Energie: US-Les doutes élevés sur le potentiel du schiste!
Depuis que les États-Unis développent des sources énergétiques alternatives, la pression haussière sur le pétrole est devenue nettement moins forte. L’Irak est en guerre, l’Ukraine est en guerre, la Bande Gaza est en guerre. Et pourtant, le WTI et le Brent sont tous deux en recul de plus de 10% depuis le pic atteint en juin. Ce qui facilite l’expansion des marchés actions, les prix de l’énergie étant ainsi loin d’être le principal facteur de renchérissement des coûts énergétiques pour l’économie globale.
Mais cette configuration est-elle durable? De plus en plus de commentaires d’expertise soulignent les perspectives exagérées de l’’impact des sources alternatives énergétiques sur les prix. Rappelons que l’Administration pour l’information énergétique EIA a nettement revu à la baisse ses prévisions d’offre.
Aussi, le spécialiste de l’économie de l’énergie, 2000Watts.org, soulignait mi-juin que l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) avait pour sa part annoncé que pour que les États-Unis deviendraient énergétiquement indépendants en 2015 à condition de forer 45.000 puits par an (un puits toutes les 12 minutes, selon 2000Watts.org). «Mais cette rhétorique est tombée à l’eau avec l’annonce de l’EIA et du gouvernement américain annonçant un maximum de production de schiste entre 2018 et 2020 déjà.» En Californien, la situation semble même alarmante face à la divergence des prévisions antérieures et les faits. Désormais, les experts estiment que le potentiel de fracturation des roches de schiste est tombé de 96% dans le seul état californien. «L’AIE confirme qu’il n’y a que 600 millions de barils qui sont exploitables!
Comment les américains en sont arrivés là?», s’interrogent les experts de 2000 Watts.org. Qui rapportent également que la banque britannique Barclays estime que les traders de Wall Street ont gonflé la thématique relative au schiste en vue de créer entre autres des produits structurés à haut risque servant à financer des forages à perte.
Wall Street a favorisé via la dette la frénésie de forages de gaz de schiste ce qui a abouti à des prix inférieurs au coût de production et, partant de là, Wall Street a profité [énormément] des fusions et acquisitions qui s’en sont suivies au travers entre autres des frais de transaction liés à ces opérations
Le gaz de schiste est devenu l’un des centres de profit les plus importants dans certaines banques d’investissement, en parallèle direct avec la baisse des prix du gaz naturel.
En raison de niveaux extrêmes de la dette contractée par bon nombre d’opérateurs et en absence de vrais collatéraux (réserves prouvées non développées (PUD) ) et avec des prix du gaz naturel beaucoup plus élevés à l’extérieur des États-Unis, les exportations se poursuivent dans le but de consolider les bilans en difficulté investis dans des actifs de schiste.
Source AGEFI SUISSE 22/8/2014
Quand même ? Passer du gaz de shiste au gaz de shit ?
C’est un étrange transit ? Pas en odeur de sainteté entéca ?
Un truc genre « bullshit » par exemple ?
Au final, c’est une drone d’affaire ?
« T’y piques » des USA d’Obama ? Beaucoup de fragmentation
et de « collé t’as réalité » ! C’est comme qui dirait un peu NSAZE quant à moi !
jaja, j’adore!
Bonsoir Antoine
Marian
He oui..il fallait s’y attendre , le gaz de schiste ….(avec un nom pareil..chiste veut dire BLAGUE en Espagnol) c’est comme un « soufflet » bien beau lorsqu’il est dans le four ..puis ploufff..ça retombe net! comme les 96 % de la Californie.
Le monde est « crazy », ils mentent, manipulent, exploitent , tuent, font des citoyens leurs « sujets » leurs otages, otages consentants malgré tout ..
Un grand Bonsoir depuis Madrid,
Marian
Les USA sont bien meilleurs pour les « bombes à fragmentation »…
Corollaire :
Plus j’y pense et plus je me dis « qu’Obamaux » ça sent pas bon c’te affaire là ?