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News de Barbarie: La prise de Palmyre en Syrie par l’Etat Islamique ouvre la voie vers Damas et Homs/ Irak: Contre offensive des chiites et de l’armée irakienne pour reprendre Ramadi aux Islamistes/ Libye : violents combats entre l’EI et des miliciens de Fajr Libya près de Syrte
La prise de Palmyre en Syrie par l’Etat Islamique ouvre la voie vers Damas et Homs
OLJ/Agences 21/05/2015
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) s’est emparé jeudi de la ville syrienne de Palmyre, située dans la province centrale de Homs, après avoir conquis celle de Ramadi en Irak, deux victoires significatives qui lui ont permis d’élargir sa zone d’influence de part et d’autre de la frontière.
En s’emparant de Palmyre, véritable carrefour routier qui ouvre sur le grand désert syrien frontalier de l’Irak, l’EI se rend maître de la moitié du territoire de Syrie et menace Homs, la troisième ville du pays en guerre, selon une ONG et des experts. “Palmyre peut être utilisé pour lancer des attaques en direction de Homs et Damas“, estime Matthew Henman, chef de l’IHS Jane’s Terrorism and Insurgency Centre.
Fabrice Balanche, géographe et spécialiste de la Syrie, acquiesce. “La prise de Palmyre ouvre la voie vers Damas et Homs. A terme, cet axe peut être menacé”. Selon lui, l’EI domine désormais “un carrefour de première importance (…) qui ouvre une nouvelle route vers l’Irak, al-Anbar et Ramadi”. “L’EI créé une continuité géographique avec l’Irak à travers la steppe syrienne”. Il estime que l’armée n’avait pas tenu à Palmyre à cause de “la diversité des fronts” de la guerre entre régime et rebelles depuis 2011, qui “a empêché l’armée de mobiliser des troupes” pour cette bataille.
“Une énorme perte pour l’humanité”
L’Unesco a mis en garde contre une éventuelle destruction de Palmyre, cette cité vieille de plus de 2.000 ans et et réputée pour ses colonnades torsadées romaines, ses temples et tours funéraires, par l’EI qui a déjà détruit plusieurs trésors dans des cités antiques en Irak. Réitérant son appel à l’Onu à agir, la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova a affirmé que “toute destruction à Palmyre serait (…) une énorme perte pour l’humanité”. Le président français François Hollande a de son côté appelé à “agir” contre le “péril” pour “des monuments inscrits au patrimoine de l’humanité” et contre l’EI.
“Les combattants de l’EI sont dans toutes les parties de Tadmor (nom arabe de Palmyre), y compris près du site archéologique” qui se situe dans le sud-ouest de la ville, avait affirmé plus tôt dans la journée Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), à l’AFP. L’agence Reuters avait rapporté de son côté que les jihadistes ont pénétré sur le site archéologique. L’agence cite également M. Abdel Rahmane qui précise ne pas avoir été informé pour le moment de destructions du type de celles auxquelles se sont livré les intégristes dans plusieurs cités antiques irakiennes.
Denis Genequand, chargé de cours à l’Université de Genève, a mené en 2011 à Palmyre la dernière mission archéologique étrangère en Syrie. Il avoue s’être attendu depuis lors à des destructions massives. Un moment qui pourrait bien être arrivé. Ce qu’il craint précisément désormais? Que l’Etat islamique saccage les principaux monuments du site, ses fameuses colonnades notamment. Et qu’il achève son œuvre destructrice en s’adonnant au pillage: le trafic d’antiquités lui a rapporté 150 millions de dollars l’an dernier, ce qui en a fait sa seconde source de revenus après le pétrole (2 milliards de dollars). Pour prévenir ces ventes, les autorités de Damas jurent avoir mis ces derniers temps des centaines de statues en sécurité.
Le régime reconnaît sa défaite
L’EI, intervenue dans la guerre en Syrie en 2013, a revendiqué sur Twitter la prise de Palmyre, y compris sa base aérienne et sa prison. La bataille de Palmyre déclenchée le 13 mai a fait près de 500 morts et poussé une partie des habitants à la fuite, selon l’OSDH. Le régime de Damas , qui a connu de multiples revers ces derniers mois, a reconnu sa défaite, affirmant que son armée “s’était retirée après l’entrée d’un grand nombre de terroristes”.
Recourant à de nouvelles exactions, les combattants de l’EI ont exécuté au moins 17 personnes, des civils et des militaires pro-régime, quelques heures après la conquête de Palmyre, de même source. Un militant originaire de Palmyre, contacté via Facebook, a affirmé que les jihadistes fouillaient les maisons à la recherche de personnes loyales au régime de Bachar el-Assad et empêchaient les habitants de sortir. L’électricité est toujours coupée. Certaines personnes ont posté en ligne des vidéos montrant selon elles des djihadistes fouillant les bureaux des bâtiments administratifs de Palmyre à la recherche de soldats gouvernementaux, et décrochant ici et là les portraits du président Bachar al Assad et de son père Hafez.
Des Syriens militant dans l’opposition ont déclaré sur les réseaux sociaux que des centaines de corps gisaient dans les rues de la ville après sa prise par les fondamentalistes sunnites mercredi. Ces corps seraient ceux de personnes soutenant le gouvernement syrien, ont-ils précisé.
“Les terroristes ont tué plus de 400 personnes(…) et mutilé leurs corps, sous le prétexte qu’elles coopéraient avec le gouvernement et n’obéissaient pas aux ordres”, écrit l’agence de presse syrienne Sana.
L’agence ajoute que plusieurs dizaines de fonctionnaires, dont la directrice d’un service hospitalier et tous les membres de sa famille, ont été tués.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), au moins 300 soldats ont péri durant les journées de violents affrontements qui ont conduit à la chute de Palmyre. “Un nombre plus important de militaires ont disparu et l’on ignore où ils se trouvent”, a déclaré à Reuters le directeur de l’OSDH, Rami Abdoulrahman.
Mais la conquête de la ville de Palmyre et de ses environs constitue une autre nouvelle fracassante. Elle risque en effet de coûter aussi très cher au régime de Bachar el-Assad.
L’enjeu est d’abord énergétique. En vidant les lieux, l’armée de Damas a abandonné aux djihadistes deux importants champs gaziers, al-Hail et Arak, qui fournissent une grande partie de l’électricité consommée dans les principaux bastions gouvernementaux de l’ouest syrien. Cela signifie que l’Etat islamique a non seulement obtenu de nouvelles sources de revenus mais qu’il a aussi acquis le moyen d’entraver davantage les activités économiques des populations restées fidèles à Bachar el-Assad. Avec ces dernières prises, l’organisation détient désormais la quasi-totalité des champs pétroliers et gaziers du pays.
Continuité renforcée
Le recul est ensuite stratégique. Palmyre se dresse sur l’une des principales routes de Syrie, celle qui relie le nord-est du pays à la capitale. L’axe longe en outre le grand désert qui donne sur l’ouest de l’Irak et, par conséquent, sur de vastes étendues contrôlées par les djihadistes au-delà de la frontière. Il permet ainsi à la rébellion de conforter la continuité territoriale de son embryon d’Etat. A l’inverse, l’armée de Damas perd de plus en plus le contrôle d’une artère nécessaire au bon ravitaillement de ses troupes dans la région, notamment du côté de Deir ez-Zor, où les accrochages sont fréquents.
Par la même occasion, l’Etat islamique a consolidé ses positions vers l’ouest, sur les routes menant à Damas et à Homs, soit à la capitale et à la troisième ville du pays. Deux agglomérations dont la maîtrise est essentielle à la survie du régime. Pour toute force militaire venant de l’est, Palmyre se trouve à l’exacte intersection de ces deux axes.
Avec la prise de Palmyre, l’EI contrôle “désormais plus de 95.000 km2 en Syrie, soit 50% du territoire”, d’après l’OSDH. Le groupe contrôle en effet la majeure partie des provinces de Deir el-Zor et Raqqa (nord), et a une forte présence à Hassaké (nord-est), Alep (nord), Homs et Hama (centre).
Irak: Contre offensive des chiites et de l’armée irakienne pour reprendre Ramadi aux Islamistes
De l’autre côté de la frontière, l’armée aidée des milices chiites se préparait à lancer la contre-offensive pour reprendre Ramadi aux jihadistes qui contrôlent en grande partie al-Anbar. A Moscou où il se trouve en visite, le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a appelé la Russie à s’impliquer davantage dans la lutte contre l’EI. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé que son pays était prêt à répondre à “toutes” les demandes de fourniture d’armements de Bagdad.
Néanmoins, évoquant la perte de Ramadi, la capitale de la province irakienne d’al-Anbar conquise dimanche par l’EI, le président Barack Obama a estimé que les Etats-Unis ne perdaient pas le combat contre ce groupe, rappelant avoir toujours dit que la campagne antijihadistes prendrait “plusieurs années”.
Une conquête totale d’Al-Anbar permettrait à l’EI de renforcer sa présence aux confins de la région de Bagdad, de la Syrie, de l’Arabie saoudite et de la Jordanie.
En Irak un seul objectif pour L’Etat Islamique : Se rapprocher de Bagdad
L’EI s’est emparé de Ramadi après trois jours de combats, et tente depuis d’avancer vers l’est de la capitale d’Al-Anbar. Cette province s’étire des limites de la région de Bagdad aux frontières jordanienne, saoudienne et syrienne.
Ces dernières 24 heures, les avions de la coalition internationale ont frappé des positions et équipements de l’EI dans Al-Anbar, notamment près de Ramadi, selon le Commandement américain.
Parallèlement, l’EI continue à progresser en direction de Falloudja, qu’il contrôle depuis plus d’un an, pour tenter de gagner du terrain entre cette ville et Ramadi et se rapprocher ainsi de Bagdad, située à 80 km à l’est. Les forces de l’EI seraient à cinq kilomètres de Khalidiya, a déclaré vendredi un chef de tribu sunnite favorable au gouvernement de Bagdad
Les forces irakiennes appuyées par des milices chiites et des tribus ont repris samedi l’initiative face au groupe Etat islamique (EI). Elles ont lancé leur première contre-attaque depuis la capture de la ville-clé de Ramadi par l’organisation djihadiste il y a six jours.
«Les opérations pour libérer la localité de Houssayba, à sept km à l’est de Ramadi, ont commencé», a déclaré un colonel de police sur place. «Jusqu’ici, le commissariat a été libéré, de même que le secteur autour». Le chef de la principale force tribale dans le secteur, cheikh Rafeh Abdelkarim al-Fahdawi, a fait état d’une «large participation des combattants tribaux» à l’opération.
Celle-ci implique aussi la police locale et fédérale, la force d’intervention rapide du ministère de l’Intérieur, des soldats de l’armée régulière et des forces paramilitaires chiites, selon le colonel de police.
L’appel du premier ministre Haider Al-Abadi aux puissantes milices chiites des Hachd al-Chaabi, qui avaient aidé l’armée à reprendre d’autres secteurs à l’EI, a été décidé après que les soldats ont été critiqués pour avoir abandonné la bataille à Ramadi. Ces milices étaient jusque-là tenues à l’écart d’Al-Anbar pour éviter de s’aliéner la population majoritairement sunnite de la province.
Libye : violents combats entre l’EI et des miliciens de Fajr Libya près de Syrte
Des combats violents opposaient mercredi près de la ville de Syrte, à l’est de Tripoli, des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) à une force dépendant de Fajr Libya, selon une source de cette coalition de milices qui contrôle la capitale libyenne.
Ces combats entre les jihadistes de l’EI et le “Bataillon d’infanterie 166” se sont déroulés dans une localité située à 15 km au sud de Syrte, a indiqué a l’AFP à Tripoli Mohamed al-Chami, un responsable chargé de la communication au sein de Fajr libya. Ils se sont produits après une attaque de l’EI contre une position du Bataillon-166, selon M. Chami. Un membre de ce bataillon a été tué et 23 jihadistes de l’EI ont péri dans ces combats, a indiqué ce responsable.
Des combats sporadiques opposent depuis plus de deux mois l’EI à ce bataillon, chargé par le Congrès général national (CGN, Parlement sortant réinstallé par Fajr Libya) de rétablir la sécurité à Syrte, située à 450 km à l’est de Tripoli.
La Libye a sombré dans le chaos après la chute en 2011 du régime Kadhafi, et les milices y font la loi. Fajr Libya s’est emparée en 2014 de Tripoli, poussant le gouvernement reconnu par la communauté internationale, ainsi que le Parlement, à s’exiler dans l’est du pays. Un gouvernement rival s’est auto-proclamé à Tripoli, travaillant avec le CGN. Profitant de cette instabilité, l’EI a pris pied l’an dernier dans le pays où il contrôle notamment des zones dans la région de Syrte.
Avancée de l’EI en Irak et en Syrie : ce qu’il faut savoir
QUESTIONS-RÉPONSES OLJ/AFP 19/05/2015
Photo AFP
Le groupe jihadiste État islamique (EI) a remporté récemment quelques succès spectaculaires en Syrie et en Irak, en dépit des frappes de la coalition conduite par les Etats-Unis.
Quelles sont les récentes avancées de l’EI?
Après Raqqa en Syrie et Mossoul en Irak, les jihadistes de l’EI se sont emparés dimanche d’une troisième capitale provinciale, Ramadi, chef-lieu de la province sunnite d’Anbar en Irak. Il s’agit de leur plus grande victoire depuis le début de leur offensive en Irak l’été dernier et d’un coup dur pour le gouvernement irakien qui annonçait avec éclat il y a un mois avoir repris Tikrit aux jihadistes.
En Syrie, l’EI a aussi progressé à la lisière de la ville antique de Palmyre, qui abrite de magnifiques ruines gréco-romaines et une terrible prison. Cette oasis représente un important verrou vers Homs et Damas. En outre, dans la province centrale de Homs, il a pris le contrôle de deux importants champs gaziers, Arak et al-Hél, qui alimentent les centrales électriques du pays. Pour remplir ses coffres, l’EI a prouvé qu’il était capable d’exploiter les ressources pétrolières et gazières en Syrie comme en Irak.
Jessica Lewis, de l’Institut américain pour l’étude de la guerre (IEG), assure que les deux offensives sont liées pour permettre à l’EI de consolider son territoire dans l’est de la Syrie et l’ouest de l’Irak, sur lequel il a proclamé un “califat” islamique.
Dans les plus de 3.000 raids menés en Irak et en Syrie depuis la fin de l’été 2014, les avions de la coalition ont ciblé l’équipement militaire de l’EI, les champs pétroliers et les raffineries utilisés par cette organisation et frappé ses combattants sur le terrain. Ces raids ont été parfois des succès en empêchant par exemple l’EI d’avancée vers Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Ils ont aussi permis de repousser en Syrie l’EI qui encerclait la ville kurde de Kobané et d’aider les forces gouvernementales irakiennes à reprendre Tikrit, berceau de l’ex-dictateur Saddam Hussein.
Pourquoi l’EI avance-t-il encore?
Les analystes notent que les victoires de la coalition ne sont possibles que lorsque les raids sont menés en parallèle au déploiement de forces alliées au sol. “C’est un truisme en matière de contre-insurrection que le succès nécessite des bottes sur le terrain”, affirme Max Abrahms, professeur de Sciences politiques à l’université Northeastern. A Kobané, la coalition a ainsi agi en coordination avec les combattants kurdes tandis qu’elle venait renforcer à Tikrit l’armée irakienne et les groupes paramilitaires.
A Ramadi, la dynamique est différente car dans ce bastion sunnite les milices chiites pro-gouvernementales n’étaient pas présentes pour défendre la ville. Ramadi est au cœur “du fief sunnite … où les habitants n’ont pas complètement rejeté l’EI. Cela ne veut pas dire qu’ils l’approuvent mais ils ne soulèvent pas contre lui soit par peur soit pour se couvrir”, explique Ayham Kamel, directeur pour le Moyen-Orient et l’Afrique du nord du groupe de réflexion Eurasia.
A Palmyre, les forces présentes sur le terrain sont loyales au président Bachar el-Assad. Or Washington a affirmé à plusieurs reprises qu’il était hors de question de coordonner ses raids avec les forces du régime et encore moins d’envoyer des troupes au sol.
Quel avenir pour l’EI?
Les avancées du groupe contredisent les affirmations américaines sur le fait que l’EI serait “sur la défensive” après la perte de Tikrit et son échec à conquérir le camp palestinien de Yarmouk, dans le sud de Damas. Si la coalition ne peut pas s’appuyer sur des forces au sol, il y a de grandes chances que l’EI, qui dispose de plusieurs milliers de combattants, dont un grand nombre sont prêts au martyre, remporte de nouveaux succès.
Pour l’EI, même de petites conquêtes lui permettent de crier victoire, constate Ayman Jawad al-Tamimi, du groupe de recherches Forum du Moyen-Orient. “Le slogan du groupe est ‘baqiya wa tatamaddad’ (rester et s’étendre). Il ne va peut-être pas s’étendre mais il va certainement rester”. Max Abrahms constate que la coalition est surtout réactive, c’est à dire qu’elle utilise sa puissance de feu une fois que le secteur est tombé aux mains de l’EI. Tout en qualifiant la perte de Ramadi de “revers”, le Pentagone a affirmé lundi que la guerre antijihadistes continuerait à être faite “d’avancées et de reculs”.
Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) se sont rapprochés vendredi du joyau archéologique de Palmyre dans le désert syrien, suscitant l’inquiétude de l’Unesco, et ont pris le contrôle de la majeure partie de Ramadi, capitale provinciale dans l’ouest de l’Irak. Voici les dates-clés des groupes jihadistes, dont l’EI, qui contrôle de larges pans de territoires en Syrie et en Irak.
9 avril 2013: création de l’EIIL
AFP PHOTO / HO / AL-FURQAN MEDIA
Le chef d’el-Qaëda en Irak, Abou Bakr al-Baghdadi, annonce une fusion de son groupe, l’État islamique en Irak (ISI), avec le Front al-Nosra, qui combat le régime en Syrie, pour former l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Al-Nosra prête allégeance au chef d’el-Qaëda, Ayman al-Zawahiri, et décline le parrainage de Baghdadi. L’EIIL sera désavoué par el-Qaëda début 2014.
14 janvier 2014: Raqqa aux mains des jihadistes
L’EIIL conquiert la ville de Raqqa, dans le nord de la Syrie, après de féroces combats contre des rebelles rivaux. Raqqa, premier chef-lieu de province à échapper totalement au contrôle du régime, devient son fief.
9 juin 2014: l’EIIL s’empare de Mossoul
L’EIIL lance une offensive fulgurante en Irak, s’emparant dès le lendemain de Mossoul (nord), 2e ville d’Irak, puis de vastes territoires aux confins du Kurdistan irakien autonome, chassant des dizaines de milliers de membres des minorités chrétienne et yazidie (kurdophone et non musulmane). Dès janvier, l’EIIL allié à des tribus sunnites hostiles au gouvernement avait pris le contrôle de Fallouja et de secteurs de Ramadi (Al-Anbar, ouest).
29 juin 2014: proclamation d’un califat – EI –
Photo d’archives AFP.
L’EIIL proclame l’établissement d’un “califat” dirigé par Baghdadi sur les territoires conquis en Irak et en Syrie et change le nom du groupe en “État islamique” (EI). L’annonce est rejetée par la majorité des courants islamistes en Syrie.
L’EI met en ligne les images de la décapitation d’un journaliste américain, enlevé en Syrie en 2012, en représailles aux frappes aériennes américaines en Irak. Depuis, l’EI a revendiqué l’exécution de plusieurs autres otages. Le groupe est accusé de semer la terreur dans ses bastions, où il mène des arrestations, des décapitations et des lapidations.
23 septembre 2014: premiers raids de la coalition en Syrie
Les États-Unis aidés de leurs alliés arabes mènent les premiers raids aériens contre les jihadistes en Syrie.
26 janvier 2015: l’EI est chassé de Kobané
Photo d’archives AFP.
L’EI est chassé de Kobané, ville frontalière de la Turquie, après plus de quatre mois de violents combats menés par les forces kurdes avec le soutien prépondérant des frappes quotidiennes de la coalition. Cet échec intervient le jour même où un responsable militaire en Irak annonce que la province de Diyala (est) est libérée du groupe extrémiste.
Mars – avril 2015 : Chute d’Idelb et de Jisr al-Choughour
Le 28 mars, l’Armée de la Conquête, une coalition composée de groupes islamistes, comme Ahrar al-Cham, et jihadistes, tel que le Front al-Nosra, s’emparent de la ville d’Idleb (nord-ouest), 2e capitale provinciale à échapper au contrôle du régime en Syrie. Le 25 avril, la coalition s’empare de la ville de Jisr al-Choughour (province d’Idleb). L’EI et le Front al-Nosra partagent la même idéologie jihadiste mais sont rivaux sur la plupart des fronts en Syrie, même si les deux groupes collaborent dans certains endroits.
15 mai 2015: l’EI menace Palmyre en Syrie et avance dans l’ouest de l’Irak
Photo d’archives AFP.
Les jihadistes de l’EI se rapprochent de la cité antique de Palmyre, dans le désert syrien, suscitant l’inquiétude de l’Unesco. En Irak, le groupe s’empare du principal complexe gouvernemental de Ramadi, s’assurant le contrôle quasi-total de la capitale de la province d’al-Anbar, au lendemain d’un enregistrement audio de Baghdadi.
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