Art de la guerre monétaire et économique

L’échec de Rubio aux primaires républicaines US…… ou comment notre économie en faillite alimente la rage des électeurs (Zerohedge).

L’échec de Rubio aux primaires républicaines US…


… ou comment notre économie en faillite alimente la rage des électeurs.


Tyler Durden's picturePar Tyler Durden – Le 22 mars 2016 – Source zerohedge /Le Saker Francophone

Les nécrologies de Rubio ratent le coche. En fin de compte, c’est juste une conséquence du capitalisme des copains et des coquins.

Aucune des nécrologies de la campagne de Rubio dont j’ai entendu parler n’évoque la véritable raison pour laquelle le jeune sénateur, si propre sur lui, si performant, récemment présenté comme l’avenir de son parti, n’a jamais atteint la vitesse nécessaire pour la mise en orbite de sa campagne pour la Présidence. En fait, c’est l’œuvre du sénateur Charles Schumer (Démocrate – représentant du New Jersey), aidé et encouragé par l’erreur de jugement de Rubio.

Peu de temps après l’élection de 2012, le GOP [Grand Old Parti, le parti Républicain, NdT] s’inquiétait au sujet du piètre score de Romney chez les Hispaniques. Dans le même temps, le sénateur Schumer et d’autres démocrates pensaient que Rubio, un Hispanique, était de loin le candidat républicain le plus éligible en 2016. Comment le faire tomber ?

Le plan de Schumer était simple : attirer Rubio dans le gang des Huit promoteurs 1 de la loi sur l’immigration promettant la citoyenneté à tous les immigrants illégaux. Le succès de la manœuvre devrait effectivement tuer les chances de Rubio en 2016 auprès des électeurs traditionnels du GOP. Rubio n’aurait pas seulement perdu le soutien des électeurs de base du parti ; il aurait aussi renversé la position qu’il avait prise dans sa course au Sénat, apparaissant ainsi malhonnête.

Rubio tomberait-il dans le piège ? Il semblait assez clair, pour moi et d’autres à l’époque, qu’un piège était soigneusement tracé. Mais il l’a fait. Après cela ses chances de gagner la nomination du GOP étaient déjà bien entamées. Elles se sont encore amoindries lorsque le président Obama s’est refusé de plus en plus à appliquer les lois de protection aux frontières, excitant ainsi les électeurs du GOP sur la question.

La Réforme de l’immigration était le RomneyCare 2 de Rubio.

Il est possible que si Rubio avait tenté sa chance en 2012, avant que tout cela n’arrive, il serait Président aujourd’hui. Les électeurs primaires du GOP en 2012 étaient clairement à la recherche d’une alternative à Romney, et Rubio aurait pu être cette alternative. La seule chose contre lui en 2012 était sa jeunesse, mais  John Kennedy avait surmonté ce handicap. S’il avait concouru et obtenu le score de Romney, et avait, en plus, fait mieux chez les jeunes hispaniques de moins de trente ans, il aurait eu assez de voix pour être élu.

Ironie du sort, en 2012, les donateurs du parti suppliaient Chris Christie, récente Nemesis de Rubio, pour qu’il entre dans la course lui aussi, et s’il l’avait fait, il aurait pu gagner la nomination. Ses chances contre le président Obama, cependant, n’auraient pas été aussi bonnes, simplement parce que Rubio pouvait se poser en premier candidat hispanique à la Présidence, ce qui aurait été un atout pour battre le premier Président noir.

Y a-t-il une quelconque possibilité que Rubio puisse récupérer de son erreur de calcul ? Il y avait un virage à prendre qui aurait été payant. Lorsque Rubio a signé la loi du gang des Huit, il a dit que si la législation n’était pas adoptée, le président Obama allait prendre des mesures dictatoriales et inconstitutionnelles à la frontière. En 2015, Rubio aurait pu rappeler ce qu’il avait dit à l’époque, désavouer totalement la loi du gang des Huit, déclarer que cela était uniquement destiné à arrêter le président Obama, et que, ayant échoué à le faire et à la suite des actions du Président Obama, il ne l’aurait plus soutenue. Il est difficile de croire que cela aurait marché, mais ça aurait pu être plus efficace que ce que Rubio a fait, qui était de temporiser et de masquer et même de prétendre que le sénateur Cruz avait appuyé le projet de loi, ce qui était faux.

Ce n’est pas comme la posture torturée prise par Mitt Romney au sujet duRomneyCare en 2011 et 2012. Romney aurait mieux fait de désavouer complètement  le RomneyCare dans le Massachusetts comme une expérience ratée, plutôt que de gagner du temps et de faire discrètement disparaître la question. En l’absence d’un abandon complet du RomneyCare, il n’a jamais pu vraiment attaquer l’Obamacare, le sosie du RomneyCare, et il avait besoin d’une telle attaque efficace afin de remporter l’élection. Tactiques mises à part, Romney n’a peut-être pas voulu faire cela parce qu’il croyait vraiment enRomneyCare, et peut-être est-ce aussi le cas de Rubio. Il a pu ne pas arriver à désavouer la loi du gang des Huit parce que, au fond, il croyait encore en elle, et sa conscience ne lui permettait pas de mentir.

La politique d’une économie défaillante

Rien de tout cela peut sembler avoir de rapport avec l’économie, mais la connexion est en fait assez forte. L’économie se porte si mal depuis si longtemps que des dizaines de millions d’électeurs aux primaires sont très, très inquiets. Plus ils s’inquiètent de retrouver ou de garder leurs emplois, plus ils s’inquiètent de la concurrence des immigrants sur le marché de l’emploi, et plus ils sont furieux au sujet de l’ouverture des frontières. Les électeurs sentent également que les capitalistes copains et coquins deviennent plus riches alors qu’eux-mêmes deviennent plus pauvres, ce qui est vrai, et ils identifient ces capitalistes de l’entre-soi avec l’immigrationnisme débridé.Les grandes entreprises veulent faire baisser le coût du travail au maximum, pour que le travail le moins cher possible,  raisonnent-ils, ce qui signifie que les grandes entreprises veulent ouvrir les frontières.

Il y a ici un paradoxe. Les marchés libres et ouverts, avec des prix libres et ouverts, non contrôlés par le gouvernement, sont la seule façon de créer de la prospérité et des emplois pour les classes pauvres et moyennes, et pas seulement d’enrichir ceux qui copinent avec le gouvernement. Pourtant, une économie en déclin produit souvent des remous politiques qui sont hostiles aux marchés libres et ouverts.

Pendant ce temps, le plus grand tort causé à l’économie a été fait par les banques centrales du monde entier. Mandatées pour protéger la valeur des devises mondiales, elles les ont en fait saccagées, dans ces processus en créant les cycles actuels de formation et d’éclatement des bulles. Aucune logique économique, aucune théorie valide, aucune preuve empirique ne soutient ce que ces planificateurs économiques centraux autoproclamés ont fait, mais plus leurs idées radicales échouent, plus ils doublent la mise dessus.Les seuls bénéficiaires sont les riches capitalistes de connivence, alors est-il étonnant que, dans ces circonstances, les électeurs aux primaires soient en colère et se tournent vers les candidats non conventionnels ?

Un empire en déclin

Les raisons du déclin et de la chute de l’Empire romain ont été sans cesse débattues. À mon avis, il y avait trois causes indissociables.

La première a été décrite par Ludwig von Mises : les empereurs dégradent la monnaie et, ce faisant, détruisent ce qui avait été une économie florissante, ce qui pourrait être appelé la première économie mondialisée. Jusqu’à présent, nous avons fait la même chose.

La deuxième cause : les empereurs ont de plus en plus ouvert les frontières aux immigrants. Cela aurait pu tourner mieux si l’économie avait été florissante. Mais avec l’économie en forte baisse, ils ont aggravé la situation, et finalement conduit à des invasions pures et simples.

La troisième : les pandémies ont éclaté, des épidémies massives qui ont anéanti une grande proportion de la population. Nous n’avons pas encore connu cela, mais les autorités médicales nous avertissent sans cesse que cela pourrait se produire à tout moment, et pourrait prendre la forme d’une pandémie virale, pour laquelle il n’y aurait pas de remède, ou une pandémie bactérienne telle que la tuberculose, parce que nous avons favorisé l’émergence de souches résistantes aux antibiotiques, en utilisant les antibiotiques abusivement.

Il y a un long chemin entre Marco Rubio et Marc-Aurèle, le bon empereur qui avait pourtant persécuté les chrétiens, ou les nombreux Césars incompétents ou fous, mais l’humanité a tendance à faire les mêmes erreurs encore et encore et elle prend rarement le temps d’apprendre du passé, ou répugne à le faire.

Tyler Durden

Traduit par jj, vérifié par Ludovic, relu par nadine pour la Saker Francophone

 
  1. Gang des Huit est un terme familier pour désigner le groupe bipartisan de huit sénateurs américains qui a écrit en 2013 le projet de loi globale pour la réforme de l’immigration (CIR). ↩
  2. Le RomneyCare est la réforme du système de santé promue par Romney en 2006 ↩

http://www.zerohedge.com/news/2016-03-22/rubios-failure-how-our-broken-economy-fuels-voter-rage

http://lesakerfrancophone.fr/lechec-de-rubio-aux-primaires-republicaines-us

23% des américains sont au chômage durant leurs années les plus productives Par Michael Snyder

UnemploymentSaviez-vous que lorsque vous ajoutez le nombre d’américains officiellement déclarés au chômage (8,2 millions) à ceux qui ne font plus plus partie de la population active(94,3 millions) puisqu’ils sont sortis des statiques étant donné qu’ils ne cherchent plus d’emploi activement, nous arrivons à cet énorme chiffre de 102,5 millions d’Américains en âge de travailler qui ne dispose d’aucun emploi actuellement ?

J’ai déjà écrit à ce sujet précédemment, mais aujourd’hui, je veux seulement me concentrer sur ​​les Américains qui sont dans leurs années les plus productives. Quand vous étudiez seulement la tranche d’âge d’américains qui sont âgés de 25 ans à 54 ans, 23,2 % d’entre eux sont au chômage en ce moment. L’analyse et le graphique ci-dessous proviennent de la Weekly Standard

Voici un diagramme circulaire montrant les américains faisant partie de cette tranche d’âge qui sont actuellement employés (95,6 millions) et ceux qui ne le sont pas (28,9 millions):
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“Il y a 124,5 millions d’Américains qui sont dans leurs années les plus productives (tranche d’âge 25-54 ans). Près d’un quart de cette tranche d’âge soit 28,9 millions de personnes, ou 23,2 % du total, ne sont pas actuellement employés. Soit ils sont devenus tellement découragés qu’ils ont quitté carrément la population active, ou alors ils se trouvent toujours au sein de la population active, mais sans emploi. Ce groupe de personnes sans emploi est 3,5 millions plus important qu’il ne l’était avant que la récession ait commencé en 2007 “, a écrit le camp républicain au Comité budgétaire du Sénat.

De toute évidence, nous n’avons jamais récupéré de l’impact causé par la dernière récession.

Mais nous allons essayer de remettre ces chiffres dans leur contexte.

 

Ci-dessous, je voudrais partager avec vous deux graphiques. Ils montrent ce qui est arrivé aux taux d’inactivité pour les hommes et pour les femmes aux États-Unis ces dernières années durant leurs années les plus productives.

Pour être considéré comme étant «inactif», vous ne pouvez pas avoir un emploi et vous ne pouvez pas être à la recherche d’un travail.

Donc, ce sous-ensemble de personnes est encore plus petit que le groupe dont nous parlions au dessus. Ce pourcentage de 23,2 % d’Américains qui sont dans leurs années les plus productives et en même temps au chômage actuellement comprend ceux qui sont à la recherche d’un emploi et ceux qui ne le sont plus.

Ces deux prochains graphiques ne comprennent pas ceux qui ont un emploi pas plus que ceux qui en cherchent un. Ces graphiques ne couvrent que les gens «inactifs» dans leurs années les plus productives et qui ne sont pas considérés comme faisant partie de la population active.

Comme vous pouvez le constater dans le premier graphique, le taux d’inactivité des hommes dans leurs années les plus productives a explosé au cours de la dernière récession, puis a continué à monter, même après la récession prétendument terminée. A ce stade, ce taux est en lévitation à proximité des niveaux records. Est-ce que cela ressemble à une “reprise économique” pour vous ?

 

Inactivity Rate Women

Pour les femmes, c’est la même situation. Sur ce second graphique, vous pouvez voir que le taux d’inactivité des femmes dans leurs années les plus productives a grimpé au cours de la dernière récession, et n’a fait qu’augmenter depuis. A ce stade, ce taux lévite également à proximité des niveaux records…

Inactivity Rate Women

 

Que devons-nous penser de tout cela ?

Pour les hommes et les femmes dans leurs années les plus productives, le taux d’inactivité est encore plus élevé qu’il ne l’était au cours de la dernière récession et est en lévitation à proximité des niveaux records.

Toutes ces personnes n’ont pas de travail et ne sont pas à la recherche d’un emploi.

Mais alors, que se passe-t-il ?

Sont-ils riches ?

Ces gens ont-il trouvé des conjoints fortunés et se sont-ils mariés pour ne pas avoir à travailler ?

 

Non, la vérité est quela classe moyenne américaine ne cesse de s’éroder et la pauvreté exploselittéralement. La dette sur les cartes de crédit a grimpé à un nouveau record, et 48 % de l’ensemble des américains âgés de moins de 30 ans croient que «le rêve américain est mort».

La question est pourquoi les gens ne veulent pas travailler.

Le problème est que les gens ne peuvent plus trouver assez de travail.

Et même si vous avez un emploi, cela ne signifie pas que vous ayez une vie plus facile. Selon la Social Security Administration (Administration de la sécurité sociale américaine), 51 % de l’ensemble des salariés américains gagnent moins de 30.000 dollars par an.

Des dizaines de millions d’Américains font dorénavant partie des rangs des «travailleurs pauvres». Tant de familles voient leurs dépenses grimper en flèche tandis que leurs salaires baissent ou stagnent. Si vous êtes dans cette situation en ce moment, alors vous savez probablement comment cette situation délicate peut-être stressante.

Il suffit de regarder ce qui se passe au sujet du coût de l’assurance maladie. Ce qui suit vient de Fox News

social-us-2015Les primes d’assurance maladie ont augmenté plus rapidement que les salaires et que l’inflation au cours des dernières années.

La hausse moyenne a été de 28 % entre 2009 et 2014 en dépit de la promulgation de l’Obamacare, selon un rapport de Freedom Partners.

Mais je ne sais pas exactement où ils ont obtenu ces chiffres. Parce que pour moi, je sais que mes tarifs d’assurance-maladie ont augmenté beaucoup plus rapidement que cela.

Il y a deux ans, ma compagnie d’assurance maladie voulait doubler les primes d’assurance-maladie pour ma famille, même si nous ne tombons jamais malades. Donc, je suis passé à une autre compagnie d’assurance dont leur contrat était seulement environ 30 % plus élevé que le dernier que j’avais. Mais alors, lorsqu’il est venu le temps de renouveler ce contrat, cette compagnie d’assurance voulait une nouvelle fois élever mon taux de 50 %.

Merci à Obamacare, les familles américaines sont complètement pris à la gorge par le coût des soins de santé. Et bien sûr, nous assistons à une augmentation du coût de la vie dans de nombreux autres secteurs aussi. Nos salaires sont de plus en plus faibles, et cela tue littéralement la classe moyenne. En fait, la classe moyenne américaine représente maintenant une minorité pour la première fois.

Source: theeconomiccollapseblog

http://www.businessbourse.com/2016/03/28/23-des-americains-sont-au-chomage-durant-leurs-annees-les-plus-productives/

La reprise américaine ? La dernière tromperie d’Obama démentie en 9 graphiques

obama-economyLa Réserve Fédérale de Saint-Louis (Fed) met à jour tous les trimestres un ensemble de neuf graphiques qui montrent comment la politique économique prônée par Barack Obama et son administration a échoué à produire de réels bénéfices économiques pour le peuple américain.

Ces neuf graphiques montrent que la politique économique prônée par Obama a augmenté à la fois la dette privé comme la dette publique américaine et a conduit à une manipulation des statistiques par le biais de salariés américains qui sortent de la population active permettant ainsi au département du travail américain de publier un taux de chômage artificiellement bas. Le coût des soins de santé a augmenté malgré le passage de la Loi sur les soins abordables (Obamacare); et ceci a contribué à engendrer une reprise économique plus que douteuse, avec un taux de croissance américain qui demeure proche d’une économie en quasi-récession.

Cet article est une mise à jour d’un rapport publié par Rachel Stoltzfoos,“Les résultats économiques d’Obama en 9 graphiques,” dans le Daily Caller du 30 octobre 2015.

En Septembre 2015, ZeroHedge.com a introduit le concept d’une sélection de neuf graphiques pour décrire la politique économique d’Obama à partir des dizaines de graphiques produits et mises à jour par la Réserve Fédérale de Saint-Louis (Fed).

# 1 – La dette étudiante américaine

Student-LoansLe premier graphique montre le niveau de la dette étudiante américaine, en précisant qu’au troisième trimestre de l’année 1990, il n’y avait aucun prêt étudiant impayé. A l’arrivée de l’administration Obama, au premier trimestre de l’année 2009, les prêts étudiants s’élevaient à 146,6 milliards milliards de dollars. Et c’est dès ce moment précis que la courbe d’endettement est montée en flèche. Au quatrième trimestre de l’année 2015, moment où la Réserve Fédérale de Saint-Louis a mis à jour les données, les prêts étudiants avaient atteint 945,6 milliards de dollars.

Attention ! Olivier Delamarche expliquait le 12 Octobre 2015 que la FED venait de retrouver 2700 milliards de dette supplémentaire en soulevant un coin de moquette. De plus, la dette publique s’est envolée de 674 milliards de dollars en novembre car il était de notoriété publique qu’il y aurait un accroissement de dette pour compenser le temps perdu lorsque les États-Unis continuaient d’honorer ses obligations de fonctionnement lors des mesures d’urgence afin d’éviter le dépassement du plafond de la dette.

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L’origine des crédits étudiants remonte à 1993. On les doit à Bill Clinton, qui décida de commencer à substituer les prêts du privé par des crédits du gouvernement. Depuis la réforme Obama de 2010, seul le gouvernement octroie des crédits étudiants.

# 2 – Food Stamps

Sous la présidence Obama, l’aide alimentaire des Food Stamps est passée de 54,8 milliards en 2009 à 69,4 milliards en 2014.

En janvier 2015, le nombre de bénéficiaires des Food Stamps dépassait la barre des 46 millions depuis 38 mois d’affilée. Ce qui signifie que 14,6 % de la population en bénéficiaient, pour 19,7 % des ménages.

Par rapport à 1969, il s’agit d’une augmentation de 1516,96 %.

Sur une population de 322 millions d’américains environ, plus de 46 millions d’américains font la queue devant les banques alimentaires et parfois dès 6 h 30 le matin.

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# 3 – La dette publique américaine

On constate que sous la présidence Obama, la dette publique américaine a doublé. Le graphique de la réservé fédérale américaine de Saint-Louis montre que la dette est passée de 11.100 milliards de dollars au premier trimestre 2009 à 18.900 milliards de dollars à la fin du quatrième trimestre 2015.

Sous la présidence Obama, la dette publique s’est accrue de plus de 1.000 milliards de dollars par an.

A la fin du mandat présidentiel de George W.Bush en Janvier 2009, la dette publique américaine se situait à 10.600 milliards de dollars. La dette publique américaine devrait donc franchir à la hausse la barre des 20.000 milliards de dollars à la fin de la présidence Obama en janvier 2017.

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# 4 – Création monétaire

janet-yellen-printing-moneyLa Réserve Fédérale américaine à mis en place des programmes de quantitative easing (Planche à billets) et a donc fabriqué de la monnaie pour acheter des obligations d’Etat américaines.

Le graphique de la réserve fédérale américaine montre que la base monétaire (monnaie de Banque centrale ajustée) est passée de 1772 milliards de dollars en janvier 2009 à 3996 milliards de dollars au 16 mars 2016.

Comme l’avait publié le site web américain WorldNetDaily (WND) en Avril 2014, durant l’administration Obama, le bilan de la Réserve fédérale a énormément gonflé avec plus de 4000 milliards de dollars d’achats de bons du Trésor américain et autres obligations du gouvernement fédéral. Le quantitative easing (planche à billets) avait atteint un niveau de 85 milliards de dollars par mois sous le mandat de l’ancien président de la Réserve Fédérale américaine à savoir, Ben Bernanke.

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# 5 – Le coût de l’assurance santé

ObamaCareMalgré les promesses d’Obama selon lesquelles la mise en œuvre du programme Obamacare aurait réduit le coût des soins de santé, le graphique de la Réserve Fédérale américaine montre plutôt l’inverse puisque l’indice des prix à la consommation, IPC, lié aux services des soins de santé a continué de croître de manière linéaire depuis l’adoption de l’Affordable Care Act.

L’indice IPC sur les services de soins de santé a augmenté, passant de 149,952 en Janvier 2009 à 186,961 en Février 2016, rappelons que l’indice partait d’une base de 100 en Décembre de 1999.

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# 6 – Participation à la population active

Sous l’administration Obama, le taux de participation à la population active a régulièrement baissé amenant un pourcentage toujours plus important de personnes sans emploi et cherchant du travail à ne plus en chercher du tout et par ricochet à ne plus être comptabilisés comme des chômeurs puisqu’ils sont sortis des statistiques. Le taux de participation à la population active a chuté de 65,7 % en Janvier 2009 à 62,9 % en Février ici 2016.

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En mai 2014, WND expliquait que le BLA(Bureau of Labor Administration) avait mis en place des changements permettant de sortir plus de personnes de la population active, et ce afin de faire baisser artificiellement le chômage…

Et selon olivier Delamarche, “Le vrai taux de chômage aux Etats-Unis se situe entre 15 et 20 % avec 13 millions d’américains qui ne sont pas dans les statistiques aujourd’hui !”

Rappelons qu’en septembre 2015, 94,610 millions d’américains se trouvaient en dehors de la population active.

# 7 – Quote-part de l’activité économique qui revient aux travailleurs

Les statistiques du BLA suivent le pourcentage de l’activité économique qui revient aux travailleurs, une baisse de cet indicateur est interprétée en tant qu’outil de mesure du mécontentement économique de la classe moyenne. De 103,605 au premier trimestre 2007, cet indicateur est passé à 99,350 au 4e trimestre 2015.

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# 8 – Le revenu médian des ménages

wallet-dollarsNon seulement il y a moins d’Américains qui travaillent aujourd’hui par rapport à la dernière récession mais la qualité des emplois se dégrade également. Il s’agit de l’un des facteurs qui expliquent le déclin marqué du revenu médian des ménages. Dans les États-Unis d’aujourd’hui, la plupart des Américains ne gagnent pas assez d’argent pour faire partie de la classe moyenne avec un seul salaire.

le revenu médian des ménages aux États-Unis a baissé puisqu’il est passé de 57357 dollars en 2007 sous la présidence de George W. Bush à 53657 dollars en 2014 sous la présidence Obama.

Le calcul du revenu médian des ménages aux États-Unis tient compte de la “reprise économique d’Obama”. Le revenu médian des ménages avait augmenté passant de 52.605 dollars en 2012 à 54.426 dollars en 2013 mais il a fini retomber à nouveau en 2014.

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# 9 – Le taux d’accession à la propriété

homeownership-american-dreamLe taux d’accession à la propriété a continué de baisser régulièrement sous la présidence d’Obama bien que cette tendance avait commencé avec l’effondrement immobilier du fait de l’éclatement de la bulle des subprimes lors du second mandat de George W.Bush.

Le taux d’ accession à la propriété a baissé, passant de 67,4 % en 2009 à 63,7 % au deuxième trimestre 2015. Le 28 Juillet, 2015, le Wall Street Journal a rapporté que le taux d’accession à la propriété au deuxième trimestre 2015 avait atteint un plus bas sur 48 ans, reflétant la réalité selon laquelle, moins d’Américains de la classe moyenne peuvent se permettre d’acheter une maison. Sous Obama, un nombre croissant d’Américains vivent dans des maisons louées…

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Rappelez-vous de ce que Barack Obama avait prononcé le mardi 12 janvier 2016 lors de son dernier discours sur l’état de l’Union. Selon lui, les Etats-Unis ont l’économie la plus forte du monde, l’industrie automobile vient de vivre sa meilleure année, le chômage a été divisé par deux, le tout en réduisant le déficit des trois quart.

Barack Obama: “Celui qui prétend que l’économie américaine est en déclin est un menteur !”

Source: wnd

http://www.businessbourse.com/2016/03/26/la-reprise-americaine-la-derniere-tromperie-dobama-dementie-en-9-graphiques/

http://www.wnd.com/2016/03/obamas-economic-recovery-in-just-9-charts/

EN BANDE SON 

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