme :

    -L’avilissement des principes de base et des fondements de la nation.

    -L’avilissement de la cellule de base que constitue la famille.

    -L’avilissement des codes moraux reconnus

    -La non préparation des bases nécessaires aux générations futures, équipements collectifs, cadre juridique, législatif.

    Les corps constitués, les médias, les partis de gouvernement manquent à leur mission et ce faisant ils perdent leur légitimité, leur droit à continuer à bénéficier de statuts et niveaux de vie privilégiés.

    Ils le sentent et c’est la raison pour laquelle dans les débats et commentaires actuels, vous ne voyez que des commentaires superficiels sur la forme, sur le manque de professionnalisme, sur les ratés et bévues des débutants.

    Ne vous laissez pas prendre au piège car les commentaires d’aujourd’hui préparent les votes de demain. Si les commentaires sont déjà a coté de la plaque maintenant, que sera ce dans quelques année?

    Dans la bévue de Ayrault tout cela se donne a voir:

    Au lieu de créer le débat sur les naïvetés communicationnelles d’un néophyte, il eut fallu saisir la balle au bond, enfoncer le clou sur l’idiotie des 35 heures et se servir de la sortie de Ayrault, se servir de lui pour enfoncer un coin. Au lieu de cela on a laissé se refermer la brèche, se clore le débat. Il eut fallu saisir l’opportunité d’aller enfin au fond et non pas rester sur la forme. Il eut fallu démolir la ‘UNE’ de Libération.

    Même chose pour l’affaire Merah, il ya place pour un vrai débat sur la contradiction entre le souci de sécurité et les contrôles policiers, les surveillances. Au lieu de cela on a une fois de plus dégénéré dans la politique politicienne qui vise à détourner l’attention de la gravité de la situation économique.

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  4. A SEB, la dette n’a pas été créée par la finance mais par les politicards qui se succèdent depuis 30 ans.
    Ce sont bien eux qui se sont mis à genoux devant la finance et non l’inverse, trop facile d’accuser les autres.
    Même Jospin qui a eu la chance de connaitre une époque de rebond mondial a continué d’emprunter des 3% de PIB.
    Quand on fait un budget chaque année 30% au dessus des recettes, il y a un moment où ça craque, et on est en plein dedans.
    Ils utilisent le PIB comme référence, ce qui permet de faire croire que l’emprunt n’est pas énorme, mais en rapport des recettes, le chiffre n’est plus le même.
    Les méchants banquiers seraient hors problème sans les politicards.

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  5. @proat. Vous dites en réalité la même chose que moi mais retombez dans le faux débat du « la gauche a fait si, la droite a fait ça… » et devenez la balle de ping-pong que stigmatise Berthez. Manifestement vous croyez encore dans cette fausse droite et tendez la joue pour la prochaine…alternance. C’est bien nos politiques et leur faiblesse que je dénonce. Si la Finance a le pouvoir c’est bien la faute des politiques. Néanmoins le pouvoir se gagne donc c’est bien que la Finance a voulu le prendre. Il ne faut pas se tromper.

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  6. @proat. La droite est une fausse droite et je ne prendrai que 2 exemples qui selon moi le démontrent. Après 5 ans de Sarkozy, l’homme le plus a droite que la France ait eu à sa tête sous la cinquième République, ni l’ISF, ni les 35 heures n’ont été supprimés. La Gauche est aussi une fausse gauche, qui, incapable de faire du social fait du sociétal ( remboursement de l’avortement, mariage gay, droit de vote des étrangers) en satisfaisant les demandes et parfois mêmes les non demandes de minorités. Fausse droite, fausse gauche. Qui peut croire à une vraie alternance ?

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    • Voilà la phrase qui m’a fait réagir:
      « Gauche et Droite « de gouvernement » sont au service de la même oligarchie financière… »
      Mais à part ça on est en accord total, pas de gauche et pas de roite en france, uniquement du populisme pour gagner les élections, et s’installer dans le confort des palais royaux et seigneuriaux de notre soit-disant république.
      Les élections ne sont gagnées que par les plus grands menteurs, c’est un métier, et ils apprennent ce métier à l’ENA qui nous coûte cher à tous niveaux.

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