Géopolitique friction: les petites affaires de la famille Erdogan….
A lire absolument, parce que cela nous éclaire sur le pays et les gens que Merkel, par suite d ‘une accumulation d’erreurs de jugement, veut faire entrer dans l’Union.
La Turquie est une catastrophe en attente d’arriver, c’est un pays divisé, instable avec une situation économique et financière détestable. La politique de tout dirigeant raisonnable devrait être de tracer un cordon sanitaire autour de ce pays , or on fait exactement le contraire, on organise la porosité.
La position de Merkel est criminelle, la procédure de pré-adhésion est scandaleuse et on doit crier bien fort et bien haut « honte à Hollande » qui est incapable de s’y opposer efficacement.
La France est le petit toutou qui suit tout le monde, les USA qui ont un délire de grandeur de l’OTAN, les Allemands qui veulent laver leur culpabilité et se repeupler..
Les américains sont devenus fous, Obama essaie de freiner des deux pieds mais il est sous influence, les néocons sont en train de déstabiliser le Montenegro, et la Macédoine comme ils l’ont fait avec l’Ukraine. Le jeu et la rigidité des Alliances vont nous mettre dans une situation dramatique et la France suit !
Les petits messieurs efféminés en place au Quai d’Orsay n’ont aucune vision, ce sont des incompétents, ils accumulent bourde sur bourde et nous rapprochent de la guerre au lieu de nous en éloigner.
Personne ne se pose la vraie question démocratique à savoir comment se fait-il que l’on fait la guerre à Assad qui ne nous menace pas alors que l’on ne fait pas ce qu’il faut, on n’emploie pas les moyens nécessaires pour venir à bout des radicaux salafistes qui nous haïssent et nous massacrent.
La réponse est simple, parce que nous sommes dans une grande mystification. Le camp occidental sert des projets qui ne sont pas les siens comme l’expansion Wahhabite, la folie des grandeurs d’Erdogan, la fuite en avant du Qatar et des Saoudiens. Il sert le projet des Néocons qui est d’encercler la Russie, de l’affaiblir et de favoriser l’expansion belliqueuse de l’Otan. Tous les dés sont pipés, toutes les cartes sont biseautées par les Machiavel au petits pieds sans culture et sans morale.
Voici ce que dit le général Wesley Clark à la retraite, seuls les gens à la retraite s’approchent de la vérité:
« Let’s be very clear: ISIS is not just a terrorist organization; it is a Sunni terrorist organization. That means it blocks and targets Shi’a. And that means it’s serving the interests of Turkey and Saudi Arabia – even as it poses a threat to them. » – Retired Gen. Wesley Clark
Isis n’est pas simplement une organisation terroriste, c’est une organisation SUNNITE. Cela signifie qu’elle sert les intérêts de la Turquie et de l’Arabie Saoudite. Et ce même si d’une certaine façon cela constitue une menace pour eux.
Personne ne propose d’interprétation correcte de ce qui se passe en Syrie et en Irak, personne ne fournit d’explication plausible à la politique de l’Alliance et personne n’expose un plan valable de reconstruction de la Syrie. Cela parait incroyable car on sait maintenant que cette démarche de destruction qui a été celle pratiquée en Irak, puis en Libye a abouti au chaos sanglant et ingérable. Ces politiques produisent de l’insécurité. Et pourtant on recommence, il doit bien y avoir une raison. Il doit bien y avoir une cause. Il doit bien y avoir un plan.
Le viol de tous les principes démocratiques, l’absence de vote et d’autorisation aux guerres font que les Pouvoirs en place n’ont pas à s’expliquer sur leur choix d’entrer en guerre et sur les buts qu’ils poursuivent.
Lisez, réfléchissez.
Il ne fait pratiquement aucun doute que la décision turque d’abattre un avion russe était préméditée, et qu’elle a été consécutive à la destruction par l’Armée de l’air russe, dans la semaine du 16 au 20 novembre, d’entre 500 et 1 000 camions-citernes, dont la cargaison était destinée à la Turquie.
A en croire le député turc Mehmet Ali Ediboglu, du Parti Républicain du Peuple, le plus grand de l’opposition parlementaire à Ankara, « quelques 800 millions de dollars [d’autres sources parlent d’un milliard] de pétrole provenant des zones que DAESH a occupées [la quasi-totalité des champs pétrolifères syriens ainsi qu’un site d’exploitation en Irak près de Mosul] sont vendus en Turquie. Ils ont posé des tuyaux partant de villages proches de la frontière turque d’Hatay. Des conduits similaires existent à Kilis, Urfa et Gaziantep. Ils transfèrent le pétrole en Turquie et repartent avec du cash (…) ».
Le Président Poutine a confirmé ces allégations, jeudi dernier, à l’oreille de François Hollande, dans les termes suivants : « Des véhicules transportant du pétrole sont alignés en une chaîne s’étendant au-delà de l’horizon. Cela ressemble à un pipeline vivant géant s’étirant des régions syriennes sous le contrôle des rebelles et d’ISIS et aboutissant en Turquie. Jour et nuit ils se rendent en Turquie. Les camions y arrivent pleins et en repartent vides. Nous parlons de livraisons de brut à une échelle commerciale, en provenance des territoires syriens saisis par les terroristes. Cela provient de ces zones et d’aucune autre, et nous voyons depuis les airs vers où ces véhicules se dirigent ».
L’importation, la vente, la distribution de ce pétrole, ainsi que l’organisation du trafic, le financement des camions-citernes, ainsi que le recrutement des chauffeurs est l’œuvre de la Çalik Holding, dont le PDG n’était autre que le gendre de Recep Erdogan, Berat Albayrak.
Et brûlent et brûlent et brûlent les camions d’Erdogan
Suite à la victoire électorale du parti présidentiel, le nom d’Albayrak a cessé d’émerger sur le site Web de la Çalik, puisqu’il vient d’être nommé… ministre de l’Energie et des Ressources Naturelles.
Le prix payé par les Turcs pour le pétrole de Daesh, compte tenu des risques et des financements de la Çalik Holding, varie entre 5 et 25% du prix du marché au départ des convois. Une fois importé, l’entourage du président n’a aucune raison de le revendre en-dessous du prix du marché, réalisant ainsi des profits colossaux.
Une partie des cargaisons est payée en cash, l’autre sert à financer l’achat d’armes, de fournitures et de munitions pour le Califat Islamique. Nous nous trouvons dans un environnement de concordance idéologique islamiste entre Erdogan et el Baghdadi, renforcée encore par des intérêts économiques communs.
Vu le prix des camions-citernes, on imagine la colère noire qui a dû s’emparer du despote démocratiquement élu d’Ankara, au point de lui faire perdre la tête et d’aller provoquer la seconde plus grande puissance militaire de la planète.
Cela explique la raison pour laquelle les F-16 de notre Armée de l’air se tenaient à l’affût, non loin du saillant de la frontière avec la Syrie, sachant que, par le passé, les pilotes russes n’avaient déjà pas fait l’effort de l’éviter.
Suite à la perte du Soukhoï, Vladimir Poutine a réagi comme le prévoyaient nos spécialistes de Métula : sans risquer une confrontation directe avec l’OTAN, mais en n’épargnant rien à son adversaire. Le Kremlin a ainsi pris des mesures d’ordre militaire et économique très dures et coûteuses pour Erdogan.
Quant à l’OTAN, bien qu’une clause du traité liant les nations membres prescrive l’obligation d’apporter une assistance militaire à un Etat subissant l’attaque d’un pays tiers, je doute que les alliés de la Turquie se pressent à son chevet au risque d’entrer en guerre ouverte avec la Russie simplement pour préserver les intérêts pécuniaires de la famille Erdo.
C’est ce qu’a dû dire le Secrétaire général de l’Organisation militaire, Jens Stoltenberg, au président turc, lorsque ce dernier a voulu s’assurer de pouvoir compter sur l’Alliance en cas de réplique cinglante de Poutine à la perte du Soukhoï. Stoltenberg lui a conseillé de calmer le jeu et d’adopter un discours proche des excuses publiques.
Ce, d’autant plus que le Tzarévitch a soigné son image de « barbare incontrôlable n’hésitant pas à faire usage de la force militaire brut ». Dès le lendemain de la perte du Soukhoï, soit le mercredi 25 courant, il a lancé son aviation sur un convoi turc destiné à l’Etat Islamique. Ce raid a fait sept morts et dix blessés dans la localité d’Azaz, en Syrie, et les vingt camions qui composaient le convoi ont été détruits par les flammes.
Azaz est située à 5 kilomètres environ du poste frontière turc d’Öncüpinar ; c’est un centre de tri, de stockage intermédiaire et d’enlèvement par les camions, construit par les Turcs en Syrie afin de dissimuler les efforts qu’ils consentent afin d’aider les djihadistes de ce pays.
Un convoi aussi humanitaire que le Mavi Marmari
Le centre est géré par l’ONG turque IHH, dont les effectifs à Azaz se chargèrent d’éteindre les camions. C’est aussi cette « organisation [ONG] de charité islamique » qui avait affrété ce convoi « humanitaire » pris sous le feu des bombardiers russes.
Fait intéressant, c’était également l’IHH qui fut l’armateur de la « Flottille de la Paix » pour Gaza, en mai 2010, à l’origine de l’arraisonnement du Mavi Marmara. Ce navire ne transportait aucun chargement humanitaire – pas un gramme – mais un noyau d’une quarantaine de gros bras de l’IHH, qui se confrontèrent aux soldats de Tsahal, munis de barres de fer et d’armes blanches. Ces 40 voyous avaient été les seuls passagers à ne pas être contrôlés lors de l’embarquement en Anatolie ; l’altercation fera neuf morts et vingt-huit blessés chez les islamistes, dix militaires israéliens seront blessés.
A Azaz, c’est cette ONG « charitable » qui s’occupe de répartir les armes, les munitions et les mercenaires étrangers sur les camions, au plus près des désidératas des chefs de DAESH. Le MIT – les services secrets turcs – transportent ces équipements militaires dissimulés sous des cartons de médicaments jusqu’à Azaz et d’autres centres d’envoi en Syrie, où ils les transmettent aux experts d’IHH.
Deux grands confrères journalistes, dont le rédacteur en chef du journal libéral et laïc Cumhuriyet (la République), Can Dünar, ont été incarcérés il y a quatre jours pour avoir, le 29 mai dernier, proposé des images montrant des officiers de la police et de la gendarmerie turques, qui n’avaient pas été prévenus, procédant à la fouille, début 2014, de l’un de ces camions d’ « aide humanitaire ». Sur cette vidéo, celle qui a justifié l’incarcération de nos camarades, on distingue le chargement réel d’armes et de munitions destinées à l’Etat Islamique.
Ils sont accusés par le chef de l’Etat en personne d’espionnage et d’être des membres d’une organisation terroriste armée. Il s’agit de la FETÖ, composée de sympathisants de l’imam islamiste Fethüllah Gülen, réfugié aux Etats-Unis ; un ex-allié d’Erdogan dans la prise du pouvoir, devenu l’un de ses pires adversaires.
Can Dünar et Erdem Gül, son chef du bureau à Ankara, ont peut-être reçu les informations sur l’arraisonnement du camion grâce à des adeptes de Gülen, mais ils n’ont aucun lien avec cette organisation qui sert de prétexte au régime islamiste en place à Ankara. Recep Tayyip Erdogan, qui contrôle les juges de notre pays a prévenu : « La personne qui a écrit cette histoire va le payer cher ! ».
Peut-être, mais pour le moment, c’est lui qui « le paie cher » : son trafic avec les djihadistes syriens est découvert et il a du plomb dans l’aile ; et Moscou s’emploie à interdire le commerce avec la Turquie, notamment la vente du gaz qui fait tourner le pays et l’achat de produits agricoles et fermiers. Il procède à l’exclusion des nombreux hommes d’affaires turcs qui travaillaient en Russie ou pour le compte de sociétés russes, et il a fortement conseillé à ses compatriotes d’éviter les voyages en Turquie. Pour les y encourager, le Tzarévitch a annulé les vols charters entre les deux pays et rétabli la nécessité d’un visa d’entrée pour nos ressortissants.
Des responsables russes ont aussi fait savoir qu’ils acquerront une partie des produits qu’ils achetaient en Turquie, en particulier la volaille, probablement en Israël, sans se soucier de savoir dans quelle partie de ce pays les poulets ont été élevés. Cette mesure doit enrager notre Sultanévitch, dont l’antisémitisme hystérique est connu de tous.
Ce qui doit aussi le rendre fou, est qu’il est forcé d’abandonner son idée de zone tampon, ou zone de sécurité, du côté syrien de la frontière, censée être assortie d’une interdiction de survol. Cette zone devait s’étendre sur une centaine de kilomètres de long et une trentaine de large.
Officiellement, c’était pour empêcher les islamistes de s’approcher de notre frontière – la belle blague -, et pour ne pas laisser les Kurdes syriens établir une continuité territoriale le long de ladite frontière, ce qui pouvait encourager les Kurdes turcs et syriens à envisager la création d’un Etat indépendant. Mais le bombardement russe d’Azaz, qui se situe à l’extrémité sud-ouest de la zone tampon envisagée [jusqu’à Jarabulus, à 100km au nord-est, où recommence la Rojava (kurd. : Ouest), la région autonome kurde], est venu détruire aussi le plan d’Erdogan.
D’une part parce que les Soukhoï n’ont pas hésité à frapper la zone tampon, et de l’autre, parce qu’ils ont installé un système de missiles S-400 à Lattaquié, qui leur permet, s’ils le désirent, d’interdire à l’Armée de l’air turque le survol de sa propre « zone de sécurité ». C’est l’arroseur arrosé, et un Erdogan, qui devait faire dans ses pantalons, laissant sans demander à ses avions d’intervenir, les Russes détruire l’une de ses réalisations, à cinq kilomètres de notre frontière.
Quant à l’IHH, l’Organisation Non Gouvernementale au service du Gouvernement Turc et financée par les amis politiques d’Erdogan, il s’agit d’une entité jouissant de gros moyens, employée par le régime, sous une fine couche de verni humanitaire, pour exécuter ses desseins les plus violents.
Il n’y a guère que l’édition francophone de Wikipédia, de plus en plus aux mains d’administrateurs islamistes, pour la décrire comme un « acteur de référence dans le domaine de l’action humanitaire ». Il est vrai que les auteurs de la même encyclopédie ont longtemps décrit la Ména comme une officine du Mossad et de la CIA, et qu’ils bloquent et imposent encore la publication de mensonges délirants sur la page qu’ils consacrent à notre agence.
Reste que l’Allemagne de Madame Merkel a décrété l’IHH hors la loi, et que le juge Jean-Louis Bruguière, le champion de l’anti-terrorisme en France, interviewé en 2010 sur les liens entre l’IHH et de djihad mondial, déclarait ce qui suit : « Malgré la difficulté de prouver ce fait, tous les éléments de l’enquête (y compris l’attaque du Millénaire préparée contre l’aéroport de Los Angeles en 1999) démontraient qu’au moins certaines des activités d’IHH servaient à couvrir des activités djihadistes, et qu’une partie des activités d’IHH n’avait rien à voir avec la charité, mais servait de canal pour transférer des fonds aux terroristes. Il a ajouté être convaincu que la stratégie était claire et bien connue pour IHH. Il a souligné que les liens [avec des terroristes] étaient étendus et intensifs, et qu’il était peu probable que les chefs de l’organisation n’en soient pas conscients ».
Il est navrant, et pour tout dire incompréhensible, que l’IHH, qui livre la plupart des armes de DAESH, jouisse d’un statut consultatif auprès de l’ONU, que l’Administration Obama a annoncé qu’elle n’entendait pas la placer sur la liste des organisations terroristes (« parce que placer une organisation sur cette liste participe d’un long processus »), non plus que l’Union Européenne.
Nous avons donc deux pays européens, la France et l’Allemagne, qui bombardent à Raqqa des armes fournies par une organisation qui a pignon sur rue en France. Nous avons aussi un Etat, le nôtre, la Turquie, dirigé par des djihadistes actifs, qui fournit l’Etat Islamique, tout en demandant d’intégrer l’Union Européenne, avec l’appui enthousiaste de Barack Obama.
Comment, dans ces conditions, voulez-vous qu’Erdogan vous prenne au sérieux ? Ce sont des dirigeants conséquents, comme Vladimir Poutine, qui font trembler les tyrans comme Recep Erdogan, pas les flans au caramel retournés et leurs lubies passagères embrassées à l’emporte-pièce.
*Source Metula NewsAgency ©…La Ména est une agence d’analyse, de ré-information et de reportage de proximité
« On sait qu’Erdogan laisse sa frontière ouverte au pétrole de Daech et qu’en Turquie Daech se réapprovisionne en armes et en munitions », affirme un expert militaire français.
Le président russe Vladimir Poutine attache beaucoup d’importance à la crise survenue dans les relations entre Moscou et Ankara suite au crash d’un avion militaire russe abattu par un chasseur turc, mais il ne veut pas aggraver les tensions, estime le général Jean-Bernard Pinatel, Président de LP Conseil.
Interrogé sur les affirmations du président russe selon lesquelles le président turc Recep Tayyip Erdogan était impliqué dans le trafic de pétrole avec Daech, l’interlocuteur de l’agence a répondu: « Là, il n’y a rien de nouveau. Je l’ai écrit plusieurs fois ».
« On sait très bien qu’Erdogan laisse sa frontière ouverte au pétrole de Daech, qu’en Turquie Daech se réapprovisionne en armes et en munitions, que les blessés de Daech sont soignés dans ce pays. Même la fille d’Erdogan, jusqu’à une période récente, dirigeait un hôpital où étaient soignés les blessés de Daech », a affirmé M. Pinatel
Selon lui, le fait que ces preuves ont été dévoilées par un chef d’Etat a beaucoup plus d’importance que s’il s’agissait de révélations faites par un simple expert.
D’après le général, les Etats-Unis sont les premiers à pouvoir faire pression sur Erdogan. Or, la position des Américains est « totalement ambiguë ».« Maintenant, il devient clair au niveau des opinions occidentales que c’est la Turquie qui a organisé l’envoi de tous ces migrants dans lequel les terroristes étaient dissimulés et que ça a été entièrement pensé par Erdogan probablement en liaison avec Daech », a indiqué l’interlocuteur de l’agence.
Il est persuadé que « ce n’est pas aujourd’hui, ni demain, ni après-demain que la Turquie rentrera dans l’Union européenne ».
Interrogé sur le rôle de la France dans la lutte contre l’Etat islamique, le général Pinatel a déclaré: « La France fait ce qu’elle peut, car la France est déjà engagée au Sahel, en Afrique où elle supporte pratiquement seule la guerre menée en vue de stabiliser la situation au Mali, au Niger et au Tchad ».
Pour la France, l’opération contre Daech est plutôt une « action symbolique », a conclu le général.
« Erdogan finira par déverser ses migrants sur l’Europe »
le 4 DÉCEMBRE 2015
Dimanche dernier, Bruxelles a donc décidé d’accorder une aide de 3 milliards d’euros en faveur de la Turquie, qui devra en retour freiner l’arrivée des réfugiés en Grèce. Ce geste annoncé par le Polonais Donald Tusk, président du conseil européen, intervient quelques jours après une visite d’Angela Merkel auprès de Recep Tayyip Erdogan pour le supplier de retenir le flot de migrants qui passent par la Turquie et cherchent à rejoindre l’Allemagne. C’est-à-dire que celle que l’on présente comme «la femme la plus puissante du monde» a fait un déplacement à Istanbul pour «dealer» avec le chef de l’Etat turc, dont chacun sait qu’il ne tiendra jamais ses promesses.Et ce n’est pas tout, puisque la Commission européenne a fait deux concessions majeures aux Turcs. D’abord la promesse d’une exemption de visa pour les 75 millions de Turcs, dès octobre 2016 à condition qu’Ankara s’engage à réadmettre systématiquement les clandestins qui continueraient de passer. Ensuite, la réouverture des négociations concernant l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Depuis deux ans, les Européens s’étaient heureusement résolus à admettre que la place de la Turquie était en Asie Mineure et non en Europe. Monsieur Erdogan, avec sa menace de déverser sur l’Europe des millions de migrants, est parvenu à obliger Bruxelles à rouvrir des négociations, même partielles, sur l’idée absurde que son pays devienne le vingt-neuvième européen.A la suite des accords de Munich en 1938, Churchill avait dit aux français «Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre». Ce pacte faustien passé avec la Turquie à l’initiative de l’Allemagne est du même ressort. Non seulement l’Europe va faire un chèque de 3 milliards d’euros à un pays voyou qui enrichit l’Etat islamique tous les jours. Non seulement Monsieur Erdogan finira par déverser ses migrants sur l’Europe. Mais en plus nous avons cédé à toutes les conditions posées par un Etat qui soutient tacitement Daesh et a délibérément abattu un avion russe, dans un acte de guerre frontale. Nous avons déjà le déshonneur d’avoir été quémander l’aide de la Turquie. Et nous ne voulons pas voir que derrière Daesh, à qui nous faisons la guerre mais moins efficacement que la Russie, il y a cette Turquie qui rêve de reconstituer le puissant califat ottoman qui a régné pendant des siècles sur tout le Proche-Orient.
Yves de Kerdrel
Source : https://francais.rt.com/opinions/11419-europe-schizophrene-turquie
http://civilwarineurope.com/2015/12/04/erdogan-finira-par-deverser-ses-migrants-sur-leurope/
TURQUIE: Recep Tayyip Erdogan se moque des sanctions russes et souffle sur les braises
Se croyant sans doute invulnérable du fait de ses alliances avec L’OTAN, il semblerait que Recep Erdogan ait décidé de jouer un jeu dangereux avec la Russie. Loin de jouer l’apaisement, la Turquie continue de provoquer ouvertement Vladimir Poutine.
Le président turc se moque des sanctions russes
Après que l’armée turc ait, dans des conditions assez suspectes, abattu un avion militaire russe au niveau de la frontière entre la Syrie et la Turquie, la Russie a imposé des sanctions commerciales à Ankara. Celles-ci portent sur des secteurs tels que le textile, les produits agricoles, le tourisme et les travaux publics.
Recep Erdogan attise encore plus les braises
Non content de railler les sanctions russes, le président turc a décidé hier de réduire ses importations de gaz et de pétrole russe en signant des accords avec le Quatar. La Russie fournissait jusqu’à présent 55% des besoins en gaz turc et 30% de ses besoins en pétrole.
Les russes accusent par ailleurs la Turquie de participer très activement au trafic de pétrole volé par l’Etat Islamique. Ils menacent, tout comme l’Iran, de publier les preuves de l’implication turque dans ce trafic mais aussi de la famille directe du président. Bien qu’un grand nombre d’experts estiment fort probable l’implication de la Turquie dans le blanchiment du pétrole volé par l’Etat Islamique, Recep Erdogan a balayé ces accusations d’un revers de main, accusant à son tour la Russie de vol. Une situation qui devient de plus en plus tendue et le président turc semble peu disposé à jouer l’apaisement.

http://www.24matins.fr/president-turc-se-moque-sanctions-russes-souffle-braises-257766

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la première guerre mondiale a commencé en turquie-irak
(aujourd’hui le nerf de la guerre n’est plus seulement le petrole mais les migrants)
nous sommes dans une situation stressante
erdogan n’est qu’un pion (apparemment il va peut etre partir),
ce n’est pas lui qui peut synchroniser des attentats avec des elections
ce n’est pas lui qui peut abattre un avion sans sa maman
ce n’est pas lui qui peut se tirer un cheque de bruxelles de 3bn
le probleme est à washington et à bruxelles et à l’umps
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quand je vois tout ca, je me fait peut etre un film sur un enchainement car je pense à Clemenceau et à l’assassinat de Jaurés
=> il faut 10/15 generaux comme lui au minimum pour peser (et j’espère que trois ou 4 « carterons » se sont déja concertés)
=>faire en sorte de retirer notre symbolique porte avion, car c’est une partie avec beaucoup de jetons et c’est peut etre un guêpier, nous ne jouons pas dans la même catégorie:
si on le casse on perd bcp de crédibilité
alors que cela ne sert pratiquement a rien (sauf pour hollande: c’est un abus de bien social)
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Bonsoir,
3 liens qui vont dans le sens de l’article.
——
Vidéo Poutine sur le chasseur abattu: Les Turcs «vont regretter ce qu’ils ont fait»,
https://t.co/pamMB0Khod
——
WikiLeaks: Erdogan a épié le Su-24 russe pendant six semaines
http://sptnkne.ws/amMA
——
Les coups de fil qui révèlent la corruption d’Erdogan
https://t.co/Pz1t582P4f
Bonne lecture.
GT
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