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Bien Pensance et culture subventionnée : Annulation des Eagles of Death Metal – Où est passé l’esprit Charlie ?

Annulation des Eagles of Death Metal : où est passé l’esprit Charlie ?

« Déprogrammer le groupe Eagles of Death Metal présent au Bataclan le 13 novembre pour islamophobie, il fallait oser ! »

Tous les ans, l’été parisien est rythmé par le festival Rock En Seine, lequel, comme son nom l’indique, est spécialisé dans les musiques populaires contemporaines, et plus particulièrement le rock au sens large. Ainsi, divers artistes français et internationaux ont pu se produire à Rock En Seine.

Il était prévu que le groupe Eagles of Death Metal donne un spectacle lors de l’édition 2016. Ce groupe américain, issu de la galaxie du stoner rock (sans le pratiquer vraiment), s’est fait connaître de tous les Français à la suite des tragiques attentats du 13 novembre dernier. Rapidement, médias bien pensants et politiques de tous bords se sont empressés de récupérer ces musiciens pour les transformer, bien malgré eux, en symboles du « vivre ensemble ». Les opinions conservatrices du meneur, Jesse Hugues, n’étaient pourtant un secret pour personne ! La République irénique est bâtie sur des mensonges imbriqués les uns dans les autres. Ces braves Eagles of Death Metal devaient incarner physiquement la « fête », donc le bien. Il est bien connu que les « gentils » ne peuvent pas tenir des propos déplacés contre l’Empire du bien universel, dont les matons de panurge se font les chantres.

Quand nous, et d’autres, avons réussi à obtenir la déprogrammation du concert du rappeur Black M, initialement prévu pour les commémorations du centenaire de la bataille de Verdun, Audrey Azoulay a immédiatement dénoncé « un nouvel ordre moral nauséabond ». Farouche protecteur des « libertés d’expression et de création » face à la menace d’une « censure fasciste » (sic), le ministre n’a pas tenu à contextualiser. La fronde contre le concert de Black M ne relevait pourtant pas le moins du monde d’une volonté de censure. Black M est d’ailleurs toujours libre de donner des représentations dans toutes les salles de concert du pays. C’est l’incongruité de présenter un tel spectacle à Verdun, dénué de toute solennité, et a fortiori d’un rappeur qui avait eu quelques mots peu amènes sur la France, qui a soulevé ce mouvement populaire.

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La déprogrammation des Eagles of Death Metal de Rock En Seine constitue, en revanche, une atteinte caractérisée à la liberté d’expression par les tenants d’un « ordre moral nauséabond » animés par l’envie de censurer un « mal pensant ». Pourquoi les représentations des Eagles of Death Metal ont-elles été annulées ? Tout simplement parce que les organisateurs de Rock en Seine, et peut-être leurs partenaires institutionnels, parmi lesquels se trouve la région Île-de-France, n’ont pas apprécié un entretien donné par le rockeur à un magazine en ligne américain. Il ne s’agit donc même pas du contenu des chansons !

« En désaccord total avec les récents propos tenus par Jesse Hugues, chanteur de Eagles of Death Metal, à un média américain, les festivals Cabaret Vert et Rock en Seine ont décidé ce jour d’annuler les concerts du groupe qui étaient prévus cet été. Nous vous remercions pour votre compréhension », peut-on lire dans un communiqué officiel des organisateurs.

Jesse Hugues est un survivant des attaques du Bataclan, il a vu la mort en face. Comment voudrait-on qu’il soit calme ? Il a le droit d’être en colère, de se poser des questions. Il a aussi le droit d’interroger la réaction de certains musulmans de France qui ont peu condamné les islamistes, et qui, parfois, ont même manifesté leurs joies. Cela est la vérité. Allons même un peu plus loin, quel rapport entre ses propos personnels, qui n’engagent que lui, et la musique du groupe ? Aucun ! Rock en Seine est-il un événement particulier qui exige une correction politique ? Probablement fort naïf, je pensais qu’il s’agissait d’un banal festival de rock, sans symbolique particulière qui lui soit attachée. J’apprécie, à titre personnel, de nombreux artistes aux convictions opposées aux miennes, et n’ai pas le moins du monde l’envie de les interdire.

Notre pays bascule dans un totalitarisme soft particulièrement préoccupant. La tyrannie médiatique impose ses hommes, bâillonne les autres. La tyrannie du spectacle écrase au rouleau compresseur tous les déviants. Les champions de la liberté sont les pires censeurs. Ils ne tolèrent aucune opposition. Il est temps que cela change : nous sommes pour une liberté d’expression maximale.

Gabriel Robin – Secrétaire général

http://cultureetlibertes.fr/2016/05/20/1047/

Répondant aux questions d’un magazine américain, Jesse Hughes avait notamment affirmé que « les Français sont si préoccupés par le racisme qu’ils laissent les musulmans s’en tirer après des meurtres ». 
Le chanteur avait aussi ajouté : « Au lendemain des attaques, au stade, des musulmans ont hué la minute de silence et la presse n’en a presque pas parlé. J’ai vu des musulmans célébrer les attaques dans la rue pendant qu’elles se déroulaient. Je l’ai vu de mes propres yeux. En temps réel! Comment pouvaient-ils savoir ce qui était en train de se passer? Il y a très certainement eu une coordination ».

Il se souvient : «Je pouvais sentir la poudre jusque dans les coulisses. (…) J’ai vu un type avec un fusil automatique et quand il s’est retourné vers moi, j’ai vu ses yeux comme des billes. Il était totalement défoncé, et puis je l’ai reconnu. Je l’avais vu plus tôt dans la journée et l’avais remarqué en train de nous regarder».

Jesse assume alors ses propos, ses soupçons révélés lors d’un entretien à Fox News en mars dernier. «Je sais de façon certaine que les terroristes étaient là tôt. Je me rappelle d’eux regardant mon pote. J’ai mis ça sur le compte de la jalousie arabe. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand un musulman voit un américain sûr de lui avec des tatouages, il le regarde» et ajoute «ils connaissaient les videurs. Ils connaissaient les portiers. Je sais que le personnel de sécurité était musulman. Regardez, les agents en coulisses sont connus pour être des connards. Ils regardent votre carte d’identité toutes les cinq minutes et personne ne va et vient sans être surveillé. Ces gars n’en avaient rien à faire de ce qu’on faisait. Il ne m’a même pas regardé !»

« J’ai été à Paris après les attaques et j’ai été dégoûté de voir le manque de colère »

Et Jesse ne va pas s’arrêter là. Dans cette interview, il compte bien exprimer son point de vue, assumant qu’il est pro-armes, pro-Trump, climato septique et anti-musulman. «Toute mon éducation a été vérifiée cette nuit du 13 novembre. D’une certaine façon, c’est une bénédiction de Dieu. Quand les premières balles ont commencé à être tirées, les gens m’ont regardé. Je m’en souviens. Cela m’a énervé parce que je savais déjà ce qui arrivait et que cela allait être terrible. Je savais que ces gosses n’avaient aucune idée de ce qui allait venir. Aucune. Ils n’avaient jamais entendu un tir de fusil dans la vraie vie».

Puis le journaliste critique «la mentalité gauchiste» qui selon lui aurait fait «capituler» les victimes du 13 novembre. Ce à quoi Jesse répond : «Quand vous dites aux gens qu’ils ne peuvent pas se débrouiller seuls et qu’ils sont des nouveaux-nés, vous les affaiblissez au point où deux mètres plus loin c’est la vie et ils ne peuvent pas le voir parce qu’ils sont trop apeurés. J’ai été à Paris après les attaques et j’ai été dégoûté de voir le manque de colère. Ils ne blâmaient pas l’islam. En fait, beaucoup blâmaient les juifs. Ils semblaient beaucoup plus inquiets à notre sujet, de peur que nous fassions la promotion de la xénophobie, que blâmer les terroristes».

Pour terminer, Jesse Hughes enfonce le clou à propos des blancs qui seraient devenus une «proie» pour l’islam. «Ils savent qu’il y a tout un tas de gosses blancs là qui sont stupides et aveugles. Vous avez ces jeunes blancs qui vivent bien, qui ont grandi dans un environnement gauchiste depuis la maternelle, inondés de notions pompeuses qui ne sont que du vent. Regardez où cela les mène à présent». 

Black M – Eagles of Death Metal : dis-moi sur qui tu tapes et je te dirai si l’intelligentsia française se scandalise de l’annulation de tes concerts

S’il fallait une preuve que le mépris des Kouffars est moins grave que celui des Arabes, la cascade d’annulations que connaît Eagles of Death Metal en est l’illustration. Le premier est considéré comme une faute vénielle par le Président de la république. Le second comme un crime.

Deux poids, deux mesures

 Publié le 21 Mai 2016 /Atlantico -Christian Combaz

 Pour n’avoir jamais été dans la peau d’un grand américain chanteur de rock blond et tatoué, j’ignore le genre de regard qu’ils s’attirent chez la population méditerranéenne, mais apparemment ceux qui en ont fait l’expérience n’ont pas le droit de raconter ce qu’ils ont vécu, surtout s’ils ont le malheur de faire allusion à l’origine ethnique de celui qui les a regardés de travers. C’est du moins l’une des leçons qu’il faut tirer des propos du chanteur vedette de Eagle of Death Metal qui a échappé à la mort au Bataclan, épisode qui l’a marqué, un peu comme si, prenons un exemple au hasard, il avait vu ce soir là l’un de ses copains homosexuels émasculé, dépecé, puis laissé mort sur le périphérique, oui là sous ses yeux, comme l’a suggéré dix ans plus tôt, à la jeunesse de France, un autre chanteur qui s’en est mieux tiré puisqu’il a failli chanter à Verdun.

Le quart de l’opinion française qui penche encore à gauche était prêt à le laisser chanter à la mémoire des morts alors qu’il a prôné l’assassinat. Le même quart continue de s’insurger au nom de la liberté d’expression en faveur des pousse-au-crime. Le président de la République s’en est même mêlé mollement comme à son habitude, pour défendre l’auteur, alors que le groupe Eagles of Death Metal, qui certes ne brille pas par sa finesse, se voit interdire en ce moment scènes de province et festivals pour ce qui relève principalement de la faute de goût. Dire que certains étaient animés à leur égard de mauvaises intentions visibles avant le concert « comme tous leurs coreligionnaires » c’est interpréter les choses de manière trop générale certes, mais la nature des intentions, après le massacre, n’a fait aucun doute.

Si vraiment les responsables de festivals voulaient voir chanter chez eux de bons Américains qui ne disent jamais fuck, qui adorent les populations orientales et qui vont à l’église, il ne fallait pas faire appel à ce que l’Amérique compte de plus sommaire musicalement et de plus vulgaire socialement. Les Eagles of Death Metal en Californie font avant tout frissonner les illettrés au regard noyé de bière et de fatigue qui viennent d’ assister à une course de Monster Trucks. Tandis que chez nous c’est le public haut de gamme qui adore. Il se donne l’illusion de faire de la sociologie façon I-télé à chaque fois qu’il prend le pouls de l’Amérique profonde. Chez ces gens-là la vie n’est qu’un immense journal de Bruce Toussaint. Les petits marquis de l’opinion française les trouvaient jusqu’ici absolument délicieux ces grands garçons tatoués, comme tout ce qui mélange les têtes de mort et la bannière étoilée dans l’imagerie du Rock. Mais là, ils s’aperçoivent que l’Amérique de Trump n’est pas exactement celle du Starbucks Café.

Il y a pire, dans la cascade des annulations, on voit se dessiner une armature en train de s’effondrer, tout un système stalinien de programmation et de financements à la française, où le conseil général, la Région, la communauté de communes, contribuent pour moitié au budget d’un concert, et où de crainte de déplaire idéologiquement à ceux qui vont verser les subventions, les acteurs sur le terrain s’écrasent au dernier moment en méprisant totalement le public à qui le concert était destiné. « De toute façon la billetterie ne suffisait pas à en assurer l’équilibre », vous dit-on avec lassitude. Il s’agit donc avant tout d’entretenir, à perte, la flamme festive et l’illusion qu’on se démène pour faire bouger la région. Il s’agit de montrer au ministère concerné qu’on a pris des initiatives afin decontribuer à la gloire du ministre, le tout sur le dos de contribuables qui seraient stupéfaits de voir quel genre de demeurés traversent les océans en jet privé pour chanter à leurs dépens. Mais à la moindre embrouille, il n’y a plus personne, plus de responsable, rien que le sentiment d’avoir affaire à un système moribond, confit dans la lâcheté et l’auto-contradiction.

 http://www.atlantico.fr/decryptage/black-m-eagles-death-metal-dis-moi-qui-tapes-et-te-dirai-intelligentsia-francaise-se-scandalise-annulation-concerts-christian-2705998.html#zmcu0Zzjq7FGJZKK.99

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6 réponses »

  1. A reblogué ceci sur Cohus, bohus, chahut tout cruset a ajouté:
    Je suis comme Jesse Hugues ce dégoût m’est venu dès le lendemain des attentats de Charlie Hebdo.
    Pire encore lorsque le 11 Janvier nous sommes sorties par millions dans chaque villes exprimer un sentiment mais vite j’ai senti que loin de la colère c’était l’anesthésie qui transpirait de cette foule. Comme tétaniser par l’enjeu auquel il leur fallait être grand pour ne pas sombrer dans ce que nous a confirmer ce 13 Novembre la plèbe. Cette population est prête à tout endurée même insupportable.
    Pour information lors de cet hommage paresseux du 11 Janvier j’avais bien remarquer la non présence de ceux là même qui nous chantent ce petit refrain « pas d’amalgame,nous sommes musulman mais çà n’est pas nous,nous sommes musulmans mais les attentats çà n’est pas çà l’islam …et le bla bla bla, hallal »! Au lendemain du Bataclan la même rengaine est sortie des représentants de cette religion ;çà n’est pas çà l’islam çà n’est pas nous et dans le même élan refusant la moindre auto critique et surtout pas d’introspections.
    Mais la pire infâmie est cette interdiction à cessurvivant de donner concert au Rock en Seine mais un salopard qui injurie les français les homosexuels les Juifs lui on est près à lui dérouler le tapis rouge pour commémorer la mémoire de ceux qui en 1916 on refuser la débâcle face à l’invasion Allemande.
    Dégoûter, oui !je le suis et j’ai bien peur que ce gout de merde ne soit pas prêt de me quitter demain.
    PS: Lors du décompte des victimes du Bataclan j’ai compter les noms à consonances oriental ,voir africain et bien seul 3 ont résonner … no comment.

  2. les cons ça osent tout……d’ailleurs les dits cons , ils peuvent museler la presse , les artistes , le quidam du coin , mais un de ces quatre matin , les français par vont prendre le mors aux dents , comme on dit chez nous , et les cons dont il est question ici auront bien du mal à museler des millions de gens ; les cons obéissent à des ordres venus de plus puissants , les français sont des gens patients , mais quand ça pète ça fait mal ; et ce sont ces français là qui vont museler la parole des cons ; vivement !

  3. L’Union Européenne, l’éternelle cocue.

    L’Union Européenne, la marionnette d’Erdogan.

    La Turquie fait le tri des migrants.

    Quand des migrants syriens arrivent en Turquie, le gouvernement turc fait le tri :

    – la Turquie autorise les migrants éduqués et en bonne santé à rester sur le territoire turc ;

    – en revanche, si ce sont des migrants syriens peu éduqués, illettrés, malades, la Turquie les fait sortir du territoire turc et les transfère en Grèce.

    Lisez cet article :

    La Turquie envoie en Europe uniquement les Syriens « malades et peu instruits » selon l’accord d’échange de migrants.

    Turkey only sending « sick and ill-educated » Syrians to Europe in migrant swap deal.

    http://www.telegraph.co.uk/news/2016/05/23/turkey-only-sending-sick-and-ill-educated-syrians-to-europe-in-m/

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