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L’Edito du Jeudi 27 Février 2014: De la folie du S&P 500 à… à 1800, à la théorie du genre, en passant par la pissotière de Marcel Duchamp Par Bruno Bertez

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L’Edito du Jeudi 27 Février 2014:  De la folie du S&P 500 à… à 1800, à la théorie du genre, en passant par la pissotière de Marcel Duchamp Par Bruno Bertez

Des investisseurs sérieux, crédibles et à références historiques indiscutables continuent de rester à l’écart des marchés d’action américaines. Ils font valoir que sous tous les critères qui ont fait leur preuve depuis que les statistiques existent, donc avant même 1929, les actions sont très surévaluées. Il en découle pour eux: 

Au plan technique, les analyses les plus sophistiquées vont dans la même direction: 

Pourtant, après une modeste correction, très modeste, l’indice est reparti de l’avant, à l’assaut de nouveaux sommets et records. En février 2013 et mai 2013, les mêmes signaux de retournement baissier avaient eux aussi été fournis et, comme cette fois, ils avaient été invalidés  par une reprise de la marche en avant. 

 L’une des interprétations, conforme au sens commun, est que les marchés sont fous, fous au sens qu’ils feraient une bulle, qu’ils exagéreraient, qu’ils seraient trop optimistes. Nous avons écrit, il y a peu, ce que nous en pensions: les marchés ne font pas « bulle », c’est le cash, la monnaie qui fait bulle et l’échange monnaie contre actions dans les proportions actuelles n’est pas déraisonnable… tant que l’abondance monétaire dure. 

Nous complétons nos analyses en affirmant nous aussi que les marchés sont fous. Mais, dans le présent texte, il faut prendre « folie » au sens fort, radical, proche du sens que l’on donne à psychose, surtout pas au sens de « excès » ou « exagération ». Ce texte se veut un article de gestion de fortune axé sur le long terme, sur le générationnel. 

Une analyse classique, en termes économiques, financiers et boursiers, ne rend plus compte de ce qui se passe dans le monde de la finance. La seule « analyse » qui a encore un pouvoir explicatif approximatif est celle que tentent d’imposer la Fed et les grandes banques. Elle repose sur la fameuse prime de risque. Elle prend pour une donnée le fait que les taux des placements sans risque, en particulier les Bills et les Treasuries, sont,  en termes réels, négatifs et que cela va durer à perte de vue. La preuve, les marchés à terme le disent. 

Implicitement, cela signifie que dans un environnement où plus rien ne rapportera quoi que ce soit, un tout petit quelque chose vaut mieux que rien du tout ou même mieux que du négatif après les « fees » et impôts. On peut encore présenter les choses autrement, la rentabilité de tous les investissements et placements a considérablement baissé ces dernières années, et si les niveaux actuels des cours des actions sont élevés, « ce n’est pas parce qu’elles sont trop chères, c’est parce que les marchés ont compris qu’il fallait durablement se contenter de rémunérations microscopiques, au mieux 2 % à 2,5%, si on accepte de prendre des risques, et si on ne tient pas compte des frais et de la fiscalité ». Extrait d’une note de grande banque. 

L’argumentation est tautologique en ce sens que: «  les actions ne sont pas chères, c’est simplement qu’au niveau actuel un investissement en action rapporte peu et qu’il faut s’attendre à ce qu’il en soit ainsi longtemps ». Ceci, avons-nous dit, est une citation d’une note annuelle d’une grande banque  prestigieuse ; laquelle nous dit en quelque sorte, aux niveaux actuels n’espérez pas grand chose, mais si vous gardez très longtemps, 10 à 20 ans, vous pourrez espérer faire, en réel, un rendement tout compris de 2 à 3%. Dans ces conditions, la banque prévoit des difficultés très grandes pour les systèmes de retraites : « ils sont sous-financés et l’absence de rendement réel va encore aggraver le gap », mais cela, c’est une autre histoire.. 

Ce que la banque ne dit pas et ce que la Fed occulte, c’est que si elle se trompe et que si, pour un raison ou une autre, les taux d’intérêt échappent au contrôle des Banques Centrales et montent sensiblement au niveau des normes de long terme, c’est à dire 4% pour les Fed Funds, tous ceux qui auront acheté aux niveaux actuels se retrouveront, dans la période intercalaire, avant l’échéance des 10 ou 20 ans, ruinés. 

Seule une analyse globale de la situation de nos sociétés, seule une analyse du monde dit moderne, permettent de rendre compte de ce que nous observons sur les marchés. Nous soutenons que, de la même manière que l’on paie des millions de dollars pour des œuvres d’art qui ne représentent rien, et même sans qualités artistiques, on peut très bien payer n’importe quel prix pour des actions du S&P 500 ou du Nasdaq. En clair, nous soutenons que, cette fois, c’est différent. Venons en au fait. 

Le produit des ventes aux enchères publiques d’oeuvres d’art dans le monde (peintures, sculptures, dessins, photographies, estampes) a totalisé 12,05 milliards de dollars (hors frais) l’an dernier, selon Artprice le numéro un mondial des données sur le marché de l’art, dont le rapport annuel sera rendu public dans une dizaine de jours.

Ce rebond survient après une baisse de plus de 9% en 2012 à 10,64 milliards de dollars (chiffres révisés), essentiellement imputable à une forte contraction du marché chinois alors que les Etats-Unis regagnaient du terrain. Le produit des ventes en 2013 est ainsi en hausse de 2,3% par rapport à 2011, année du précédent record avec 11,78 milliards de dollars.

L’an dernier, avec des ventes de 4,078 milliards de dollars (+21%), la Chine arrive en tête pour la quatrième année de suite, mais de peu. Les Etats-Unis affichent un produit de 4,016 milliards de dollars, en hausse de 20%. Leur part de marché est remontée à 33,33%, tandis que celle de la Chine a baissé, à 33,84%.

«Le marché de l’art est devenu un enjeu de pouvoir pour ces deux puissances qui représentent à elles seules les deux tiers du marché de l’art», souligne Thierry Ehrmann, fondateur et PDG d’Artprice. Le Royaume-Uni arrive en troisième position, mais loin derrière, avec des ventes de 2,11 milliards de dollars et une part de marché à 17,57%. La France conserve sa quatrième position, avec des ventes de 549 millions de dollars et une part de marché de 4,56%. L’Allemagne est cinquième (207 millions de dollars) devant la Suisse (159 millions de dollars).

«Cette année faste est portée par une demande mondialisée avec notamment des acheteurs d’Asie, du Moyen-Orient et de Russie qui jouent un rôle crucial dans la bonne tenue du marché et affichent un féroce appétit pour les artistes phares du XXe siècle qu’ils s’arrachent record après record», analyse M. Ehrmann, qui est également sculpteur. «La croissance du marché repose sur un petit nombre de signatures dont les prix ne cessent d’augmenter. La moitié des recettes 2013 reposent sur 100 artistes et 25.000 lots seulement», pointe Artprice.

Derrière le mot « marché », la réalité a changé.

C’est faute de mieux, par approximation, que les commentateurs définissent le système actuel comme « socialiste ». La connaissance cherche toujours à ramener l’inconnu au connu. Donc quand quelque chose est neuf, alors le vocabulaire ne peut être qu’approximatif. Le système actuel a ceci de socialiste qu’il confisque aux individus le pouvoir de choisir et d’exprimer leurs choix. C’est le sens profond de notre thèse de la disparition de vrais marchés, lieux de confrontation des choix individuels. Les marchés sont pilotés, manipulés, truqués, « rigged », afin de leur faire dire ce que l’on veut qu’ils disent. Ils sont instrumentalisés. Ils ont changé de nature, il n’y a plus de main invisible.

 Pour avoir la main  sur les marchés et leur faire dire ce que l’on veut qu’ils disent, point n’est besoin de tout contrôler, non, il suffit d’être le Maître de quelques variables clefs. Comme la monnaie, le taux d’intérêt de référence, le prix du pétrole, et ce fameux prix caché, mais pierre angulaire du système, le prix du risque. Le reste en découle, car le système a implanté un maillage de corrélations entre ses variables, un réseau d’interrelations qui fait que, quand on a la maîtrise des variables clefs, alors on règne sur tout. Ou plutôt, sur tout, mais pas tout à fait. Car tout n’est possible que si, et seulement si, on a les mains libres en matière monétaire, quantité et valeur de la monnaie. 

Tant que l’on détient le pouvoir de faire accepter la monnaie, de créer une demande de monnaie, alors on dispose du levier -ce levier, central dans notre système, n’est pas un hasard- qui permet de soulever le monde entier des valeurs et des prix. Le pouvoir de ce que nous appelons par commodité les Maîtres repose, en ultime analyse et en ultime réalité, sur une fondation, sur des fondations, les fondations monétaires. Sur l’Ordre Monétaire Nouveau. 

C’est au niveau de la monnaie que tout se joue et c’est pour cela que nous avons placé le moment inaugural  de la période moderne dans laquelle nous vivons à 1971, date de l’acquisition par les Maîtres de la maîtrise ultime de la monnaie. C’est lorsque Nixon a imposé à ses vassaux (qui refusaient de payer pour assurer leur défense),  la disparition de la convertibilité du dollar, qu’il a en fait donné au Système les pleins pouvoirs. Avant, le Système avait une limite, des limites, un ancrage ; après, il s’était libéré, envolé, autonomisé. La création de crédit et de dollars et de dettes n’avait plus d’autre borne que l’acceptation par le monde de ces papiers, de ces promesses. C’est là, dans ce mouvement de coupure, de rupture du lien entre le symbole du travail, de l’effort, de la production, bref dans la tentative de nier le poids séculaire de l’or qu’a résidé la « libération ». La chose importante, ce n’est pas le lien avec l’or,  non la chose importante, c’est la rupture du lien, la disparition d’un lien avec quelque chose qui aurait pu être autre à condition qu’il représente du travail cristallisé. Dans cette opération de libération , ce n’est pas l’or en tant que tel, tel qu’en lui même, précieux, qui est en cause, non, c’est le fait qu’il contient, qu’il représente une rareté , un effort, un travail. L’or est un tenant lieu, un rappel du fait que, pour produire des richesses, il faut travailler. On voit mieux ainsi, l’importance de ce que l’on appelle les coûts d’extraction dans l’analyse à long terme du marché de l’or. En 1971, Nixon a coupé le lien entre le dollar et le monde de la rareté et de l’effort, symbolisé par l’or. 

Vous voyez tout de suite, à partir de cette reconstitution historique du crime, le rôle central, mais caché, occulté, de l’or. L’or est le mort du Système; c’est d’avoir déclaré sa mort comme référent du Système que les gestionnaires ont acquis les pleins pouvoirs, qu’ils ont pu franchir une étape supplémentaire dans le contrôle des peuples et s’ériger en sorciers, magiciens, grands prêtres. De la même façon que, pour devenir un surhomme, Nietzsche a tué Dieu, nos apprentis surhommes ont voulu tuer l’or. Seul empêcheur d’émettre de la monnaie en rond, seul empêcheur de produire la dette et des promesses infinies. 

Dans ces conditions, le prix de l’or est au cœur de l’échafaudage, au cœur de la pyramide, il l’est non pas en tant que réel, mais en tant que potentiel susceptible de refaire surface, de sortir de sa tombe, ou plutôt de son sarcophage. Voilà pourquoi il n’est pas besoin de faire ce que font les conspirationnistes, c’est à dire prouver que le prix de l’or est manipulé, non c’est inutile, car la preuve du fait que le prix de l’or est « rigged » est incluse, embedded dans le Système. Le système est né avec la tentative de rejeter l’or hors de lui-même, il ne peut survivre que si l’or reste enfermé dans son sarcophage comme… la chose la plus précieuse qui soit. Comme le Trésor suprême, le Saint Graal. Il ne doit pas circuler, il ne doit pas être réintroduit, car si cela se fait,  c’est la fin, l’écroulement de la pyramide. L’or, c’est ce qu’il y a de plus précieux, non pas en lui-même, bien sûr, mais en tant qu’opérateur rejeté hors d’un Système, lequel ne survit que de son absence. 

Le contrôle du prix de l’or, de sa circulation, de son image, de  son stockage, bref de tout ce qui le concerne, est à la base de l’échafaudage. Vous comprenez mieux pourquoi la Chine accumule l’or, pourquoi elle incite ses ressortissants à l’accumuler. Elle a compris le Système bien sûr, elle sait que l’or est l’extincteur universel de dettes, la liberté suprême et surtout, la puissance géopolitique concentrée. La Chine met la main sur l’or que les Maîtres occidentaux font vendre à leur sujets. Elle construit des stockages gigantesques, elle construit les bases du Système futur ou bien les bases des affrontements futurs, sur ce point, personne ne sait. Pendant que les idiots, dits civilisés, accumulent les signes, les ectoplasmes de valeur, les reflets de valeur, la Chine et certains grands du Smart Money, empilent dans les entrepôts, dans les zones franches, hors de portée des Maîtres. Il faut bien comprendre que, pour la Chine, il est indifférent que l’or soit propriété de l’Etat, de la Banque Centrale ou du public, ce qui compte, c’est qu’il soit physiquement en Chine, à portée de main. 

La Chine est devenue, comme attendu, le premier consommateur mondial d’or en 2013, détrônant l’Inde qui détenait ce titre depuis des décennies, selon le rapport sur la demande mondiale de ce métal précieux pour 2013 du Conseil mondial de l’or (CMO)

L’année dernière, la demande d’or physique (bijoux, pièces et lingots) a atteint le «niveau record» de 1065,8 tonnes en Chine, en hausse de 32% par rapport à 2012, contre 974,8 tonnes en Inde, selon le CMO, une fédération qui réunit les grands producteurs d’or de la planète.

De plus, le CMO estime qu’il y a actuellement environ 300 tonnes d’or non répertoriées par les statistiques qui seraient éparpillées dans la chaîne d’approvisionnement de ce métal en Chine, ce qui porterait la demande totale aux alentours de 1400 tonnes.

La forte hausse de la demande d’or chinoise est également attribuable à «l’accroissement de la classe moyenne, à l’augmentation de la prospérité, à l’urbanisation, à des niveaux d’épargne très élevés et aussi à un manque d’autres options d’investissements» en Chine.

Nous avons parlé plus haut du réseau de corrélations, d’interrelations qui permettait, de proche en proche, de contrôler tout le Système des valeurs et des prix. Pour être complet sinon plus explicatif, il faut dire que le contrôle passe par le contrôle des théories financières dominantes, le contrôle des mouvements de capitaux, le contrôle des banques et de leur système de paiement, le suivi fiscal de tout, le suivi NSA  de toute opération qui pourrait s’avérer terroriste au plan financier, etc. etc. Le maillage n’est pas simplement abstrait, il est maintenant intégré aux structures, aux organisations. 

Réfléchissez et vous verrez l’extraordinaire mainmise opérée  ces dernières années et décennies. Vous avez compris bien sûr, qu’il n’y a pas de différence entre la monnaie et la dette du gouvernement, les deux sont interchangeables,  grâce au mythe implanté de la non-faillibilité des Etats-Unis. Les Treasuries sont money-like, c’est un autre invariant qui doit être préservé, à tout prix, y compris par la guerre…

 Le combat contre l’or, c’est une sorte de combat pour empêcher la réintroduction du réel dans le monde de la finance. La finance libérée par Nixon, suspendue dans le airs, flottante, le mot est explicite, a ses propres règles, sa propre combinatoire, laquelle ne doit pas être dérangée par l’intrusion, par l’irruption de quelque chose d’extérieur. Il faut qu’elle tourne sur elle-même, qu’elle devienne son propre référent, qu’elle se morde la queue. Qu’elle devienne tautologie. Et c’est, en dernière analyse, la tautologie qui justifie le niveau actuel des indices boursiers. Les cours sont élevés parce que l’on va vers des rendements très faibles… bien peu se rendent compte du fait que ceci équivaut au fameux « votre fille est muette parce qu’elle ne parle pas  »! 

La monnaie ne doit pas sortir, il ne doit pas y avoir de fuite. D’où la montée théorique de ce que l’on appelle, de façon tronquée,  le concept de risque, ce que nous préférons écrire « risk ». L’opération idéologique a consisté à éliminer le risque du Système en le définissant comme une variable incluse dans le Système! Le risque, ce n’est pas l’incertitude du monde extérieur,  laquelle a à voir avec le réel, non le risk, c’est la volatilité! 

On crée un signe qui a été accolé dans le passé aux événements et on dit que ce signe est aussi bon, aussi  vrai, aussi adéquat, que la réalité qu’il a recouvert, il peut être substitué au chaos imprévisible du monde. Nous sommes au cœur de la construction du Système avec ce bouclement, avec ce serpent qui se mord la queue et qui réussit ainsi à ne tourner que sur lui-même. Les incertitudes, vous les touchez du doigt chaque jour, et pourtant vous avez perdu l’habitude, le réflexe de considérer qu’elles constituent des risques. En voici quelques uns que vous avez peut-être oubliés: 

–                 Le risque de rareté et d’épuisement des réserves de ressources naturelles

–                 Le risque de cataclysme naturel

–                  Le risque de révolte des peuples

–                  Le risque de compétition/contradiction au sein du système qui le fait dérailler

–                  Le risque de conflit/contradiction extérieure 

Il y en a d’autres, mais il s’agissait  juste de fixer le idées et de donner quelques exemples,  nous avons négligé le risque majeur, celui de folie des docteurs Folamour qui jouent les apprentis sorciers. Le risque de ces joueurs qui, comme l’Ecossais Law avait conçu un Système monétaire sur le modèle des probabilités des jeux de hasard. 

Le risque est rejeté hors du système, remplacé par les mesures complaisantes du risk. Or, qui dit mesure dit cotation et qui dit cotation dit possibilité de contrôler les prix. Ce qui fait que les apprentis sorciers peuvent à bon droit et de façon crédible prétendre tout assurer. Tout se réduit à une question de liquidité, et les liquidités, ils en disposent à l’infini, puisque leur monnaie est acceptée. La notion de surendettement est totalement évacuée du Système et même des discours, Minsky n’a jamais existé. Avant, l’inflation permettait d’effacer les traces de la dette en marchant, on réduisait le stock de dettes en continu, maintenant, on le roule, on le roll, on le refinance à l’infini.  L’évacuation du risque réel et son remplacement par le risk permet l’opération magique qui prétend garantir, assurer tout, absolument tout… sans même l’existence d’un assureur crédible.  Tout ce qui est Systémique s’entend! On assure les Gros, pas les petits. Pour eux c’est l’inverse, on leur fait supporter le poids de la dissémination. 

Si vous nous avez suivi jusque-là, vous comprenez que l’on a créé un monde de signes, de représentations du réel qui, peu à peu au cours des trente dernières années, s’est peaufiné, s’est complexifié et surtout s’est autonomisé: Il est libéré de la pesanteur, de la rareté, de l’effort, du travail, de toutes ses déterminations: il est libre, il flotte. Il constitue un autre monde, un monde (presque) parfaitement homogène, dominé par la seule confrontation des offres et des demandes, lesquelles sont sans limites et manipulables à volonté. 

Deuxième Partie: Le monde moderne est fou, il croit à ses fantasmes. 

Ce que nous décrivons, vous l’avez compris, c’est un monde de désirs, un monde de jouissance, dont la production, l’usage, l’utilité ultime ont disparu. Ce Système a bien entendu à voir avec le fait que les ateliers du monde sont délocalisés, on ne les voit pas, les exploités,  façon minière, dans les fabriques  là-bas, très loin. Cachez ce travail pénible que je ne saurais voir ! Dans ce monde, les choses, les  biens de consommation ne valent que ce que l’on est prêt à payer pour les obtenir, dans ce monde les biens de capital, les assets, valent ce qu’on accepte de payer pour en jouir, pour jouer avec,  pour spéculer. On a réussi la déconnexion, on a  pratiqué ce que nous appelons la disjonction. L’ombre est séparée du corps, les idiots courent après les ombres, les reflets, les Maîtres, le Smart Money, les détenteurs des clefs du Système, eux se goinfrent sur la proie. Quand vous lâchez la proie pour l’ombre, posez-vous cette question simple: mais qui donc se tape la proie? 

La monnaie n’est pas suspendue dans les airs. Ce n’est pas un signe, contrairement à ce que l’on veut vous faire croire. L’aveu en a été fait il y a quelques semaines par Greenspan, mais personne n’a relevé; interrogé sur l’avenir du Bitcoin, il répondu: il n’a aucun avenir, il ne peut être une monnaie, il n’a aucun backing. Traduire backing serait déformer. Pour être une monnaie, nous dit Greenspan, et il dit ce que nous disons depuis plus de 20 ans, il faut qu’il y ait quelque chose derrière, du répondant en quelque sorte. Ce n’est pas parce que la monnaie dans l’usage courant, apparaît n’être qu’un simple signe, qu’elle n’est qu’un signe! Une monnaie n’est une monnaie que si, derrière le signe que l’on voit et qui aveugle, il y a autre chose, du répondant, et ce quelque chose ne peut être qu’une promesse d’échange contre du travail, travail cristallisé si c’est de l’or, des matières premières, des marchandises. Un signe qui se prétendrait monnaie, mais qui, in fine, ne se rattacherait pas à la chaîne des marchandises et de la production serait condamnée à l’effondrement comme le sera le Bitcoin un jour, si quelqu’un de puissant ne le prend pas en mains pour le backer. 

Un site disparaît et le bitcoin s’écroule

Depuis deux semaines déjà, l’inquiétude pointait. Elle a atteint son paroxysme mardi, avec la disparition du site web MtGox. Cette plateforme japonaise avait parlé d’un bug informatique pour expliquer le blocage des retraits de bitcoins sur sa plateforme depuis le 7 février. Nombre d’utilisateurs n’avaient, ainsi, plus accès à leur épargne en crypto-monnaie.

Lundi soir, plusieurs sociétés gravitant autour de cette monnaie virtuelle ont annoncé que MtGox était proche de la faillite – avant de retirer ce terme du communiqué en ligne. A l’origine, une fraude aurait conduit au vol de l’équivalent de 6% de la crypto-monnaie en circulation. Pour ces entreprises, l’idée était de dénoncer les malversations d’un acteur isolé, pour éviter de décrédibiliser toute l’industrie. En parallèle, Mark Karpeles, directeur général de MtGox, a annoncé sa démission du conseil d’administration de la Bitcoin Foundation, l’organisation qui représente l’industrie.

La semaine dernière, la société japonaise avait assuré que tout rentrerait rapidement dans l’ordre. Mardi, la page internet de cette plateforme, considérée comme un pionnier dans ce domaine, a tout simplement disparu, n’affichant plus qu’une page blanche. Longtemps aux abonnés absents, le site a affiché un message en fin de journée justifiant le blocage des transactions par «les nouvelles récentes et les répercussions qu’elles peuvent avoir sur MtGox».

Résultat, la monnaie, qui avait dépassé les 1000 dollars pour un bitcoin en début d’année, s’est écroulée. L’indice CoinDesk, qui agrège les valeurs de plusieurs plateformes de trading, celles-ci pouvant varier, affichait 509 dollars pour un bitcoin mardi en fin d’après-midi.

Depuis quelques semaines, les aficionados de cette monnaie extrêmement volatile cumulent les revers. Sans donner de justification, Apple a, par exemple, retiré de son magasin plusieurs applications liées aux bitcoins parmi les populaires.

De quoi déchanter? Blogueur acquis à la cause de la monnaie virtuelle depuis ses débuts et cité par le New York Times , Ryan Galt parle de la disparition du site japonais comme d’un événement à même de représenter une «menace existentielle» pour le bitcoin. Il a vendu ses réserves de cette devise, lancée en 2009 par un inconnu et ayant la particularité d’être décentralisée et non réglementée. Source Le Temps

Le backing du dollar, c’est la production de richesse américaine, c’est le travail, la productivité, l’innovation  des américains. Le backing du dollar, ce n’est pas, contrairement aux apparences et à l’idéologie, la Fed,  non, la Fed n’est que le gestionnaire apparent, le backing, c’est le Trésor américain. Pourquoi? Parce que c’est lui qui fait la liaison avec le monde réel, ce monde escamoté, occulté, le monde de la production de richesses utiles, vraies ou fictives, peu importe. La liaison se fait par le pouvoir de prélèvement que l’Etat, donc le Trésor, a ou s’octroie sur l’économie productive. C’est le Trésor qui est le garant, le backing, car il est l’intermédiaire qui a accès aux richesses produites par le travail et ainsi il peut solvabiliser la Banque Centrale, la recapitaliser, rendre la confiance dans ses dettes et ses promesses. Si on garde des dollars ou des valeurs du Trésor, c’est parce que l’on croit qu’avec ces papiers, il y a une promesse attachée, ce ne sont pas de simples signes, on peut acquérir, on peut acheter des biens et services que  les Américains produisent ou produiront. 

Ainsi on voit que les limites que l’on croyait avoir éliminées une fois pour toutes en 1971 sont toujours là, elles n’ont jamais disparues. L’émission de monnaie et de promesses que l’on croyait pouvoir enfler à l’infini est structurellement limitée, que ce soit par un symbole, une cristallisation de travail comme l’or ou les commodities, ou par une autre chose implicite qui dispose d’un marché international. 

La monnaie est indissociable, et donc tous les papiers qui en dérivent, la monnaie est indissociable d’un processus de production de richesses, d’un processus d’innovations, d’un processus d’investissement. Elle n’est pas suspendue dans les airs, sauf par une opération idéologique validée par une propagande. Et au besoin, en dernier recours, la force, la violence, la guerre. 

Quand le lien est coupé, quand on tente la dissociation, la disjonction,  alors le monde des signes, le monde des représentations ne fait plus que tourner sur lui-même en une pure spéculation où les opérateurs ne retrouvent que ce qu’ils y ont mis! C’est le sens de ce que l’on appelle le Ponzi. Gigantesque jeu de miroirs qui dure jusqu’à ce que le miroir se brise, par un événement, par une intrusion, par la venue d’un non-joueur, d’une entité rogue qui ne croit pas au jeu, ne se laisse pas séduire. Alors, le monde des signes bat de l’aile, le vol, le flottement dans les airs devient plus chaotique, le risque apparaît, hideux, effrayant, l’effroi prend possession des esprits qui fait retourner à l’essentiel, au sauve-qui-peut. C’est la panique. Celle de 2008/2009. La toute puissance du désir laisse la place au besoin de choses utiles, de choses d’usage. Lesquelles retrouvent de vrais prix en regard de la surabondance de signes monétaires et quasi monétaires qui ont été créés. On sort du monde des rêves, on revient au fondamental. 

La crise, c’est la réintroduction de l’usage, l’injection de l’utile, du réel, du disponible, dans le monde artificiel qui a été créé, le monde des signes, le monde des promesses, le monde de la pure jouissance, le monde du plaisir. La crise comme  feu d’artifices, vient tout remettre à sa place. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la tentative de couper, de dissocier le monde des représentations de la référence du réel, de la Vérité, est condamnée. Ce n’est qu’une question de temps et de hasard. 

Au fil du temps, le monde des signes prend son envol, son autonomie, il  s’élève, tel Icare qui se rapproche du soleil et voit ainsi ses ailes fondre. Le monde des signes est condamné parce sa  construction,  sa mort est  incluse dans son existence. La création de monnaie par simple coup de clavier, la monnaie dactylographique, ce qui est mieux qu’électronique, produit sa propre mort. A un moment donné, il faut, pour continuer, presser le bouton « reset. ». Toutes les valeurs produites par le jeu des signes dés-ancrés, autonomisés, sont fragiles, éphémères, instables. Le monde de l’investissement, si on peut encore le désigner ainsi, glisse sur la pente de la marchandise consommable, de la marchandise qui s’use quand on s’en sert. Nous avions coutume, dans le passé,  de dire, un investissement ce n’est pas une savonnette, et il faut trouver quelqu’un à qui le revendre, et bien non, l’investissement est devenu périodiquement dégradable. 

On gère le monde par des signes. Peu à peu, on gère le monde non plus pour le réel, mais pour ses signes, comme le taux de chômage, le taux d’inflation ou le taux de croissance, sans se rendre compte que ces signes cachent ce qu’ils recouvrent. Sans se rendre compte que l’on gère des artifices pour des artifices et que la vérité est ailleurs, de plus en plus loin. On finit par croire que le chiffre magique mensuel du chômage donne une image fidèle de l’emploi, que l’inflation se réduit au CPI trafiqué, que la croissance du GDP  équivaut à une production de richesse et de bien-être. 

La pensée évolue vers la tautologie, elle perd sa capacité à traduire le réel, et donc à le transformer. On passe plus de temps à choisir ses mots, comme le fait la Fed, qu’à remettre en question son action. Les discours deviennent inadaptés, inefficaces; l’intelligence, au lieu de se trouver au service de l’adaptation, se retrouve au service de l’entretien de la névrose sociale et de la caste qui l’incarne. Au simple service des Maîtres pour eux-mêmes. 

Pour gager une monnaie, un système de signes délirants qui deviennent fous, alors on va de plus en plus loin, on crée de plus en plus de signes, et ainsi on accroît la coupure, la divergence, la disproportion avec le backing qui est censé lui servir de  répondant. Pour honorer les signes devenus fous, alors on commet la folie de mettre au chômage ceux qui travaillent, ceux qui  produisent, ceux qui s’échinent  à fournir à la masse de signes toujours de plus en plus fous, une contrepartie de jour en jour plus insuffisante. 

Ainsi se met en place le cercle pervers à force d’être caressé:

Le moteur qui propulse ce cercle et le rend vicieux, c’est le crédit, qui n’est rien d’autre que l’argent facile pour les uns et le travail difficile pour les autres. Un crédit géré, administré par des fous qui ne se rendent plus compte que ce qu’ils croient être le monde n’est que le reflet de leurs fantasmes. 

La folie ne se cantonne pas. Elle gagne, fait contagion à tous les domaines de la vie.  La négation de l’ancrage, des référents, de proche en  proche gagne tous les aspects de la vie sociale. Il n’y a plus de vérité, plus de détermination, plus d’identité, tout est suspendu dans les airs de l’offre et de la demande, dans les rêves du désir, il n’y a plus que des marchandises dont le prix ne dépend que de la publicité qui manipule la demande. Qui excite l’envie : tout, tout de suite. A force de couper les liens avec tout, le monde se réduit à une combinatoire, jeu sur les signes, noir ou blanc, positif ou négatif, règne du cool qui évince le hot. La conséquence de ce mouvement se donne à voir dans la finance, sur les marchés bien sûr, mais aussi dans nos sociétés: 

Les nouveaux dictateurs, cela est vrai sont sous certains aspects socialistes. Mais ce serait grave erreur de se contenter de les épingler de cette façon. Socialistes, ils le sont dans la mesure où ils dépossèdent les individus de leurs capacités de choix, de leurs libertés, de leur liberté, et les réduisent à n’être que des opérateurs de leurs équations et modèles. Mais ces gens sont les gestionnaires d’un Système, ils n’en sont pas les inventeurs, ou les créateurs, eux aussi sont ce que nous appelons des produits. Nous n’irons pas jusqu’à prétendre qu’ils en sont les esclaves ou les victimes, mais il y a de cela. Ils sont possédés, comme on disait dans le vieux temps, ils sont fous.

Ils sont fous de cette folie qui a traversé le monde de la  modernité. De cette folie qui fait grimper les prix des enchères des œuvres d’art, qui fait passer pour œuvre d’art tout ce qui peut-être objet de demande et qui a un prix ascendant, de cette folie qui fait passer un bruit ou une succession de bruits pour de la musique, de cette folie qui trouve géniales les traces de traits de Hans Hartung, de cette folie qui a conduit à admirer la pissotière de Duchamp. C’est le même argent, celui…

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 27 Février 2014

illustrations et mise en page by THE WOLF

EDITO PRECEDENT: L’Edito du Mardi 18 Février 2014: La Loi du Triangle/ History is again on the move par Bruno Bertez (Actualisé au 20/2/2014)

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SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE ( Source et Remerciements à Maître Confucius)

COLLAPSE UPDATE:

FRANCE:…déficit 2014 attendu pire que 2013 pour Bruxelles

http://www.bfmtv.com/economie/reformes-bruxelles-rappelle-france-a-obligations-707044.html

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/france-la-ce-prevoit-un-deficit-pire-que-prevu-cette-annee-953830.php

SONDAGE:..60% refusent d’aider financièrement l’Ukraine….57% pour une surveillance généralisée de l’internet (ignorance tue)

https://www.youtube.com/watch?v=HG-Lfa61gmU

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/02/25/01007-20140225ARTFIG00107-les-francais-estiment-que-la-surveillance-d-internet-est-justifiee.php

JEUNESSE:… »après le stage, il n’y a plus rien ni espoir, ni remerciements »….réforme bidon des stages mais sans sanction…jeunesse frustrée et tentée par la révolte

http://www.leparisien.fr/informations/apres-le-stage-il-n-y-a-rien-ni-espoir-ni-remerciements-25-02-2014-3621453.php

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140225trib000817004/l-encadrement-des-stages-vote-a-l-assemblee-nationale.html  

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203337338678-les-deputes-renforcent-l-encadrement-des-stages-652751.php

http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/02/25/frustree-la-jeunesse-francaise-reve-d-en-decoudre_4372879_1698637.html

FRANCE:…58,7 millions de fraude au Pole Emploi

http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/revelations-sur-les-arnaques-a-pole-emploi-24-02-2014-3618953.php

http://www.boursier.com/actualites/economie/58-7-millions-d-euros-de-fraude-subie-chez-pole-emploi-en-2013-23113.html

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140225trib000817009/le-montant-de-la-fraude-a-pole-emploi-en-2013-587-millions-d-euros.html

FRANCE:…un call center en faillite…salaires impayés…banques en faillite. Déprime des logements neufs….pacte de responsabilité bidon…l’après euro…la fin de la déductibilité CSG ferait 6 millions de perdants…crise 2008 pour des décennies…crash bitcoin

http://www.boursorama.com/actualites/entre-200-et-350-salaries-de-call-expert-appellent-l-etat-a-la-rescousse-ebbbd7be96ebc1487eab368855d8086a

http://www.lecontrarien.com/economie-les-salaires-impayes-explosent-25-02-2014-france

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140224trib000816853/le-montant-des-salaires-impayes-a-atteint-un-niveau-record-en-2013.html

http://www.lecontrarien.com/mieux-que-les-tests-de-resistance-europeens-nos-banques-vont-mal-la-preuve-par-la-fed-25-02-2014-edito

http://www.boursier.com/actualites/reuters/les-ventes-de-logements-neufs-toujours-deprimees-fin-2013-152040.html

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0203337567808-immobilier-les-permis-de-construire-chutent-de-18-en-debut-d-annee-652768.php

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203335861368-la-baisse-des-charges-creera-entre-100-000-et-300-000-emplois-selon-son-ciblage-652648.php

http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203335771066-se-preparer-a-l-apres-euro-652624.php

http://www.lesechos.fr/journal20140225/lec1_france/0203335877174-impot-la-fin-de-la-deductibilite-de-la-csg-ferait-plus-de-6-millions-de-perdants-652610.php

http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-consequences-crise-2008-dureront-annees-voire-decennies-nicolas-goetzmann-992210.html  

http://www.investing.com/news/forex-news/bitcoin-crashes-50-on-mt.-gox-after-ceo-resigns-from-bitcoin-foundation-268067 

GRECE…job à 350€/mois….retour de la troïka

http://fr.sott.net/article/19717-Emploi-en-Grece-bienvenue-dans-l-enfer-du-servage-ultraliberal  

http://www.franceinfo.fr/economie/tout-info-tout-eco/de-la-grece-a-l-ukraine-pas-de-repit-pour-les-finances-europeennes-1330891-2014-02-25

 

ITALIE:…nouvelle cure d’austérité en vue

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203336007716-renzi-promet-des-reformes-economiques-radicales-652646.php

UKRAINE/VENEZUELA:…entre faillite et explosion du pays

http://www.prorussia.tv/Meme-scenario-au-Venezuela-desinformation-manipulations-et-exactions-contre-le-pouvoir-legal_v779.html http://theeconomiccollapseblog.com/archives/what-is-happening-in-ukraine-is-far-more-important-than-most-people-realize http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140224trib000816793/les-occidentaux-s-organisent-pour-tenter-d-eviter-une-faillite-de-l-ukraine.html http://www.infowars.com/amb-rice-warns-moscow-not-to-intervene-in-ukraine/  

http://www.voltairenet.org/article182258.html  

FRANCE:…vol des agriculteurs…frais d’inscription de l’Ecole des Mines explosent

http://www.dailymotion.com/video/x1dcn3q_les-agriculteurs-de-plus-en-plus-touches-par-les-vols-25-02_news

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203336351792-ecoles-des-mines-les-frais-d-inscription-des-etudiants-s-envolent-652569.php

NON JUSTICE:…travail du dimanche sans condamnation

http://www.lepoint.fr/societe/castorama-et-leroy-merlin-echappent-a-la-condamnation-25-02-2014-1795535_23.php

CHYPRE:…privatisation de l’électricité

https://www.facebook.com/chypre16313/posts/247343718771449

ISLANDE:. Ne veut pas de l’UE

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140224trib000816865/islande-dit-adieu-a-l-union-europeenne-sans-meme-un-referendum.html

USA:. Union nord américaine avance…un plan pour Detroit?

http://www.wnd.com/2014/02/surprise-for-obamas-north-american-agenda/

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20140224trib000816878/detroit-un-plan-pour-sauver-la-capitale-dechue-de-l-auto-americaine.html

USA:…polio en californie

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/californie-des-enfants-touches-par-une-maladie-rare-semblable-a-la-polio-24-02-2014-3620361.php

PORTOI RICO:. Fera faillite sans aide

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/02/25/20002-20140225ARTFIG00058-porto-rico-pas-de-plan-de-sauvetage-attendu-de-washington.php http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/02/24/20002-20140224ARTFIG00318-porto-rico-la-grece-des-caraibes.php  

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/02/11/97002-20140211FILWWW00324-fitch-abaisse-a-son-tour-la-dette-de-porto-rico.php  

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