Commentaire de Marché

Politique Friction du Mercredi 19 Décembre 2012 : « Le seul moyen d’arrêter le socialisme, c’est de lui couper les vivres » par Bruno Bertez

Politique Friction du Mercredi 19  Décembre 2012 :   « Le seul moyen d’arrêter le socialisme, c’est de lui couper les vivres » par Bruno Bertez

Nous revenons  sur cette question des impôts. Le débat est intéressant et il faut presque remercier Depardieu d’en être le prétexte et la cause proche. Il est celui par qui le scandale des prélèvements confiscatoires arrive. Donc  merci. Comme nous avons remercié Kerviel en son temps d’ailleurs.

   On peut regretter, et nous le faisons, que les opposants au pouvoir actuel, il y en a, eh oui, on peut regretter qu’ils ne comprennent pas que c’est le moment de pousser l’avantage.
Pour qu’un problème soit abordé, il faut une opportunité, un catalyseur, et dans le cas présent, nous avons tout. L’opportunité est exceptionnelle.

Quand on voit ce que les socialistes ont réussi à tirer du débat sur le bouclier fiscal, la manière dont ils ont crucifié Sarkozy, on ne peut que se dire : mais oui bien sûr, il faut y aller.

La fiscalité abusive est le bout, le biais par lequel la politique délirante des socialistes se donne à voir, c’est le mode d’apparaitre de l’idiotie revancharde et contreproductive, donc il faut aller jusqu’au bout. Et sous tous les aspects.

Que fait Balladur qui, en son temps, est l’un des seuls à avoir pris la fiscalité par l’autre face de la médaille, à savoir, la fiscalité c’est ce qui permet de dépenser, de financer les débauches socialistes. C’est ce qui permet de payer, d’augmenter selon l’heureuse expression de Boizard, le nombre de Ponctionnaires.

Par exemple, prenons le débat en cours aux USA sur le fiscal cliff et la fiscalité.

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Les médias français le présentent de la façon démocrate. Les Républicains refusent d’augmenter les impôts des riches. Cela rejaillit culturellement sur ce qui se dit, se pense, en France.

Or, le vrai débat américain n’est pas cela, pas du tout.

Les Démocrates veulent continuer la collectivisation, la socialisation, et, pour cela, ils savent qu’il faut augmenter les dépenses publiques, dont il faut augmenter les taxes. Cela donne les moyens de faire plus de socialisme.

Que dit Norquist, il dit : le seul moyen d’arrêter le socialisme, c’est de lui couper les vivres, de le mettre à la diète, de l’empêcher d’acheter des voix et prendre tentaculairement position partout. Donc, il faut frapper à la Caisse, il faut stopper la hausse des prélèvements. Et si on ne le fait pas tout de suite, on ne le fera pas la prochaine fois car ce sera, une fois de plus, un précédent. Stopper la hausse des taxes maintenant, c’est poser un principe sur lequel on s’appuiera la prochaine fois quand arrivera, l’an prochain, la grande discussion sur la Réforme fiscale. Même si c’est temporairement impopulaire, il faut tenir bon. On  ne satisfait pas un objectif de long terme en le sacrifiant sur le court terme.

Est-ce que vous voyez quoi que ce soit de sensé en France sur ce débat américain? Non.

La vérité est que, aussi bien les politiques  que les corps intermédiaires sont des incapables et des paresseux. Le MEDEF et ses faux think tanks sont au service de la kleptocratie, mais, en plus, ce sont des incompétents. Ils ne comprennent pas que de renoncement en renoncement, ils perdent toute possibilité d’alliance avec les couches sociales voisines. Ils préfèrent faire le compromis historique avec les socialistes. Honte à eux.

Juste pour terminer, il faut rendre à César ce qui appartient à César. La Pensée, la formation type ENA qui envahit tout, même les non énarques tant ils sont complexés, est l’une des grandes responsables de cette situation. La pensée ENA, c’est :

D’un côté il faut tenir compte de ceci….

D’un autre côté il faut tenir compte de cela…..

Donc je me place au milieu et j’exerce le Pouvoir!

 BRUNO BERTEZ  Le Mercredi 18 Décembre 2012

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2 réponses »

  1. Alala la Corrèze, il y a du vrai et du faux,
    D’abord le nombre de fonctionnaire n’a pas augmenté, il s’agissait du transfert de compétence au niveau national vers les collectivités imposé par la décentralisation. On file la gestion des fonctionnaires aux départements, ça permettra à l’Etat d’en embaucher des nouveaux pour ensuite dire que le nombre de fonctionnaires est resté stable
    La dette avait déjà été contracté par l’UMP et cet endettement était majoritairement composée de produits toxiques que la crise avait mis au jour.

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