Art de la guerre monétaire et économique

Renzi risque de perdre le contrôle de l’Italie….Oui mais au profit de qui ? (Avec Note du Lupus)

Renzi risque de perdre le contrôle de l’Italie….Oui mais au profit de qui ?

NOTE DU LUPUS 

a-the_soul_of_the_wolf-1578368Vous connaissez notre réponse, nous l’avons exposé précédemment et notre scénario se déroule  hélas selon nos prévisions… :  Un pays rendu ingouvernable par le biais de son système bancaire défaillant est une proie facile pour les Mondialistes…Seule question : Renzi restera il au pouvoir ou lui préfèrera-t-on à l’image de la Grèce ou de l’Espagne un mouvement type Nouveau Communiste tel que le Mouvement 5 étoiles…Sachant l’amour immodéré que  portent les Mondialistes envers ces fameux Nouveaux Communistes (jugés corruptibles et perméables à souhait) , Renzi à du soucis à se faire ! et même si  son ami Draghi, il Re de la BCE, veille au grain  en jouant les préteurs de dernier ressort et évitez ainsi un bail in déshonorant voulu par les Prussiens, la planche semble désormais largement savonneuse en Italie pour quiconque revendiquerait un semblant d’indépendance nationale…sauf bien sur si vous ètes du coté des petits Machiavels qui nous gouvernent !

« Le Brexit a bon dos, le désordre qu’il provoque sur les marchés aurait obligé le gouvernement italien à intervenir d’urgence pour protéger son système bancaire. Tout ceci relève de la communication, les cours des banques italiennes s’effondrent, certes, mais la chute a commencé bien avant le référendum anglais, les maux qui les touchent sont plus profonds et anciens.

Les banques italiennes cumulent en effet 360 milliards d’euros de créances douteuses, ce qui équivaut à 22% du PIB (1.636 milliards d’euros en 2015), un ratio digne d’un pays émergent en faillite. Formellement tout cet argent ne s’est pas évanoui, il existe des garanties et des hypothèques, mais étant donné la lenteur de la justice italienne (une procédure d’insolvabilité dure en moyenne 8 ans, un quart d’entre elles dépassant les 12 ans), on peut quasiment tirer un trait sur ces milliards de prêts.

La dégradation date surtout de la crise de 2008, que l’économie italienne a encaissée de plein fouet avec un recul de 20% de sa production industrielle. Pourquoi les signaux n’ont-ils pas été allumés à cette époque ? Qui présidait la Banque d’Italie durant cette période, qui occupait le mandat de gouverneur entre 2006 et 2011 ? Mario Draghi, l’actuel président de la Banque Centrale Européenne, voilà qui est rassurant…

Photo published for A Furious Italian Prime Minister Slams Deutsche Bank As Europe's Most Insolvent Bank

Alors Matteo Renzi, le chef du gouvernement, se débat pour éviter de couler corps et biens. Il existe une procédure pour résoudre les crises bancaires au sein de l’Union Européenne, il s’agit de la directive BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive), dont nous avons déjà parlé, mais elle amène à ponctionner les comptes des épargnants disposant de plus de 100.000 euros, ou même en-dessous si cela ne suffit pas, et à ramener à zéro la valeur des obligations bancaires, que possèdent un grand nombre d’Italiens.

Si cela devait être le cas, le sauvetage se ferait par une recapitalisation via une réduction des passifs affichés au bilan de chaque banque.Cela reviendrait à diminuer le capital-actions, les dépôts, les obligations, etc. Il s’agirait de réduire les dettes que des tiers détiennent envers la banque. Mais attention on ne touche pas aux actifs dont les crédits contractés par les clients de la banque.

Si vous avez à la fois un compte de dépôt et un crédit dans la même banque, vous perdrez  tout ou partie (en principe préservé jusqu’à 100’000 euros) de votre dépôt mais vous devrez toujours la totalité de vos crédits. Cela s’appelle un bail-in.

Ce serait du suicide politique. Alors Renzi a négocié avec Bruxelles un fonds d’aide de 150 milliards d’euros de garanties publiques afin de tenir six mois et d’éviter toute panique bancaire, parce qu’on en est là.

Et pourquoi six mois ? Parce qu’une échéance cruciale se profile dans le courant du mois d’octobre : un référendum constitutionnel (limitation des pouvoirs du sénat) pour lequel Matteo Renzi s’est engagé à démissionner en cas d’échec, ce qui ouvrirait une grave crise politique. Et pour l’instant, les sondages penchent en faveur du non… En plus, le 2 octobre prochain aura lieu le nouveau 2e tour de l’élection présidentielle autrichienne opposant le candidat anti-immigration au candidat écologiste, suite à l’invalidation de la Cour constitutionnelle. Et ce même jour la Hongrie organisera un référendum pour s’opposer aux quotas de réfugiés dans l’Union Européenne. Voilà qui remettra la question de l’immigration au cœur des débats, ce qui influencera d’autant le vote des italiens, très touchés par la question, les poussant à un vote anti-UE. Une victoire du non amènerait de nouvelles élections législatives pour lesquelles le Mouvement 5 Etoiles de Beppe Grillo semble bien placé, et il s’est engagé à faire un référendum sur le maintien du pays dans l’euro…

Philippe Herlin, Goldbroker.fr, le 7 juillet 2016

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2016/07/07/apres-brexit-italeave-et-crise-bancaire/

https://www.goldbroker.fr/actualites/apres-brexit-italeave-crise-bancaire-en-prime-979

RENZI RISQUE DE PERDRE LE CONTRÔLE DE L’ITALIE

Conrad Bertez jeudi, 07.07.2016 Agefi suisse

BANQUES ITALIENNES. LA MONTÉE DU PARTI CINQ ETOILES AUGMENTE L’INCERTITUDE FINANCIÈRE

Trois sondages, menés par Ipsos, Euromedia, et EMG en début de semaine indiquent que le parti populiste cinq Etoiles est maintenant plus populaire que le parti démocratique du premier ministre itlaient. Matteo Renzi est acculé par une économie en ralentissement et un système bancaire  qui pose «un risque systémique pour l’Europe» d’après Bini Smaghi, le président de la banque française Société Générale. Renzi doit maintenant gérer un risque de crise politique.

Un referendum sur l’amendement de la constitution italienne est prévu pendant le mois d’octobre. Cet amendement vise à réduire le pouvoir du sénat Italien. Le referendum est implicitement un vote de confiance pour Renzi et ses réformes, et le premier ministre italien a annoncé qu’il donnerait sa démission s’il n’obtenait pas le soutien populaire. Les réformes libérales menées depuis son arrivée au pouvoir ont largement érodé sa popularité alors que les espoirs de reprise de l’économie italienne commencent à s’estomper.

Le gain de popularité du mouvement cinq Etoiles peut être considéré comme une mauvais présage pour le referendum prévu en octobre. Si Renzi venait à démissionner suite à l’échec de sa réforme, la prise de pouvoir par le parti populiste pourrait mettre fin aux tentatives de libéralisation de l’économie italienne. Le parti Cinq Etoiles n’est en outre pas anti-européen, mais il est un franc partisan de la démocratie directe, ce qui risque de poser de grosses difficultés dans les négociations avec la Commission européenne, échaudée par la récente victoire des partisans du Brexit au Royaume-Uni.

Cet aspect est particulièrement important pour le système financier italien. Il est en mauvaise position après 13 trimestres de récession. Au moins 18% du bilan des banques est composé de dettes non-performantes, soit 360 milliards d’euros. Les  revenus des banques italiennes sont affaiblis par l’environnement de taux d’intérêt presque nul. Elles sont trop faiblement capitalisées pour soutenir l’économie italienne par l’émission de plus de crédit, et la chute constante de leurs titres les empêche de trouver des souscripteurs à leurs tentatives de recapitalisation sur le marché. La croissance italienne en souffre déjà comme en témoigne les chiffres du commerce italien sortis hier, les pires en 31 mois.

Renzi avait tenté en avril de recapitaliser les banques  à travers la création d’une «bad bank» qui devait acheter les mauvaises dettes italiennes au frais du public. La commission européenne a refusé, citant les règles européennes de «bail-in» interdisant l’aide aux banques tant que les épargnants et les créditeurs n’ont pas fait de pertes. Le gouvernement Italien avait alors créé le fonds Atlas. Cet actionnaire de dernier recours financé par les banques italiennes n’a pas suffi. Seulement capitalisé à hauteur de 5 milliards, il n’a fait que redistribuer les risques entre les banques italiennes au lieu de les réduire.

Suite aux résultats du referendum britannique, les titres des banques italiennes ont perdu 20%. Renzi a essayé encore une fois d’obtenir la permission de la commission, cette fois pour une recapitalisation des banques à hauteur de 40 milliards,  car la loi permet normalement des dérogations en cas de crise exceptionnelle. L’Allemagne s’y est opposée encore une fois, lui offrant seulement la possibilité de garantir les dettes des banques plutôt que de les recapitaliser.

La situation des banques n’a pas cessé de se détériorer depuis. Deux banques régionales, Popolare di Vincenza et Veneto Banca, ont tenté une augmentation de capital de l’ordre de 2,5 milliards sans trouver preneur. Elles ont dû faire appel aux ressources du fonds Atlas. Monte Dei Paschi, la troisième banque italienne, a reçu lundi une demande de réduire des mauvaises dettes de la part de la banque centrale européenne.  Son titre s’est tant écroulé en réponse que le gouvernement a interdit la vente à découvert. Les primes sur les assurances contre le défaut (CDS) de la banque ont ensuite fortement augmenté, et indiquent maintenant que deux tiers des investisseurs s’attendent à une faillite de la banque d’ici cinq ans.

Coincé par la commission européenne avec un système financier dont le capital chute sans cesse, Renzi rassurait hier qu’il n’y a «aucun risque pour les épargnants italiens».

Le chef du gouvernement a toutefois invité l’Union européenne à «réfléchir» à la situation des banques en Europe. «Les prochains jours, j’en suis sûr, permettront aux autorités européennes de bien réfléchir à la situation du crédit sur notre continent», a déclaré M. Renzi lors d’un point de presse à l’issue d’une rencontre avec son homologue suédois Stefan Lövfen. «Qui connaît la réalité sait que la vraie question sur la finance en Europe n’est pas celle des créances douteuses italiennes, mais celle des produits dérivés des autres banques», a-t-il ajouté

En tout cas, la promesse de bail-out implicite vient à point, car elle permet d’éviter une ruée sur les banques qui aurait des effets catastrophiques. Renzi tente de négocier un accord avec l’Europe tandis que le fonds Atlas dépense ses maigres ressources, mais il n’est pas certain que la population italienne, et les investisseurs, y croient. Si le referendum d’octobre venait à échouer, cet arrangement déjà précaire serait plongé dans une incertitude plus grande encore. 


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13 réponses »

    • Bien vu pour la filiation et la longue tradition GS en Italie…

      A noté que la grande campagne à la fois médiatique et des marchés menée contre la Deutsch Bank, vaisseau amiral des Prussiens, n’est pas innocente puisque il s’agit là d’affaiblir l’Allemagne dans ses désiratas pangermaniques pour laisser libre champ aux stratégies des Mondialistes en Italie…L‘enjeu est donc de taille et vaut bien une banque aussi systémique soit elle !

    • Concernant GS en Italie je doute que cette fois la tradition soit respectée, Goldman est désormais trop occupé à soutenir et Hilary la nouvelle dame en fer aux US, et le pan germanisme en Europe…Par contre je vois une solution 5 étoiles pour faire le sale boulot…et ça cela plaira aux « voyageurs » du monde !

  1. Italie : dette publique de 2171,671 milliards d’euros, soit 132,7 % du PIB.

    Europe : la prochaine crise viendra d’Italie.

    Ces temps-ci, écrit The Economist, “les investisseurs du monde entier sont extraordinairement nerveux”. Et le Brexit ne suffit pas à expliquer l’instabilité qui pèse sur les marchés :

    « Une autre menace financière, potentiellement dangereuse, plane de l’autre côté de la Manche. Il s’agit de l’Italie – quatrième économie de la zone euro mais est aussi l’une des plus fragiles –  et de ses banques, dans une situation périlleuse.

    Ces banques italiennes sont grevées par 360 milliards d’euros de créances douteuses, soit l’équivalent d’un cinquième du PIB italien.Au mieux, elles étrangleront la croissance du pays. Au pire, certaines vont sombrer. »

    Comme le constate le magazine britannique, qui prédit en couverture “La prochaine crise européenne”, les banques italiennes ont besoin “d’un bon gros nettoyage”. Deux solutions à cela : la première consiste en un “bail out”, une injection d’argent public, mais elle “est interdite par les nouvelles règles de la zone euro, qui disent que des banques ne peuvent être sauvées par l’Etat que si les créanciers sont d’abord mis à contribution” – ce qui constitue la deuxième solution, celle du “bail in” : faire payer les prêteurs plutôt que les contribuables.

    Cette dernière méthode a été appliquée à quatre autres banques italiennes à l’automne dernier, entraînant la ruine de petits épargnants, et le suicide de l’un d’entre eux. Car en Italie, une grande partie des obligations émises par les banques sont entre les mains de particuliers, et non de gros investisseurs institutionnels.

    Pour le Premier ministre Matteo Renzi, déjà en position délicate à l’approche d’un référendum sur la réforme constitutionnelle, il n’est donc plus envisageable de “forcer des Italiens ordinaires à payer les pots cassés”.

    De son point de vue, l’état des banques italiennes et la stabilité des marchés concernent toute l’Europe. D’autant plus que d’autres pays ont pu procéder à des renflouements avant l’introduction des nouvelles règles. Pour l’Allemagne et son électorat en revanche, les règles budgétaires doivent être appliquées.

    The Economist donne raison à Renzi : “Suivre la règle à la lettre n’a aucun intérêt si cela conduit à la mort de la monnaie unique”.

    En première page, nous remarquons que la voiture britannique vient juste de tomber de la falaise, et que le bus italien est en train de basculer :

    http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_1280/public/assets/images/economist_0.jpg?itok=a_yIYeAM

    • The Economist est la référence économique médiatique des Mondialistes…ils ne peuvent que choisir la voie bail out Renzi-Draghi/BCE pour renflouer les Banques Italiennes contre Merkel et l’Allemagne qui préfèrent bien entendu la voie des bails-in plus profitables à l’économie allemande et aux prébendes de celles ci…on est mercantiliste ou on l’est pas !

  2. Tous les pays européens qui se sont attaqués à leurs dépenses publiques ont fini en faillite.
    Renzi comme la Grèce…

    La dette (déficits cumulés) d’un pays ne peut pas baisser… il faudrait pour cela non pas qu’il n’y ai plus de déficit, mais au contraire qu’il y ai un « excédent »…

    Au meilleur des cas, si un pays ne fait pas de déficit, sa dette n’augmentera pas, mais ne baissera pas…

    Renzi, lui, comme la Grèce avant lui, a décidé de s’attaquer à ses dépenses publiques pour réduire ses déficits en se disant que sur le long terme, il arrivera à avoir 0 déficit et hooo miracle, peut être même un excédent…

    Seulement voilà, en baissant les dépenses publiques, il fait baisser le PIB puisque celui ci est gorgé de dépenses…

    Résultat des courses, en baissant ses dépenses, pour baisser ses déficits, il fait baisser le PIB et face à une dette (qui même si elle stagne) finit par dépasser le PIB… c’est comme ça que les nations sont prises dans l’étau des exigences de cette UE de merde…

    Exemple :
    Italie : une dette à 2177 Mdrs… un PIB à 2200 Mdrs et le pays est sous la barre fatidique de l’endettement à 100 %…. Maintenant vous baissez les dépenses, ça ramène le PIB à 2100 Mdrs… et là, patatrac, 2177 Mdrs de dette pour 2100 Mdrs de PIB +le pays est endetté à + de 100 % de son PIB… le risque augmente pour les prêteurs alors les taux montent et on connait la suite…

    Renzi conscient de ça, voulait intégrer au PIB, la prostitution et le trafic de drogue.. des activités « illicites » pour compenser la chute du PIB…

    Bref… il est temps de se réveiller sur : comment ses « outils » de calculs entraînent les peuples vers l’austérité. Si on veut retourner vers du « capitalisme productif », il nous faut sortir de ce système comptable qui ne sert qu’à justifier l’étranglement des nations. ça ne nous laisse aucune latitude pour réformer nos systèmes communistes pour aller vers plus de libéralisme économique.

    En France, on atteint des +58% de dépenses publiques… Sous Staline il me semble que c’était 60%…

    Je ne sais pas si je suis bien claire… 🙂 en attendant, VIVE L’EUROPE LIBERAAAAALE….

    • L’Italie est en effet tenu en laisse par sa dette public et elle a désormais le choix entre la peste et le cholera : l’austérité à l’allemande : dure mais plus courte ou l’austérité version FMI/BCE plus douce mais plus longue…Dans tous les cas le prix à payer c’est l’abandon de sa souveraineté nationale et la remise des clefs aux étrangers…Renzi est l’homme des Allemands mais à l’image du prof Monti il fait mal le job et se pique d’indépendance comme a cru pouvoir le faire un certain Duce en son temps…

      La seule voie possible pour l’Italie c’est de sortir de l’euro car bénéficiant d’une base industrielle solide elle profiterait à plein tube d’une dévaluation monétaire…Les Allemands préfèrent bien entendu pour l’Italie une dévaluation interne façon Laval bien plus profitables à leurs affaires…et la garder ainsi dans le giron suicidaire de l’Euro…
      Quant à la BCE/FMI poursuivant ses objectifs de concassage des Etats Nations elle fera faire le sale boulot au Mouvement 5 étoiles outsider bien placé pour les prochaines élections italiennes…

      Quant au vrai libéralisme économique (Rien à voir avec le néolibéralisme qui est tout le contraire) dans le cadre d’un capitalisme de production et dans le respect des règles de droit auquel vous faites allusion il me semble que la tendance soit exactement à l’inverse et que l’on aille vers toujours plus de centralisme planificateur…orchestré par ce qui sera un nouveau nouvel ordre mondial…C’est en tous le pari que nous faisons ici…

  3. Eh bien il est né le newgolmansachsboy le grand centralisateur /planificateurBarosso.Pourquoi s’emmerder avec des chefs d’états.
    A noter la différence
    de niveau de perception de conscience de chacun face à cet engrenage cette mécanique infernal,absolument diabolique,
    La tragédie devient comique devant l’agitation et les réactions de certains petits « zacteurs » que nous sommes

    .Qui imaginent encore que va sortir de leurs 2 neurones « des solutions »

    Le rouleau compresseur est en marche
    Et vivement qu’il passe, le réel deviendra tangible.

    « C’est lorsque la mer se retire que l’on voit ceux qui sont nus »

    Pour le meilleur des monde.selon goldman sachs qui vaut celui de HGWelles
    C’est votre pari et vous avez raison.

    • Il y a une autre voie… celle qui consiste à envoyer chier Bruxelles et son exigence de ratio Dette/PIB..
      Ils demandent d’un côté que les déficits annuels n’excèdent pas 3% du PIB mais on met quoi dans ce PIB ? La consommation des ménages plumés ? des exportations avec un euro fort ? des fonctionnaires en veux tu en voilà ? l’argent public aux médias, au foot, aux assoc, au CICE etc… ?

      On pourrait peut être mettre la production du privé dans ce putain de PIB : l’industrie, les PME/TPE…. oui mais là, y’a problémo !!! Pour ça, il faudrait que les entreprises, les ménages survivent au racket…

      Résultat, les nations font de la pseudo croissance avec de l’immobilier : des stades, des médiathèques, des routes, etc… tous ces investissements publics qui servent Desmarais, les Carlyle, Blackstone, Partner ii, Axa, BNP Paribas (la clique quoi !! ) et ça, via des Partenariats Public/Privé.

      L’intérêt des nouveaux investissements publics, c’est qu’ils donnent un semblant de croissance, mais cerise sur le gateau, comme ce sont des « leasing » pour l’état, ils n’apparaissent nul part inscrits dans la comptabilité publique. Du coup, on obtient de la croissance sans dette supplémentaire visible… Hop, sous le tapis, les engagements on ne verra que le loyer annuel.

      La France vend tous ces actifs… elle a une dette « visible » de 2137 Mdrs d’EUROS (2137 x 6.55957 = ça ne rentre plus dans la calculette), elle a 3000 € de dette (retraite des fonctionnaires) non provisionnée (hors bilan)… et là, on va direct sur la nouvelle dette pour investissement via les PPP (Exemple : 36 Mdrs pour le Grand Paris).

      Tous les pays européens sont dans le même état, notamment l’Espagne, le Portugal et l’italie…

      Ce système qui vit déjà sur les gabegies passée, creuse de nouvelles gabegies et quand le dernier système touchera à sa fin… ils auront joué toutes leurs cartouches et là, ma foi….

      En attendant, un nouveau moyen de connaître l’état d’un pays, c’est en mesurant sa consommation de ciment… Desmarais (Lafarge) se frotte les paluches, la BCE imprime..

      http://www.econostrum.info/Redistribution-des-cartes-de-l-activite-cimentiere-en-Mediterranee_a21249.html

      http://www.abcbourse.com/analyses/chronique-bulle_immobiliere__deux_strategies_possibles_pour_la_france-1018.aspx

      • Autrement dit le patient est malade et a la fièvre changeons de thermomètre et tout ira mieux…De la même façon nous avons un problème avec le Dollar, supprimons-le et remplaçons-le par le DTS et tous nos soucis seront derrière nous…

        • C’est un peu ça… dans l’article (sur le blog) concernant Barroso.. je vous fais un copier coller :

          « Or, Goldman Sachs n’est pas une banque comme les autres. C’est elle qui a aidé le gouvernement grec à détourner la méthode de calcul du déficit public par des produits de « swaps » qui permettaient de reporter à plus tard une partie de ce déficit. Grâce à ce tour de passe-passe, la Grèce était entrée dans la zone euro en 2002. Ce mécanisme avait été utilisé, du reste, par l’Italie, en 1997 pour rejoindre l’union monétaire à une époque où le directeur général du trésor transalpin était un certain… Mario Draghi. »

          Voilà, vous avez là, la réalité des bidouilleurs de l’UE… et comment ça bidouille le thermomètre…

          Alors oui, le capitaliste financier est malade et comme il est à la fois le malade et le docteur, étrangement, il annonce d’abord la bonne santé pour qu’on rentre à l’hôpital, puis regarde son thermomètre, et c’est ensuite il nous dit qu’on a de la fièvre.. et qu’il faut qu’on lui donne de notre sang.

          Comme au Moyen âge.. pareil… pour soigner la fièvre, on faisait des « saignées »..

          Quant à leur thermomètre… il nous le mets pas dans l’oreille, ou dans la bouche… non non !! il nous le met bien là où il faut et bien profond…

        • Demain on attend une annonce concernant l’Espagne et le Portugal… Moscovici devrait annoncer des sanctions contre ces deux pays qui selon lui ne respectent pas les « ordres » de Bruxelles, notamment le respect d’un déficit inférieur à 4% de leur PIB…
          Tout comme l’Italie, ces deux pays s’étaient engagés à diminuer leurs dépenses publiques…

          Pour plus d’explications

          http://www.lejdd.fr/Economie/La-reduction-des-depenses-publiques-peut-elle-relancer-la-croissance-663320

          En fait, la méthode imposée, c’est exactement ce que je dis, va à l’encontre de ce qu’il faudrait faire pour sortir de l’ornière… Ce sont les pontes de l’UE qui nous maintiennent dans ce système infernal de la dette et des déficits… Pour moi, ça ne fait aucun doute.

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