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Ma position personnelle sur la question des échanges et l’ouverture Par Bruno Bertez

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Ma position personnelle sur la question des échanges et l’ouverture

Les théories sur les échanges internationaux sont vieilles ; les avantages qu’ils sont censés produire pour l’ensemble des participants sont des attrape-nigauds et de la poudre aux yeux. Ceci a été amplement démontré et analysé par Maurice Allais, chiffres à l’appui.

Les théories idiotes sur les échanges se fondent sur le rôle central des prix alors que la variable clef du système capitaliste est le taux de profit ; dans la globalisation celui qui enregistre le taux de profit le plus élevé remporte les mises.  Le taux de profit pouvant être remplacé ou complété par l’accès au crédit facile.

Ces analyses ne résistent guère à une critique éclairée qui tient compte de la modernité et de la forme financière de la globalisation. Ces analyses ne tiennent pas compte du nouveau système économique ou il y a discontinuité : le vainqueur emporte tous les gains. The Winner takes all.

La globalisation nous a fait absorber une masse considérable de travail et de travailleurs libérés par la Chine et les ex pays du bloc Soviétique. La globalisation est la cause du chômage, de la pression sur les revenus, de la tendance à la déflation, de la dislocation de nos sociétés. Et notons en passant que les « dominants » veulent encore en absorber plus, de tout ce qui est déflationniste par l’accueil de ceux qu’ils nomment les réfugiés et qui sont en fait des migrants poussés hors de chez eux par nos propres guerres.

Nous sommes dans une forme de globalisation qui n’est pas sous le signe de la production et des avantages comparatifs de ces productions, nous sommes dans une globalisation sous le signe, sous la règle de la finance, une globalisation impérialiste, avec dissymétrie dans l’accès aux ressources en capital, en crédit. Dans l’accès aux ressources financières et monétaires.

Bref ce que l’on nous présente comme concurrence efficace, c’est la confrontation sur un même ring, avec un arbitre partial, de poids lourds dopés, de super lourds contre des poids plumes, des Welters pour parler le langage de la boxe.

Ce dont on ne nous parle pas, le grand secret c’est le fait que nous ne sommes pas dans des discussions ouvertes sur les échanges, nous sommes dans des Traités de vassalisation.

Les Américains, après nous avoir fait payer notre lâcheté, notre veulerie de ne pas nous défendre nous-même par le coup de force de Nixon qui a rendu le dollar impérialistiquement flottant, les Américains veulent refaire le même coup avec une libéralisation des échanges quasi-unilatérale.

Ils veulent récupérer par cet échange inégal, les dépenses qu’ils font à notre place pour assurer notre défense.

C’est la géopolitique qui explique notre soumission.

Par ailleurs, en termes politiques, je suis pour une ouverture, une globalisation, une modernisation dont le rythme serait fixé non par les « dominants », par les multinationales, par Obama ou le Medef mais par la société civile Française.

Nous sommes dans le fondamental, la chose est trop importante, pour être laissée aux politiciens non légitimes, de simple passage, intérimaires, que sont nos gouvernants.

EN BANDE SON

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