Art de la guerre monétaire et économique

Grand reset de l’économie mondiale : quelle contrepartie ? Par Pierre Audabram

Grand reset de l’économie mondiale : quelle contrepartie ? Par Pierre Audabram

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Lors du forum économique de Davos de 2014, Christine Lagarde, directrice générale du FMI, y fit, on s’en souvient, une intervention assez remarquée tant par son contenu mystérieux, que par sa mise en scène basée sur la numérologie dont elle est, parait-il, friande, histoire d’égarer encore un peu plus son auditoire. Certains observateurs n’ont pas voulu prendre son discours trop au sérieux, tandis que d’autres, moins sourcilleux en termes de langage économique, en ont, à notre avis, manifestement sous-estimé la portée. Quoi qu’il en soit, hormis quelques très rares « initiés » au courant de ce qui se prépare réellement en coulisses, personne n’a jugé bon de tenir ce discours pour ce qu’il prétendait être : un avertissement plus ou moins obscur fait à la planète entière. Que contenait-il donc ? L’annonce de trois étapes à franchir successivement :

1) D’abord une réinitialisation de la politique monétaire en revenant soit à des valeurs plus traditionnelles, ou d’un autre genre, ce qui n’a pas été développé.

2) Réinitialisation du secteur financier, étape n’ayant pas non plus fait l’objet d’explications.

3) Enfin, réformes structurelles mondiales à la fois pour le marché des services et des biens, ce qui, convenons-en, devrait particulièrement retenir notre attention.

Dernière révélation faite par Christine Lagarde : « ce que la politique monétaire a permis d’une certaine façon, c’est du temps et de l’espace pour les décideurs politiques et toutes les parties en jeu pour, au final, réformer l’économie, pour qu’elle révèle son potentiel ». Nous voilà donc bien avancés. Comme le dit à sa façon le rédacteur de l’article de Fawkes News du 13/07/2014, « sans langue de bois, cela donne : ‘nous avons enfumé tout le monde pendant un bon moment, pour nous donner le temps de faire nos réformes sans que vous vous rendiez compte que notre économie est déjà morte’ ». La situation alarmante de l’économie mondiale, marquée par le survol en rang de plus en plus serré des cygnes noirs décrits par le célèbre économiste Nassim Nicholas Taleb nous interdisant de nous contenter de l’avis assez limité de cet observateur, il nous paraît bien au contraire opportun de prendre cette déclaration au sérieux, et d’opposer les rares éléments qui la composent aux situations auxquelles nous sommes tous confrontés, que ce soit sur le plan social et économique, que politique, ou celui des relations internationales, afin d’essayer de décrypter le « message » plus ou moins subliminal qui nous a été adressé. On le verra, pousser la réflexion logique jusqu’au bout nous fait, dans cette matière, accéder à des conclusions terrifiantes.

Les dettes : un problème vraiment insoluble ?

Comme nous le rappelle Liliane Held-Khawan dans son article La victoire annoncée du casino mondial daté du 22/12/2015 paru sur son blog,  le vrai problème du système financier mondial réside, pour une part, dans la gigantesque bulle des obligations qui, au début de la crise, en 2008, représentait déjà 80.000 milliards de dollars, alors que celle-ci atteint et même dépasse maintenant les 100.000 milliards de dollars. De plus, le marché des produits dérivés qui utilise ces obligations en tant que collatéral représente, lui, plus de 555.000 milliards de dollars. Sans rentrer dans les détails techniques de cet article très instructif, il nous faut retenir que les produits dérivés ont permis à de puissantes entreprises multinationales, mais aussi à des gouvernements souverains et à des collectivités territoriales, de dissimuler la réalité de leurs revenus et de leurs dettes. S’agissant d’une démarche financière complexe reposant, on le comprend, sur la plus stricte confidentialité, il est pratiquement impossible, aujourd’hui, d’évaluer le poids réel de la menace que le recours à ces produits fait planer sur nos têtes. Tel que nous l’apprend cet article, les obligations issues des grosses sociétés représentaient en 2007 3.500 milliards de dollars, alors qu’elles en représentent 7.000 milliards aujourd’hui, soit à peu près la moitié du PIB des États-Unis. Plus intéressant, et plus dramatique aussi, l’effet de levier est plus élevé aujourd’hui qu’il ne l’était en 2007. En effet, celui des banques centrales est aujourd’hui supérieur ou égal à celui de Lehman Brothers juste avant son effondrement. Par exemple, la Réserve Fédérale a un effet de levier vertigineux de 78 pour un, celui de la BCE est évalué à 26 pour un ; comparativement, celui de Lehman Brothers était de 30 pour un. Sachant que les banques centrales n’ont actuellement aucune idée des moyens qu’elles pourraient employer pour mettre fin à ces processus dont elles sont devenues captives, et sachant que subrepticement les législations successives apparues dans la plupart des pays rendent officielles les procédures de bail in socialisant les pertes dont on se décharge sur les déposants, c’est dire à quel point la situation de la dette mondiale est dramatique et constitue une réelle menace planant sur la tête de chaque citoyen.

La dette mondiale est-elle soutenable ?

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Comme si on voulait progressivement nous préparer aux futures catastrophes qui s’annoncent, les experts les plus sérieux affirment, de plus en plus souvent, qu’ils ne voient pas par quels moyens de tels montants de dettes, – en réalité bien pires, à cause de la pratique des produits dérivés -, pourraient être remboursés. Il est facile de les comprendre ; il suffit d’effectuer une simple division à partir des montants connus, pour s’apercevoir que même les seuls intérêts de la dette ne pourront, à terme, être remboursés, ne parlons même pas du nominal de celles-ci… C’est ainsi que la presse spécialisée et les différents communicants, jamais avares d’explications, évoquent fréquemment les possibilités d’effacement de certaines dettes, les restructurations de celles-ci sur des maturités plus longues et autres billevesées qui font se tordre de rire ceux qui connaissent un tant soit peu les mécanismes des marchés financiers. Non, trois fois non, les dettes, vous le savez bien, doivent être remboursées, personne ne veut perdre et, surtout, aucun créancier ne peut se permettre d’en effacer même une seule, puisque l’usage intensif des contrats de couverture CDS (Credit Default Swap), sortes d’assurances engageant des montants d’indemnités souvent bien plus importants que ceux représentés par l’objet du risque, déclencherait la chute des dominos, sans que personne, en raison de l’opacité des affaires financières, ne soit capable de dire jusqu’où cela pourrait aller… Retenons donc que les dettes, et notamment les plus dangereuses d’entre elles, celles des états souverains, devraient absolument être remboursées,  mais que le montant de celles-ci, en s’appuyant seulement sur les chiffres connus déjà réputés bien inférieurs à la réalité, fait que ce remboursement est désormais parfaitement impossible. 

Alors, mise en oeuvre de la procédure de bail in pour tout le monde ? 

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La totalité des sommes déposées sur les comptes bancaires n’y suffirait pas, et on peut imaginer l’effondrement économique qui s’ensuivrait. Le bail in ne représentant toutefois, selon les législations, qu’un certain pourcentage des sommes déposées, ce n’est même plus la peine d’en parler…

Devons nous alors nous attendre à une forte hausse des impôts ?

Hélas oui, mais que les assujettis ne pensent pas rembourser la dette de cette façon, l’augmentation à laquelle nous n’échapperons pas servant seulement à faire face aux dépenses sociales ou militaires que la situation globale induit.

Alors par quel collatéral ces dettes sont-elles garanties ?

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L’or détenu par les banques nationales ne servant, – pour celles qui en détiennent -, que de garantie pour la valeur de la monnaie, ne saurait servir à apurer les dettes. D’ailleurs le montant de cet or – quand il existe – ne représente qu’une fraction ridicule des sommes à rembourser. De plus, un tel processus serait vu d’un très mauvais oeil par les banques centrales qui ne veulent surtout pas remonétiser l’or de quelque manière que ce soit, privilège que les accords de Bretton Woods du 17 août 1971 lui ont fait perdre. Ces dettes peuvent-elles alors être garanties par des matières premières ? Pour les pays qui possèdent des gisements, cela pourrait bien se concevoir ; néanmoins il ne faut pas perdre de vue que nous entrons, en occident, dans une crise déflationniste qui provoque l’effondrement du prix de celles-ci et qu’aucun créancier n’accepterait de s’engager dans cette voie. Sans parler du fait qu’une telle perspective, portant atteinte à la souveraineté d’un pays, ne sera que très difficilement envisagée par les responsables politiques. Les experts de l’économie ne manquent pas de rappeler que la dette française, par exemple, est garantie par l’épargne des ménages, ce qui vaut encore à la France de bénéficier de taux d’intérêts particulièrement attractifs ; ce sera de moins en moins le cas ! De plus, l’épargne dont on parle, et qui s’amenuise rapidement du fait de l’appauvrissement des classes moyennes, ne saurait suffire. Alors par quoi garantir celles-ci ? Nous y reviendrons, mais, avant tout, comme nous l’avons envisagé au début de l’article, nous devons confronter quelques aspects de la situation internationale, et plus particulièrement ceux qui concernent celle de l’Europe, aux bribes d’informations dont Christine Lagarde a bien voulu nous gratifier afin d’essayer de décrypter la nature de ce qui nous attend.

Des marchés financiers éternellement dans l’attente

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Oui mais dans l’attente de quoi ? C’est en effet un sentiment qui se fait jour depuis des mois au sein de la communauté des observateurs, tant de l’économie réelle que de la vie financière planétaire. En effet, la marche inexorable vers l’inconnu financier ne s’appuie plus depuis longtemps sur les fondamentaux auxquels se sont toujours fiés les investisseurs, petits ou gros ; une époque se termine. Désormais le trading à haute fréquence, réagissant à la milliseconde près, ne laisse plus aucune chance « aux boursicoteurs à l’ancienne », et bien malin sera celui qui pourra prétendre vers quels « paradis financier » les marchés entendent nous emmener. Entre-temps, l’attente s’éternise, et les fondamentaux, devenus fous et totalement illisibles, nous montrent, par exemple, un secteur minier aurifère en forte baisse, alors que la chute vertigineuse du prix du pétrole, en augmentant considérablement les marges d’exploitation des mines d’or, devrait, au contraire, faire exploser les actions de celles-ci. Cette incohérence, accompagnée de tant d’autres, fragilise gravement, on l’aura compris, l’investissement qui est si nécessaire à la bonne marche de l’économie réelle, sans que ne se dessine la moindre perspective, bonne ou mauvaise, à laquelle se raccrocher. Le flou complet demeure et …s’éternise ! Cette volonté à vouloir rester dans l’attente et qui devient de plus en plus difficile à cacher, explique, entre autres, la précipitation avec laquelle les autorités financières se portent au secours des banques TBTF (Too big to fail), de peur qu’un cataclysme planétaire ne se déclenche avant l’issue du fameux reset…

Le FMI autorisé à redéfinir ses règles de fonctionnement

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L’information est importante : bien évidemment, vouloir accorder à toute force de nouveaux prêts à l’Ukraine, en dépit du fait que ce pays dédaigne que ceux-ci se doivent d’être subordonnés à des engagements formels écrits de retrouver au plus tôt une orthodoxie budgétaire comme l’exige le règlement du FMI, contraint Christine Lagarde à devoir changer les règles de l’institution, sous la pression ou avec l’accord US. Ce simple fait démontre, encore une fois, la partialité du FMI dont on aura compris qu’elle se réduit à ce qu’elle a toujours été, un outil efficace du pouvoir états-unien au service d’une oligarchie transnationale qui entend, par l’usage quasi obligatoire de la dette, faire plier les pays qu’elle veut soumettre. On peut alors comprendre qu’avec un effet de levier de 78 à un, la FED elle-même puisse pousser à la manoeuvre… 

Mort espérée de la civilisation blanche européenne 

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L’article de Robert Bridge, « Le Nouvel Ordre mondial espère la mort de la civilisation blanche européenne », paru le 20/12/2015 sur le site « Russia Insider », et reproduit le 28/12/2015 par la Fondation Polémia, ne manque pas d’arguments hélas convaincants. L’auteur y développe la presque totalité des convictions qui sont les nôtres, à ceci près qu’il oublie que c’est aussi le Christianisme et les chrétiens blancs eux-mêmes que l’on entend éradiquer, non seulement de l’Europe, mais de la planète entière. Un bon nombre d’arguments développés par Robert Bridge étant déjà bien connus des lecteurs, il est donc inutile de les reproduire, nous attardant seulement sur ceux qui font sens avec le problème colossal de la dette souveraine.

Que le chaos induit par les flots de réfugiés qui déferlent sur l’Europe soit planifié, cela ne fait aucun doute. On arrivera difficilement à nous faire croire qu’un fort pourcentage d’hommes jeunes en âge de se battre, présents parmi eux, soit dû au simple hasard, surtout après les événements tragiques que nous avons vécu en France le 13 novembre 2015. La volonté cachée du PNAC (Projet pour un nouveau siècle américain), étroitement liée aux institutions financières transnationales et surtout anglo-saxonnes qui détiennent le vrai pouvoir, n’est plus à démontrer. Angela Merkel, récemment qualifiée par le Time’s Magazine de « Personnalité de l’année », non seulement pour avoir pris la tête du mouvement d’accueil des réfugiés, mais pour avoir réaffirmé cette volonté en dépit de toutes les évidences, est un marqueur de la collusion des élites transnationales qui agissent dans l’intérêt du renforcement de la politique étrangère US quelles qu’en soient les conséquences.

Citons Robert Bridge : « Le PNAC identifie 5 nations comme ‘profondément hostiles à l’Amérique’ : la Corée du Nord, l’Irak, l’Iran, la Lybie et la Syrie ( un peu plus tard l’ancien général américain Wesley Clark en ajoutait trois autres à cette liste : le Liban, la Somalie et le Soudan). On ne s’étonnera pas que deux de ces cinq pays ont déjà été victimes d’une occupation/capitulation dirigée par les États-Unis, tandis que la Syrie essaye encore de survivre, et ce uniquement grâce à l’intervention de la Russie, Moscou semble être arrivée à la juste conclusion que l’Etat Islamique est une armée créée et mandatée par les États-Unis pour détruire les murs de protection des États souverains. A en juger par l’ampleur de ces plans diaboliques, il est totalement impossible que les États-Unis n’aient pas prévu qu’un flot de réfugiés désespérés se dirigerait bientôt vers l’Union européenne à la recherche de leur survie. Mais, là encore, cela correspond à une partie du plan d’ensemble désiré par les élites américaines, car sinon elles n’affirmeraient pas aussi agressivement les droits des étrangers illégaux face aux droits de leurs citoyens de souche. C’est clair quand on voit les désastres provoqués par l’élite occidentale dans l’économie européenne où des nations comme la Grèce, l’Italie, le Portugal et d’autres sont au bord de la faillite, ne survivant que grâce à des prêts impossibles à rembourser imposés par le FMI et la Banque mondiale ». Robert Bridge cite également le sociologue allemand Gunnar Heinsohn prévoyant qu’au milieu du XXIème siècle des millions de migrants en provenance d’Afrique et d’Asie déferleront sur l’Europe, 950 millions d’entre eux déclarant déjà, selon lui, vouloir d’ores et déjà s’implanter dans l’Union européenne… « ce qui va plonger l’Europe dans un retour à la barbarie ». 

Quelle est donc la contrepartie du reset économique mondial ?

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Car, effectivement, la remise à zéro de tous les comptes des créanciers internationaux, principalement anglo-saxons et moyens-orientaux impliquant le règlement de la totalité des dettes aux montants autant vertigineux qu’incertains, sans que leurs garanties n’aient jamais vraiment été établies, est une réalité fort angoissante. Tous les observateurs lucides sont maintenant unanimes, étonnamment relayés par la presse mainstrean et même par certains membres des gouvernements européens, et affirment désormais que la menace de guerre est devenue bien réelle, et que celle-ci sera liée à la présence, sur nos sols, de populations étrangères ne pouvant pas, par leur nombre même, s’intégrer dans le tissu social européen comme l’avaient fait naguère les immigrés provenant d’autres pays de culture européenne. Sans vouloir présager de l’avenir, et quelles que soient les formes que prendra cette guerre, le canevas des forces en présence est malheureusement nettement en défaveur des populations de souche européenne. On peut donc facilement imaginer, tel que l’affirme Robert Bridge, que l’existence même de la civilisation blanche européenne est désormais en jeu.

Poussant le raisonnement logique un peu plus loin, en entrant dans la réalité quotidienne à laquelle les citoyens européens sont désormais confrontés, comme, par exemple, dans la région de Calais en France, il est facile d’en déduire qu’à moyen terme, le saupoudrage de réfugiés jusque dans les campagnes les plus reculées va amorcer une baisse violente des prix de l’immobilier, et donc du foncier, et que, par là même, la majeure partie de la richesse de chaque nation européenne va disparaître, situation induisant dans la foulée un effondrement de l’Euro, phénomène auquel semble s’attendre le FMI qui vient d’accueillir le Yuan chinois dans la panier des quatre devises des DTS (droits de tirage spéciaux) vraisemblablement pour remplacer un Euro sur le départ. Inutile de préciser qu’un tel scenario paralysera totalement une population européenne sans défense, déjà absolument pas préparée à la guerre. Si, par les aléas d’une guerre totale, l’ensemble des propriétaires immobiliers disparaissait simultanément avec leurs ayants-droits tués ou bien soumis à l’esclavage de l’occupant, donc déchus de leurs droits, la richesse européenne, tant foncière qu’immobilière, se trouverait donc en déshérence. A combien de milliers de milliards de dollars pourrait-on alors évaluer celle-ci ? Gageons que cette richesse pourrait fort bien correspondre à la garantie que réclame le reset économique mondial annoncé par Christine Lagarde et que l’oligarchie financière anglo-saxonne et moyen-orientale ne serait pas étrangère à la mainmise qui serait opérée.

A ceux qui trouveraient qu’un tel scenario manque de pertinence, compte tenu du fait que les zones européennes seraient alors toujours occupées par les masses des vainqueurs, il faut simplement rappeler que l’ère post industrielle étant déjà bien avancée, permettrait aux élites financières et industrielles de la planète de redéfinir leurs objectifs, compte tenu du remplacement total d’une population par une autre moins avide de confort et de qualité, sans parler de la perspective du développement sans précédent du commerce US et chinois. De plus, il est loin d’être exclu qu’un certain savoir-faire américaniste dans l’art de provoquer les guerres ne trouve dans cette situation nouvelle un exutoire permettant de se rapprocher de l’objectif attendu d’une forte réduction de la population mondiale.

Cette analyse de la situation globale de l’Europe face à ses menaces potentielles, faisant intervenir, comme on peut le voir, un grand nombre de facteurs, il sera plus que jamais nécessaire d’exercer notre vigilance par rapport à l’évolution de l’actualité dans les mois qui viennent, afin de voir si nos craintes sont confirmées ou pas. Confrontés à une situation qui montre que le nouvel ordre mondial semble avoir mis en route son plan B, il nous reste donc le plan C d’un Christianisme libre aux mystères enfin dévoilés, seul capable de nous rassembler dans la lutte qui s’annonce.

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Pierre Audabram

Le Nouvel Ordre mondial espère la mort de la civilisation blanche européenne

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♦«Si vous ne pensez pas que tout ceci fait partie d’un énorme plan, vous êtes très, très naïf.»

Des Etats-Unis à l’Europe, l’élite occidentale permet à un afflux massif d’étrangers d’entrer dans leurs pays, transformant radicalement le visage des sociétés occidentales dans la perspective de diviser, de conquérir et d’étendre son pouvoir militaire et financier sur une planète inconsciente.

Angela Merkel a été récemment qualifiée par le Time’s Magazine de « Personnalité de l’année » pour avoir pris la tête du mouvement d’accueil des réfugiés dont l’arrivée menace de déchirer l’Union européenne.

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Malgré l’image créée par les médias d’une Europe prête à accepter des masses de réfugiés dans leurs sociétés conservatrices, l’histoire récente nous montre une tout autre face de la situation. Dès 2010, la chancelière allemande Angela Merkel, pour répondre à la montée de sentiments hostiles à l’immigration, choqua le monde en reconnaissant que les efforts de créer une société multiculturelle en Allemagne avaient « complètement échoué ».

Aujourd’hui, Merkel a adopté un ton tout à fait différent face à la vague de réfugiés qui assaille l’Europe des quatre points cardinaux. Comptant sur l’absence de mémoire de l’opinion publique, le leader allemand a souhaité la bienvenue sur toute la longueur de la frontière de son pays, disant au monde que l’Allemagne accepte son destin en admettant plus d’un million d’arrivées nouvelles ; presque le même jour, 130 personnes étaient tuées par des gens se réclamant du fondamentalisme islamiste en région parisienne.

Une partie du changement sentimental à l’égard des réfugiés est venue de l’histoire tragique d’Aylan Kurdis, l’enfant syrien dont le corps a été rejeté par les flots sur la côte de la Turquie, une fois que le bateau dans lequel il voyageait eut chaviré. Bien sûr, les médias détenus et contrôlés par de grands groupes, et jamais en reste pour parler d’un événement tragique (surtout s’il est accompagné de photos choquantes), l’ont publié sur la première page de tous les journaux européens. C’étaient les mêmes journaux qui ignoraient les malheurs des enfants du Moyen-Orient victimes des agressions de l’OTAN contre des pays souverains comme l’Afghanistan, l’Irak, la Libye et maintenant la Syrie. Il suffit de lire le sous-titre de la première page du Sun, quotidien anglais, qui affirmait :

« Bombardez la Syrie pour venger Aylan ». C’est ainsi qu’on instrumentalise une tragédie pour vendre à l’opinion la plus laide des politiques : la guerre.

Alors que les Européens sont forcés, par une campagne médiatique permanente, à accepter les réfugiés syriens ou sinon paraître des néofascistes (un terme que peu d’Allemands arrivent à accepter en raison du souvenir atroce de l’Allemagne nazie, souvenir que les médias ravivent sans cesse dans le cœur des Allemands), les réfugiés sont attirés comme par un aimant par une Europe qui promet l’argent facile et des emplois à gogo. Notons toutefois qu’il est prouvé que la plupart des nouveaux arrivants en Europe ne viennent pas de Syrie mais d’autres pays déchirés par la guerre comme l’Afghanistan, l’Irak et la Libye.

Les réfugiés reçoivent en Allemagne jusqu’à 345 euros par mois du gouvernement alors qu’en Suède ce chiffre est de 224 euros. Comparé à la situation des pays d’où viennent les réfugiés, la tentation de recevoir de l’argent automatiquement est impossible à ignorer.

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Un policier allemand témoigne « Nous ne pouvons pas arrêter les migrants, les ordres viennent d’en haut » 👇 « 

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Ce chaos a-t-il été planifié ?

Même si, en apparence, la crise des réfugiés sembla avoir pris les gouvernements occidentaux par surprise, en fait elle correspond à leur plan de domination mondiale (une domination tous azimuts) qui fut présenté par un groupe aujourd’hui disparu de néoconservateurs américains connu comme « le projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC). En septembre 2000, le groupe a sorti un document qui a pour titre « Reconstruire la défense américaine, les stratégies, les forces et les ressources pour un nouveau siècle » dans lequel des individus assoiffés de volonté de puissance affirment leur but d’asseoir la puissance américaine dans le monde entier afin de rester la super-puissance mondiale suprême.

Le PNAC identifie 5 nations comme « profondément hostiles à l’Amérique » : la Corée du Nord, l’Irak, l’Iran, la Libye et la Syrie (un peu plus tard l’ancien général américain Wesley Clark en ajoutait trois autres à cette liste : le Liban, la Somalie et le Soudan). On ne s’étonnera pas que deux de ces cinq pays ont déjà été victimes d’une occupation/capitulation dirigée par les Etats-Unis, tandis que la Syrie essaye encore de survivre, et ce uniquement grâce à l’intervention de la Russie. Moscou semble être arrivé à la juste conclusion que l’Etat Islamique est une armée créée et mandatée par les Etats-Unis pour détruire les murs de protection des Etats souverains.

A en juger par l’ampleur de ces plans diaboliques, il est totalement impossible que les Etats-Unis n’aient pas prévu qu’un flot de réfugiés désespérés se dirigerait bientôt vers l’Union européenne à la recherche de leur survie. Mais, là encore, cela correspond à une partie du plan d’ensemble désiré par les élites américaines, car sinon ils n’affirmeraient pas aussi agressivement les droits des étrangers illégaux face aux droits de leurs citoyens de souche. C’est clair quand on voit les désastres provoqués par l’élite occidentale dans l’économie européenne où des nations comme la Grèce, l’Italie, le Portugal et d’autres sont au bord de la faillite, ne survivant que grâce à des prêts impossibles à rembourser imposés par le FMI et la Banque mondiale.

Il est tentant d’appeler l’attention sur la vie pittoresque de Barack Hussein Obama – premier président américain noir d’origine kenyane dont on sait qu’il a des opinions bien précises sur la façon dont ont été et sont traitées les minorités – pour expliquer la destruction des frontières nationales dans le monde entier et surtout de façon frappante aux Etats-Unis et dans l’Union européenne. En fait, le milliardaire de l’immobilier Donald Trump semble avoir réussi à se faire nommer candidat des Républicains à l’élection présidentielle sur la seule promesse de construire un « mur gigantesque » pour séparer l’Amérique du Mexique. Alors, pourquoi Obama ne fait-il pas la même promesse pour faire taire une bonne fois pour toutes ce Trump menaçant ?

Bien que je pense qu’Obama est prédisposé à la fois par la couleur de sa peau et par son histoire à montrer de la compassion pour le sort des réfugiés et des minorités, et par conséquent peu enclin à fermer les frontières de l’Amérique, je ne pense pas que la race du président américain puisse tout expliquer (ce qui empêcherait d’ailleurs toute critique à son égard comme émanant d’un raciste). Le fait est là : Obama applique une ligne écrite il y a plusieurs années. Washington est sous la coupe de manipulateurs cachés trop puissants pour que le hasard intervienne de quelque façon que ce soit dans la politique des Etats-Unis.

Selon le sociologue allemand Gunnar Heinsohn, au milieu du XXIe siècle, des millions de migrants en provenance d’Afrique et d’Asie (950 millions d’entre eux voudraient d’ores et déjà s’implanter dans l’Union européenne) vont plonger l’Europe dans un retour à la barbarie. N’est-ce pas exactement ce que Barack Obama, avec ses racines africaines, souhaite grâce à sa politique étrangère ?

Ce serait une erreur de reprocher à l’individu Barack Hussein Obama de détruire la civilisation blanche européenne si fière dans le passé (qui ne tient plus qu’à un fil aujourd’hui dans quelques foyers de résistance tenace comme la Russie, la Hongrie et la Biélorussie). Le responsable est surtout le système maléfique que tout président américain est contraint d’accepter ou de combattre dès son arrivée dans le Bureau ovale (John F. Kennedy est peut-être la meilleure preuve de ce qui arrivera à tout président des Etats-Unis qui essaiera d’être indépendant et d’exiger un véritable changement).

Nous ne pouvons plus nous permettre de nous faire des illusions sur ce qui se passe réellement dans le monde aujourd’hui. Les Etats-Unis s’activent pour détruire volontairement les vieilles nations, ce véritable ciment qui maintient l’unité des cultures et des civilisations. Peu importe si l’Etat est un ami ou non, chrétien ou musulman, riche ou pauvre. Le plan essentiel est de détruire toute homogénéité raciale et de la remplacer par un système unipolaire impérial dirigé par les Etats-Unis et reposant sur la force brutale pour maintenir « l’ordre et la paix ». Comme déjà dit, c’est plus facile si les citoyens n’ont plus rien de commun avec leurs voisins. Le microcosme de ce système démoniaque est déjà à l’œuvre auprès de l’Américain moyen, aux Etats-Unis, où la police vient de recevoir un armement militaire à user contre le peuple américain. Pendant ce temps, nos frontières restent ouvertes aux tueurs, aux violeurs et aux trafiquants de drogue d’Amérique du Sud.

En Europe, exactement la même tragédie se joue comme un meurtre de sang-froid en plein jour. Comme le veut la téméraire politique étrangère américaine devenue folle après les attentats du 11 septembre, les pays de l’OTAN sont entraînés, impuissants, dans des batailles en dépit des cris et des protestations des peuples contre ces guerres illégales qui ont déjà eu lieu en Irak, en Afghanistan, en Libye et aujourd’hui en Syrie. Toutes ont abouti, ou aboutiront bientôt, à des Etats en faillite.

Mais les véritables Etats faillis seront finalement ceux de la vieille Europe coloniale qui est sur la ligne de front du tsunami de réfugiés provoqué par les Etats-Unis qui ruine actuellement la région et menace de submerger toutes les villes, de Lisbonne à Helsinki. Ce développement se poursuit entre les mains de Washington tandis que les peuples d’Europe – de plus en plus terrifiés par les actes de guerre, le terrorisme et l’effondrement financier organisés et planifiés – sont à la recherche d’un sauveur pour venir à leur secours. Le moment venu, ils marcheront gaiement et aveuglément vers leur captivité, tels des agneaux sur le chemin de l’abattoir, croyant qu’ils sont libres jusqu’au moment final de leur destruction – autrement dit, quand le véritable visage du tyran mondial leur aura été révélé et qu’il sera trop tard pour inverser leur destin.

Robert Bridge Russia Insider 20/12/2015

http://www.polemia.com/le-nouvel-ordre-mondial-espere-la-mort-de-la-civilisation-blanche-europeenne/

Le ministre allemand de développement: ‘8 à 10 millions de réfugiés sont en route’

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EN BANDE SON

10 réponses »

  1. « il est facile d’en déduire qu’à moyen terme, le saupoudrage de réfugiés jusque dans les campagnes les plus reculées va amorcer une baisse violente des prix de l’immobilier, et donc du foncier, et que, par là même, la majeure partie de la richesse de chaque nation européenne va disparaître, situation induisant dans la foulée un effondrement de l’Euro, »

    C’est du concret. cela se tient.
    D’autant plus que la richesse immobilière est la base, la pierre angulaire du système de monnaie-crédit en occident depuis 1971 (façon rentenmark)
    Mais seulement, dans l’esprit de la commission « européenne » de bruxelles ces réfugiés servent au contraire à faire un REFLATION TRADE, sur le modèle de l’immigration mexicaine aux US.

    quelques notes dans le désordre:

    taieb vote trump

    merkel elue femme de l’année comme hitler fut élu homme de l’année en 1938 pour des sujets identiques: la population l’economie, si les visions sont inverses se sont in fine les mêmes.
    (la politique européenne étant marketingment la négation de celle d’hitler)

    réinitialisation= répudiation

    la répudiation ne peut se faire que par le choc or qui est mieux placé pour faire un choc TRUMP ou Clinton/biden/… ?
    Lorsqu’il y a choc tout peut se passer y compris le contraire de ce que la population a décidé.

    trump: voir ses meetings plein à craquer, voir les video de son fils au stand de tir (2nd amendement): ce n’est pas gagné pour le cartel.
    la commission europeenne semble en retard de 20ans: i.e. elle applique la politique us qu’eux mêmes ne vont plus appliquer!
    On a l’impression que toute cette caste est en train de fuire washington pour arriver à bruxelles

    Sur les tentatives de coup d’etat en cours via les arrivées distillées et les soupoudrages homéopathiques de migrants: il faut nécessairement que cela se termine dans le sang c’est à dire que ces dirigeants soient dûment condamnés.
    Car sinon ces manipulations odieuses oeuvrent dans l’etat profond et pendant longtemps.
    Il a fallu beaucoup de temps pour que schuman monnet arrivent à leurs fins (sans qu’ils ne sachent vraiment à mon avis qu’ils étaient alors en train de créer un monstre)
    Monnet a oeuvré toute sa vie, depuis les années 20.

    Me suis souvenu récemment que sa belle famille avait créée une banque début xxieme et que c’est lui qui, par sa fusion/consolidation plus tard, est le créateur effectif de Banc of america.
    La lecture de la bio de andre meyer « financier de génie » ouvre aussi plein de perspectives historiques, sur Monnet contre Degaulle, et notamment quand Meyer cotoie la veuve kennedy et est invité dans le ranch de Johnson (probable commanditaire de l’assassinat kennedy: j’ai un super contact, banni de washington, de 83ans retraité de CIC CIA qui touche toujours sa pension et il détient beaucoup sur WW2, de microfilms croustillants allemands pris par les russes qui laisse à penser qu’il y a eu un coup d’etat US en allemagne depuis Truman)

    C’est sur internet, ce sont des faits cruciaux:

    Monnet a créée l' »europe de bruxelles » et bank of america. (ndlr: Ses successeurs auront fusionné les deux.)
    basile zaharoff se voit remettre la légion d’honneur le jour de l’assassinat de Jaurès

  2. refaltion suite:

    « Les réfugiés reçoivent en Allemagne jusqu’à 345 euros par mois du gouvernement alors qu’en Suède ce chiffre est de 224 euros »
    soros avait des objectifs plus ambitieux (de reflation) au dela de 1500e de budget par migrant

    je sais que des ouvriers en interim vivent avec moins de 200e de reste à vivre en F

  3. L’Europe allemande.

    L’Europe allemande est née en 1992, au moment du traité de Maastricht.

    Depuis 24 ans, l’Europe allemande est en place, à la grande satisfaction des collabos.

    Depuis 24 ans, l’Allemagne décide, les autres exécutent.

    Problème :

    A force, même les partisans de la construction européenne ne supportent plus l’Europe allemande.

    Dernier exemple en date : le premier ministre italien, Matteo Renzi, est un fervent partisan de la construction européenne. Or Matteo Renzi vient juste de critiquer l’Europe allemande ! Même lui !

    Lisez cet article :

    D’après le quotidien Il Messaggero, M. Renzi aurait déclaré à ses conseillers: « le temps est venu de tourner la page à Bruxelles. Nous sommes fatigués que ce soit toujours les mêmes qui y commandent, autrement dit Berlin ».

    http://www.boursorama.com/actualites/entre-bruxelles-et-un-matteo-renzi-sur-de-lui-le-torchon-brule-4398afe7331122e049c8f304cb549310

    • sur l’eclatement de l’euro:
      il est rationnel de penser que c’est le mark qui va quitter l’euro
      je note que si c’est le cas toutes les théories débiles anti eclatement de l’euro s’effondrent instantanément

      Mais ils ont d’autres armes en préparation: le qe pour le peuple ou revenu universel
      même Pangloss ou je ne sais qui n’aurait pas trouvé mieux

  4. suite anecdotes et faits : c’est fini la libre circulation

    china stock sale BAN*
    trump muslim BAN**
    merkel repeal muslim import BAN***
    repeal oil export BAN
    (à suivre 2nd amendment BAN , et repeal marijuana BAN, cf fin prohibition en 1932 ….)

    La clef de tout ce carnaval sont les hostilités débutées par la FED sur le petro dollar****
    c’est la seule chose intéressante dont il faut politiquement discuter.
    (de même que la seule chose interessante dans les 30’s était le cours du Mark ou les « réparations allemandes » ou les manipulations sur la monnaie)

    *la chine ne veut pas faire vraiment de qe sauf à se faire braquer ses reserves dix fois plus vite que la vitesse à laquelle elle les a constituées.
    La monnaie chinoise est le dollar figurant au passif de la PBOC.
    A l’actif des créances sur de l’immo plus cher qu’en Europe! (dans les 100premieres villes) des actions SNCF et Creusot loire par trilliards.
    En conséquence: la fed est la banque centrale chinoise
    décide du passif de la chinoise et est son client. Les taux chinois effectif montent avec Yellen.
    Aucune raison qu’ils n’aient pas leur 1929.

    **le chien fou dans le système alors que dans ce carnaval tout ce qu’il dit est simplement la normalité

    ***obama clinton et wall street

    ****le dollar peggé à l’OIL:
    la fed a sciemment concocté le depeg du petro dollar. (en financant le shale, la FEd a directement pompé le sol, en feignant de se retirer militairement du moyen orient)
    Parce qu’elle sait, comme l’indiquait gopro, qu’aprés l’orgie monétaire et de bankism on arrive à un point critique.

    Peut être des pressions inflationnistes furent-elles apparues après qe (comme sur gopro), elle a donc aussi peut être voulu réprimer coute que coute une composante clef de l’inflation.
    Elle espère aussi peut être annuler beaucoup de dollars avantageusement pour en réemettre ensuite (en ruinant des réserves de change…).
    Pour repartir pour un tour comme apres Plazza.
    Cela fonctionne aujourd’hui avec une déstabilisation modeste sur le SP500. (son autre monnaie)
    A noter, que Poutine avait tout compris dés decembre 2015 en refusant de défendre le RUB en cédant du dollar

    Ce n’est pas parce que le dollar ne s’effondre pas / OIL (soit l’inverse de ce auquel on pouvait s’attendre) que le systeme dollar n’est pas sur la fin.

    Mais le signe de problèmes intrinsèques:
    =>ce qu’on attend d’une monnaie est sa stabilité et la coopérativité: actuellement c’est tout le contraire: PEG / 3
    =>?nécessité de dezinguer l’iran pour continuer ensuite le petro dollar? (ce n’est pas seulement les saoud qui dezinguent l’iran mais la fed avec son squeeze de dollar et ses trois hausses des tx à venir)
    =>?nécessité de faire monter le dollar au maximum avant de le répudier? (je rappelle que c’est le traitement choisi en chine pour les actions).
    On comprend mieux la politique de yellen sous cette hypothèse. Les meilleures hausses sont des squeeze à contretendance

    Conclusion, il y a un gros probleme de protection pour l’investisseur:
    Normalement, si continuation, il faut acheter de l’or, mais c’est délicat car :
    +le USD est au plus haut (normalement un signe de confiance dans une monnaie)
    +il y a plein d’or au Moyen orient (ou à geneve), si les saoud sautaient (ce n’est pas un pays mais un TRUST), aucun doute que la fed ne se privera pas de provoquer une diarrhée sur le marché à l’aide de celui-ci. L’iran est dans un nouveau cycle, part de rien, soit le contraire des saoudiens.
    Le gibier ne serait pas l’Iran mais les saoudiens (et quatar).
    +l’or ne peut pas monter (je dirais même ne peut ne pas subir une petite claque) avec un tel OIL , Car l’ Oil et GLD doivent logiquement évoluer de concert, avec un temps de retard ou pas (cf règle raymond barre OIL=GLD/10). Ils sont désynchronisés totalement avec la manip sur l’OIL

    mes pronos 2016:

    je pense qu’il faudrait pour s’exposer à L OIL, d’abord en attendant :
    acheter de l’euro contre dollar, (cela peut durer un an, s’il y a crash action)
    puis
    du petrole contre dollar (si il y a crash action, alors faut attendre le crash car le petrole se reprendrait alors un coup). mais il faut viser tres bas car les us sont en producteurs swing.
    Et ensuite, il y a le MEXIQUE qui va produire en temps opportun.

    Evidemment ce scenario ne tiendrait pas si un pays deus ex machina commencait demain matin une guerre du kipour ou une revolution iranienne bien senties .
    D’ailleurs, historiquement, le shah aurait sauté à cause de speculation avec les frères hunt sur l’argent.
    D’ailleurs, aujourd’hui, au moins certains saoudiens ont beaucoup d’or dans les ports francs.

    les actions(le dollar baisserait pour limiter la baisse SP), obligations (ma religion me l’interdit) et même l’or ne sont pas d’actualité
    le dollar va baisser aussi pour des raisons diplomatiques vis à vis des EM mais peut etre seulement contre euro. Contre EMkt quand les us les auront mis au tapis.
    avec un dollar en baisse l’oil sera exporté
    avec un dollar en petite baisse le carry trade ne repartira pas, l’annulation de dollar va se poursuivre, le trauma EMkt est important

    Souvenons nous de la pointe eurus à 1.17 dans le crash d’aout
    auparavant le HY et les commo derouillaient systematiquement quelques trimestres avant que les actions ne derouillent: on pourrait faire un plus haut sur indices mais un long equity serait une mission suicide qui ne sert à rien, vu le petrole

    https://www.youtube.com/watch?v=09DRxCBhDL4

  5. Je pense plutot que c’est l’immobilier des villes qui va s’écrouler:les immigrés n’accepteront jamais d’etre placés a la campagne,loin de tout sans ressources pour se déplacer.Je rajouterai qu’une société sans contre pouvoirs s’écroule toujours,Merkel peut délirer sans demander l’avis de son peuple,elle se reprendra un retour de baton violent et rapide.La France a été bien plus subtile et progressive pour une politique migratoire identique.2015 est une année charnière pour notre pays,les attentats graves n’ont été suivis d’aucune mesure concrète d’aucun message clair:pas un seul politique n’a osé affirmer que la loi de la république primait sur la loi islamique,les terroristes amateurs surferont sur l’impunité.L’état aurait pu prendre des mesures simples:initiation a l’auto défense des citoyens par les forces de l’ordre,tolérance zéro dans les écoles

  6. Je ne pense pas que l’immobilier viendra à s’effondrer à cause de la présence d’immigrés. Calais est un problème bien spécifique, puisque les immigrés (arrêtons cette fable des « réfugiés » ) sont là pour aller en Grande-Bretagne, pas pour s’installer dans notre pays.
    Le plus probable est que le gouvernement quel qu’il soit finira par durcir les lois sur l’immigration supprimer les aides sociales et renvoyer les immigrés chez eux comme à l’époque de Pasqua, bien avant que les prix de l’immobilier aient chuté, (ce qui serait d’ailleurs une vraie chance pour ceux dans ce pays qui cherchent avant tout à se loger, et non pas à à spéculer, mais c’est un autre problème). De toute façon les immigrés n’iront jamais à la campagne, pour de nombreuses raisons. Par contre ce sont certainement les Français qui vont retourner à la campagne prendre l’air. La France a intégré des générations d’immigrés, parce qu’il y avait du travail pour eux dans les usines. Mais maintenant il n’y a plus de travail, donc il ne sera pas nécessaire d’attendre 10 ans avant que la situation devienne intenable. Et les mentalités sont en train d’évoluer très rapidement, avec deux ou trois évènements comme Cologne il ne sera plus possible de raconter n’importe quoi aux gens sur le sujet.
    Il n’y a pas d’autre possibilité, tout simplement parce que ce sera ça ou la guerre civile. Les « élites » ne sont pas immortelles, elles risquent leur poste, mais aussi risquent physiquement leur vie à s’opposer trop longtemps à la population. On voit déjà en europe les premières milices d’auto-défense pour « protéger » la population, les gouvernants devront changer de politique ou seront contraints de partir. Pour ceux qui pensent que c’est impossible il y a déjà eu le précédent de l’Algérie française.

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